/ 1665
1545. (1889) Ægri somnia : pensées et caractères

Bourgeois dans toute sa toilette, Royer-Collard l’était aussi de visage ; mais si ces deux mots ne jurent pas ensemble, c’était un bourgeois de race, avec ce grand air, qu’à défaut de beaux traits, la supériorité de l’esprit imprime aux hommes d’élite dont la noblesse commence à eux-mêmes. […] C’est par tous ces attraits qu’elle a tenté cette race qui a de tout temps rêvé le ciel des autres, et les pays de lumière, de beauté et d’art. […] Qui ne l’eût été même avec toutes les chances de la bonne conduite et de la fortune, dans une lutte aussi prodigieusement inégale contre toute une race armée, où l’homme naît, grandit, se marie, engendre pour tuer, et où, depuis un demi-siècle, s’organisait savamment, mathématiquement, l’embuscade où devait tomber la nation généreuse qui avait eu pour hôtes honorés et fêtés ceux qui l’ont dressée !

1546. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre deuxième. Les mœurs et les caractères. — Chapitre II. La vie de salon. »

Chez ma grand’mère, « j’ai trouvé des cartons pleins de couplets, de madrigaux, de satires sanglantes… J’en ai brûlé de tellement obscènes que je n’aurais osé les lire jusqu’au bout, et celles-là écrites de la main d’abbés que j’avais connus dans mon enfance, et sortant du cerveau de marquis de bonne race. » Entre autres spécimens adoucis, on peut lire dans la Correspondance, par Metra, les chansons sur l’Oiseau et sur la Bergère.

1547. (1858) Cours familier de littérature. V « XXXe entretien. La musique de Mozart (2e partie) » pp. 361-440

Ce poète était un certain Lorenzo d’Aponte, Vénitien de la race enjouée, insouciante, amoureuse et artiste de Venise.

1548. (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXVIIe entretien. La littérature des sens. La peinture. Léopold Robert (2e partie) » pp. 5-80

C’était d’abord la mère de Napoléon, Hécube de cette race, vivant à l’ombre, avec ses orgueils et ses mémoires d’aïeule, dans le palais du cardinal son frère.

1549. (1859) Cours familier de littérature. VII « XLe entretien. Littérature villageoise. Apparition d’un poème épique en Provence » pp. 233-312

La grande poésie est de même race que la grande beauté : elle sort de la mer.

1550. (1860) Cours familier de littérature. X « LVe entretien. L’Arioste (1re partie) » pp. 5-80

C’est un phénomène qu’on n’a pas assez étudié, et qui ne s’explique, selon nous, que par deux causes : d’abord la prodigieuse fécondité morale de la race italienne ; ensuite la sève nouvelle, vigoureuse, étrange, que les lettres grecques et latines, renaissantes et greffées sur la chevalerie chrétienne, donnèrent à cette époque à l’esprit humain en Italie.

1551. (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXe entretien. Œuvres diverses de M. de Marcellus (3e partie) et Adolphe Dumas » pp. 65-144

« Je ne vois pas sa personne, car un nuage se dresse autour de lui ; c’est ainsi qu’il se dérobe à mes yeux comme à tous les humains, et nul des mortels n’a vu jamais le souverain maître, si ce n’est, parmi les Chadéens, l’unique rejeton d’une race venue d’en haut1.

1552. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1857 » pp. 163-222

Ce captif dans ce trou, ce grand méconnu, parfois se console, en racontant que les derniers Clermont-Tonnerre, réfugiés dans un petit bois qui leur reste près de Saint-Mihiel, ont là, dépouillé le noble, presque l’homme, et que ces Clermont-Tonnerre, dont un aïeul, au dire de Mme de Sévigné, vendait cinq millions une terre de vingt-deux villages, aujourd’hui vêtus de peaux de bêtes, vivent dans ce bois, peuplent avec des bûcheronnes, — en train de revenir une race sauvage au xixe  siècle, et parlant déjà une langue à eux, une langue qui recule au patois, au bégayement des peuples.

1553. (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1864 » pp. 173-235

Dans cette femme rien de laid, mais tout, bas de race et de troisième catégorie.

1554. (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1872 » pp. 3-70

Tourguéneff, le doux géant, l’aimable barbare, avec ses blancs cheveux lui tombant dans les yeux, le pli profond qui creuse son front d’une tempe à l’autre, pareille à un sillon de charrue, avec son parler enfantin, dès la soupe, nous charme, nous enguirlande, selon l’expression russe, par ce mélange de naïveté et de finesse : la séduction de la race slave, — séduction relevée chez lui par l’originalité d’un esprit personnel et par un savoir immense et cosmopolite.

