Il sut grouper les mécontentements, les appétits et les rancunes, et, à la tête d’un parti où figuraient ensemble des hommes de la Commune, des radicaux pressés d’arriver au pouvoir, des royalistes et des impérialistes, unis seulement pour la lutte et n’ayant en commun que des haines et des négations, il marcha à l’assaut du parlementarisme et put, un moment, aspirer à la dictature.
Je serais fixe si je le voulais ; je serais capable de juger les œuvres, au lieu d’analyser l’impression que j’en reçois ; je serais capable d’appuyer mes jugements sur des principes généraux d’esthétique ; bref, de faire de la critique peut-être médiocre, mais qui serait bien de la critique… Seulement alors, je ne serais plus sincère.
Armand Silvestre Pierre Dupont ce n’est pas seulement un poète, mais un très grand poète ayant, pour frère, dans nos lettres et l’amour de la nature, notre La Fontaine qui, d’ailleurs, n’était pas un rimeur plus sévère que lui.
Charlotte Corday : Ce n’est pas seulement la beauté des vers qu’il convient d’admirer dans le drame de Charlotte Corday, c’est aussi, et surtout, l’intelligence d’une époque, le sens intime et profond de la couleur historique.
Au moment où Jean-Baptiste Poquelin, entraîné par sa vocation, engagé dans la troupe de l’Illustre Théâtre, représentait aux fossés de Nesle ou au port Saint-Paul les tragédies de Tristan et de Magnon, ce n’étaient pas seulement les Montfleury, les Floridor, les Madeleine Beauchâteau qui lui enlevaient la faveur du public et rendaient l’Illustre Théâtre désert, c’étaient aussi Tiberio Fiurelli sous les traits du noir Scaramouche, Domenico Locatelli sous le masque de Trivelin, Brigida Bianchi sous les atours et le nom d’Aurélia.
Les écrivains qui accréditent cette erreur ne remarquent pas que si leur opinion était juste, la gloire de Molière, qu’ils croient rehausser, serait au contraire rabaissée : car, s’il était vrai qu’il eut fait la guerre à la marquise de Rambouillet, à sa fille Julie, aux Sévigné, aux La Fayette, aux La Suze, au lieu de la faire seulement aux Scudéry, on pourrait dire qu’il est sorti vaincu d’un côté, étant vainqueur de l’autre, un effet, s’il a purgé la langue et les mœurs des affectations hypocrites et ridicules des Peckes, d’un autre côté les femmes illustres, qui ont survécu à l’hôtel de Rambouillet et en avaient fait partie, ont banni du langage et des mœurs des grossièretés et des scandales qu’il protégeait, et y ont apporté des délicatesses et des larmes dont elles ont eu les premières le sentiment.
On pourroit seulement lui reprocher d’avoir trop dirigé les essors de sa Muse vers l’admiration ; mais s’il subjugue trop despotiquement l’esprit, il a tant de ressort dans l’action, une marche si aisée, si imposante, si ferme, si rapide ; ses intrigues sont si habilement ménagées, conduites avec tant de dextérité, terminées par une explosion (qu’on nous passe ce terme) si lumineuse, si frappante, que la terreur & la pitié qui naissent au gré du Poëte & saisissent le Spectateur, ne sont jamais affoiblies par le sentiment de l’admiration.
La tendance à accomplir des actes avec perfection, en vue seulement de leur utilité et sans aucun souci de leur valeur représentative, a pour conséquence un automatisme dès qu’elle est réalisée.
On a fort bien dit que le nom n’a pas pour fonction de définir la chose, mais seulement d’en éveiller l’image.
Voici des mots, avec leur état en italien : Thyrse Tirse Tirso Porphyre Porfire Porfirio Nymphe Nimfe, Ninfe58 Ninfa Zéphyr Zéfir Zèfiro Zèffiro Saphique Safique Saffico Symphyse Sinfise, Simfise Sinfisi Sympathique Sinpatique Simpatico Typographie Tipografie Tipografia Orthographe Ortografe59 Ortografia Esthétique Estétique Estetica Technique Tecnique Tecnico Thrasybule Trasibule Typhon Tifon Tifone Polythéisme Politéisme Politeismo Philosophie Filosofie Filosofia Phosphore Fosfore Fosforo Phtisie Tisie Tisi Gymnosophiste Gimnosofiste Ginnosofista Hydrophobie Hidrophobie60 Idrofobia Hydrothérapie Hidrothérapie Idroterapia Ichthyophage Ictiofage Ittiofago Isthme Isme Ismo Asthme Asme Asma Kilogramme Quilogramme Chilogrammo61 Lycanthropie Licantropie Licantropia Métaphysique Métafisique Metafisica Mythologie Mitologie Mitologia Ophthalmie Oftalmie Oftalmia Autochtone Autoctone Autoctono Chlorose Clorose Clorosi Chrysanthème Crisantème Crisantemo Christianisme Cristianisme Cristianismo Cynocéphale Cinocéfale Cinocefalo Syllabe Sillabe Sillaba Dithyrambe Ditirambe Ditirambo Ecchymose Equimose Ecchimosi Euphrosyne Eufrosine Eufrosina Phrase Frase Frase Thym Tym62 Timo On voit qu’il s’agit seulement de franciser des mots insolites63, de les achever au moyen de retouches, de les polir par le sacrifice de quelques excroissances.
