Une solution comme celle que je cherche, comme celle que nous cherchons, si vous ne l’avez pas déjà trouvée, doit être, n’est-ce pas, une théorie de la critique faisant leur juste part aux dogmes littéraires, au sentiment littéraire, à l’histoire littéraire ? […] Je ne trouve pas que nous ayons l’esprit trop large, ni l’intelligence trop ouverte. […] Voltaire n’a pas tout à fait tort de trouver que les vifs dégoûts littéraires sont le prix des plus délicieuses jouissances littéraires, et que, pour bien aimer certaines choses, il faut savoir haïr vigoureusement leurs contraires. Quand Goethe déclare que « Klopstock n’avait aucun goût, aucune disposition pour voir, saisir le monde sensible, et dessiner les caractères », quand il trouve ridicule cette ode où le poète suppose une course entre la Muse allemande et la Muse britannique, quand il ne peut supporter « l’image qu’offrent ces deux jeunes filles courant à l’envie à toutes jambes et les pieds dans la poussière » : à ce moment-là Goethe est moins content, moins heureux, il jouit moins du plaisir de vivre, du bonheur de sentir que madame de Staël, qui traduit avec enthousiasme cette même ode, et déclare fort heureux tout ce que Goethe trouve ridicule.
Ils ont beau s’écrier d’un fausset philosophique, qu’il n’a fait que copier Horace & Juvenal, qu’il n’est tout au plus qu’un bon versificateur, qu’il ne connut jamais le sentiment, que ses idées sont froides & communes, qu’il n’est pas enluminé comme eux, qu’il n’a qu’un ton, qu’une maniere ; ils ont beau s’applaudir réciproquement de leurs prouesses littéraires, lever jusqu’aux nues l’entortillage & l’enflure de leurs pensées, ne trouver rien d’égal à la profondeur de leurs courtes vues, s’extasier sur le vernis de leurs mystérieuses expressions ; la voix noble & ferme de Stentor n’a qu’à se faire entendre, & aussitôt cette engeance mutine disparoîtra, avec son Général, pour se cacher sous ses humbles pavillons. […] S’il s’en trouve quelques-unes de médiocres, cette médiocrité même a toujours son prix ; elle est celle d’un homme de haute taille qui se baisse, sans que les tailles ordinaires & communes puissent en tirer avantage pour s’égaler à lui. […] Où trouver une touche plus philosophique, que dans la Description des maux qui suivent la mollesse & l’oisiveté ? […] N’en trouve t-on pas mille traits dans son Art poétique, où il a eu le talent de répandre les fleurs de l’imagination sur l’aridité des préceptes, d’enrichir les détails de quantité de traits, dont le moindre annonce l’Homme de génie ? […] Il est conduit sur un plan général, qui comprend tous les objets divisés en quatre Chants ; chaque Chant a son plan particulier, & tout s’y trouve traité avec autant de méthode que de grace & de clarté.
Il ne suffit pas aux peintres de concevoir des idées nobles, d’imaginer les compositions les plus élegantes, et de trouver les expressions les plus pathétiques, il faut encore que leur main ait été renduë docile à se fléchir avec précision en cent manieres differentes, pour se trouver capable de tirer avec justesse la ligne que l’imagination lui demande. […] Si l’imagination n’a pas à sa disposition une main et un oeil capables de la seconder à son gré, il ne résulte des plus belles idées qu’enfante l’imagination, qu’un tableau grossier, et que dédaigne l’artisan même qui l’a peint, tant il trouve l’oeuvre de sa main au-dessous de l’oeuvre de son esprit. […] On sçait la maxime qui défend aux peintres de laisser écouler un jour entier sans donner quelque coup de pinceau : maxime qu’on applique communément à toutes les professions ; tant on la trouve judicieuse. […] Tout le monde sera de mon avis, quand j’avancerai que Moliere n’auroit jamais pris la peine necessaire pour se rendre capable de produire les femmes sçavantes, ni celle de composer ensuite cette comédie, après s’être rendu capable de le faire, s’il se fût trouvé un homme de condition, en possession de cent mille livres de rente dès l’âge de vingt ans. […] Il est vrai que les poëtes trouvent un plaisir sensible dans l’entousiasme de la composition.
Prescott, malgré l’autorité de ses traducteurs et de ses éditeurs, payés pour le trouver un grand esprit, n’est, en somme, qu’un historien de peu de portée. […] Il le trouve devant lui et il le juge comme autre chose. […] On la trouve dans son récit, très simple, très contenu, mais très détaillé, de la mort de d’Egmont. […] Madame de Staël l’aurait trouvé sans enthousiasme. […] Et on en trouve souvent, de ces paroles sur l’indifférence, de Prescott… Or, voilà ce que je tenais à dire !
Jules Simon, doit trouver, à coup sûr, plus de deux cent mille lecteurs. […] Dieu trouvé au fond du cœur, quand on l’y trouve ; Dieu inné, étoile inconnue du monde invisible, aimable et brillante, — pas trop brillante cependant, si elle est aimable, — Dieu qui promet par la souffrance et le spectacle de l’injustice une immortalité… probable, et n’ayant pour tout culte qu’une prière qui ne demande rien, par respect pour les lois générales du monde, mais qui remercie, on ne sait trop pourquoi, telle est cette religion naturelle, mêlée d’un stoïcisme incertain qui voudrait bien qu’on lui payât les appointements de sa vertu, mais qui n’est pas sûr de les toucher. […] Il faut une sanction à la morale chrétienne, que seul le christianisme a trouvée, et qu’une doctrine humaine, philosophique ou naturelle, ne peut remplacer ! […] Jules Simon, nous le trouvons bien brave et bien franc, et presque bien grand philosophe, ce pauvre M.