1555. (1894) Journal des Goncourt. Tome VII (1885-1888) « Année 1887 » pp. 165-228

Et faisant un retour sur lui-même, sur la peine qu’il a eue à dompter ses colères, il dit qu’il y a bien certainement en lui, le restant d’une race sarrasine.

1556. (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Le Comte Léon Tolstoï »

Par une vertu particulière de la race slave, ou par un penchant de l’écrivain, les hommes de Tolstoï sont naturellement bons, portés d’un premier mouvement affectueux vers leurs semblables, disposés d’instinct à la confiance, à la compassion, aptes à sentir, en dépit des hiérarchies et des préjugés sociaux, les penchants secrets de fraternité qui forcent finalement les hommes à agir humainement l’un à l’égard de l’autre.

1557. (1885) La légende de Victor Hugo pp. 1-58

Les hôteliers, les cabaretiers, les fricoteurs de la race goulue souriaient d’allégresse en palpant dans leurs poches les pièces de cent sous que la fête rapportait : l’un d’eux disait d’un air très convaincu : « il faudrait qu’il meure toutes les semaines un Victor Hugo pour faire aller le commerce ! 

1558. (1857) Cours familier de littérature. IV « XIXe entretien. Littérature légère. Alfred de Musset (suite) » pp. 1-80

Dans ces douze pages de ballade ou de poème de Portia, il y a pour nous une révélation d’un poète de première race.

1559. (1924) Intérieurs : Baudelaire, Fromentin, Amiel

Nous avons, il est vrai, nations corrompues, Aux peuples anciens des beautés inconnues : Des visages rongés par les chancres du cœur, Et comme qui dirait des beautés de langueur ; Mais ces inventions de nos muses tardives N’empêcheront jamais les races maladives De rendre à la jeunesse un hommage profond, — À la sainte jeunesse, à l’air simple, aux doux front, À l’œil limpide et clair ainsi qu’une eau courante. […] Le mouvement général de l’art chez l’artiste est saisi avec le même bonheur d’analogies et la même force de généralisation : « Par sa naissance en plein seizième siècle, il (Rubens) appartenait à cette forte race de penseurs et d’hommes d’action chez qui l’action et la pensée ne faisaient qu’un. […] Lisant à Gênes les poètes allemands, il s’écrie : « Si mon esprit est cosmopolite, mon cœur est de fond germanique. » Étudiant à Berlin, il était parti un jour pour Upsal, dans une sorte de pèlerinage, vers un des sanctuaires originels et légendaires des races germaniques.

1560. (1900) Molière pp. -283

Si je voulais chercher l’explication des œuvres de génie, comme l’ont fait les Allemands, dans « la race, le milieu et le moment », je ne pourrais pas dire où il l’a pris, ce mot. […] Si on s’en tenait à cette explication des œuvres de génie, la race, le milieu et le moment, je ne vois pas pourquoi tous les gens très instruits de ce temps, tous les grands écrivains placés dans les mêmes conditions, n’auraient pas pu trouver l’idée et saisir les perspectives du Tartuffe et de Dom Juan. […] On peut améliorer et empirer une passion comme une race de plantes ou d’animaux.

1561. (1910) Propos de théâtre. Cinquième série

De race et de langue, il était allemand ; civilement, il était sujet danois. […] Elle est l’imprescriptible ; elle est le saint domaine Que possède en commun toute la race humaine !

1562. (1874) Histoire du romantisme pp. -399

Il était plus subjectif qu’objectif, s’occupait plus de l’idée que de l’image, comprenait la nature un peu à la façon de Jean-Jacques Rousseau, dans ses rapports avec l’homme ; n’avait qu’un goût médiocre aux tableaux et aux statues, et malgré son commerce assidu avec l’Allemagne et sa familiarité avec Goethe, restait beaucoup plus Français qu’aucun de nous ; de race, de tempérament et d’esprit. […] Il faisait partie de cette race de retardataires qui manquent leur entrée dans le monde et à qui l’ange chargé du départ des âmes n’ouvre pas assez vite la porte. […] Bouchardy (né en 1810 — mort en 1870) Une chose nous surprend dans les notices consacrées par les journaux à ce pauvre Joseph Bouchardy, qui est mort âgé de cinquante-neuf ans à peine, c’est qu’on en parle comme d’un burgrave du mélodrame, d’un Job le maudit plus que centenaire, dernier échantillon d’une race disparue. […] Il semblait appartenir à la race malaise, et il eût dit qu’il était né à Sumatra ou à Ceylan, qu’on l’aurait cru sur parole. […] Célestin Nanteuil, s’il ne s’est pas révélé tout entier comme peintre, a, par ses trop rares tableaux, montré qu’il était un artiste de race merveilleusement doué, à qui seulement le loisir a manqué pour développer ses qualités précieuses ; mais ce qu’il a fait suffit pour le mettre au rang le plus honorable.