Le dix-neuvième siècle n’a pas seulement élargi la science, il l’a considérablement approfondie, il l’a fait passer du dehors au dedans ; la physiologie s’est perfectionnée assez pour toucher à la psychologie, et, à mesure que la science du système nerveux est allée grandissant, on a mieux compris combien étaient insuffisantes les vues du matérialisme brut et égoïste.
Ainsi on ne disait mot du général, et on prononçait dans le sénat un panégyrique en l’honneur du prince ; mais si par hasard l’empereur sortait de Rome en temps de guerre, pour peu qu’il lui arrivât, comme à Domitien, ou de voir de loin les tentes des armées, ou de fuir seulement l’espace de deux ou trois lieues en pays ennemi, alors il n’y avait plus assez de voix pour célébrer son courage et ses victoires ; à plus forte raison, quand l’empereur était un grand homme, et qu’à la tête des légions il faisait respecter par ses talents la grandeur de l’empire.
Ainsi, quand on dit que les figures embélissent le discours, on veut dire seulement, que dans les ocasions où les figures ne seroient point déplacées, le même fonds de pensée sera exprimé d’une maniére ou plus vive ou plus noble, ou plus agréable par le secours des figures, que si on l’exprimoit sans figure. […] Les brebis entendent la voix du pasteur, on ne veut pas dire seulement qu’elles reconoissent sa voix et la distinguent de la voix d’un autre home, ce qui seroit le sens propre ; on veut marquer principalement qu’elles lui obéissent, ce qui est le sens figuré. […] Il y avoit parmi les anciens des fêtes et des féries, les fêtes étoient des jours solemnels où l’on faisoit des jeux et des sacrifices avec pompe : les féries étoient seulement des jours de repos où l’on s’abstenoit du travail. (…). […] J’explique dans un article exprès le sens abstrait et le sens concret, j’observerai seulement ici que blancheur est un terme abstrait ; mais quand je dis que ce papier est blanc, blanc est alors un terme concret. […] Piquez-vous seulement etc.
Tourguéneff nous interrompt, en disant avec l’originalité de sa pensée et le doux gazouillement de sa parole : « La comparaison n’est pas noble, mais permettez-moi, messieurs, de comparer Taine à un chien de chasse que j’ai eu : il quêtait, il arrêtait, il faisait tout le manège d’un chien de chasse d’une manière merveilleuse, seulement, il n’avait pas de nez, j’ai été obligé de le vendre. » Zola est tout heureux, tout épanoui de l’excellente cuisine, et comme je lui dis : « Zola, seriez-vous, par hasard, gourmand ? […] L’exorde est tout plein de jolies gamineries, d’amusantes pasquinades, d’aimables traits d’esprit, puis vient le morceau sérieux, le morceau historique, où le récipiendaire déclare, grâce à sa faculté de lire entre les lignes de l’imprimé, avoir fait la découverte que Richelieu n’a jamais été jaloux des vers de Corneille, qu’il lui en a seulement voulu un moment, pour avoir retardé, avec sa création du Cid, l’unité française. […] Dans des boutiques d’imageries, sont seulement exposées des feuilles à un sol, représentant tous les costumes de l’armée française. […] Dans ces murs, pas de meubles, mais des dévalements de fruits jusqu’au milieu des chambres, et là dedans seulement, deux lits et deux superbes femelles de la campagne, sautées à bas des draps, la gorge à l’air, et prêtes à mordre les gendarmes. […] Il ne s’est pas douté d’une chose, c’est que la Révolution a été accomplie et exécutée seulement par les légistes, les avocats, les hommes de loi, les procureurs… Songez qu’il y avait 240 avocats à la Constituante.
Il ne s’agit pas seulement ici de tiédeur religieuse, mais de cette espèce d’anémie morale qui fait qu’on n’a plus foi à rien. […] Je ne veux pas te quitter, je ne veux pas te reprendre… Je ne t’aime plus, mais je t’adore toujours… Reste, pars, seulement ne dis pas que je ne souffre pas. […] Je ne puis regretter la vie orageuse et misérable que je quitte, je ne puis mépriser un homme que, sous le rapport de l’honneur, je connais aussi bien… Je vous avais prié seulement de me parler de sa santé et de l’effet que lui ferait mon départ. […] Il travaillait sur « documents humains » et racontait des « choses vécues », à la façon de nos romanciers naturalistes ; seulement, il ne regardait pas avec les mêmes yeux. […] Ce n’est pas seulement le distingué et le délicat qu’on aime en lui.