Ce n’est pas plus l’ivrogne du bon vieux temps que l’ivrogne, pâle et convulsif, de ce temps-ci, le froid buveur de feu moderne, comme Edgar Poe, qui sombre dans l’ivresse pour fuir la vie, et comme Hégésippe Moreau, qui y trouve la mort. […] Oui, telle est la corde vraiment humble trouvée par M. de Châtillon, et trouvée par le fait d’un naturel charmant, car M. de Châtillon n’est pas religieux, et c’est un reproche à lui faire, à ce sceptique des temps actuels qui a ajouté cette pauvreté à l’autre pauvreté, bien plus intéressante. […] Mais, s’il est sentimental par l’inspiration, — et un sentimental exquis, même quand il est gai, écoutez plutôt : Vous voulez savoir la cause, La cause de ma douleur J’ai frappé chez le bonheur, Et j’ai trouvé porte close. […] Le vers n’est pas mauvais et il en est beaucoup de cette tournure en ces poésies de cabaret qui ont du relief et parfois de la bonhomie, mais où l’on trouve trop d’étudiant, de barrière, de saucisson et de vin à quinze.
Mais tout cela, mon père, a fatigué mon âme Sans l’user, — tout cela, amour, jeunesse et femme, La gloire du Sénat, celle des bataillons, Et le peuple en drap d’or, et le peuple en haillons, Tout cela m’a bientôt paru fortune aride ; En le voyant de près, j’en ai trouvé le vide, Et, déchirant ma robe au fer de mes talons, J’ai porté mes regards vers de plus hauts jalons ! […] J’ai couru pour trouver mon rivage À tous les vents du ciel. — À mon dernier voyage Je suis encore Œdipe appelant dans la nuit Antigone, l’enfant dont la main le conduit ! […] Excepté l’enjambement renouvelé de Ronsard, des vieux tours duquel on avait tiré une poétique, on ne trouvait pas dans le livre de M. […] Elle sait avec art varier leurs berceaux, Elle trouve Moïse au milieu des roseaux. […] Cette simplicité que le poète a trouvée dans une grande délicatesse d’organisation et plus encore dans le sentiment chrétien qui est le fond de sa vie vraie et non pas uniquement de sa vie littéraire, cette simplicité communique à sa poésie quelque chose de la pénétrante grandeur des hymnes de la liturgie qu’il rappelle et le fait arriver à des effets où l’art disparaît plus profondément que dans les chœurs même de Racine.
Du gouvernement soupçonneux de l’aristocratie les peuples passent aux orages de la démocratie, pour trouver le repos sous la monarchie. […] Que l’ancien droit romain à son premier âge fut un poème sérieux, et l’ancienne jurisprudence une poésie sévère, dans laquelle on trouve la première ébauche de la métaphysique légale. — Comment chez les Grecs la philosophie sortit de la législation Il y a bien d’autres effets importants, surtout dans la jurisprudence romaine, dont on ne peut trouver la cause que dans nos principes, et surtout dans le 9e axiome [lorsque les hommes ne peuvent atteindre le vrai, ils s’en tiennent au certain]. […] Elle faisait consister tout son mérite à trouver des fables assez heureusement imaginées pour sauver la gravité de la loi, et appliquer le droit au fait. […] Tite-Live dit en parlant de la sentence prononcée contre Horace : Lex horrendi carminis erat . — Dans l’Asinaria de Plaute, Diabolus dit que le parasite est un grand poète , parce qu’il sait mieux que tout autre trouver ces subtilités verbales qui caractérisaient les formules, ou carmina.
Dame, demoiselle, bourgeoise, paysanne, il ne trouve rien de trop chaud ou de trop froid pour lui. […] Cromwell, il est vrai, n’en trouva pas d’autre que lui-même. […] — Je tâcherais de trouver un honnête homme et de m’arrêter chez lui ! […] Elle trouve dans son appartement des tablettes du roi à madame de Montespan, et ses larmes redoublent. […] Si bien que, lorsque reparaît Don Juan, on trouve qu’il revient trop vite.
Ils pénétrèrent dans la salle, et par un hasard singulier trouvèrent accès dans une des tribunes. […] Le maître se rendit en effet à leurs vœux et se mit en devoir de trouver une position. […] Sterne vous a-t-il trouvé sensible pour son ÉLISA, et ROUSSEAU pour sa JULIE ? […] Il a loué les pieds ; il a trouvé les montants de la table trop vigoureux de ton, et il a fini par un : Allons, c’est bien.. […] Nous marchâmes deux jours à pied et ne trouvâmes sur la route que différents motifs d’inquiétude.
On pensa le trouver dans notre Comédie Humaine ; on l’y trouva — mais il n’y était pas. […] Mais une certaine valeur doit s’y trouver d’avance incluse. […] C’est là qu’il fallait sauter la barrière, et trouver autre chose. […] Celle-ci n’a-t-elle pas trouvé sa forme ? […] Non souligné, le trouverions-nous même ?
A la première représentation du Camp des Croisés, il y a quelques années, voyant entrer dans la loge (où il était) Alexandre Dumas, il lui dit brusquement et familièrement : « Il y aura les deux Dumas, comme il y a eu les deux Corneille. » Le vrai Dumas trouva cela un peu leste pour commencer ; il sourit pourtant et causa comme si de rien n’était. […] Quinet a trouvé moyen de passer brusquement des Littératures du midi, qu’il professe, à Ignace de Loyola. […] Je les trouve bien plus gravement menaçants pour le catholicisme même qu’ils compromettent en l’identifiant avec eux. […] Guizot patiente, gêné peut-être à cet endroit par sa position même de protestant et par les ménagements dus à la conscience de la reine. — Mais viennent Thiers, Rémusat, les autres… Si le clergé remuait alors, il ne trouverait plus cette espèce de sympathie politique que les hommes essentiellement conservateurs sont accoutumés à lui accorder.