1563. (1880) Une maladie morale : le mal du siècle pp. 7-419

Quelle amertume aussi dans ce passage d’Empédocle : « Triste race des mortels, de quels désordres, de quels pleurs êtes-vous sortie ! […] », mot qui rappelle celui de Pindare sur le même sujet et qui atteste ainsi l’unité de l’esprit humain, à travers les différences de temps et de races. […] Il visite d’abord « les peuples qui ne sont plus. » Puis il se lasse de « fouiller dans des cercueils, où il ne remue trop souvent qu’une poussière criminelle. » Il veut voir si les races vivantes lui offriront « plus de vertus ou moins de malheur que les races évanouies. » Mais quel est le fruit de ses fatigantes recherches ? […] Le doute et le désespoir sont de grandes maladies que la race humaine doit subir pour accomplir ses progrès religieux.

1564. (1901) L’imagination de l’artiste pp. 1-286

Mais je dis qu’il ne sera pas de leur race. […] Plus profondément encore, n’y a-t-il pas en nous une force inconsciente qui veut amener les molécules de notre corps à une certaine position d’équilibre, qui cherche à les jeter dans un moule déterminé, qui pendant toute la durée de notre croissance repétrit la matière plastique dont nous sommes faits et travaille à l’organiser suivant le type de notre race ? […] Heureux les artistes qui vivent dans un pays où la race est belle ! […] Non seulement il conservera, mais il soulignera les caractères de la race.

1565. (1894) La bataille littéraire. Sixième série (1891-1892) pp. 1-368

On voit que l’auteur n’a pas craint d’aborder les questions les plus graves ; il n’a pas reculé non plus devant les querelles antisémitiques ; son héros Saccard, le grand agioteur, frère du ministre Rougon, roulé par un banquier juif, fulmine en montant son escalier : « Il dressait le réquisitoire contre la race, cette race maudite qui n’a plus de patrie, plus de prince, qui vit en parasite chez les nations, feignant de reconnaître les lois, mais en réalité n’obéissant qu’à son Dieu de vol, de sang et de colère. » À quoi Mme Caroline, un des personnages les plus sympathiques du livre, répond par ces paroles si justes : — Pour moi, les juifs ce sont des hommes comme les autres. […] Sans prétention à écrire l’historique du règne de Louis-Philippe par ses grandes lignes, M. de Flers nous en a donné les détails recueillis, et dans sa famille même et dans celle du Roi, où toutes les anecdotes de sa vie sont précieusement redites et transmises ; de plus, M. de Flers, pour mieux montrer l’homme, a voulu nous faire connaître toute sa race jusqu’à ce jour, par des lettres des ducs d’Orléans depuis Louis XIV jusqu’au dernier duc, S. 

1566. (1893) Études critiques sur l’histoire de la littérature française. Cinquième série

Ces vers sont de 1590 : en voici qui sont de 1605 : Mais, ô loi rigoureuse à la race des hommes, C’est un point arrêté, que tout ce que nous sommes.

1567. (1878) Nos gens de lettres : leur caractère et leurs œuvres pp. -316

Issue de l’antique race des Feuardent, Jeanne avait été expulsée par la Révolution (au moment même où La Croix-Jugan l’était de son abbaye) du manoir et des richesses paternelles. […] À ceux qui voudraient à cet amour bizarre des causes physiologiques, à ces gens que j’appellerais volontiers les mystiques de la médecine, on pourrait indiquer l’affinité des races, la parité des naissances : c’étaient comme deux sangs qui se reconnaissaient.

