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922. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Marie-Antoinette » pp. 171-184

I Lorsque les journaux annoncèrent qu’Edmond et Jules de Goncourt allaient publier une histoire de Marie-Antoinette18, nous crûmes — pourquoi ne le dirions-nous pas avec franchise ? 

923. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XII. Marie-Antoinette, par MM. Jules et Edmond de Goncourt » pp. 283-295

I Lorsque les journaux annoncèrent que MM. 

924. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XIV. Vaublanc. Mémoires et Souvenirs » pp. 311-322

Dernièrement un journal, en rendant compte des Mémoires nouveaux qu’on publie, a raconté vingt traits de courage de Vaublanc qui ne voulait pas mourir, à une époque où l’héroïsme était de se laisser égorger comme des moutons et de se coucher sous la guillotine ; mais il a oublié le bon sens qui, chez Vaublanc, doublait le courage, et en l’oubliant il a, à son tour, mutilé l’homme de ces intéressants mémoires, mutilés !

925. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « VI. Jules Simon »

Taine écrivait dans le Journal des débats une pompeuse réclame sur les livres que voici6 et se vantait, pour le compte de M. 

926. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Barthélemy Saint-Hilaire »

Nonobstant la note très modeste que Barthélemy Saint-Hilaire a placée en tête de son ouvrage, pour nous apprendre que son livre avait paru par articles dans le Journal des Savants, au fur et à mesure que William Muir, Sprenger et Caussin de Perceval publiaient les leurs, je suis sûr qu’avec les habitudes de sa pensée, avec sa préoccupation si singulièrement philosophique et religieuse prouvée par la dissertation que je trouve, dans ce volume sur Mahomet, concernant les devoirs mutuels de la religion et de la philosophie, Barthélemy Saint-Hilaire, l’auteur déjà d’un livre sur Bouddha et sa religion, devait aller — de son chef — à cette grande figure de Mahomet, qui nous apparaît, en ce moment, comme une figure neuve en histoire, tant jusqu’ici elle avait été offusquée et enténébrée par l’ignorance, le parti pris et toutes les sottises, volontaires ou involontaires, des passions et du préjugé !

927. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Vte Maurice De Bonald »

Les journaux qui expriment ces espérances, et qui s’efforcent de les fomenter et de les grandir dans les esprits et dans les cœurs, n’en parleront pas.

928. (1923) Les dates et les œuvres. Symbolisme et poésie scientifique

Ce livre est tellement étrange, que beaucoup de journaux, pourtant avares de réclame, en ont parlé comme ils auraient raconté un acte de folie accompli sur la voie publique. […] En ces deux semaines, il a paru deux journaux décadents nouveaux. L’un de ces journaux a pour collaborateur le célèbre M.  […] Journal hebdomadaire, le « Décadent », qui parut en mars ou avril de 86, avait pour directeur et imprimeur un homme singulier, Anatole Baju. […] Le lendemain, on m’apporte l’interview qui avait paru dans le journal où écrit M. 

929. (1888) Études sur le XIXe siècle

Un journal alla jusqu’à demander que les toiles des P.  […] Ce n’est pas un journal écrit au jour le jour, ce ne sont pas non plus des mémoires composés avec le parti pris de raconter sa vie comme on désire qu’elle soit fixée dans l’histoire, en se jugeant comme on voudrait être jugé. […] Si nous en croyons le journal de M.  […] Tous les matériaux nécessaires à une biographie de Cavour, — à l’exception d’un journal intime qu’il a tenu pendant quelque temps vers 1835 et que M.  […] Quand il transcrit dans son journal les paroles passionnées de l’Inconnue, qu’il fait suivre de trois points d’exclamation et de plusieurs points suspensifs, il ajoute : « Malheureux !

930. (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Madame de Verdelin  »

Il écrivit dans les journaux une lettre un peu railleuse pour remercier en bloc toutes ses obligeantes correspondantes qui avaient soif d’être plus ou moins ses sœurs de charité. […] Il existe de ces lettres de Rousseau à Mme de Verdelin un bien plus grand nombre qu’on ne le croirait d’abord, à ne consulter que la Correspondance publiée dans le recueil des Œuvres : au lieu de six lettres qu’on y trouve en tout, on en a une soixantaine qui ont été publiées dans le journal l’Artiste pendant tout le cours de l’année 1840. […] Bergounioux, qui les envoya à ce journal, les tenait de M. 

931. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre deuxième. Les mœurs et les caractères. — Chapitre II. La vie de salon. »

.) — Le comte de Clermont, par Jules Cousin, passim  Journal de Collé, III, 232 (juillet 1769). […] Bachaumont, 17 novembre 1770. — Journal de Collé, III, 136 (20 avril 1767). — Comte de Montlosier, Mémoires, I, 43. « Chez M. le Commandant (à Clermont) on voulut bien m’enrôler pour les comédies de société. » 289. […] Bachaumont, III, 343 (23 février 1768) et III, 232 ; IV, 174  Journal de Collé, passim. — Collé, Laujon, Poinsinet sont les principaux fournisseurs de ces parades ; la seule bonne est la Vérité dans le vin.

932. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XV. La littérature et les arts » pp. 364-405

Et, comme les révolutions du costume marquent souvent des révolutions dans les mœurs, il n’est pas superflu de consulter les journaux de modes. […] Elles répondent aux théories doctrinaires, à toute cette littérature politique et historique qui s’épanouit en gros livres, en discours, brochures et innombrablables articles de journaux. […] Journal des Goncourt, II, 202.

933. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « VII »

Ces gens n’entendent rien, ni à la poésie, ni à la musique… et ils ont fait leurs traductions à peu près comme on traduit ces articles de journaux et des réclames de fabricants. […] On ne conçoit pas que le poème si puissamment original de Wagner ait pu exercer une action aussi nulle et inspirer cette espèce de feuilleton rimé de petit journal. […] Leroy était l’un des plus anciens wagnéristes français ; il avait en un grand nombre de journaux combattu assidûment et dès l’origine pour la cause wagnérienne ; citons ses articles du Nain jaune, en 1865, sur Tristan qu’il avait été voir à Munich avec trois compatriotes : on n’allait pas encore en foule en Allemagne alors !

934. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1857 » pp. 163-222

12 avril Je me rappelle, dans le journal de Wille le graveur, Wille, pour la convalescence d’un de ses amis, le promenant au xviiie  siècle chez tous les marchands de curiosités de Paris. […] alors, vous n’êtes plus compris du tout. » Prenant au hasard un petit journal : « Tenez, voilà comme il faut écrire pour être compris… des nouvelles à la main… La langue française s’en va positivement… Eh ! […] Les réclames autour de notre pièce — reçue dans les journaux seulement, hélas !

935. (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1864 » pp. 173-235

Notre plaie au fond, c’est l’ambition littéraire insatiable et ulcérée, et ce sont toutes les amertumes de cette vanité des lettres, où le journal qui ne parle pas de vous, vous blesse, et celui qui parle des autres, vous désespère. […] Aujourd’hui je lis dans un journal, la fondation d’un jury pour la dégustation des huîtres. […] 8 décembre Deux sœurs, deux créoles, me racontaient qu’en mer, aux oiseaux lassés se reposant un moment sur le navire, elles s’amusaient à attacher des lettres, une sorte de journal intime, adressé aux amis inconnus, et qu’elles écrivaient sur la toile cirée de leurs broderies.

936. (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Conclusions »

Il en résulte une singulière sorte de pessimisme, celui de la littérature indoue et de la littérature russe contemporaine, le pessimisme de Léopardi dont chez nous les Pensées de Pascal et, tout récemment, le Journal, d’Henri Fred. […] Dans ce conflit de sentiments, appliqué à plaire à une catégorie d’êtres qu’il méprise et qu’il redoute, contraint dans ce but de plier à ses vues et de gagner à son talent des éditeurs, des directeurs de journaux, des critiques et des échotiers, l’artiste, l’idéaliste de tout à l’heure est forcé à plus d’expédients, de ruses, de compromissions, d’activité et de souplesse que n’en prodigue le plus déluré commis-voyageur. […] Elles ont recueilli le suffrage du principal organe des classes aisées en France, de la Revue des deux Mondes ; elles sont souvent citées dans les journaux des boulevards ; le nom de Heine apparaît parfois dans des conversations de gens étrangers aux lettres.

937. (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre III. Le roman » pp. 135-201

Paul Vigné d’Octon qui essaya — sans doute pour réagir contre l’exotisme de Paul Bonnetain qui n’était guère qu’une amplification du roman naturaliste — de mêler quelque lyrisme à ses nombreux volumes mi-pathologiques, mi-psychologiques : Chair Noire, Au Pays des Fétiches, Fauves Amours, l’Amour et la Mort, Martyrs Lointains, Terre de Mort, le Journal d’un Marin, etc., ni Francis Jammes, dont l’exotisme est spécial et touchant, ni André Gide qui a décrit Biskra et le désert, ni Claude Farrère dont les troublantes Fumées d’opium vont révéler le nom, et dont les Civilisés sont une œuvre des plus fortes et des plus personnelles, ni Paul Claudel enfin, qui rapporta de Chine des notes qui formeront une œuvre remarquable telle que nous devons l’attendre de l’auteur de la Connaissance de l’Est 46. […] Maintenant les journaux et les cercles leur font concurrence. […] Un jury de femmes réuni par la maison Hachette, au Journal La Vie Heureuse, attribua cinq mille francs à La Conquête de Jérusalem de Mme Myriam-Harry (1904) et pareille somme en 1905 au Jean-Christophe de M. 

