. — Couronne poétique de Béranger (Paris, 1828). — Le Peuple, ode (1830). — Nos adieux à la Chambre des députés de l’an 1830 ou Allez-vous-en, vieux mandataires, par le père Gérard, patriote de 1798, ancien décoré de la prise de la Bastille, couplets (1831). — Lénore, traduite de Bürger (1835). — Piquilo, opéra-comique, en collaboration avec M. […] Méry et Bernard Lopez (1852). — Contes et facéties (1852). — Lorély, souvenirs d’Allemagne, contenant : Lorély ou Loreley ; la Fée du Rhin ; À Jules Janin ; Sensations d’un voyageur enthousiaste ; Souvenirs de Thuringe ; Scènes de la vie allemande ; Léo Burckart ; Rhin et Flandre (1852). — Les Illuminés ou les Précurseurs du socialisme (1852). — Petits châteaux de Bohême, prose et poésies (1853). — Les Filles du feu (1854). — Promenade autour de Paris (1855). — Misanthropie et repentir, drame en 5 actes, en prose, de Kotzebue, traduction (1855). — La Bohême galante (1856). — Le Marquis de Fayolle, avec M. […] [La Revue de Paris (1858).]
J’éprouve une singulière impression, mes yeux sont heureux, je me sens en rupture de ban avec cette France américaine, avec ce Paris au cordeau de maintenant. […] Et il se surprend, à l’heure du crépuscule, dans le Corso, à mâchonner, à se répéter quelque énorme mot cynique à la Grassot ou à la Lagier, comme pour se rendre l’odeur saine du ruisseau de Paris. […] La pluie en revenant semble une patrie… Paris encore une fois. […] l’inconnu de Paris. […] En lui meurt la gaieté de Paris, et dans tous les cafés, on voit les garçons s’essuyer les yeux du coin de leur tablier.
D’abord Duclos distingue Paris et la province et, dans Paris même, il considère seulement quelques groupes. […] A Paris, où l’on peut si bien vivre seul ? […] Ils l’invitent à dîner à Paris. […] Adieu, Paris. […] Mais ils viennent à Paris.
Paris, 8 avril 1885. […] Echo de Paris (12 mars) : Henry Bauer. […] Ici, la sincérité est complète : nulle violence, nulle injustice ; le récit des représentations du Tannhaeuser à Paris en donne une preuve concluante. […] Wagner ne vient-il pas à son heure succéder à Meyerbeer dont l’étoile pâlit sur toutes les scènes du monde, y compris celle de l’Opéra de Paris ? […] Edmond Evenepoël (1846-1931), musicologue belge, est l’auteur de Le wagnérisme hors d’Allemagne, Paris, 1891.
« Rien de plus facile à exécuter ; je dis même rien de plus difficile à contenir dans un moment où l’effervescence d’une révolution sans gouvernement donne de l’air à tous les soupiraux de Paris et de l’Europe. […] vint envahir une assemblée souveraine française, et donner à Paris le spectacle des anarchies de Varsovie. Paris tout entier se leva pour réprimer cet outrage à sa représentation, et pour désavouer cette diplomatie en haillons qui jetait des cris sans les comprendre. […] Les publicistes quotidiens de Paris et de Londres l’ont adopté avec l’enthousiasme des nouvelles découvertes et des généreux patriotismes ; c’est un beau cri de guerre, mais est-ce un principe ? […] Pendant qu’on se prémunissait à Paris contre la maison d’Autriche, on ne s’apercevait pas que l’Angleterre s’inféodait l’univers insulaire et maritime, et affectait la monarchie universelle des flots, plus vaste trois fois que la monarchie universelle des continents.
Le club des Jacobins règne par ses tribuns sur le peuple ; le peuple règne par ses agitateurs à l’hôtel de ville dans la commune de Paris. […] Une Convention nationale, formée de tous les partis extrêmes, est appelée à leur place par le tocsin du 10 août ; des tribuns forcenés de la commune de Paris veulent les intimider par les massacres de septembre. […] Je m’enveloppai, à la campagne entre les sessions et à Paris entre les séances, de tous les documents imprimés, manuscrits, vivants, qui survivaient à cette mémorable époque. […] Peu de temps après, je repartis de Paris pour Bessancourt, afin de compléter et d’éclaircir quelques autres circonstances du récit restées obscures dans mon esprit. […] Je dois le dire, la commune même de Paris ne les voulut pas ; elle les adopta après coup pour les arrêter.