L’Académie ne pouvant espérer de les comprendre jamais, ces talents ou même ces génies d’écrivains, dans ses appels et ses récompenses, ne peut vouloir les atteindre seulement par sa critique, si fine que soit cette critique, si spirituelle que soit l’épigramme.
On a beau lui faire l’éloge De ceux qui l’aiment tendrement, Cœurs françois, gascons, allobroges, Ne la tentent pas seulement. » « — Que je plains, dit l’ombre étonnée, Cette belle au cœur endurci !
Mais ce n’était pas aux contemporains seulement que M.
Le xvie siècle ne fut pas seulement un temps de fortes études, il fut un temps de création en tous genres ; son énergie originale ne fut point étouffée par son immense labeur d’érudition, et il n’eut pas moins de vie que de science.
Dupin ne se déconcerte guère, comme on sait ; il rougit malaisément, d’habitude ; les embarras ne s’y lisent jamais : sa lèvre, en ces moments-là, est seulement un peu plus arrogante que de coutume, sa parole plus décidée, sa probité de langage plus austère.
Renan est un savant, point seulement un penseur méditant sur la science.
Je ne dis pas qu’elles n’aient aucune ressemblance ; je prétends seulement qu’elles ont encore plus de dissemblance.
Renan ne provenait pas seulement de la prétendue infidélité du phonographe, mais aussi de ce qu’il se soit permis de dévider ses confidences.
En second lieu il est interessant par rapport à certaines personnes seulement, c’est-à-dire que tel sujet qui n’est capable que de s’attirer une attention mediocre du commun des hommes, s’attire cependant une attention très-serieuse de la part de certaines personnes.
Quant aux principes sur lesquels elle s’appuie… pour clouer, — cette Critique, qui n’est, telle que nous la concevons, ni la Description, ni l’Analyse, ni la Nomenclature, ni la Sensation morbide ou bien portante, innocente ou dépravée, ni la Conscience de l’homme de goût, c’est-à-dire le plus souvent la conscience du sentiment des autres, toutes choses qu’on nous a données successivement pour la Critique, elle les exposera certainement dans leur généralité la plus précise, mais lorsque l’auteur des Œuvres et des Hommes arrivera à cette partie de son Inventaire intellectuel, intitulée : Les Juges jugés ou la Critique de la critique… Seulement d’ici-là, sans les formuler, ces principes auront rayonné assez dru dans tout ce qu’il aura écrit, pour qu’on ne puisse pas s’y tromper.
Méry14 Quand on lit seulement le titre du nouvel ouvrage de Méry, — Constantinople et la mer Noire 15, — on pense tout naturellement à un livre de circonstance, et l’on ne se trompe pas.
Le soir seulement, devant chaque bataillon réuni en carré, le colonel vint lire l’ardente proclamation du général Joffre… Nous savions à quoi nous en tenir.
Ce n’était point seulement pour économiser son temps et parce qu’une calomnie réfutée, les polémistes ne sont pas en peine d’en imaginer une seconde ; c’était surtout, je le pressens, que M.
S’aperçoit-il seulement qu’il se contredit soi-même dans cette sorte de scène qu’il imagine pour rendre son opinion piquante ? […] L’explication que je donne ici n’est pas seulement nécessaire à ma délicatesse, elle est utile à la continuation de mon cours sur la comédie. […] On ne craint pas seulement la tyrannie du pouvoir, mais toutes les prépondérances qui rompraient l’équilibre de la commune. […] Deux seulement de ces auteurs nous sont parvenus : quels devaient être les talents de ceux qu’on leur préférait ? […] Il eût été seulement réduit à leur chercher de nos jours des antagonistes dans une classe plus obscure, parmi de fastueux et ignorants parvenus, et non dans les rangs des véritables grands seigneurs.
Il y a d’ailleurs une chose qui me fait préférer Rochecotte à tout autre lieu, c’est que j’y suis non pas seulement avec Mme de Dino, mais chez elle, ce qui est pour moi une douceur de plus. […] Je n’ai pas seulement des paroles de tradition, j’ai des textes : j’ai de plus (chose singulière !) […] Il pouvait se faire à lui-même illusion sur ces actes, en se disant qu’il ne se faisait pas payer la vente du bon droit, mais seulement des services laissés à sa discrétion.
Or en cela seulement, mais pourtant en cela, il est moindre que Désaugiers. […] J’ajouterai seulement ici quelques traits puisés en bon lieu, et qui achèveront de dessiner cette physionomie heureuse. […] Le nom de Désaugiers m’en rappelle un autre qu’on n’est guère tenté de lui associer, et que je tiens absolument à y rattacher par quelque bout, — un personnage célèbre à tout autre titre, et qui pourtant, né en d’autres régions sociales, eût tenu largement sa place parmi les coryphées de la gaieté pure : je veux parler de Lally-Tollendal, auteur de pots-pourris délicieux, d’une folie à l’usage de la bonne compagnie, et qu’il chantait à ravir ; il n’était pas seulement le plus gras, mais encore le plus gai des hommes sensibles.
