Delécluze ; qui va entrer dans l’École de David et y travailler longtemps aura en peinture des principes et des connaissances bien plus arrêtées et plus dogmatiques qu’en littérature. […] Delécluze n’est pas de l’école dont il croit être et dont il a été beaucoup trop en qualité de critique d’art par ses doctrines ou ses préventions. […] Un atelier est toujours fort mêlé, mais on était sous le Directoire et le mélange alors avait un caractère particulier : les écoles, comme la société, offraient de violents contrastes. […] Louis David, son École et son Temps, Souvenirs par M. […] » — Faisant le procès, dans le même journal (5 octobre 1855), à la peinture d’Overbeck et à son école, il concluait ainsi : « L’école allemande moderne, ainsi que l’ancienne, n’a donc eu qu’une aurore sans midi. » Nonobstant ces cacophonies, M.
Les tableaux de l’école lombarde sont admirez, bien que les peintres s’y soïent bornez souvent à flater les yeux par la richesse et par la verité de leurs couleurs, sans penser peut-être que leur art fût capable de nous attendrir : mais leurs partisans les plus zelez tombent d’accord qu’il manque une grande beauté aux tableaux de cette école, et que ceux du Titien, par exemple, seroient encore bien plus précieux s’il avoit traité toujours des sujets touchans, et s’il eut joint plus souvent les talens de son école aux talens de l’école romaine. Le tableau de ce grand peintre qui répresente saint Pierre martyr, religieux dominiquain, massacré par les vaudois, n’est peut-être pas, tout admirable qu’il est par cet endroit, son tableau le plus précieux par la richesse des couleurs locales ; cependant de l’aveu du cavalier Ridolfi, l’historien des peintres de l’école de Venise, c’est celui qui est le plus connu et le plus vanté.
De ces tentatives sont nées une science nouvelle et une nouvelle école : la science a reçu le nom assez mal choisi d’Esthétique11 ; l’école, plus malheureuse encore dans sa dénomination, s’est appelée le Romantisme. […] Elle s’en détachait avec prudence par son école écossaise. […] La réforme littéraire était faite : il restait à la proclamer ; l’école romantique fut la fanfare. […] Cette école fut continuée par Plotin, Cicéron, saint Augustin, Boèce. […] À l’école de Schelling se rattachent Herder, les frères Schlegel, Tieck, Falk, Ad.
La science courtisée naguère se voit oubliée et dédaignée pour des rivales plus jeunes et plus brillantes ; elle est renvoyée aux écoles et abandonnée aux savants. […] En outre, si l’on a soin de distinguer d’une part l’exposition et l’interprétation des doctrines, de l’autre la discussion et la critique, toutes les écoles pourraient à la rigueur avoir une même histoire de la philosophie. […] Si elle ne l’égale pas pour ces grandes et vastes compositions qui embrassent l’histoire tout entière, en revanche nous avons sur presque toutes les grandes écoles philosophiques des travaux étendus et approfondis où la force de la pensée s’unit souvent à la solidité de l’érudition et à la sagacité de la critique. […] Je néglige tout ce qu’il a écrit sur la philosophie moderne, ses livres sur Locke, sur Kant, sur l’école écossaise, qui sont des travaux de controverse philosophique plutôt que de critique historique, mais qui n’en ont pas moins contribué à répandre parmi nous la connaissance des écoles modernes. […] Ravaisson ; l’Histoire de l’Ecole d’Alexandrie, de M.
On y saisit bien à son point de départ et à son origine la moderne école philosophique qui est devenue plus tard l’éclectisme, et qui n’était encore à ce moment que le spiritualisme. […] En 1811, cet esprit original, appelé à professer au sein de la Faculté des Lettres, prit position sur une question très-particulière à l’école écossaise, et il en tira parti pour renouveler l’observation psychologique. […] Cousin commença de l’appliquer dans toute son étendue aux trois grandes écoles du xviiie siècle, aux Écossais, à Condillac, à Kant. […] Cousin les a heureusement purgés de quelques expressions trop spéciales, et qui sentaient l’école. […] Cousin dans ces divers essais de sa jeunesse et qu’on avait l’honneur de le connaître : cet esprit si libre, si étendu, si dégagé des formes, n’était pas de tout point représenté dans ces expositions premières ; je ne sais quel mélange d’école y nuisait.
Au xixe siècle, l’École normale supérieure et l’École des Chartes n’ont certes pas imprimé à ceux qui ont traversé l’une ou l’autre la même direction intellectuelle. […] Les cénacles, les écoles littéraires pourraient être définis : le contraire des Académies. […] C’était l’avènement d’une nouvelle école. […] Une école littéraire, comme toute école, contient beaucoup d’écoliers pour un maître, ou, si l’on préfère, beaucoup d’imitateurs pour un esprit original. […] Les écoles littéraires se recommandent à l’historien par leurs polémiques bruyantes.