De quoi, un brave correspondant, instituteur à X…, se réjouit fort, dans une lettre qu’il m’adresse, car, dit-il, c’est ainsi qu’on en use avec Molière, La Fontaine, Racine, Voltaire et, en général, avec tous les grands écrivains de France, dans toutes les maisons d’éducation, dignes de ce nom. […] De même qu’elle assure aux chefs-d’œuvre de notre langue une diffusion, à laquelle on n’avait point encore songé… Je vois très bien un Racine, un Molière, un Diderot, et, plus tard, un Renan ou un Anatole France, traduits en argot de Belleville, ou en patois bas-normand : en argot par M.
L’opium fait dormir, disaient les médecins de Molière, parce qu’il y a en lui une vertu dormitive ; les êtres organisés vivent, disaient les anciens chimistes, parce que leurs éléments sont maintenus agrégés par la force vitale. […] C’est vers leur seizième année que Molière marie ses malicieuses ingénues.
Racine et Molière, qui ne s’aimaient pas, se turent l’un sur l’autre, et on leur sut gré de cette convenance morale.
« Si tu m’aimais, tu serais triste, comme moi je suis triste depuis que je t’aime, parce qu’on veut, on veut quelque chose, on ne sait pas ce qu’on veut. » La campagne, qu’elle sait décrire d’une façon spontanée et personnelle, lui fait songer aux Charmettes et à Mme de Warens ; les meubles de sa chambre sont « lourds et ornés comme on en voit sur la scène dans les comédies de Molière ».
Le sublime lui fait toujours l’effet d’une émeute, et il n’aborde même son Molière qu’en tremblant et par ce qu’on lui a persuadé que c’était un auteur gai.
Il n’est bon que dans Molière. […] Qu’importe, disent-ils ensuite, qu’importe que dans ces vingt volumes, pour savoir l’histoire, pour savoir l’événement de l’homme qui croîtra, qu’importe ensuite que dans ces vingt mètres cubes se soit trouvé (mis) (ensuite) un Molière ou un Beaumarchais.