Les livres que voici (livres de high life, s’il en fut jamais), quoique à l’adresse, par leur sujet et par le titre, d’un public d’élite et de choix, étendront, nous n’en doutons pas, une renommée qui avait commencé déjà, mais comme le jour commence, — en n’atteignant que les points les plus élevés de l’horizon, Jusqu’ici connu seulement des hommes de pensée et d’art, qui savaient ce qu’il en cachait et ce qu’il en faisait voir sous les formes gracieuses de l’homme du monde, Eugène Chapus ne s’était pas révélé au public véritable, à ce public qui, comme le Dauphin de la fable, porte parfois bien des singes sur son dos en croyant porter des hommes, mais qui est, en définitive, le soutien et le véhicule des talents sincères. […] Avec tout ce que nous savions de l’auteur, nous pouvions craindre que ces livres, d’une spécialité si restreinte et d’une technologie presque savante, pensés par un talent très fin, très particulier, très genuine, — comme ils disent si bien en Angleterre, — lequel ajoutait son originalité native à tous les schibboleth d’une société très élevée qui a aussi son genre de langage, ne franchît pas les limites de cette société et y concentrât son succès. […] Par une ingénieuse combinaison, il a, pour ainsi dire, raccourci et concentré, dans cette encadrure d’une chasse, dans cette verte bordure des bois, l’esprit de chaque règne et par là il a élevé son livre au niveau d’un livre d’histoire.
L'article d’Émile de Girardin dans la Presse a été fort approuvé de bien des hommes d’État élevés, et il est probable que le clergé aurait, dans une certaine mesure, ses défenseurs, au moins à la Chambre des pairs. […] Il est de la suite de Joseph de Maistre, de la famille des esprits élevés, mais arrogants ! […] — Décidément on n’a pas une activité si multiple, si infatigable, si élevée dans son objet, sans être de la volée des grands esprits.
Les seules choses qui échappent au ridicule sont les choses médiocres et vulgaires, en sorte que celui qui a la faiblesse de s’interdire tout ce qui peut y prêter s’interdit par là même tout ce qui est élevé. […] C’est trop de condescendance que de se résigner à la vulgarité bourgeoise, parce qu’en poursuivant un type élevé, on risque de ressembler aux grands hommes manqués et aux aspirants malheureux du génie. […] J’aime mieux l’affectation de l’élevé que le banal. […] C’est la critique complète, à la fois élevée et savante, indulgente et impitoyable. […] Ou bien encore l’érudition spirituelle de Barthélemy, qui, pour être d’un ordre plus élevé, n’est pourtant pas encore la grande manière philosophique et scientifique.
Quelle distance s’est élevée dans l’opinion entre mon collègue Lainé et moi ! […] Mais ces subtilités sont celles d’une nature élevée, délicate ; ces tourments sont d’une noble espèce, et l’humanité a de tout temps estimé ceux qui y furent sujets et qui se sont montrés capables de ces belles croix. […] Mais ce sont des éclairs qui ne laissent aucune trace dans la vie commune, ou dans l’exercice des facultés qui s’y rapportent ; je retombe après m’être élevé. […] Il m’est évident que ce n’est pas moi, ou ma volonté, qui produit cette intuition vive et élevée d’un autre ordre de choses. […] Lachelier, un jeune maître éminent, dans une lettre du 30 août 1868 ; et entre Maine de Biran et lui, il se plaît à désigner, comme faisant la chaîne, cet autre disciple d’un ordre bien élevé, M.
Voilà le héros inconnu, voilà le Childebrand de Frédéric Masson et de son histoire, — et ce serait immuablement, même sous sa plume, toujours rien, s’il n’en avait écrit que la biographie, et s’il ne l’avait élevé, ce rien, à la hauteur d’un type, — le type de la Noblesse sous Louis XIV, — et trouvé là une histoire si pleine, à côté de ce vide en histoire. […] Ils sont tous comme lui, élevés dans l’amour du roi, — ce sentiment qui était de France, — dans ce feu sacré de l’amour du roi que soufflaient alors toutes les mères au cœur de leurs fils, et que, plus religieuses que les Vestales, elles ne laissèrent éteindre jamais ! […] Ce qui me fait penser à Montesquieu dans cette histoire, c’est quelque chose que j’y trouve de l’impartialité élevée de Montesquieu. […] Cette histoire n’est pas une histoire sur quelque grand homme célèbre, ou même ignoré, mais qui a vécu, et elle n’a pas non plus le ton historique qui généralement est élevé et sévère.
le préteur est élevé sur son estrade. […] À gauche de celui qui regarde le tableau, le préteur et ses assistants élevés sur une estrade ; au-dessous du même côté, le sacrificateur, son dieu et son autel renversé ; à côté vers le milieu, le jeune acolyte ; vers la droite le St debout, et lié ; derrière le saint les soldats qui l’ont amené. […] Le saint a les bras élevés, la tête renversée et les regards tournés vers le ciel.