Il eut, pendant qu’il voyageait en Allemagne dans l’été de 1774, chargé d’une mission secrète de Louis XVI, une aventure de brigands près de Nuremberg, et il en adressait des bulletins plaisants à ses amis de Paris. […] Les voitures arrivaient à la file ; le comte d’Artois s’était mis en route déjà pour venir de Versailles à Paris, quand le duc de Villequier fit signifier aux comédiens qu’ils eussent à s’abstenir de jouer la pièce, sous peine « d’encourir l’indignation de Sa Majesté ». […] Enfin, le 27 avril 1784, l’explosion eut lieu, et la défense étant levée, la pièce put être représentée à Paris. […] Un amateur s’étant avisé, dans le Journal de Paris, de soulever une chicane, et d’adresser une question relativement à la petite Figaro, dont il était question dans Le Barbier de Séville, et dont parlait Rosine, et cet amateur s’étant étonné qu’il n’y eût plus trace, dans la seconde pièce, de cette petite Figaro antérieure au mariage. […] Tout ceci était adressé au rédacteur du Journal de Paris.
Cosnac eut ordre du roi de se retirer dans son diocèse, et de ne pas reparaître à la Cour ni à Paris. […] C’est durant ce voyage qu’il fut dénoncé, surpris à Paris où il était au lit malade, arrêté comme si on ne savait pas à qui l’on avait affaire et comme s’il était un faux-monnayeur, traité indignement, jeté au For-l’Évêque, et de là exilé en Armagnac à L’Isle-Jourdain où il resta plus de deux ans. […] Cosnac reparut à la Cour, se distingua par son zèle et son talent à l’Assemblée du clergé de 1682, y fut un des premiers auxiliaires du très habile et très politique archevêque de Paris, Harlay de Champvallon, et dès lors Louis XIV compta sur lui en toute rencontre : « Il faut le garder pour un grand poste », disait-il à M. de Harlay. […] Il commença ses études à Périgueux, les continua à Paris au collège de Navarre, fut reçu bachelier en Sorbonne ; mais, trop jeune pour passer outre dans ses degrés, il songea à faire le voyage de Rome. […] Sa fortune lui réserva un singulier affront dans ce voyage secret qu’il fit à Paris et où il fut trahi et indignement traité au nom du roi, mais sans que Louis XIV fût certainement l’auteur d’une telle avanie.
On a reproché aux auteurs d’avoir placé, en 1789, la société française à Paris, au lieu de l’avoir placée en province ; on a reproché aux auteurs « dont le nom semble révéler une vieille origine provinciale », d’avoir commis ce contresens au mépris des traditions de famille. — Les auteurs ont remonté leur famille : ils ont trouvé en 1789, leur grand-père Huot de Goncourt, non en province, mais à Paris, député du Bassigni à l’Assemblée nationale. […] Paris, février 1860. […] Ces trois volumes seront : l’Homme, l’État, Paris 45 ; et notre œuvre ainsi complétée, nous aurons mené à fin une histoire qui peut-être méritera quelque indulgence de l’avenir : l’Histoire de la société française au xviiie siècle. […] Paris, février 1862. […] Paris, 12 janvier 1857.
» Et l’on rit, l’on applaudit ; le lendemain tout Paris, en répétant la phrase, se console de la ruine publique. — Alliances, batailles, impôts, traités, ministères, coups d’État, on a toute l’histoire du siècle en épigrammes et en chansons. […] « Ici, à Paris, écrit Mme d’Oberkirch, je ne m’appartiens plus, j’ai à peine le temps de causer avec mon mari et de suivre mes correspondances. […] Paris est l’école de l’Europe, une école d’urbanité, où, de Russie, d’Allemagne, d’Angleterre, les jeunes gens viennent se dégrossir. […] À présent, c’est le parfilage, et, à Paris, dans les châteaux, toutes les mains blanches défont les galons, les épaulettes, les vieilles étoffes, pour en retirer les fils d’or et d’argent. […] Rien même n’est si commun à Paris entre particuliers. » (Barbier, IV, 496.)
Charles Girardet choisit Léopold Robert parmi ses apprentis pour l’amener avec lui dans son atelier de graveur à Paris. […] Que serait devenu Léopold Robert s’il était resté un élève froid et compassé de David dans une école des beaux-arts à Paris ? […] On en voyait un grand nombre à Paris, il y a quelques années, chez un opulent Mécène de la peinture, M. […] Tel qu’il est le tableau est agréable à l’œil, mais c’est une Italie réfléchie dans la glace et encadrée dans la bordure d’un boudoir de Londres ou de Paris. […] Les expositions de Rome, de Paris, de Londres, d’Amsterdam, retentissaient de son nom.
Jung a soutenue devant la Faculté des lettres de Paris. […] Courier disait quelque part, en écrivant à ses amis de Paris, au fort de son enthousiasme pour la vie romaine : « Ne me parlez point de vos environs ; voulez-vous comparer Albano et Gonesse, Tivoli et Saint-Ouen ? La différence est à la vue comme dans les noms. » Laissons les environs de Paris, et ne prenons que les autres lieux de la « douce France », comme disait Henri. […] Envovez-moi Licerace (l’homme de confiance), disant qu’il va à Paris. […] Ayez cette créance, et vivez assurée de ma foi. » Il continue sur ce ton encore pendant toute l’année suivante ; il la tient au courant de ses pas et démarches au temps d’Arques et d’Ivry, et durant ce siège de Paris où on le voit très peu tendre pour les Parisiens qu’il affame de son mieux, et dont il plaint peu les misères.