On y voit aussi comment ces éléments grossiers ont été polis par le grand assembleur, et l’on admire autant et plus que jamais l’instinctive et sûre beauté de cette jeune poésie des Grecs.
Cela veut dire que nous voulons avoir dans le poème dramatique les éléments d’une leçon sur l’âme humaine, mais que cette leçon, nous voulons l’en tirer nous-mêmes. […] En quoi elle pourra être utile et donner à ses petits-fils des clartés sur les Éléments d’Euclide.
Il faut s’en prendre à l’Amour que sa mère Vénus, bien que sortie d’un élément humide, enfanta tout brûlant.
Alexandre Hardy Il y a, dans la Poétique d’Aristote, une petite phrase que je me garderais bien de citer en son texte grec, si ce n’était qu’on en a proposé — comme de toutes les phrases de ce livre célèbre et obscur — cinq ou six traductions différentes. C’est quand, après avoir exposé sommairement les origines de la tragédie, Aristote arrive à parler d’Eschyle, et il s’exprime ainsi : Πολλὰς μεταβολὰς μεταβαλοῦσα ἣ τραγῳδία ἐπαύσατο ἐπεὶ ἔσχε τὴν αὑτῆς φύσιν. Ce que je traduis, ou plutôt ce que je paraphrase de la manière suivante : « Après s’être essayée dans bien des directions, la tragédie se fixa, quand elle eut enfin reconnu sa nature. » Tout aussi bien et même mieux que l’histoire de la tragédie grecque, dont encore aujourd’hui trop de parties nous échappent, l’histoire de la tragédie française peut servir à la fois de commentaire, d’illustration, et de preuve à cette phrase de la Poétique. Avant d’atteindre sa perfection, la tragédie française classique, celle de Corneille et de Racine, a essayé, comme la grecque, de plusieurs moyens d’y atteindre, et, quand elle y a eu touché, ἐπαύσατο, comme dit. Aristote, elle s’est reposée, ou fixée ; — pour bien peu de temps, il est vrai, puisque son histoire au xviiie siècle n’est que celle de sa décadence.
Je m’étais passionnée pour un petit livre de classe, cartonné en beurre frais, intitulé : Connaissances utiles, qui contenait des éléments de géologie, d’astronomie et de physique.
L’analyse suppose une mixture quelconque dont il faut soutirer et séparer les éléments.