— Il est vrai, je la trouve détestable, morbleu ! détestable, du dernier détestable, ce qu’on appelle détestable, Dorante. — Et moi, mon cher Marquis, je trouve le jugement détestable. […] On les trouve faibles, et on veut faire croire qu’on sent fortement. […] Mme de Sévigné trouvait le prochain plaisant à Vitré, et le daubait volontiers, là et ailleurs.
Ce morceau excepté, on ne trouvera nulle part qu’il y ait double emploi. […] Le champ de mon excursion nouvelle s’en trouve heureusement circonscrit. […] Remis de leur émotion, selon la coutume des gens de théâtre qui tirent profit de toute chose, ils pensèrent faire une bonne affaire s’ils engageaient dans leur compagnie ce contadino qu’ils avaient trouvé si facétieux et si spirituel ; ils lui firent des propositions et il les accepta. […] Francisque, qui a ouvert à mes recherches la riche collection théâtrale qu’il a formée, et dont il reste le zélé conservateur, depuis qu’elle appartient à la Société des Auteurs dramatiques ; j’ai trouvé dans cette collection, créée avec une intelligence et une persévérance si remarquables, des ouvrages que j’avais demandés vainement aux plus grandes bibliothèques de Paris.
Pour trouver l’une, comme pour trouver l’autre, il faut s’efforcer d’affranchir complètement son âme du préjugé et de la passion, il faut atteindre à l’absolue sincérité. […] Dans Science et Hypothèse, j’ai déjà montré combien leur valeur est relative ; ce n’est pas la nature qui nous les impose, c’est nous qui les imposons à la nature parce que nous les trouvons commodes, mais je n’ai guère parlé que de l’espace, et surtout de l’espace quantitatif, pour ainsi dire, c’est-à-dire des relations mathématiques dont l’ensemble constitue la géométrie. […] Si nous nous arrêtions là, nous trouverions dans ces pages quelques raisons d’avoir confiance dans la valeur de la Science, mais des raisons beaucoup plus nombreuses de nous en défier ; il nous resterait une impression de doute ; il faut maintenant remettre les choses au point.
Or, quand on vient à examiner quelle est la composition du globe terrestre dans deux païs dont l’air est different, on trouve cette composition differente. […] Ces corps dans les lieux de France où on en trouve n’y sont pas en même quantité par proportion aux autres corps qu’en Italie. On trouve presque par toute la France que le tuf est de marne ou d’une espece de pierre grasse, blanchâtre et tendre, et dans laquelle il y a beaucoup de sels volatils. Le sel domine dans la terre de la Pologne, et l’on en trouve des mines toutes formées dans plusieurs endroits de ce roïaume.
Un jour je la trouvai au milieu d’un grand cercle. […] Mais de ce qu’il loue uniquement, chez Dumas fils et Augier, ce qui ne s’y trouve pas, vous pouvez juger à quel point ce qui s’y trouve lui répugne. […] On le trouve en y songeant, voilà tout. […] Le père trouve que son fils lui fait un peu trop de morale, et le fils trouve que son père a un peu trop besoin qu’on lui en fasse. […] André vient trouver son père et le somme de la mettre à la porte.
L’ode à M. de La Mennais est pleine d’essor ; mais nous trouvons, et nous osons croire que l’illustre prêtre trouvera comme nous qu’elle est trop prise du côté de la gloire humaine : il ne fallait pas clore une pièce à M. de La Mennais par des fleurons. […] Dans la Revue des Deux-Mondes, où l’on trouve en effet, dans la chronique du précédent numéro, p. 594, un article non signé sur ce poète.
On trouve dans le Recueil des Œuvres de M. de Morand, trois Ballets héroïques, qui n’ont pas été représentés, quoiqu’ils méritassent cet honneur aussi bien que tant d’autres qui reparoissent si souvent. […] Elle est très-estimée, & donna lieu à une anecdote assez plaisante, qu’on ne sera pas fâché de trouver ici. […] Il s’avança sur les bords du Théatre, & parla ainsi au Parterre : « Messieurs, il me revient de tous côtés qu’on trouve que le principal caractere de la Piece, que vous venez de voir, n’est point dans la vraisemblance qu’exige le Théatre ; tout ce que je puis avoir l’honneur de vous assurer, c’est qu’il m’a fallu diminuer beaucoup de la vérité, pour le rendre tel que je l’ai représenté ».
Nous trouverons dans Zaïre un père à opposer à Priam. […] j’ai combattu soixante ans pour ta gloire ; J’ai vu tomber ton temple et périr ta mémoire ; Dans un cachot affreux abandonné vingt ans, Mes larmes t’imploroient pour mes tristes enfants : Et lorsque ma famille est par toi réunie, Quand je trouve une fille, elle est ton ennemie ! […] Tu ne saurois marcher dans cet auguste lieu, Tu n’y peux faire un pas sans y trouver ton Dieu, Et tu n’y peux rester sans renier ton père… Une religion qui fournit de pareilles beautés à son ennemi mériterait pourtant d’être entendue avant d’être condamnée.
Creusez le mot, vous trouvez l’Inde à sa racine. […] Bientôt nous vainquîmes complétement nos terreurs, parce que nous trouvâmes notre intérêt à le faire. […] Goethe trouva ce caractère satanique tout fait ; il n’eut qu’une voyelle à changer dans le nom de cet infernal personnage. […] Dans quel drame antique, dans quel drame français trouverez-vous une telle scène ? […] À l’entendre ainsi, la chose peut paraître raisonnable ; cependant j’y trouve encore du louche, car tu n’as point de christianisme.