1568. (1887) Essais sur l’école romantique

Le René de M. de Chateaubriand est un jeune homme de race, un fils de famille, qui peut promener sa mélancolie d’un hémisphère à l’autre, et qui a l’Océan, les grands voyages, les spectacles de la vie errante, pour s’enlever à lui-même, et s’emplir l’âme de distractions. […] Qui donnera la clef de cette mystérieuse race d’hommes qu’on appelle poetæ minores et minimi , parias de la grande famille, qui s’échelonnent à l’amiable sous les noms des hommes de génie ; fabulistes sous La Fontaine ; poètes épiques sous Homère ; dramatiques sous Racine ou Shakespeare ; sous Voltaire et l’Arioste, héroï-comiques ; et qui croient descendre en ligne directe de leurs modèles ? […] Il y a encore des filous comme ceux de la cour des Miracles ; des mendiants qui vous tendent la main au jour, et la nuit vous coupent la bourse et la gorge, au besoin ; des boiteux qui se font de fausses entorses, des lépreux qui se font de fausses plaies, des culs-de-jatte qui courent plus vite que des gendarmes à cheval ; race infâme dont on retrouverait encore de beaux restes dans quelques cabarets de la Cité, mais dont le vrai type existait au xve  siècle, grâce à une police maladroite et insuffisante, grâce au droit d’asile des églises, et à la protection toute particulière que les princes accordaient à la canaille, surtout Louis XI, qui l’aimait de toute la haine qu’il portait à la noblesse. […] Les maisons de santé ont dû venir ensuite, dans le voisinage des abbayes, parce que celles-ci ont toujours eu soin de se placer en bel air ; et, après, les maisons de campagne des riches et des rentiers, race timide et renfermée, les derniers qui s’exposent à sortir de l’enceinte fortifiée des villes, surtout à des époques si guerroyantes. […] La Esmeralda est encore un entant, pauvre créature abandonnée, sans famille, sans appui, vivant au milieu d’une race impure, et ayant pour spectateurs habituels des figures d’émeute ; est-il étonnant qu’elle ait donné son cœur à un bel homme d’armes, grand et fort, et qu’elle ait attaché sa frêle destinée à celle d’un amant qui peut lui servir de protecteur ?

1569. (1887) Études littéraires : dix-neuvième siècle

Tout entière elle s’est abstenue de prendre pour sa matière et d’avoir pour souci l’histoire nationale, la religion nationale, Je génie de la race dont elle était. […] L’instinct de la race persiste là, éternel. […] Cette nature pleine de charmes énervants eût achevé de l’amollir, s’il n’avait eu un fond de race saine et de tempérament vigoureux.

1570. (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CIIIe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (1re partie) » pp. 5-96

Nous avons dit aussi plus haut que tous les citoyens ont raison de se croire des droits, mais que tous ont tort de se croire des droits absolus : les riches, parce qu’ils possèdent une plus large part du territoire commun de la cité et qu’ils ont ordinairement plus de crédit dans les transactions commerciales ; les nobles et les hommes libres, classes fort voisines l’une de l’autre, parce que la noblesse est plus réellement citoyenne que la roture, et que la noblesse est estimée chez tous les peuples ; et de plus, parce que des descendants vertueux doivent, selon toute apparence, avoir de vertueux ancêtres ; car la noblesse n’est qu’un mérite de race.

1571. (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CIVe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (2e partie) » pp. 97-191

Tout ce qu’il convient de remarquer ici, c’est qu’Aristote fait de l’âme la cause directe de la nutrition et de la génération, destinées, l’une à conserver l’individu, l’autre à perpétuer la race.

1572. (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXXXIXe entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »

Rendre à une race son origine, c’est lui rendre son histoire.

1573. (1856) Jonathan Swift, sa vie et ses œuvres pp. 5-62

D’ailleurs, qui régénèrerait la race anglaise, compromise par les rejetons misérables des hommes d’esprit et de plaisir, si l’on supprimait ces 10,000 prêtres que la prudence de Henri VIII a soumis à un régime sain et léger ?

1574. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 13, qu’il est probable que les causes physiques ont aussi leur part aux progrès surprenans des arts et des lettres » pp. 145-236

Les peintres qui s’établirent alors en France y moururent sans éleves, du moins qui fussent dignes d’eux, ainsi que ces animaux qu’on transporte sous un climat trop different du leur, meurent sans laisser race.

1575. (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « III — Bossuet et la France moderne »

Mais pendant la dispute, le pied lui glisse dans le sang 85. »‌ Le représentant le plus illustre de ce clergé qui aurait toujours, au dire de ses suppôts, répudié la violence, Bossuet, est, en réalité, un inquisiteur de race.

1576. (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « Remarques finales. Mécanique et mystique »

La classe dirigeante, dans laquelle nous comprendrons le roi s’il y a un roi, peut s’être recrutée en cours de route par des méthodes différentes ; mais toujours elle se croit d’une race supérieure.

1577. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Discours sur le système et la vie de Vico » pp. -

Autres opuscules du même, sur l’identité de la race humaine, sur le commencement de l’histoire du genre humain, sur la théorie de la pure religion morale, etc.

1578. (1778) De la littérature et des littérateurs suivi d’un Nouvel examen sur la tragédie françoise pp. -158

le Libraire & la race des Contrefacteurs. […] Personnages entrans, sortans, parlans, comme sont entrés, comme sont sortis, comme ont parlé sur les planches de notre petit Théâtre, tant d’Empereurs ; d’Impératrices, de Rois, de Reines, de Princes, de Princesses, de Consuls, de Capitaines, de Ministres, & surtout de Confidents & de Confidentes ; en somme tous petits monstres qui font rire de pitié, & qui, contre les loix de la Nature, s’engendrent les uns des autres, &, fidèles à leur race, ne dégénèrent qu’imperceptiblement.

