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330. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — E. — article » p. 248

M. l’Abbé d’Espagnac, son fils, Chanoine de l’Eglise de Paris & Grand Vicaire de Sens, s’est fait connoître dans la République des Lettres, par un Ecrit peu réfléchi sur le Ministere du fameux Suger, dont quelques Critiques ont relevé les défauts avec trop d’amertume.

331. (1882) Études critiques sur l’histoire de la littérature française. Deuxième série pp. 1-334

Il a raison de dire qu’il y va de toute l’Église. […] Placez John Wesley à Rome, il sera certainement le premier général d’une nouvelle société dévouée aux intérêts et à l’honneur de l’Église. […] Assurément, si nos philosophes ont détesté quelqu’un, mais d’une haine inexpiable, c’est l’Église ; s’ils ont ramassé tous leurs efforts et dirigé toutes leurs machines de guerre contre une position, c’est contre la position que, dans l’ancienne société française, et de leur temps encore, occupait l’Église ; et faut-il ajouter que, s’ils ont blessé grièvement quelqu’un, c’est encore et toujours l’Église ? […] sortis du même sein, régénérés dans les même eaux, incorporés dans la même Église, rachetés d’un même esprit ! […] L’Église de Lyon et celle de Genève y sont également insultées.

332. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 495-496

Les Ecrits qu’il publia en faveur de l’Eglise Catholique, enleverent à l’Hérésie plusieurs de ses conquêtes.

333. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Michelet » pp. 167-205

Il a des histoires de petites filles qui meurent de leurs poupées cassées, et, quoique ce soit incroyable, cependant on l’accepterait, et on l’aimerait, ce bon Frœbel-Michelet, si, à côté de l’éducation philogyne, il n’y avait pas les petites scélératesses du penseur qui hait cruellement l’Église et Notre-Seigneur Jésus-Christ. […] En théologie, tous les deux donnent une singulière idée de leur science lorsqu’ils soutiennent hardiment que la Grâce, comme l’entend l’Église catholique, est exclusive de la Justice ; car c’est précisément l’idée contraire qui est la vraie. C’est précisément l’idée contraire d’une alliance radieuse entre la Justice et la Grâce, que l’Église a, dans tous les temps, érigée et maintenue incommutablement contre tous les Proudhon et les Michelet de la terre, depuis Pélage jusqu’à Jansénius ! […] Mais, pour un historien, imputer à l’Église catholique les idées du Jansénisme qu’elle a condamnées et flétries, c’est honteux !

334. (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Édouard Rod »

Un matin, il entre dans l’église de Saint-Sulpice, pendant la messe. […] Un chagrin le frappe, la vieillesse vient, il se sent homme, et voici s’éveiller en lui un immense besoin d’aller aussi prier obscurément dans les recoins des églises et d’y déposer sa souffrance, et de savoir qu’il est écouté… Mais c’est Dieu maintenant qui le traite ironiquement en égal, qui discute et raisonne et lui renvoie les questions qu’il lui posait, et le promène en raillant par la chaîne des cercles vicieux qu’il avait forgée.

335. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XIX. Progression croissante d’enthousiasme et d’exaltation. »

Jamais, on le voit, cette Église primitive n’eût formé une société durable, sans la grande variété des germes déposés par Jésus dans son enseignement. Il faudra plus d’un siècle encore pour que la vraie Église chrétienne, celle qui a converti le monde, se dégage de cette petite secte des « saints du dernier jour », et devienne un cadre applicable à la société humaine tout entière.

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