La force manquait à Massillon pour les âpres méditations où Bourdaloue et surtout Bossuet avaient trouvé leur logique. […] Et qui s’aviserait d’ailleurs de ne pas trouver bons des sermons recommandés par Voltaire ? […] Aurait-il fait une fin chrétienne et trouvé la paix dans la foi aux sources divines de l’unique morale ? […] Voltaire avait trouvé en Vauvenargues un de ces rares admirateurs qui savent parler à un homme de génie de ses qualités et de ses défauts sans intérêt. […] Voltaire avait-il trouvé son Quintilius Varus, ou l’ami « prompt à vous censurer » de Boileau ?
Je le trouve sur la scène déjà vide, au milieu de deux ou trois Normands, à l’attitude consternée des gardes d’Hippolyte. […] Il n’a trouvé à placer sa copie que dans les journaux démocratiques. […] On y trouva le cadavre d’un ver. […] Mais à propos de ver, j’ai trouvé, hier, mon ami Burty désolé. […] Puis il a encore un : « On a trouvé » un on si distingué, pour parler de ses propres découvertes.
Flottante et indécise chez les poètes, la foi au progrès trouve chez les prosateurs une expression déjà plus ferme. […] Telle est la doctrine de l’Évangile éternel ; par l’influence de Lessing, qui l’adopta, elle a trouvé du crédit jusqu’à nos jours. […] Selon lui, le caractère dominant de l’enfance, chez l’individu comme chez la race tout entière, c’est un débordement de vie joyeuse et sensitive qui trouve son expression dans l’art. […] L’Allemagne s’est-elle si bien trouvée de la guerre de trente ans ? […] Comme, en l’abordant, ils le trouvèrent qui se chauffait au feu de la cuisine : “Entrez sans crainte, entrez toujours, leur dit le philosophe ; les dieux sont ici comme partout.”
Qu’est-ce à dire, sinon que ce qu’il vient de trouver, il le savait ? […] Nous nous torturons et à cela nous trouvons du plaisir ; mais c’est dans la souffrance même que nous le trouvons, et si nous ne souffrions pas, nous ne jouirions nullement. […] Qu’ils trouvent le monde bon, mais qu’ils en rêvent un meilleur. […] Notre âme est notre instrument pour trouver le vrai. […] Il ne faut que lui donner le désir de les trouver.
que trouvons-nous ? […] On n’a pas encore trouvé beaucoup mieux ! […] Vous la trouverez surtout chez Victor Hugo. […] On ne trouve que des débris. […] Vous osez trouver qu’il y a du mal dans l’univers !
elles ne le savent pas bien ; elles ont senti, elles ont chanté, elles ont fleuri à leur jour ; on ne les trouve que dans leur sentier et sur leur tige. […] Louise Charlin, Charly ou Charlieu (on trouve toutes ces variantes de noms dans des actes authentiques), dite communément Louise Labé, était fille d’un cordier de Lyon ; elle dut naître vers 1525 ou 1526. […] Si en trouverez-vous peu qui n’ayent esté abreuvés de Folie. […] Et en tous ces actes, quels traits trouvez-vous que de Folie ? […] ainte-Beuve, mais on y trouve écrites sur les feuillets de garde, par une main qui doit être contemporaine de l’édition, les deux petites pièces que voici : I.
Mais le régime déplorable qui asservissait l’instruction publique ne laissait aux jeunes hommes libéraux et indépendants aucun espoir prochain de trouver place, même aux rangs les plus modestes. […] Je trouve, dans des notes qu’il écrivait alors, l’expression exagérée, mais bien vive, du sentiment de fierté qui l’ulcérait : « Que me parlez-vous de joie ? […] J’aime mieux vivre avec dignité et tristesse que de trouver des joies factices dans l’esclavage et le mépris de moi-même. » Ce fut un an environ avant de quitter ses fonctions de précepteur (1825) qu’il publia une traduction du troisième volume des Éléments de la Philosophie de l’Esprit humain, par Dugald Stewart. […] Son idée fixe, sa crainte était le manque de direction ; il cherchait les chefs du mouvement, des noms signalés, et il n’en trouvait pas. […] Loyson insistait, le mourant nomma un ami qu’on ne trouva pas chez lui, et qui ne fut pas informé à temps pour venir.
— Monte, mon enfant, dit la fiancée, c’est une bénédiction du bon Dieu que de trouver une occasion de charité à la porte de la ville, un jour de noce et de joie, comme est ce beau jour pour nous. […] me dis-je en moi-même, si la femme du bargello et son mari, qui sont là, derrière moi, dans le char, et qui n’ont peut-être pas encore trouvé de garçon pour remplacer leur gendre, venaient à jeter les yeux sur moi et à m’accepter pour porte-clefs à la place de leur gendre ? […] — Bien dit, ma femme, ajouta le bargello ; il y en a beaucoup eu dans cette geôle qui n’y seraient jamais entrés s’ils avaient trouvé une âme compatissante sur leur chemin, un soir de fête dans Lucques. […] c’est un protecteur inattendu que je trouve dans ma détresse ; tu me secourras, toi, moi qui suis une fille de la montagne, née et grandie à l’ombre de ton couvent ! […] quand vous nous disiez à l’un ou à l’autre : « Jouez aux chèvres l’air que vous avez trouvé à vous deux !
On trouve, par exemple, dans cette saga fameuse, le récit du glaive enfoncé par Wotan dans le tronc du frêne. […] Un peu plus loin, dans la même Saga, nous trouvons les épreuves que le jeune Sigurd fait des épées qu’on lui forge (Siegfried, acte I). […] Menacé par les Dieux, Loke trouve un expédient, empêche l’architecte de finir son travail, et le fait assommer par Thor (Donner). […] Je cite le texte presque en entier, car le lecteur y trouvera, en outre du détail de l’Or amoncelé, la première idée de la malédiction jetée par AIberich sur son anneau. […] C’est tout ce que l’on trouve à dire au sujet d’un événement artistique d’une telle importance.