1579. (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « La religion statique »

On parle bien d’une « mentalité primitive » qui serait aujourd’hui celle des races inférieures, qui aurait jadis été celle de l’humanité en général, et sur le compte de laquelle il faudrait mettre la superstition. […] On voit très bien l’intérêt qu’a la nature à empêcher que les membres d’une tribu se marient régulièrement entre eux et que, dans cette société close, des unions finissent par se contracter entre proches parents : la race ne tarderait pas à dégénérer.

1580. (1929) Amiel ou la part du rêve

L’histoire romantique, après le Livre Blanc, se plaisait à faire des Suédois les aïeux des Suisses, et, dans les cerveaux férus de mythologie germanique, Upsal figurait une métropole religieuse de la race. […] Ils sont plus affranchis des préjugés de nationalité, de race, de confession, de langage.

1581. (1908) Esquisses et souvenirs pp. 7-341

— Non, mais les Arabes ne souffrent pas que les femmes de leur race, même les plus perdues, donnent du plaisir aux Européens ; et Salah favorise ce trafic, dont il tire profit. […] Dans le profond des forêts, le fauve s’élance en bondissant et la race ailée des oiseaux vole çà et là avec des cris. […] Pitho, Admète, Ianthe, Electre, Doris, Primo, belle Uranie : Hippo, Clymène, Rhodia, Callirhoé, Zeuxo, Clytie, Idia, Pasithoé, Plexaure, Galaxaure, aimable Dioné ; Mélobosis, Thoé, Polydore, séduisante Cercéis, Ploulo aux grands yeux, Perséis, Ianira, et Acaste et Xanthé ; Pétrée qui charmes les cœurs, Menestho, Europe, Métis, Eurynome, Telesto au voile couleur de safran, Chryséis, Asie, sage Calypso ; Eudore, Tyché, Amphirhoé, et toi nymphe Styx, la première parmi tes sœurs, et vous les autres, filles de l’Océan, race brillante et divine, je vous aimais avec tendresse, mais je suis, pour parler votre langue, άψίхοροϛ.

1582. (1925) Comment on devient écrivain

Elle était de la grande race des prosateurs classiques. […] La dissimulation, qui résume les qualités de sa race, ne l’abandonne pas un instant. « Ce que les Grecs estimaient surtout en lui, c’est la souplesse et les ressources inépuisables de son génie. […] Ayant posé cette vérité qu’il n’y a pas, de par le monde entier, deux grains de sable, deux mouches, deux mains ou deux nez absolument pareils, il me forçait à exprimer en quelques phrases un être ou un objet, de manière à le particulariser nettement, à le distinguer de tous les autres objets de même race ou de même espèce. « Quand vous passez, me disait-il, devant un épicier assis sur sa porte, devant un concierge qui fume sa pipe, devant une station de fiacres, montrez-moi cet épicier et ce concierge, leur pose, toute leur apparence physique, contenant aussi, indiquée par l’adresse de l’image, toute leur nature morale, de façon à ce que je ne les confonde avec aucun autre épicier, ou avec aucun autre concierge, et faites-moi voir par un seul mot en quoi un cheval de fiacre ne ressemble pas aux cinquante autres qui le suivent et le précèdent. » Imitez l’exemple de Flaubert, Bouilhet et Maupassant : imposez-vous l’obligation de lire à quelqu’un ce que vous écrivez, dussiez-vous, comme Molière, recourir à votre servante.

1583. (1912) Chateaubriand pp. 1-344

« Ils sont trop civilisés pour des sauvages ; leur langage mêle constamment et sans aucune mesure la naïveté des races primitives aux idées abstraites et générales des Européens du dix-neuvième siècle » (Vinet). […] Quand la race humaine disparaîtra, ce sera encore en appelant au secours, et peut-être en essayant de rêver que le secours lui est venu. […] Pourquoi ai-je été royaliste contre mon instinct, dans un temps où une véritable race de cour ne pouvait ni m’entendre ni me comprendre ? […] Il écrit même au prince Louis-Napoléon : « Si Dieu, dans ses impénétrables conseils, avait rejeté la race de Saint-Louis, si les mœurs de notre patrie ne lui rendaient pas l’état républicain possible, il n’y a pas de nom qui aille mieux à la gloire de la France que le vôtre. » Ainsi s’exprime l’auteur de la brochure De Bonaparte et des Bourbons.

