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1210. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 163

LUSSAN, [Marguerite de] née à Paris en 1682, morte dans la même ville en 1758.

1211. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 180

MAISTRE, [Antoine le] Avocat au Parlement de Paris, neveu du célebre Arnaud, & frere de M. de Sacy, en 1608, mort à Port-Royal en 1658.

1212. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 238

MARSOLIER, [Jacques] Chanoine Régulier de Ste Genevieve, à Paris en 1647, mort à Usez en 1724.

1213. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 268

MATHON DE LA COUR, [Charles-Joseph] à Lyon en 1738.

1214. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 300

MESENGUY, [François-Philippe] à Beauvais en 1677, mort en 1763.

1215. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » p. 456

PAPILLON, [Philibert] Docteur de Sorbonne, à Dijon en 1666, mort dans la même ville en 1738 ; un de ces Savans, ou plutôt de ces Erudits, qui, à force de patience & de soins, viennent à bout de se faire une réputation dans la Littérature.

1216. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article »

PERRIERS, [Bonaventure des] en Bourgogne, mort en 1544.

1217. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » p. 494

PERRIN, [Pierre] Abbé, Introducteur des Ambassadeurs près de Gaston de France, Duc d’Orléans, à Lyon, mort en 1680.

1218. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » p. 233

Sanadon, [Noël-Etienne] Jésuite, à Rouen en 1676, mort à Paris en 1733.

1219. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » p. 278

Sénecé ou Séneçai, [Antoine Bauderon de] premier Valet de Chambre de la Reine Marie-Thérese, femme de Louis XIV, à Mâcon en 1643, mort dans la même ville en 1737.

1220. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » p. 289

Silhouette, [Etienne de] Maître des Requêtes, ancien Contrôleur Général, à Limoges en 1709, mort en 1767.

1221. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » p. 307

Taconnet, [Toussaint-Gaspard] à Paris en 1730, mort dans la même ville en 1774 ; Auteur d'une infinité de Parodies, de Farces, & de Parades, dont la meilleure n'est pas digne d'un Lecteur ou d'un Spectateur sensé.

1222. (1894) Écrivains d’aujourd’hui

Nous vivons au milieu d’hommes qu’on appelle nos semblables, qui ont mêmes facultés que nous, qui sont nés à un même moment de l’humanité. […] Guy de Maupassant est en Normandie ; il y a passé toute sa jeunesse ; il y a fait par la suite de fréquents séjours. […] Maupassant n’était pas poète. […] Il est en Saintonge (non point on Bretagne, comme beaucoup se l’imaginent. […] Cet être de raison, sur un champ de bataille aux bords de l’Elbe, n’a reçu sa figure moderne qu’au dix-septième siècle ; et c’est son armée qui la lui a donnée.

1223. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Besnus, Émile (1867-1897) »

Si une inclinaison irrésistible au songe, une recherche inquiète et patiente de la beauté, une sensibilité nostalgique, combattue et dominée par une faculté d’idéalisation généreuse, créent la poésie, il était poète.

1224. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » p. 117

d’] de l’Académie d’Arras, de celle de la Rochelle & de la Crusca, ci-devant Professeur à l’Ecole Royale Militaire, en 17..

1225. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » p. 135

Alexandre,[Noël] Docteur en Théologie, à Rouen en 1639, mort à Paris en 1724.

1226. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » p. 154

Argonne, [Dom Bonnaventure d’] Chartreux, à Paris, mort en 1705.

1227. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » p. 173

d’] Docteur en Médecine, de l’Académie des Sciences, à Montbard dans l’Auxois en 17..

1228. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 308

Blondel, [David] Ministre Protestant, à Châlons en 1581, mort à Amsterdam en 1655, Auteur de plusieurs Ouvrages pleins de recherches, mais mal écrits.

1229. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 444

Cassagnes, [Jacques] Docteur en Théologie, à Nîmes en 1615, mort à Paris en 1679.

1230. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 446

Castel, [Louis-Bernard] Jésuite, à Montpellier en 1688, mort à Paris en 1757.

1231. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 469

Chamfort, [Sébastien-Roch-Nicolas de] à Clermont en Auvergne en 17..

1232. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 474

Chapelain, [Jean-Baptiste] Jésuite, Prédicateur de Leurs Majestés Impériales, à Rouen en 1710.

1233. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 506

Chorier, [Nicolas] Avocat au Parlement de Grenoble, à Vienne en Dauphiné en 1609, mort en….

1234. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article »

Coger, [François-Marie] Professeur émérite d’Eloquence au Collége Mazarin, Licencié en Théologie, & ancien Recteur de l’Université ; à Paris en 1723, mort dans la même ville en 1780 ; est connu dans la République des Lettres par deux Critiques honnêtes & judicieuses, l’une de l’Eloge de M. le Dauphin par M.