Le préfacier trouve déjà la pensée de Boissier « revêtue d’une forme parfaite, solide, souple et brillante comme une arme de luxe ». […] On y trouve déjà quelquefois l’image originale, qui sera un des deux grands mérites de Boissier. […] En revanche, rien n’est plus grossier que le latin grossier et il faudrait chercher longtemps pour trouver un être plus vulgaire qu’Armand Silvestre. […] Ce recueil publié la même année que Le psautier du barde est très supérieur et Silvestre n’y trouverait absolument plus rien à louer. […] J’ai peur qu’on me trouve long.
Si on ne se laissait pas démoraliser par cette renommée, si on osait regarder ses œuvres, on verrait bientôt que l’on s’est entendu un peu trop aisément et trop vite pour les trouver de grandeur et de force à honorer la tradition littéraire d’un pays. […] On y trouve, sous les ambages d’une prudence sénile, les passions de l’universitaire et de l’académicien, car nous avons des passions l’Académie ! […] Ni cette indifférence de Racine pour Pindare, ni le grand creux que trouvait Bossuet dans toutes les poésies grecques n’ont averti Villemain, et, le croira-t-on ? […] Le professeur d’art oratoire, le rhéteur, l’ancien ministre du Juste Milieu qu’avait été quelques instants Villemain, trouvaient leur compte à cela… Seulement, il aurait fallu un esprit plus puissant que celui de Villemain pour mener à bien pareille œuvre. […] Le lettré, dans Villemain, a-t-il trouvé que cet homme qui n’avait que du génie, dans sa puissante incorrection, déconcertait par trop son bon goût et sa plume d’académicien ?
Quand le Parnassien a trouvé sa rime, — sa belle rime ! […] Il espère trouver une situation dans un journal de Charleroi. […] Mais on ne saurait le trouver seulement verbal et déclamatoire. […] Ici, et dans bien d’autres cas, nous le trouvons en chemin vers l’assonance. […] Le poète y trouve l’expression figurée de l’éternelle rêverie de l’âme humaine.
Son existence devait trouver un jour à s’y affermir dans son ensemble et à s’y compléter. […] Émile Michel ; le 19 j’arriverai à Athènes juste à temps pour y trouver encore Beulé. […] Mais ne le trouvez-vous pas, vous tous qui êtes au courant de la critique théâtrale et du feuilleton dramatique contemporain ? […] Il me semble que personne ne sera tenté de trouver que ce soit trop, et moi, je suis ainsi fait qu’il me semblera que c’est trop peu. […] Dufaure, lorsque le livre fut présenté au jugement de l’Académie française ; il n’y trouvait pas tout ce que le titre promettait.
Pas un naturaliste ne peut s’être occupé de quelque groupe spécial, sans avoir été frappé de cette anomalie ; et on la trouve consignée dans les écrits de presque tous les auteurs. […] Parmi les insectes on trouve d’innombrables exemples de pareils faits ; ainsi Linné, trompé par des apparences extérieures, avait classé un insecte Homoptère avec un Papillon. […] C’est ce dont nous trouverons la preuve à l’inspection de la figure. […] Tous ces fait trouvent, je crois, leur explication dans la théorie de descendance modifiée. […] Ainsi, dans le Muflier ou Antirrhinum, on ne trouve pas toujours le rudiment d’une cinquième étamine, mais on le rencontre quelquefois.
L’esprit, sinon la vertu, y trouve son compte. […] La morale du monde n’y trouvait rien à redire. […] J’en trouve aussi. […] Je trouve M. […] Il ne trouve pas Stendhal artiste.
— Mais, enfin, comment me trouvé-je dans ce temple ? […] Il y trouve comme un goût : « Mais c’est du sang ! […] Avez-vous trouvé votre moule ? […] Sardou a trouvé la hache : voilà. […] Il a cherché et trouvé pâture à son cœur.
Parmi les animaux terrestres on ne trouve qu’un nombre très limité d’hermaphrodites, tels que les mollusques aériens et les Lombrics : tous s’accouplent néanmoins. […] Or, c’est dans l’eau douce que nous trouvons sept genres de poissons Ganoïdes, seuls restes actuels d’un ordre autrefois prépondérant. […] Nous y trouverons quelque chose d’analogue. […] Or, tout naturaliste pourra sur-le-champ trouver quelques exemples d’un cas semblable. […] Je ne saurais trouver de réponses précises à de semblables questions.
Les veines de cuivre, d’argent et d’or, quoique très cachées, nous les trouvons et nous les employons à nos besoins ou à des ornements. […] Nous n’eûmes point d’autre pensée en plus de vingt rencontres ; mais un jour nous trouvâmes plus de liberté, et nous fûmes moins empêchés par les visiteurs que d’ordinaire. […] Cependant j’ai trouvé dans mes malheurs mêmes plus d’honneur que de peine, moins d’amertume que de gloire ; et les regrets des gens de bien ont plus réjoui mon cœur que la joie des méchants ne l’avait attristé. […] Mais, après avoir monté en triomphateur au Capitole, tu trouveras la république tout agitée par les menées de mon petit-fils. […] Aussi je ne sais quel charme s’y trouve, qui touche mon cœur et mes sens, et me rend peut-être ce séjour encore plus agréable.
Je le trouve bien étroit, bon tout au plus pour ceux qui au besoin de croire ajoutent celui de disputer. […] La nature humaine, plus forte au fond que tous les systèmes religieux, sait trouver des secrets pour reprendre sa revanche. […] Quand l’esprit ne trouve pas un objet proportionné à son activité, il s’en crée un par mille tours de force. […] Mais je ne trouve que le rire et le dégoût pour cette mesquine ironie de la nature humaine, qui n’aboutit qu’à la superstition et prétend guérir Byron, en lui prêchant le pape. […] Si l’on ouvrait telle conscience, on trouverait là des trésors de pieuses subtilités, vraiment édifiants et indices d’une bien aimable moralité.
