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837. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — S — Silvestre, Armand (1837-1901) »

Sainte Thérèse donne à l’amour de Dieu les caractères d’un amour physique, et M.  […] Silvestre obtient des effets comiques d’une fantaisie irrésistible lorsqu’il glorifie le fils de Dieu.

838. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Jean-Jacques Rousseau »

Dans ce monde chrétien qui l’avait dompté, une possession d’État avait été, bien avant Rousseau, octroyée à l’individualisme ; et c’est un autre homme que Rousseau, c’était Descartes, qui avait fait le coup, lorsqu’il avait mis dans sa philosophie le Cogito, ergo sum : « Je pense, donc je suis », dont il répondra devant Dieu ! […] Heureusement, saint Vincent de Paul, chassé, en 1793, par l’école de Jean-Jacques, revint, quatre ans après, avec les enfants, catéchisés et communiants, légitimés devant Dieu par la foi, l’humilité et la pratique des vertus chrétiennes.

839. (1890) La bataille littéraire. Troisième série (1883-1886) pp. 1-343

Rappelée à Dieu ? […] Richepin crie à Dieu : Tu n’existes pas ! […] Et Dieu soit loué pour ce repos, pour ce calme ! […] — Nom de Dieu ! […] flambeau soufflé par Dieu !

840. (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre dixième. Le style, comme moyen d’expression et instrument de sympathie. »

Les fleurs chastes, d’où sort une invisible flamme, Sont les conseils que Dieu sème sur le chemin, C’est l’âme qui les doit cueillir, et non la main270. […] Qui de nous, qui de nous va devenir un Dieu ? […] Est-ce courage à un homme mourant d’aller, dans la faiblesse et dans l’agonie, affronter un Dieu tout-puissant et éternel ? […] Citons encore ces pensées d’une énergie biblique qui offrent une symétrie manifeste : Il faut n’aimer que Dieu, et ne haïr que soi. […]             Ne metz ton cœur à vanité :   Car ceste vie est transitoire, Mais la parole de Dieu demeure éternellement291.

841. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1860 » pp. 303-358

Prud’homme, on ne se l’imagine pas, n’est-ce pas, arrivant en lunettes d’or devant Dieu, auquel elle dirait : Architecte des mondes… » Gautier reprend tranquillement : « Nous admettons parfaitement l’inconscience avant la vie, ce n’est pas difficile de la concevoir après. […] si nous tombons dans l’horlogerie… sais-tu, Claudin, qu’il y a un infini matériel, et que c’est une découverte toute récente… — Oui, oui, c’est le mot de Henri Heine, jette Saint-Victor, nous demandons ce que sont les étoiles, ce que c’est Dieu, ce que c’est la vie. […] Dieu a béni ses efforts. […] Et de là, des diamants, la conversation monte au pape, puis du pape à Dieu, et finit par cette parole d’un roi de Perse : « Pourquoi y a-t-il quelque chose ?  […] * * * — Il semble que dans la création du monde, Dieu n’a pas été libre et tout-puissant.

842. (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxviiie entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »

Tu deviens une belle femme, que Dieu t’unisse à un vrai et bon chevalier. […] « On chanta une messe en l’honneur de Dieu. […] Si Dieu le veut, peut-être me suivra-t-elle aux bords du Rhin. […] Que Dieu leur rende largement tout le bien qu’ils nous ont fait ! […] pourquoi le vrai Dieu n’a-t-il pas voulu que ce fût moi qui fusse frappée. » « Ils maintinrent leurs mensonges.

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