1235. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » p. 33

CONRART, [Valentin] à Paris en 1603, mort dans la même ville en 1675 ; un des premiers qui fut reçu à l’Académie Françoise.

1236. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » p. 50

CORROZET, [Gilles] Imprimeur-Libraire, à Paris en 1510, mort dans la même ville en 1558.

1237. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 227

DURIVAL, [Jean] frere du précédent, Commissaire des Guerres, Chef de Bureau au Département du Ministere des Affaires Etrangeres, de l’Académie de Nancy, à S.

1238. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » p. 376

GARNIER, [Robert] Poëte François, à la Ferté-Bernardau Maine, en 1534, mort au Mans en 1590.

1239. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » p. 420

GOGUET, [Antoine-Yves] Conseiller au Parlement de Paris, sa patrie, en 1716, mort en 1758.

1240. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — H — article » p. 506

HERSAN, [Marc-Antoine] Professeur de Rhétorique au Collége du Plessis, & ensuite d’Eloquence au Collége Royal, à Compiegne en 1652, mort en 1724.

1241. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — J. — article » p. 530

JEUNE, [Jean le] Oratorien, à Poligny, en Franche-Comté, en 1592, mort à Limoges en 1672.

1242. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — J. — article » p. 534

JOANNET, [Claude] Abbé, de l’Académie de Nancy, à Dôle en 17..

1243. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — J. — article » p. 539

JOUVENCY, [Joseph] Jésuite, à Paris en 1643, mort à Rome en 1719.

1244. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 88

LARREY, [Isaac de] Protestant, à Montvilliers, dans la Normandie, en 1638, mort à Berlin en 1719.

1245. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 172

MAILLARD, [Olivier] Cordelier, à Paris, mort à Toulouse en 1502.

1246. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 191

] à Caen en 1733, mort à Paris en 1767.

1247. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 205

MANNORY, [Louis] ancien Avocat au Parlement de Paris, sa patrie, en 1696, mort en 1777.

1248. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 206

MARCA, [Pierre de] Archevêque de Toulouse, à Gand dans le Béarn en 1594, mort à Paris en 1662.

1249. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 342

MONTAGNAC, [Louis-Laurent-Joseph de] Capitaine au Régiment de Riom, en Languedoc en 1721.

1250. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 377

MORUS, [Alexandre] Ministre Protestant, à Castres en 1616, mort à Paris en 1670.

1251. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 388

MOTTEVILLE, [Françoise Bertaud, Dame de] née en Normandie en 1615, morte à Paris en 1689.

1252. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » p. 478

PAYS, [René le] de l’Académie d’Arles, à Nantes en 1636, mort en 1690 ; Bel-Esprit & Poëte de Province, dont les Vers foibles, mais pleins de gaieté, amuserent quelque temps la Cour & la Capitale.

1253. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » p. 519

PINGERON, [Jean-Claude] Capitaine d’Artillerie & Ingénieur au service du Roi de Pologne, à Lyon en 17..

1254. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article »

Roucher, [N.ABCD] à Montpellier, s'est fait connoître par un Poëme en douze Chants, intitulé les Mois, fort vanté avant l'impression, & oublié presque aussi-tôt qu'il a été exposé au grand jour.

1255. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article »

Remond de] Censeur Royal, de l’Académie des Sciences & Belles-Lettres de Berlin, à Paris en 1699.

1256. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » p. 232

Sallo, [Denis de] Conseiller au Parlement de Paris, sa Patrie, en 1626, mort en 1669.

1257. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » p. 386

Tristan l'Hermite, [François] de l’Académie Françoise, à Soliers, dans la Marche, en 1601, mort à Paris en 1655.

1258. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » p. 395

Turpinde de Crissé , [N.ABCD Lancelot, Comte de] Maréchal de Camp, Inspecteur général de Cavalerie & de Dragons, des Académies de Berlin & de Nanci, à Héronville dans la Beauce, en 17..

1259. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » p. 398

Vaillant, [Jean Foy] de l’Académie des Inscriptions & Belles-Lettres, à Beauvais en 1632, mort en 1706 ; Zélateur intrépide pour la découverte des Monumens de l’antiquité.