Raynal, savant modeste du pays, et se formant directement par la lecture des grands livres de mathématiques qu’il trouva le moyen d’acquérir. […] Rodriguez sur sa station élevée, dans sa cabane montée tout exprès et avec ses miroirs et réverbères, revint trouver son compatriote ; mais d’abord les signaux désirés ne s’apercevaient pas mieux qu’auparavant. […] Arago, suspect pour avoir été trouvé en compagnie de mécréants, passa quelque temps dans la prison de la forteresse de Rosas et sur les pontons de Palamós. […] Ceux qui l’ont connu et cultivé dans les dernières années de sa vie, les Walter Scott, les Jeffrey, le trouvaient encore plus étonnant et plus admirable de près dans sa personne que dans ses œuvres : « Jeffrey, dans une éloquente notice, a dit M. […] Le célèbre physicien de Genève, M. de La Rive, raconte dans un intéressant article sur Arago, qu’étant allé le voir un jour à l’Observatoire, en 1846, il le trouva occupé à lire un article d’une revue anglaise, où il était assez maltraité.
Quoi qu’il en soit, je n’attente sur les droits d’aucun genre ni sur l’opinion de personne, puisque je ne classe pas mon ouvrage et que je déclare que je trouverai fort bon que ceux qui ont refusé aux pièces de Shakespeare le nom de tragédies, quoiqu’elles inspirent la terreur et la pitié, donnent à mon drame le nom de farce, quoiqu’il n’inspire pas le dégoût. […] « J’en suis fâché, observait Ramond ; il a changé le paysage : il n’y a point de platanes dans ces glaces de l’Apennin. » On aurait peu à dire de ces élégies de Ramond, sinon que ce n’est pas vulgaire ni commun ; mais il y a du vague, des intentions cherchées plutôt que trouvées, de grandes inexpériences de style et d’harmonie. […] En ne considérant même ce pèlerinage que dans le sens philosophique, n’a-t-on pas quelques réflexions satisfaisantes à faire dans un lieu où la faible et souffrante humanité vient chercher des secours contre les maux de l’âme, un lieu que les consciences effrayées regardent comme un port assuré contre les orages qui les tourmentent, où l’infortuné dévoré de scrupules trouve contre des remords, peut-être imaginaires et factices, des remèdes sûrs, et par cela même précieux ? […] Son récit de voyage dans les parties supérieures du Hasly offre des passages admirables, et plus simples peut-être d’expression qu’il n’en trouvera plus tard lorsque son talent, d’ailleurs, aura acquis sa plus entière originalité. […] Quant à ceux qui ont atteint quelques-unes des hauteurs du globe, je les appelle en témoignage : en est-il un seul qui, à leurs sommets, ne se soit trouvé régénéré et n’ait senti avec surprise qu’il avait laissé au pied des monts sa faiblesse, ses infirmités, ses soins, ses inquiétudes ; en un mot, la partie débile de son être et la portion ulcérée de son cœur ?
» Tout ce qu’on trouve de faits singuliers dans cette vie de Philelphe par Favre est inimaginable : à chaque cité nouvelle que visite ce condottiere des lettres, ce héros de l’érudition errante, Favre nous donne l’histoire politique de la ville et l’état détaillé des études. […] que de choses vous trouvez, que de choses vous me dictez ! […] Elles lui venaient le long de ce beau rivage ; il les saluait avec la joie d’un poète qui a trouvé. […] Entre ce procédé de moderne bénédictin et celui de Pline, ou, si l’on veut, de l’ancien Balzac qui ne lisait que pour trouver de belles sentences et de belles expressions à recueillir et à enchâsser, il y a, ce semble, un milieu qui est le bon, qui est celui de Montaigne, qui est l’union de la pensée et de la forme, la lecture vivifiée par l’esprit, le suc et la fleur. […] À l’âge où le bonheur s’enfuit pour plusieurs, il trouva le sien et le prolongea pendant près de trente années encore.
Je le lis depuis des années déjà, je remarque de lui, surtout dans le Journal des Débats, des articles de littérature, de philosophie, d’histoire, de politique toujours, mais enfin des articles très variés et sur toutes sortes de sujets, et je ne les trouve réunis nulle part. […] C’est plaisir de les gêner ; ils s’en tirent toujours, ils ne s’en trouvent que mieux ; et, comme il l’a reconnu lui-même, « la difficulté ajoute quelque chose à l’art 20. » Cependant chaque genre a ses écueils, et quelquefois, au point de vue du goût, M. […] Quant aux coalitions, il paraît croire aussi qu’en France on peut sans inconvénient en user jusqu’à l’excès, tendre la corde de ce côté, ramasser tout ce qu’on trouve et marcher tous ensemble provisoirement, en se donnant pour mot d’ordre quelques idées communes. […] Prevost-Paradol ne le prendra pas pour une injure, je crains bien, au lieu d’un politique véritable, de me trouver en face d’un croyant. […] Je laisse de côté sa vocation politique active que j’admets en effet qu’il manque, je lui trouve deux talents de second plan, deux pis aller qui seraient de nature à satisfaire de moins difficiles : talent d’écrivain politique qui trouvera toujours moyen de dire ce qu’il pense, et qui a même intérêt à être gêné un peu ; car il y gagne le tour, et avec le tour l’agrément, ce qui cesse quand il écrit dans les journaux où il ne se gêne pas ; — talent de critique ou de discoureur littéraire des plus sérieux et des plus aimables, qui peut se jouer sur tous sujets anciens ou modernes, et s’exercer même sur des matières de religion, d’un ton de philosophe respectueux à la fois et sceptique.
