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209. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 128-129

L'Orateur n'en laisse échapper aucun trait, les fait valoir d'une maniere toujours riche, & soutient jusqu'à la fin l'idée des sacrifices héroïques qu'il avoit à célébrer.

210. (1870) La science et la conscience « Avant-propos »

Nulle n’échappe à cette contradiction, l’histoire pas plus que la psychologie, l’esthétique pas plus que la métaphysique, la morale pas plus que la politique.

211. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XLIII » pp. 173-174

Elle a paru pleine de grâce, de vénusté, comme toujours ; dans ses airs de tête et dans sa coiffure, avec deux ou trois boucles modestes qui s’échappaient de chaque côté de dessous son diadème, on aurait dit d’un camée antique.

212. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 92-93

Une réserve dont on doit lui savoir gré, c’est que la vivacité de son imagination n’a jamais laissé échapper aucun trait contre la Religion, aucun de ces transports qu’on appelle philosophiques, aucune de ces saillies licencieuses qui coutoient si peu aux Grécourt, aux Chaulieu, & à quelques autres qui n’avoient jamais tant d’esprit que pour le vice & contre Dieu.

213. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Madame Desbordes-Valmore. »

Le keepsake lui étant tombé sous les yeux, Lamartine, en effet, prit ces vers pour lui, et, à l’instant, il s’échappa de son sein une nuée de strophes ailées, un admirable chant et vraiment sublime, à la louange de son humble sœur en poésie. […] C’était un motif ou un prétexte que je ne voulais pas laisser échapper, d’adresser moi-même un bien faible hommage à la femme dont l’admirable et touchant génie poétique m’a causé le plus d’émotion.

214. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « quelque temps après avoir parlé de casanova, et en abordant le livre des « pèlerins polonais » de mickiewicz. » pp. 512-524

D’estimables journaux et recueils, qui, comme le Semeur ou la Revue européenne, échappent, autant qu’ils le peuvent, à l’empirisme de la critique, n’y parviennent qu’en restreignant souvent par là même, beaucoup plus qu’il ne faudrait, le champ pratique de leur observation. […] Si nous savions tous ces Alexandrins, nous aurions bien des exemples de la manière ingénieuse d’échapper à cette décadence inévitable dont on exagère la loi.

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