1584. (1836) Portraits littéraires. Tome I pp. 1-388

Quant aux imitateurs, ils ne sont pas dangereux ; c’est une race impuissante, et qui meurt dans qu’on ait besoin de la frapper. […] Il a démontré, avec une rare éloquence, que l’imprimerie a rétréci et ralenti le savoir, que l’instruction, loin de servir au bonheur de sa race, a seulement ouvert les yeux des classes pauvres sur leur misère. […] A-t-il recueilli, chemin faisant, des données inattendues pour l’histoire des races ? […] Pétrir dans sa main l’humanité tout entière, la modeler au gré de son caprice comme une pâle obéissante, imprimer aux nations la forme de ses rêves ; tarir les mers et rapprocher les continents, abolir les religions dissidentes, confondre les langages, réconcilier les lois ennemies, réunir dans une sympathie permanente les races façonnées dès longtemps à la haine et à la guerre, effacer de la mémoire humaine l’histoire qui perpétue par ses louanges les ressentiments victorieux, assembler un concile souverain et infaillible, un aréopage clairvoyant et loyal, qui veille nuit et jour à l’accomplissement de ses arrêts, c’est un rôle digne d’envie, n’est-ce pas ?

1585. (1898) Essai sur Goethe

Séparés par la qualité de leur génie autant que par leur race, ils semblaient deux grands monarques régnant sur des pays voisins, dont diffèrent le climat, les paysages, les lois, les mœurs, les habitants : l’égalité de leur puissance les rapproche, crée entre eux un lien, du moins pour les yeux qui les observent d’en bas. […] Mais il y a une unité supérieure aux trois unités d’Aristote, et plus indispensable, quelle que soit la race du poète et de son public : c’est celle que je voudrais appeler pour un instant l’unité d’intention. […] Des montagnes énormes m’environnaient, des abîmes s’ouvraient devant moi, des torrents tempétueux se précipitaient ; les fleuves coulaient sous mes pieds ; j’entendais mugir la forêt et la montagne, je voyais toutes ces forces mystérieuses agir et se combiner dans la profondeur de la terre, puis, sur la terre et sous le ciel, tourbillonner les races innombrables des êtres… » Nos yeux s’arrêtent encore avec quelque plaisir sur ces vastes tableaux, bien que nos préférences vraies aillent aux paysages plus intimes. […] Dans la suite, un poète, Allemand aussi, mais d’esprit limpide, devait dire beaucoup plus simplement : « Avec ma grande douleur, j’ai fait de petites chansons. » Des milliers de poètes, de tous les temps, de toutes les races, en ont usé de même : les uns avec conscience, les autres emportés par leur instinct, par la force mystérieuse qui, dans leurs âmes privilégiées, transforme en nobles pensées, en belles images, en rimes sonores, la pauvre matière humaine de leurs peines.

1586. (1890) La bataille littéraire. Troisième série (1883-1886) pp. 1-343

Elle pouvait avoir trente ans environ, et ce qu’on distinguait encore de ses traits disait qu’elle appartenait à cette race de bohémiens qui parcourent les campagnes du Midi, vendant de la toile et des foulards. […] Mme de la Pave n’était pas seulement une créature d’une grâce idéale évoquant devant l’imagination toutes les grandes séductrices dont l’histoire et la poésie ont consacré les noms ; elle était aussi de la race fatale de Circé : elle avait ce genre de beauté qui ne parle pas aux meilleurs instincts de l’homme, mais qui chez tous les hommes trouve à qui parler. […] Il se formera ainsi une race dure, pratique, calculatrice, positive à outrance dans le mauvais sens du mot.

1587. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre III. L’âge classique. — Chapitre IV. Addison. »

La race est moins fine, mais plus forte, et les agréments qui contentent son esprit et son goût ressemblent aux liqueurs qui conviennent à son palais et à son estomac.

1588. (1861) Cours familier de littérature. XII « LXXe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins » pp. 185-304

Tu auras vu la France remise debout par l’effort de citoyens désintéressés, appelée, sans acception de parti ou de caste, à se gouverner elle-même, s’élever pendant quelques mois à une magnanime modération et à une légalité volontaire, chercher en soi-même les conditions de la liberté, sauver l’ordre, la vie des citoyens, la paix du monde, puis abdiquer déplorablement son propre règne et préférer la gloire d’un nom dynastique à sa propre dynastie républicaine, trop fatigante pour sa faiblesse ; semblable à ces souverains détrônés de nos premières races qui, laissant les ciseaux du moine dépouiller leurs fronts chevelus, regardaient du fond d’un cloître régner à leur place l’élu du camp ou le maire du palais.