1260. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Les nièces de Mazarin et son dernier petit-neveu le duc de Nivernais. Les Nièces de Mazarin, études de mœurs et de caractères au xviie  siècle, par Amédée Renée, 2e éd. revue et augmentée de documents inédits. Paris, Firmin Didot, 1856. » pp. 376-411

La France est trop petite pour l’activité de ces nièces de Mazarin, et quelques-unes vont porter dans des contrées et des cours voisines leurs éclats et leurs erreurs, sans jamais déchoir pourtant de ce grand état où elles sont comme nées et où elles se sont naturalisées en quasi-souveraines. […] Elle était née avec toutes les qualités qui peuvent recommander une personne de son sexe dans le monde ; elle avait le don de beauté, et avec cela « sérieuse, douce, tranquille dès l’enfance, et toutefois très sensible ; ferme, hardie, et néanmoins mesurée et pleine de tous les égards nécessaires pour s’établir une réputation hors d’atteinte ». […] Ce dernier rejeton de la maison Mancini naquit à Paris, le 16 décembre 1716 ; très délicat, très frêle de constitution, il sut, malgré des excès de jeunesse qui l’exténuèrent encore, mener son fil très délié jusqu’à l’âge de quatre-vingt-deux ans, et mourut sur la fin du Directoire. […] Ajoutons que la comtesse de Rochefort, née Brancas, avait été pendant quarante ans l’amie la plus intime de la duchesse de Nivernais. […] Je suis bien malheureux qu’il ne soit pas à Berlin, je vous assure bien que je ne l’enverrais à aucune ambassade, et qu’il ne sortirait de chez moi. » — Dans une lettre du 20 mars : « Ne me parlez plus du duc de Nivernais, je dirai de lui ce qu’on disait à Rome à la mort de Marcellus : Les dieux n’ont fait que le montrer à la terre, Ce n’était pas la peine de faire sa connaissance pour le perdre pour toujours. » — Et le 8 avril : « Le duc de Nivernais est parti d’ici, comme vous le saurez.

1261. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre troisième. L’esprit et la doctrine. — Chapitre III. Combinaison des deux éléments. »

De l’acquis scientifique que l’on a vu, élaboré par l’esprit que l’on vient de décrire, naquit une doctrine qui parut une révélation et qui, à ce titre, prétendit au gouvernement des choses humaines. […] Le ressort et la direction venaient d’ailleurs ; la croyance et l’obéissance étaient des héritages ; un homme était chrétien et sujet parce qu’il était chrétien et sujet  Autour de la philosophie naissante et de la raison qui entreprend son grand examen, il y a des lois observées, un pouvoir reconnu, une religion régnante ; dans cet édifice, toutes les pierres se tiennent, et chaque étage s’appuie sur le précédent. […] Les antiques institutions perdent leur prestige divin ; elles ne sont plus que des œuvres humaines, fruits du lieu et du moment, nées d’une convenance et d’une convention. […] Il n’était d’abord que le fétiche d’un sauvage ; vainement nous l’avons épuré et agrandi, il se sent toujours de ses origines ; son histoire est celle d’un songe héréditaire qui, dans le cerveau affolé et brut, s’est prolongé de générations en générations, et dure encore dans le cerveau cultivé et sain. […] Ainsi, par elle-même, la culture humaine est mauvaise, et les fruits qu’elle fait naître ne sont que des excroissances ou des poisons. — À quoi bon les sciences ?

1262. (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIVe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou Le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (2e partie) » pp. 365-432

Jamais la charité en nature ne fut plus prodigue de ses secours que dans les pauvres chaumières exposées tour à tour à ces dénuements ; l’aumône est née partout de la misère : aujourd’hui à toi, demain à moi. […] J’ai essayé comme un autre, dans une de ces rares occasions nées d’elles-mêmes, de la continuer en l’innocentant, en lui ôtant son venin comme à la vipère, en lui arrachant sa dent malfaisante avant de la cacher dans mon sein comme le psylle d’Égypte ; j’ai proclamé toutes ses vérités sans lui concéder ni crime ni colère. […] À quoi bon faire naître la curiosité, l’intérêt, le sentiment, et les nourrir pour attacher mes lecteurs ? […] Misère du cœur qui s’attache et qui se brise en se sentant enlever ce qu’il aime plus que la vie ; misère du sage qui se dessèche et qui s’effeuille comme une racine de cyprès sur une tombe, et qui ne végète plus que par l’écorce ; misère de l’amour qui est séparé de l’amour par les impitoyables obstacles de la vie, qui meurt ou qui voit mourir tout ce qui fait passer l’homme sur la dure nécessité de vivre ; misère de la condition dans laquelle Dieu nous a fait naître, comme des mineurs dans l’onde humide et froide des puits de métal ou de charbon où il faut aller puiser le salaire, pain du soir ; misère du dénuement qui menace tous les jours de la faim du lendemain le salarié quelconque qui se sent gagné par la vieillesse ou l’infirmité, comme l’homme qui s’enfonce dans le sol du marécage qui va l’étouffer ; misère de l’inexorable maladie paralysant sur son grabat le jeune travailleur, qui ne peut répondre aux larmes de sa femme et aux cris affamés de ses petits enfants qu’en tordant ses bras désespérés et qu’en maudissant l’imprudence qui l’a poussé à devenir père ; misère de l’homme sans ressources, chassé par ses créanciers impitoyables du toit qui l’a vu naître, de l’ombre qu’il a plantée, pour aller errer sans asile, sans pain, sans tombeau et sans berceau sous des cieux inconnus !