Mais la nature humaine est moins simple, l’histoire des nations est d’une formation plus dure et plus rebelle, le bien et le mal y sont moins aisés à démêler, à produire ou à corriger, que cette théorie ne le suppose ; et si fâcheux souvent qu’ils soient, si à charge ; qu’on les trouve pour les inconvénients dont ils font payer leurs qualités, on n’est pas, encore arrivé, dans notre Europe du moins, à rendre inutiles pour le gouvernement des États les grands caractères et les grands hommes. […] Mais il est plus probable que Catherine écrivait ces pages, destinées à rester secrètes et confidentielles, pour se rendre compte à elle-même de ses années de jeunesse, de souffrance et de plaisir, pour revenir sur les impressions mélangées, mais si vives, qu’elle y trouvait en y repassant. […] Lorsque Catherine arriva avec sa mère à Moscou où la Cour était alors, en février 1744, elle trouva son fiancé très-enfant, quoiqu’il eût déjà seize ans, ne s’occupant dans ses chambres qu’à faire faire l’exercice à une couple de domestiques qu’il avait pour son service. […] Mais où les trouver ? […] Peu de personnes y étaient à leur avantage ; Élisabeth y brillait entre toutes : « Ont aurait toujours voulu avoir les yeux attachés sur elle ; et on ne les en détournait qu’à regret, parce qu’on ne trouvait nul objet qui la remplaçât.
Les pauvres gens qui les ont trouvés les élèvent comme s’ils étaient à eux, et quand ils sont en âge, on les envoie aux champs, dans les beaux jours, pour faire paître, le jeune garçon les chèvres, la jeune fille les brebis. Daphnis a quinze ans quand le récit commence, et Chloé en a treize ; tous deux sont dévots aux Nymphes, dont la grotte sacrée est voisine de là, et c’est même dans cette grotte que Chloé à la mamelle a été trouvée avec la brebis qui la nourrissait. […] Si l’on voulait se donner le spectacle de l’incertitude et de la fragilité du goût, même chez les plus savants hommes, et même en ces matières classiques, il suivrait de lire le jugement que porte le docte Huet de ce joli roman ; c’est dans sa Lettre à Segrais, en tête de ; il vient de parler de deux mauvais romans composés par des Grecs byzantins : « Je fais à peu près le même jugement, dit-il, des Pastorales du sophiste Longus ; car, encore que la plupart des savants des derniers siècles les aient louées pour leur élégance et leur agrément, joint à la simplicité convenable au sujet, néanmoins je n’y trouve rien de tout cela que la simplicité, qui va quelquefois jusqu’à la puérilité et à la niaiserie. […] Un jour (c’était un an avant sa mort), Eckermann le remit sur la voie en lui disant qu’il lisait Daphnis et Chloé dans la traduction de Courier : « Voilà encore un chef-d’œuvre que j’ai souvent lu et admiré, dit Gœthe, où l’on trouve l’intelligence, l’art, le goût portés au plus haut degré, et qui fait un peu descendre le bon Virgile. […] Tout est si bien médité, tous les événements sont préparés et expliqués de la façon la plus heureuse, comme par exemple pour le trésor trouvé près d’un dauphin pourri sur le rivage de la mer.
Ajoutez que son talent est en effet d’une composition assez riche pour que des esprits très divers y puissent trouver leur compte. […] Il est vrai que sa façon de regarder est une création et que son œil sait découvrir au point qu’il paraît inventer. « Plus on a d’esprit, dit La Bruyère, plus on trouve d’originaux. » Ajoutons : Et plus l’on découvre autour de soi de situations originales. […] Alphonse Daudet a beaucoup d’esprit et qu’il est toujours à l’affût, il s’arrête et s’intéresse à des détails qui nous échapperaient ou que nous remarquerions à peine ; il nous fait trouver curieuses par la façon dont il nous les présente des choses tout ordinaires et qui nous auraient sans doute faiblement frappés ; il a, si j’ose dire, un merveilleux flair des petits drames obscurs dont fourmille la réalité. […] C’est lui qui se met à imaginer des causeries, la nuit, entre les deux petits lits — presque deux berceaux — de Mamette et de son homme ; c’est lui qui trouve, en regardant bien, que les deux vieillards se ressemblent, et qui entrevoit dans leurs sourires fanés l’image lointaine et voilée de Maurice ; c’est lui enfin qui écrit étourdiment : « A peine le temps de casser trois assiettes, le déjeuner se trouve servi. » Comment ! […] On trouve chez lui des nerfs, de la modernité, du « stylisme », de la vérité vraie, du pessimisme, de la férocité ; mais on y trouve aussi et au même degré la gaieté, le comique, la tendresse, le goût de pleurer.
Ils ôtèrent à ma mère une adresse de marchand qu’elle avait conservée, un bâton de cire à cacheter qu’ils trouvèrent chez ma tante, et à moi ils me prirent un Sacré-Cœur de Jésus et une prière pour la France. Leur visite ne finit qu’à quatre heures du matin… Ils étaient furieux de n’avoir trouvé que des bagatelles. […] On a dit quelquefois que Mme la duchesse d’Angoulême avait une rancune contre la France, et qu’en rentrant en 1814 et en 1815 elle marqua involontairement cette disposition dans quelques-unes de ses paroles ; car, pour des actes, il serait impossible d’en trouver un seul à lui reprocher. […] Elle parcourut les casernes, elle essaya d’électriser les soldats, elle les piqua d’honneur, rien n’y fit ; elle trouvait les cœurs fermés et repris par leur vieil amour. […] Son cœur pourtant lui en fit trouver quelques-uns.