1589. (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVIIIe entretien. Balzac et ses œuvres (3e partie) » pp. 433-527

C’était un homme de la race de Shakespeare, dont la sève était variée, large et profonde comme le monde.

1590. (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « Louis Veuillot »

monsieur l’abbé, ou ne dites plus la messe et ne portez plus ce titre d’abbé, ou habillez-vous en prêtre, et vivez en prêtre… Malheur à vous, race fausse, prêtres mondains, non seulement stériles, mais qui, par votre seul aspect, frappez souvent de stérilité le travail des autres !

1591. (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1862 » pp. 3-73

Non, voilà tout… Nous ne sommes pas Français, nous autres, nous tenons à d’autres races.

1592. (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre dixième. Le style, comme moyen d’expression et instrument de sympathie. »

Il en est qui ont de la race et d’autres qui sont roturiers.

1593. (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre III. Variétés vives de la parole intérieure »

 » Au son de sa propre voix prononçant bien, en effet, ces paroles sinistres, mais non pas dans le bureau de police, le malheureux se réveille ; il devine à l’effarement des voyageurs qu’il a du parler tout haut… « La race est plus nombreuse qu’on ne croit de ces dormeurs éveillés chez qui une destinée trop restreinte comprime des forces inemployées, des facultés héroïques. » Leur imagination se donne carrière dans le rêve. « De ces visions, les uns sortent radieux, les autres affaissés, décontenancés, se retrouvant au terre-à-terre de tous les jours. » On les rencontre « monologuant, gesticulant sur les trottoirs », poussant de temps à autre une exclamation : « Je l’avais bien dit !

1594. (1904) Essai sur le symbolisme pp. -

À défaut du cor d’argent cher à Siegfried, je gonfle ma poitrine du souffle énorme accumulé sous les ogives de verdure de cette cathédrale aux fûts élancés ; avec tous ceux de ma race, moi, je crie mon bonheur d’être, l’ivresse des jours anciens, l’espoir des temps nouveaux, et ma voix, et toutes les voix que je résume, la forêt magique les redit, les propage dans le vent qui s’élève, accrues immensément, car cette forêt n’est autre que moi-même mille et mille fois réfléchi.

1595. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92

Vous savez, et les races futures le sauront, si les principaux acteurs de cette petite comédie ont eu à subir des fortunes bien diverses. […] ces mœurs d’une race évanouie et d’une grâce exquise ; ces passions à fleur de peau, cette façon de tout prouver, et surtout l’impossible, ces petits sentiments qu’un souffle emporte, ce dialogue à demi-voix, cet intérêt, si facilement éconduit quand on vient à s’en fatiguer par hasard ; cette piquante causerie de gens aimables qui n’ont rien à se dire ; toutes ces exceptions brillantes d’un monde qui ne peut plus revenir, sont déjà loin de nous, à ce point que nous ne pouvons plus dire si c’est là une comédie qui appartienne à nous seuls.

1596. (1891) Lettres de Marie Bashkirtseff

N’est-ce pas une indignité de toute la race humaine ? […] J’ai complimenté Gaillard sur son Chant des races latines publié dans la revue de Mme Adam.

1597. (1769) Les deux âges du goût et du génie français sous Louis XIV et sous Louis XV pp. -532

Dès le tems de la seconde race de nos Rois, on cultivait en France une sorte de Poésie dont il reste encore aujourd’hui quelques essais grossiers. […] Il y avait en France des Histrions dès le tems de la premiere race. […] Legendre, qui prétendait les réformer l’un & l’autre, n’avait point achevé son entreprise ; mais il jettait un grand jour sur l’Histoire de la premiere & de la seconde race de nos Rois.

1598. (1914) En lisant Molière. L’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315

Il faut tenir compte à Molière de cette « générosité », de ce sentiment qui n’est pas plat et vulgaire, de ce qu’il s’est éloigné en ceci de cette prudence honteuse par où les races et les nations se condamneraient à mort ; cependant je ne crois pas que, sur ce point, il se soit beaucoup écarté de l’opinion ou du sentiment général de son public. […] L’Anglais est flatté qu’un homme de sa race ait sa personnalité, même un peu drôle, et se distingue des autres, et tout le monde a remarqué que de leurs excentriques, même sans génie, les Anglais ne rient pas, mais sourient, avec une gaieté où il entre de l’indulgence et un grain d’estime. […] Il les a devinées derrière les fenêtres sévèrement closes des maisons bourgeoises de province ; car ce qu’il savait bien c’était la race, le fond de la race française, et avec cette connaissance exacte du « tronc », comme il dit, il pouvait, sans se tromper, conjecturer « les branches ».