C’est seulement après l’avoir remboursée qu’on peut toucher au reste, qui est le bénéfice véritable, le produit net. […] Dans la Haute-Guyenne662, « tous les fond de terre sont taxés, pour la taille, les accessoires et les vingtièmes, à plus du quart du revenu, déduction faite seulement des frais de culture, et les maisons au tiers du revenu, déduction faite seulement des frais de réparation et d’entretien ; à quoi il faut ajouter la capitation, qui prend environ un dixième du revenu, la dîme qui en prend un septième, les rentes seigneuriales, qui en prennent un autre septième, l’impôt en remplacement de la corvée, les frais de recouvrement forcé, saisies, séquestres et contraintes, les charges locales ordinaires et extraordinaires.
Même au sein des loisirs, de l’amour, de la famille, l’âme ne perd pas son activité ; seulement son activité est volontaire. […] Mais je ne veux être qu’amateur, dilettante, selon le mot des Italiens : c’est le meilleur rôle dans tous les arts, et même dans toutes les carrières de la vie civile ; on goûte, on jouit, on juge, on s’essaye, et on ne se compromet pas ; on a, en un mot, des admirateurs, et on n’a point d’ennemis. » III C’est à ce double sentiment d’instinct de la gloire et de peur du bruit dans ces hommes délicats et exquis, appelés amateurs ou dilettanti, qu’on doit ces petits volumes diminutifs du génie, sourdines de la gloire, qui se publient de temps en temps à un si petit nombre de pages et à un si petit nombre d’exemplaires qu’on ne les affiche pas sur les étalages de libraires, mais qu’on les glisse seulement de la main à la main entre quelques amis discrets, comme une confidence du talent échappée à l’imprudence du poète. […] C’était un de ces hommes qui donnent la certitude d’une autre vie ; car, si Dieu trompait de telles espérances et de telles privations par un leurre éternel, ce ne serait pas seulement le monde interverti, ce serait la Divinité renversée.
Cette grotesque invention du monde renversé prouve seulement que l’éloquence n’est pas de la diplomatie, et qu’entre le barreau et la tribune il y a la distance des affaires privées aux affaires publiques. […] XIII Il arriva ceci : c’est que tous les cabinets européens sans exception, les plus hostiles à la France, et surtout à la France sous la dénomination de république, eurent la bouche fermée et la main désarmée par cette déclaration d’inviolabilité de tous les territoires, de tous les gouvernements et de tous les traités, même les plus onéreux pour la France ; c’est qu’aucun gouvernement, monarchique, représentatif ou républicain, n’eut le prétexte d’appeler ses peuples aux armes contre une république qui respectait chez les autres les inviolabilités inoffensives qu’elle revendiquait pour elle ; c’est que les peuples, au lieu de s’indigner et de se lever contre une France conquérante ou menaçante de leurs foyers, conçurent une partialité bienveillante pour une France respectueuse envers tous les territoires et envers toutes les formes d’institutions nationales des autres contrées ; c’est que cette loyauté équitable de la France popularisa à l’instant le nom de la nouvelle république dans toute l’Europe, et prédisposa, sans aucune immixtion propagandiste du cabinet républicain, tous les peuples voisins à se donner des institutions représentatives modelées de plus ou moins près sur la France ; c’est que Berlin, Vienne, Turin, Milan, Naples, Rome, Florence, Londres même et Dublin s’émurent d’une sympathie spontanée pour la France ; c’est que, bien loin de pouvoir penser à former des coalitions nationales contre nous, les princes et les gouvernements eurent assez à faire pour se préserver eux-mêmes du contrecoup de notre sagesse ; c’est qu’enfin, après trois mois seulement d’une telle diplomatie pratiquée religieusement dans le cabinet français, la France n’avait qu’à choisir entre tous les systèmes d’alliances qu’il lui conviendrait d’adopter. […] Demandez-le seulement à ceux qui le proclament ; demandez à la maison de Savoie si elle reconnaîtrait le droit des Piémontais conquis, des Sardes asservis, des Lombards donnés, des Génois usurpés d’hier, de s’insurger contre la maison de Savoie au nom de ce principe des nationalités, en vertu duquel la maison de Savoie insurge en ce moment des Siciliens, des Campaniens, des Samnites, des Napolitains contre leur roi, des Romagnols contre leur pape, plus Italien cent fois qu’un Piémontais, des Étrusques et des Toscans contre leur propre souveraineté grand-ducale ou républicaine, des Vénètes contre leur république, tantôt conquérante, tantôt conquise, mais toujours vénitienne de nation quand elle est libre de disposer d’elle-même.
