Elle avait les étrangers chez elle, et les étrangers les plus opposés et les plus antipathiques à l’esprit de sa race.
Cet Auteur paroît avoir oublié son propre esprit, pour ne s’occuper que de l’esprit des autres ; il n’a jamais donné que des Esprits étrangers, celui de St.
Ce Livre a eu plusieurs éditions, en France & dans les pays étrangers.
Quoique la Peinture ait fait son objet principal, il n’est point étranger à la Littérature.
D’autre part, quelque vivantes que soient les passions politiques de ce temps, elles appartiennent au monde de l’action ; le travail spéculatif leur est étranger. […] Rien ne revit dans ces maigres pamphlets à refrains, pauvrement conçus, pauvrement écrits, si ce n’est l’inutile souvenir de vieilles et puériles polémiques étrangères à la poésie. […] L’auteur des seuls chefs-d’œuvre lyriques que la poésie française puisse opposer avec la certitude du triomphe aux littératures étrangères, l’écrivain qui a rendu à notre langue rhythmée la vigueur, la souplesse et l’éclat dont elle était destituée depuis deux siècles, mérite toute la gratitude des poètes et tout le respect des rares intelligences qui aiment et comprennent encore le Beau. […] L’ardent défenseur des aspirations modernes, l’évocateur de la République universelle couvait déjà dans l’enfant qui anathématisait à la fois, en 1822, la Révolution et l’Empire, et chantait la race royale revenue derrière l’étranger victorieux. […] D’autres raisons, d’une nature étrangère à l’art, peuvent, il est vrai, s’opposer légitimement à la reprise de cette tragédie légendaire dans laquelle le sublime poète de l’Orestie eût reconnu un génie de sa famille.
Je n’avais encore mis le pied dans aucun salon de Paris ; j’étais trop inconnu, trop étranger dans cette capitale, trop peu entreprenant, trop timide, trop indépendant, trop fier et trop humble pour chercher à m’introduire entre deux portes dans un monde où je n’étais pas né. […] Un beau jeune homme, d’une figure étrangère et d’un costume un peu bizarre, était assis sur le banc du yacht. […] Cette concentration de ses pensées dans le ciel n’ôtait rien à sa tendresse pour sa famille et à sa grâce sérieuse pour les étrangers. […] Depuis ces heureuses années, la révolution dynastique de 1830, à laquelle je n’adhérai jamais, et des situations politiques différentes, me rendirent étranger à cette noble famille, mais jamais hostile. […] Notre entretien fut ce qu’il devait être, celui de deux compatriotes de là-haut, qui parlent la même langue, et qui se rencontrent en pays étranger, ce vil monde de prose.