1599. (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre II. L’Âge classique (1498-1801) — Chapitre II. La Nationalisation de la Littérature (1610-1722) » pp. 107-277

Point de concessions aux femmes : on ne les estimait faites, comme Mlle de Montaigne, que pour tenir le ménage de monsieur leur mari, lui donner des enfants, perpétuer sa race, ou — comme les Cassandre, les Marie de Ronsard, la Francine de Baïf, l’Hippolyte de Desportes — pour leur être un instrument de plaisir et un moyen de réputation littéraire. […] Nous nous révélons dans nos manières, que l’on connaît à nos paroles encore bien plus qu’à nos gestes ; une race ou un peuple se trahissent dans le caractère de la langue qu’ils parlent ; et une époque, enfin, se peint dans le choix de ses mots et dans le tour de ses phrases. […] 2º L’Homme et l’Écrivain. — D’un écrivain de plus qui ne ressemble point à son style ; — et qu’autant il y a de douceur ou d’onction même dans le Télémaque, autant le vrai Fénelon fut dur, imployable et cassant. — Si l’on ajoute, à ce trait essentiel, une très haute idée de soi-même, de sa race, et de sa dignité personnelle ; — une préciosité naturelle qui se traduit par le goût des opinions rares et singulières ; — enfin une espèce d’insincérité dont il n’a presque pas conscience ; — on aura le premier Fénelon, — dont le second ne s’est dégagé que très tard ; — et on ne l’aura pas tout entier, le personnage étant étrangement complexe et ondoyant ; — mais on aura de quoi le comprendre ; — et de quoi ramener à une sorte d’unité, sa vie, son rôle et son œuvre.

1600. (1884) L’art de la mise en scène. Essai d’esthétique théâtrale

Sans doute, s’il s’agit du passé de notre propre race, nous posséderons un ensemble de connaissances plus certaines que s’il s’agissait d’un peuple étranger, même contemporain. […] C’est dans ce cas l’ignorant qui est l’instrument inconscient de la nature, et tout ce que nous pouvons savoir ou deviner, c’est que les races humaines, leurs idées, leurs langues et leurs arts obéissent comme tous les êtres, comme les plantes elles-mêmes, dans leur lente évolution, aux mêmes causes premières et présentent aussi leur époque de germination, de croissance, de floraison et de mort. […] Le public actuel s’intéresse donc moins à l’homme en général qu’aux hommes en particulier, et ne conçoit pas plus ceux-ci soustraits à toutes les conditions de climat, de race, de tempérament et de milieu social, qu’il ne les conçoit dégagés des influences extérieures, des circonstances et des faits.

1601. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre septième »

Louis XIV eut à entendre de sévères paroles sur « ces victoires et ces conquêtes qui remplissent ici-bas la vanité des histoires, auxquelles on élève des monuments pompeux pour en éterniser le souvenir, et qui ne seront regardées, au jour du jugement, que comme des agitations stériles ou le fruit de l’orgueil et des passions humaines255. » Il se vit représenter les malheurs que ses fautes, avaient en grande partie suscités ; des batailles perdues lors même que la victoire paraissait assurée ; des villes imprenables tombées à la présence seule des ennemis ; un royaume, le plus florissant de l’Europe, frappé de tous les fléaux que Dieu peut verser sur les peuples dans sa colère ; « la cour remplie de deuil, et toute la race royale presque éteinte : malheurs singuliers que Dieu préparait à Louis XIV pour purifier les prospérités de son règne256. » Il eut à se reconnaître dans la peinture de ces guerres « où l’on voit les disciples de celui qui vient apporter la paix aux hommes, armés du fer et du feu les uns contre les autres ; les rois s’élever contre les rois, les peuples contre les peuples ; les mers, qui les séparent, les rejoindre pour s’entre-détruire ; chacun voulant usurper sur son voisin, et un misérable champ de bataille, qui suffit à peine pour la sépulture de ceux qui l’ont disputé, devenir le prix des ruisseaux de sang dont il demeure à jamais souillé257. » Massillon, devant ce roi plus que sexagénaire, parlait déjà le langage sévère de l’histoire.

1602. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface de « Cromwell » (1827) »

Chaque race existe à l’aise ; point de propriété, point de loi, point de froissements, point de guerres.

1603. (1895) La science et la religion. Réponse à quelques objections

Mais d’un autre côté je ne serais pas embarrassé de citer des savants, d’illustres savants, comme Agassiz, qui l’ont fondé de notre temps sur « l’inégalité des races humaines », c’est-à-dire sur des raisons de l’ordre anatomico-physiologique et par conséquent « scientifique. » Mais M. 

/ 1665