Cette royauté des expiations étant impossible à rétablir, la royauté des conspirations étant impossible pour moi à aimer et à servir, cette coalition immorale et déloyale dans le parlement étant impossible à honorer, incapable de fonder, capable seulement de détruire, je n’avais plus de devoir et de lien qu’avec la politique abstraite, idéale, personnelle qui pouvait seule à un jour donné recruter, au profit des principes sainement et honnêtement progressifs, les opinions d’un peuple prêt à retomber dans l’anarchie. […] La république se présentait sans doute à mon esprit, mais elle s’y présentait comme une possibilité improbable plutôt que comme un but arrêté ou même désirable encore ; seulement je voulais, dans le cas où la nation se réfugierait, après le renversement du trône d’Orléans, dans la république, qu’une histoire consciencieusement sévère de la première république eût prémuni le peuple français contre les mauvaises passions, les illusions, les fanatismes, les crimes et les terreurs qui avaient perverti, férocisé et ruiné la première fois le règne du peuple. […] Seulement on attribua généralement cette déclaration d’hostilité loyale au gouvernement à la rancune personnelle d’une ambition trompée, qui se venge en renversant ce qu’elle a protégé la veille.
En fait, les prix n’apportent presque plus de renommée ; ils répandent seulement quelque monnaie. […] L’Académie française refusa à Taine le prix Bordin : il n’en est pas moins Taine, et personne ne connaît seulement le nom de son concurrent. […] Je n’ai rien, Dieu merci, d’un cher maître… seulement je suis une femme !
C’est à notre époque seulement qu’on s’est avisé de nous présenter pour modèle l’être incomplet, l’eunuque, le mutilé, et de nous donner sa maladie comme une qualité. » L’idéal d’Hugues Rebell choquait trop de préjugés niais, bousculait trop de petites habitudes, pour recueillir de nombreuses adhésions. […] Il s’impatientait seulement contre Homais dont il avait peur. […] L’homme bas ne voit pas les liens qui l’unissent aux autres êtres, il agit pour lui-même ; seulement, autrefois, il y avait une vieille morale qui lui faisait honte de sa vilenie, et parfois l’orgueil le rendait humain.
Il est même des Parisiens qui vont chercher à Bayreuth le sens véritable de l’œuvre wagnérienne : car c’est à Bayreuth seulement, dans le théâtre modèle créé par Richard Wagner, que sont, solennellement, les vraies représentations de ses drames. […] Mais je vous prie de considérer, à présent que Richard Wagner n’a pas seulement doté sa patrie de chefs-d’œuvre nationaux : il a donné le branle à l’universelle logique de la scène en ce qui touche la musique, Or, je ne vois, malheureusement, pas qu’on s’y soit abandonné jusqu’ici franchement. […] Au bout de quelque temps d’une vie sauvage adoucie seulement par l’amour et la harpe de Tristan, qui est poète et musicien, Iseult est rappelée par son mari qui s’ennuie d’être veuf : la bonté de Marc’h ne va cependant pas jusqu’à rappeler son coupable neveu, et il reçoit ordre de ne plus se montrer à la cour.
On ne voit pas ce torrent ; on l’entend seulement à cinq ou six cents pas sous leur nuit de verdure. […] non, le temps ne me dure pas ; seulement quelquefois je voudrais bien, comme à présent, revoir le visage de ceux qui me rencontrent sur le chemin, et que j’ai connus dans les vieux temps. […] J’y retrouvais toutes les heures au soleil ou à l’ombre que j’y avais passées, toutes les poésies de mes livres et de mon cœur que j’y avais senties, écrites ou seulement rêvées, pendant les plus fécondes et les plus splendides années de mon été d’homme.
Et le pauvre apprend ici à juger de son état tout autrement qu’il ne fait, et, loin de se plaindre, à savoir même bon gré à sa pauvreté, qui lui tient lieu d’asile, de port, de citadelle, en le mettant en repos et en sûreté, et le délivrant des craintes et des alarmes dont il voit que les richesses sont la cause et l’origine. » Le but qu’avait saint Chrysostome en tenant tout ce discours, n’était pas seulement d’instruire son peuple, mais de l’attendrir par le récit des maux dont il lui faisait une peinture si vive. […] » Je ne considère pas seulement Louis XIV parce qu’il a fait du bien aux Français, mais parce qu’il a fait du bien aux hommes : c’est comme homme, et non comme sujet que j’écris ; je veux peindre le dernier siècle, et non pas simplement un prince. […] Seulement, quelquefois un cénobite en deuil Y vient de son ami visiter le cercueil ; C’est lui ; le souvenir vers ces lieux le ramène ; De tombeaux en tombeaux sa douleur se promène.
Aujourd’hui que vous marchez sous un étendard politique, en les désignant seulement par leurs titres, j’aurais l’air de vous lancer des épigrammes. […] Seulement, par égard pour soi-même, il faut en changer le moins souvent que l’on peut ; car enfin je crains qu’en vous rendant aujourd’hui le coryphée d’une ardente opposition, vous ne fassiez dire de vous ce qu’un homme d’esprit disait de La Harpe lors de sa conversion. […] Je suis certain seulement que son exécution est facile.