1263. (1864) Cours familier de littérature. XVII « XCVIIIe entretien. Alfieri. Sa vie et ses œuvres (3e partie) » pp. 81-152

Une amitié distinguée comme la vôtre offre des consolations au milieu des idées affligeantes qui naissent des dangers continuels auxquels on est exposé, et l’on regrette moins de les avoir courus quand ils excitent les témoignages d’une estime aussi pure que celle que vous nous laissez voir. « Joséphine Bonaparte, née La Pagerie. […] comme par miracle hors de son siècle, il appartenait tout entier à des temps qui ne sont plus, et il avait été donné à l’Italie comme un monument de ce qu’avaient été ses enfants, comme un gage de ce qu’ils pouvaient être encore. […] Née à Stolberg, dans une famille privée, prise par ambition dans son couvent de chanoinesses pour régénérer une famille royale, maltraitée par le prétendant son mari, obligée de s’en séparer pour éviter les derniers outrages, séduite par l’amour d’un homme qu’elle croyait grand ; pendant cette séparation, le prétendant mort, et ne devant plus rien à son nom, elle accepta une pension modique de la France et une de l’Angleterre pour soutenir son rang de princesse et l’honneur de son trône évanoui ! […] Il était vieux ; toute sa vie est d’un vieillard.

1264. (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXVIe entretien. Biographie de Voltaire »

II François-Marie Arouet naquit à Châtenay, petit village des environs de Paris, le 20 février 1694. […] L’athéisme et le libertinage, comme il arrive toujours, remplaçaient l’orthodoxie forcée et la piété de convenance ; la littérature impie ou légère succédait au molinisme ou au jansénisme, qui avaient enrôlé Boileau et Racine dans des partis scolastiques pour lesquels ces poëtes n’étaient pas nés. […] La lumière est uniforme pour l’astre de Sirius et pour nous ; la morale, qui est la lumière de l’âme, doit être uniforme aussi : si un être animé, sentant et pensant dans l’étoile Sirius, est d’un père et d’une mère tendres qui aient été occupés de son bonheur, il leur doit autant d’amour et de soins que nous en devons ici à nos parents. […] Lorsqu’on croyait avec Épicure que le hasard fait tout, ou avec Aristote, et même avec plusieurs anciens théologiens, que rien ne naît que de la corruption, et qu’avec de la matière et du mouvement le monde va tout seul, alors on pouvait ne pas croire à la Providence. […] Enfin, le plus puissant critique d’idées qui soit jamais depuis Aristote parmi les hommes.

1265. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre I. La préparations des chefs-d’œuvre — Chapitre II. Attardés et égarés »

Agrippa d’Aubigné, en 1550 en Saintonge, étudia à Paris et à Genève, et prit les armes à dix-huit ans dans la troisième guerre civile. […] Théophile de Viau (1596-1626), près d’Agen, fut lié d’abord avec Balzac, puis se brouilla bruyamment avec lui. […] Biographie : Honoré d’Urfé, à Marseille en 1568, suivit le parti de la Ligue et la fortune du duc de Nemours, et se relira en Savoie après le triomphe de la cause royale. […] Fr. de Maynard, à Toulouse en 1582, secrétaire des commandements de Marguerite de Valois, fut nommé en 1618 président au présidial d’Aurillac, suivit en Italie (1634) l’ambassadeur M. de Noailles avec qui il se brouilla, et qui le mil dans la disgrâce de Richelieu. […] Honorât de Racan, en Touraine (1589), fut page du duc de Bellegarde, chez qui il connut Malherbe.

1266. (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre I. Du comique en général »

Peut-être gagnerons-nous d’ailleurs à ce contact soutenu quelque chose de plus souple qu’une définition théorique, — une connaissance pratique et intime, comme celle qui naît d’une longue camaraderie. […] Le comique naîtra, semble-t-il, quand des hommes réunis en groupe dirigeront tous leur attention sur un d’entre eux, faisant taire leur sensibilité et exerçant leur seule intelligence. […] Plus risible sera la distraction que nous aurons vue naître et grandir sous nos yeux, dont nous connaîtrons l’origine et dont nous pourrons reconstituer l’histoire. […] Il a quelque chose d’esthétique cependant puisque le comique naît au moment précis où la société et la personne, délivrés du souci de leur conservation, commencent à se traiter elles-mêmes comme des œuvres d’art. […] On croira alors que cette solution de continuité fait naître le comique, tandis qu’elle se borne à nous le faire remarquer.

1267. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Barrucand, Victor (1866-1937) »

Félix Fénéon Victor Barrucand est à Poitiers.

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