On peut trouver que cette expérience n’a pas été d’abord très-heureuse, car il n’est pas aussi facile d’expérimenter sur les sociétés vivantes que sur les corps bruts. […] En chimie, sans remonter jusqu’à Lavoisier, dont la préface si souvent citée rend hommage à l’influence heureuse de la logique de Condillac sur son esprit, on trouvera encore chez les chimistes de nos jours de remarquables travaux de méthodologie scientifique. […] Autre chose est trouver les principes, autre chose donner les applications. […] Pour ma part, en comparant le Novum Organum aux méthodes modernes, je suis beaucoup moins frappé de ce qu’il y a de suranné que de ce qu’on y trouve au contraire de neuf, de vivant, d’applicable encore. […] Dans cette longue énumération que nous donne Bacon des diverses espèces de faits, que l’on peut trouver longue sans doute, mais qui est semée des vues les plus pénétrantes, il en est un certain nombre qui méritent particulièrement considération, par exemple les faits fortuits.
Je suis donc au Figaro, mon cher cousin, et je n’y ai point trouvé aussi mauvaise compagnie que tu veux bien le dire. […] Voilà donc dans quelle caverne de bandits je me trouve ! Je m’y trouve bien. […] Erckmann et Chatrian trouvent grâce devant M. de Suttières. […] Quand j’y songe, je trouve Shakspeare bien heureux d’être Anglais.
Dans le chapitre où sera développée la théorie de la parole, nous trouverons peut-être une explication, du moins plausible, de ce phénomène. […] On trouve, en effet, dans ce coin de terre, l’exemple de toutes les formes de gouvernement. […] Ainsi l’apôtre des nations, saint Paul, en arrivant pour la première fois à Athènes, cette ancienne métropole des lumières, des sciences et des arts, y trouva l’autel du Dieu inconnu. […] Lorsque l’on trouve pour la première fois cette expression, elle est déjà consacrée par la tradition ; et l’on sait que nos rois n’ont jamais été moins jaloux que les autres de leur indépendance dans leurs rapports avec la cour de Rome. […] Ainsi les aperçus qui font le sujet de ce chapitre trouveront, dispersés çà et là, leurs compléments nécessaires ; et peut-être en résultera-t-il un ensemble de doctrines, mais seulement par inductions, et non point dogmatiquement.
on trouverait plus aisément qu’autrefois sur le front des Edgar Poe et des Baudelaire le coin de la démence que les Anglais cherchaient sur le beau front de leur Byron, et qu’ils croyaient y voir pour l’y trouver. […] Maurice Rollinat, le nouveau débarqué en trois bateaux dans la poésie contemporaine, qui, dès son début, trouvait un public qui s’offrait presque de lui-même, M. […] Seulement, qu’importe à la Critique, comme au Poète, qu’un monsieur quelconque, désarmé de tout principe et de toute sécurité d’affirmation et n’étant que la marionnette de son genre de sensibilité, trouve un poète adorable ou insupportable, selon le fil qu’il a entre les deux jambes, ce pantin ! […] Moi qui trouve une individualité à M. […] La Vache au taureau a révolté des pudeurs que je trouve, celles-là, par trop rougissantes, car c’est, pour moi, un groupe qui vaut le marbre dans sa plasticité et digne de la main de Michel-Ange ou de Puget, ces forts sincères qui n’avaient pas peur de la force !
Il n’a point trouvé en lui-même ni développé dans les autres l’esprit philosophique ; il a la gloire d’avoir montré en lui-même et développé dans les autres l’esprit d’érudition. […] Ils lui trouvèrent une voie. […] Il l’aima, car il trouvait en lui, quoique à un moindre degré, toutes les parties de son propre génie. La seule différence entre ces deux esprits, c’est que Bossuet était serein dans la grandeur et s’y trouvait dans son assiette, tandis que M. […] D’ailleurs on lui trouvait plus de talent pour prêcher que pour agir.
Visiblement, Corneille trouve cette conduite admirable. […] Mais on les trouve parfois délicieusement déraisonnables. […] Je songe qu’en me quittant vous allez trouver un mari. […] On a trouvé mauvais qu’il fût jaloux à la façon des bourgeois. […] Il va pourtant le trouver, car il le faut bien.
« Je trouvais indigne, et je le trouve encore, d’écrire par le seul enthousiasme. […] Il la trouve dans la réflexion sur son art dans la technique de son métier, dans le fait du style. […] On trouverait bien des thèmes communs entre les vers de Valéry et le Traité du Narcisse d’André Gide. […] Je trouve ceci, le changement, ce que Valéry allégorise ailleurs, par la morsure du serpent. […] N’oublions pas que ce grand poète avait trouvé en lui-même plus de raisons de se taire que de parler.
Shakespeare n’eût rien trouvé de plus tragique. […] Mais, enfin, on prend ce qu’on trouve). […] Jamais il ne s’était trouvé à pareille fête. […] La matière s’y trouve très éparpillée. […] Je ne trouve pas que M.
Une dame vous dit : — « Comment trouvez-vous ma robe ? […] Par exemple, on trouve assez nature ! […] Que trouverait-il en lui-même s’il y rentrait ? […] Je la trouve même intéressante dans sa brutalité et sa dureté. […] Ne trouves-tu pas ?
Voilà un reproche que je trouve souverainement injuste. […] Pourquoi trouvez-vous que j’ai fait son enfance fabuleuse ? […] « Une dernière question, ô maître, une question inconvenante : pourquoi trouvez-vous Schahabarim presque comique et vos bonshommes de Port-Royal si sérieux ? […] — Êtes-vous curieux de connaître la faute énorme (énorme est ici à sa place) que je trouve dans mon livre. […] Je ne vous dis pas ce que j’y trouve de bon.