Seulement, dans la théorie courante, l’assimilation du temps à une quatrième dimension est sous-entendue, tandis que la physique de la Relativité est obligée de l’introduire dans ses calculs. […] Seulement, voici ce qui me frappe encore. […] Mais moi qui fais l’expérience de cet univers à trois dimensions et qui puis y percevoir effectivement le mouvement par vous imaginé, je dois vous avertir que vous envisagez un aspect seulement de la mobilité et par conséquent de la durée : l’autre, essentiel, vous échappe.
» Le Saint Sébastien est une merveille non pas seulement comme peinture, c’est aussi un délice de tristesse. […] Ce n’est pas seulement des étoffes éclatantes et des armes curieusement ouvragées que ses yeux sont épris, mais surtout de cette gravité et de ce dandysme patricien qui caractérisent les chefs des tribus puissantes. […] Chenavard est incapable de nier tout le bénéfice que la paresse tire du procédé qui consiste à exprimer la forme d’un objet sans la lumière diversement colorée qui s’attache à chacune de ses molécules ; seulement il prétend que ce sacrifice est glorieux et utile, et que la forme et l’idée y gagnent également. […] Ce n’est pas seulement les peintures de marine qui font défaut, un genre pourtant si poétique ! […] Je ne trouve pas que ce soit un défaut de chiffonner une chemise ou une cravate et de tourmenter agréablement les revers d’un habit, je parle seulement d’un manque d’accord relativement à l’idée d’ensemble ; et encore avouerai-je volontiers que je crains d’attribuer trop d’importance à cette observation, et les bustes de M.
Peu connu du grand et du gros public, ignoré même entièrement de la foule (ce qui est un charme), apprécie seulement d’une noble et chère élite, il occupait dans la jeune école de poésie, entre Lamartine, déjà régnant, et Victor Hugo, qu’on voyait grandir, une position élevée, originale, à laquelle son épaulette, qu’il ne quitta que l’année suivante, ajoutait une distinction de plus. […] Je ne me ferai pas plus modeste que je ne le suis, mais si M. de Vigny avait eu la moindre chance d’entrer à ce moment, je me fusse volontiers et à l’instant effacé devant lui, accordant le pas à l’éminence du talent, ou même seulement à la prééminence de la poésie ; car ce n’était pas à titre de poète que mes amis me présentaient, c’était comme un simple critique et prosateur. […] Ce n’est pas seulement prétentieux, c’est au rebours de l’intention ; car, précisément, le bon sens et la candeur vont tout droit leur chemin et n’ont pas de grandes lettres sur leur chapeau. […] Spontini ne portait pas seulement l’habit académique, il était le seul de tout l’Institut qui portât aussi le pantalon à palme vertes.
Il ne s’est, pas contenté d’exposer, il n’a pas eu seulement un avis, il a pris parti en certains cas. […] Chez les Romains, en ceci assez pareils aux Grecs, Calpurnie, la femme de Pline le Jeune, était assurément une femme lettrée et des plus cultivées par l’étude, mais à l’usage et en l’honneur de son mari seulement : à force de tendresse conjugale et de chasteté même, elle s’était faite tout entière à son image, lisant et relisant, sachant par cœur ses œuvres, ses plaidoyers, les récitant, chantant ses Vers sur la lyre, et, quand il faisait quelque lecture publique ou conférence, l’allant écouter comme qui dirait dans une loge grillée ou derrière un rideau, pour y saisir avidement et boire de toutes ses oreilles les applaudissements donnés à son cher époux. […] Au xviiie siècle, Voltaire excita, dès les premiers jours, de ces transports d’esprit dans le plus grand monde, — mais d’esprit seulement : les femmes qui l’aimèrent à ses débuts et qui ne craignirent pas de le montrer, la maréchale de Villars, toute la première, allaient droit à la célébrité, à la mode, au lion du moment. […] Oui, celle qui ne vous a jamais vu, qui n’a fait que vous lire, qui, sur un mot sorti un jour de votre âme, se met à croire en vous, à s’y attacher, à vous suivre dans toutes vos vicissitudes ; qui se hasarde, après des années, à vous le dire en tremblant, sans se nommer ; qui est prête, parce que vous l’avez consolée une fois, à accourir si vous souffrez, si vous êtes dans le malheur, si seulement l’ennui vous prend et le dégoût du monde, de ses flatteries ou de ses amertumes ; qui vous dit : « Le jour où vous en aurez assez des plaisirs, où vous sentirez que les bons instants sont devenus bien rares et que le dévouement d’une femme ou d’une fille vous fait défaut, ce jour-là, souvenez-vous de moi, appelez-moi, faites un signe, et je viendrai » ; celle-là, dût-on ne jamais user de ce sacrifice charmant, donne au poète, fût-il de l’âme la plus altière et un mépriseur d’hommes comme Byron, le plus flatteur des diplômes et des certificats de poésie, la plus chère conscience de lui-même et sa plus belle couronne.
Le drame de Faust par Goethe I Pour bien comprendre une littérature il faut d’abord bien comprendre un peuple ; car la littérature d’un peuple, ce n’est pas seulement son génie, c’est son caractère. […] Quant à moi, je ne m’en cache pas, Werther a été une maladie mentale de mon adolescence poétique ; il a donné sa note aux Méditations poétiques et à Jocelyn ; seulement la grande religiosité qui manquait à Goethe, et qui surabonde en moi, a fait monter mes chants de jeunesse au ciel au lieu de les faire résonner comme une pelletée de terre sur une bière dans le sépulcre d’un suicide. […] Faust insiste avec l’autorité et la véhémence de la passion qui veut être servie et non conseillée : « Quelque chose seulement d’elle, un fichu de son cou, une chose qui l’ait touchée ! […] — « Si seulement les boucles d’oreilles étaient à moi ?
Cette indisposition se termine seulement aujourd’hui ; nos abonnés, qui veulent bien nous permettre de les considérer comme des amis, nous pardonneront ce retard involontaire. […] Et si les peuples obtempèrent à cette injonction papale, l’empire temporel romain ne sera pas seulement rétabli sur le monde, il sera doublé d’un empire spirituel, le roi sera dieu et le dieu sera roi. L’Italie deviendra inviolable, siège d’un double empire ; quiconque y touchera ne sera pas seulement barbare, il sera sacrilège. […] XXIX Napoléon tombé, la maison de Savoie sort de son île et se précipite aux pieds des congrès de Paris et de Vienne pour obtenir non pas seulement sa propre restauration, mais ses annexions habituelles aux dépens des nationalités et des libertés des États voisins, convoités par sa soif insatiable de territoires.
Alors, pourquoi vous attacher seulement au culte des livres d’hier ? […] Je remarque seulement que la notion de xixe siècle est conventionnelle. […] Ce n’est pas seulement au dehors que le démolissage systématique du xixe siècle aura des conséquences néfastes. […] Je le leur conseille, parce que Maurice Barrès n’a pas émis seulement une opinion, mais parce qu’il est lui-même un exemple.
Mais ces survivants de l’époque antédiluvienne n’avaient pas seulement sauvé leur vie ; ils avaient sauvé aussi leur intelligence et leur mémoire ; ils avaient transmis aux patriarches leurs premiers descendants, soit aux fils de Noé, si l’on admet la version biblique, soit aux fils des races indiennes, éthiopiennes, chinoises, si l’on admet les traditions de ces peuples de l’extrême Orient, ils avaient transmis quelques vestiges des vérités, de la révélation, de la philosophie, de la théologie que l’humanité antédiluvienne possédait depuis sa sortie de ce qu’on appelle Éden ; crépuscule du soir après un jour éclatant. […] retirez-vous seulement un peu de lui pour qu’il respire un moment, jusqu’à ce que vienne la fin tant désirée de sa journée, semblable à la journée du mercenaire ! […] Le spectateur de ce drame humain-divin ne sort pas ému seulement, il sort converti et transformé, le dernier but de toute œuvre d’art ! […] L’homme ainsi doué se sent une puissance de vie intérieure qui userait des milliers de corps et des milliers de siècles sans avoir émoussé seulement sa faculté d’être, et il se sent accouplé par on ne sait quelle loi à une pincée d’argile corruptible, façonnée en organes qui tombent en ruines après un petit nombre de levers et de couchers de soleil, malgré tous ses efforts pour les réparer sans cesse et pour leur donner un peu de cette immortalité qu’il sent en lui.
Celui de la religion et de la vérité est seulement, je ne puis pas dire sale, mais bien un peu gris. […] Seulement la tête de cette femme est un peu découpée. […] On n’ose pas seulement leur dire qu’il pleut, quand ils veulent du beau tems. […] En un mot, la peinture est-elle l’art de parler aux yeux seulement ?
Les jansénistes l’accusèrent d’en avoir altéré des endroits pour la doctrine : il est à croire qu’il se contenta seulement d’y remettre plus d’accord et de justesse, en y laissant subsister la forme première et l’esprit. […] Ôtez seulement à cette définition ce que le mot amas (congeries) a pour nous de pénible et de désagréable.
On peut voir, d’après cette publication et les discussions intéressantes auxquelles elle a donné lieu2, jusqu’à quel point Froissart a tenu ce qu’il promettait au début, de ne rien introduire dans le récit de son devancier ni de n’en rien retrancher qui pût l’altérer, mais seulement de le multiplier et accroître autant qu’il le pourrait. […] Dans ce pays qui a conservé sans interruption le culte du gothique fleuri et de la noblesse chevaleresque, Froissart n’a pas cessé d’être apprécié, ou du moins il a de bonne heure retrouvé des lecteurs d’élite et des admirateurs, non pas seulement chez les savants et les érudits comme en France, mais chez les hommes de lettres et les curieux délicats.
Le duc de Chevreuse, tel qu’on le voit et par Saint-Simon, et dans sa correspondance avec Fénelon, se montre à nous précisément comme un type de ces hommes qui raisonnent à merveille, qui raisonnent trop bien, qui raisonnent sur tout et à perte de vue : seulement le principe d’où ils partent est faux ou contestable : « On était perdu, dit Saint-Simon, si on ne l’arrêtait dès le commencement, parce qu’aussitôt qu’on lui avait passé deux ou trois propositions qui paraissaient simples et qu’il faisait résulter l’une de l’autre, il menait son homme étant jusqu’au bout. » On sentait bien qu’il n’avait pas raison, mais il raisonnait si serré qu’on ne trouvait plus le joint pour rompre la chaîne. […] Léopold Monty (1844) : les conclusions seulement m’en paraissent trop positives.
Buffon, avec un dédain superbe, commença le premier à attaquer Linné sur ses méthodes artificielles, et, même lorsqu’il en fut venu à reconnaître par expérience la nécessité des classifications, il ne lui rendit jamais pleine et entière justice : « Buffon antagoniste de Linné, que toujours il avait combattu, nous dit Linné lui-même dans des fragments de Mémoires, est obligé, bon gré mal gré (nolens, volens), de faire arranger les plantes du Jardin du roi d’après le système sexuel. » Buffon, en ce point, ne céda pas si aisément que le croyait Linné ; il ne consentit jamais, nous dit Blainville, à laisser entrer dans le jardin de botanique la méthode et la nomenclature de Linné, enseignes déployées ; « il permit seulement d’inscrire les noms donnés par Linné, mais à condition (chose incroyable si le génie n’était humain !) […] Je dirai seulement par amour de la vérité que j’ai eu quelque discussion sur Buffon avec M.
Il gardait au cœur, en toutes ses licences, un coin de puritain qui persista sans jamais tuer le vieil homme, et qui gagna seulement avec l’âge. […] L’amiral de Coligny, retiré à Châtillon-sur-Loing avec ses frères et autres principaux du parti, hésitait encore : ce vieux capitaine trouvait le passage de ce Rubicon si dangereux qu’il avait résisté un soir par deux fois à toutes les raisons que lui avaient apportées les siens de s’émouvoir et de tirer l’épée, quand il arriva, nous dit d’Aubigné, ce que je veux donner à la postérité non comme un intermède de fables, bienséantes aux poètes seulement, mais comme une histoire que j’ai apprise de ceux qui étaient de la partie.
» Louis XIV remarquait là une chose assez piquante : il eût été digne de son esprit judicieux (s’il eût été plus étendu) de se dire que Schomberg était avant tout un réformé, le soldat européen de sa cause religieuse et politique, et que c’était lui seulement, Louis XIV, qui vers la fin, et quand le vieux soldat s’était cru Français, l’avait trop fait ressouvenir de cette patrie antérieure. […] Je ne parle pas seulement de cette tumeur qu’on opère, et à laquelle il faut revenir deux fois ; mais, même après, il a souvent la goutte, la fièvre, et Dangeau est continuellement occupé à nous dire que le roi va mieux.
Le nom d’écrivains proprement dits continue d’appartenir à ceux qui de propos délibéré choisissent un sujet, s’y appliquent avec art, savent exprimer même ce qu’ils n’ont pas vu, ce qu’ils conçoivent seulement ou ce qu’ils étudient, se mettent à la place des autres et en revêtent le rôle, font de leur plume et de leur talent ce qu’ils veulent : heureux s’ils n’en veulent faire que ce qui est le mieux et s’ils ne perdent pas de vue ce beau mot digne des temps de Pope ou d’Horace : « Le chef-d’œuvre de la nature est de bien écrire. » Les autres, les hommes d’action, qui traitent de leurs affaires, ne sont écrivains que d’occasion et par nécessité ; ils écrivent comme ils peuvent et comme cela leur vient ; ils ont leurs bonnes fortunes. […] Henri IV n’est qu’un homme pareil à beaucoup d’autres, plus distingué seulement par l’ensemble ; il est de ceux qui mûrissent, qui se forment successivement et s’achèvent ; il a ses saisons, il fait ses écoles et ses apprentissages.
Jung croit que c’est par mépris, par orgueil de race, que Henri aurait ici appelé goujats de simples fantassins, tandis que par ce mot il entendait seulement ce que chacun entendait alors, des valets de soldat qui surchargeaient les marches, et dont Maurice de Nassau s’appliqua le premier à débarrasser les armées. […] … » Mais il ne s’agit pas seulement d’être un peu plus exact que Scipion Dupleix ou d’être moins pastoral que l’abbé de Marolles, il s’agit d’être juste et de ne pas ombrer le tableau là où il n’y a pas d’ombre, M.