938. (1890) La bataille littéraire. Deuxième série (1879-1882) (3e éd.) pp. 1-303

On donnerait cela à un journal qu’on ne le croirait pas ! […] Elle vivait encore, pour le moment, en traduisant du Darwin à l’usage des revues et des journaux, et répondait au nom enfantin de Lillette. […] Quand j’ai lu hier dans un journal que l’état du malade de Chislehurst était grave, j’ai senti qu’il était mort au moment où nous lisions cette dépêche. « N’était-il pas déjà mort à Sedan ? […] Cardinal lisait ses journaux dans son cabinet… Il est abonné à neuf journaux — c’est sa grande dépense — huit de son opinion et un tout ce qu’il y a de plus clérical. […] Forcé d’être modeste pour le journal où j’écris ces lignes, je ne puis que dire tout haut à l’auteur, en le remerciant de mes plus doux sourires : — Vous êtes mille fois trop bon, trop aimable, etc., en pensant tout bas ; — Vous avez mille fois raison ; et, si loin que vous alliez, vous ne direz jamais plus de bien de nous que nous en pensons nous-mêmes !

939. (1892) Un Hollandais à Paris en 1891 pp. -305

Cazals y a fait votre caricature. » On s’empresse de lui passer le journal illustré. […] » Ceci était dit avec une intonation de voix si indécise qu’il semblait tenir aussi peu à son grief contre le journal qu’à sa réputation de gaieté. […] Le directeur d’un grand journal, qui avait assisté à une de ses improvisations, — si je me rappelle bien, c’était à propos d’un vase à fleurs, — tout ému de ce qu’il venait d’entendre, pria le poète d’en faire une chronique pour son journal et lui promit monts et merveilles. Mallarmé ne put refuser et, quoiqu’il ait horreur d’écrire pour les journaux, il rédigea l’article désiré. […] ces deux articles du Journal des Débats sur le journal d’Amiel, quelle révélation !

940. (1922) Le stupide XIXe siècle, exposé des insanités meurtrières qui se sont abattues sur la France depuis 130 ans, 1789-1919

Mais déjà, sous la Révolution, le contrepoison a existé, et aux journaux de Camille Desmoulins et de Marat s’est opposé celui de Suleau, de Rivarol et de Champcenetz. […] Quand arriva la guerre franco-allemande de 1914, on fut effrayé du nombre de journaux convaincus, ou soupçonnés, de s’appuyer sur des capitaux allemands et de suivre les directives de l’agresseur. […] Il faut ici distinguer deux périodes : celle où le prolétariat industriel (pour employer ce mot affreux, mais typique) n’a pas ses journaux à lui. […] J’entends par pensées serviles celles qui acceptent, par les journaux, les livres, les conférences, les conversations, des principes directeurs qu’elles n’examinent pas et qu’elles sont incapables, ou peu capables, de critiquer, puis de surmonter. […] C’est que la presse à grand tirage (que je connais bien, faisant moi-même, depuis quatorze ans, le dur métier de directeur de journal, aux côtés de Maurras) est devenue un appareil d’étouffement, bien plutôt qu’un appareil de divulgation.

941. (1891) Enquête sur l’évolution littéraire

Mais le public des journaux a la grande habitude de la hâte des informations du reportage et ne souffre pas outre mesure de leur insuffisance. […] Le vers est partout dans la langue où il y a rythme, partout, excepté dans les affiches et à la quatrième page des journaux. […] Sarcey qui en encombre les colonnes de trois cents journaux tous les jours ! […] De la sorte, mon journal ne se formaliserait pas de ma rentrée rue Drouot. […] C’est de la copie de journal tout bêtement bâclée, avec autant de facilité qu’on démarquerait un fait-divers.

942. (1769) Les deux âges du goût et du génie français sous Louis XIV et sous Louis XV pp. -532

A Monseigneur le comte de Saint-Florentin, ministre et secrétaire d’état, commandeur des ordres du roi, &c. Monseigneur, Les Beaux Arts ne furent jamais ingrats envers leurs bienfaiteurs. Vous les protégez : c’est à eux qu’il appartient d’éterniser le souvenir de vos vertus. Ils s’en acquitteront sans doute : leur gloire est inséparable de la vôtre. La mienne, Monseigneur, me semble assu- rée, puisque vous daignez permettre à cet Ouvrage de paraître sous vos auspi ces.

943. (1886) Le roman russe pp. -351

Le romantisme donna l’illusion d’une guerre de principes : quand on parcourt les Revues de cette époque (les journaux ne comptaient pas encore), on est d’abord assourdi par un fracas de bataille. […] De timides essais, publiés dans les journaux sous le couvert de l’anonyme, avaient procuré au jeune homme quelques relations. […] Ses hôtes le voyaient arriver avec une petite valise, bourrée d’articles de journaux, de critiques et de pamphlets dirigés contre lui ; ce bagage de gloire et d’amertume était tout son avoir. […] Il n’y avait que sept journaux pour toute la Russie ; ces petites feuilles vivaient sur les faits divers les plus inoffensifs. […] Le jeune Féodor Michaïlovitch entreprend des traductions, sollicite les journaux et les libraires.

944. (1885) Les étapes d’un naturaliste : impressions et critiques pp. -302

Elle vivait encore, pour le moment, en traduisant du Darwin à l’usage des revues et des journaux, et répondait au nom enfantin de Lillette. […] Frédéric Bataille n’est pas un nouveau venu dans les lettres ; dix ans de travail, — et de luttes aussi, — trois recueils successivement mis à la lumière44 lui donnent droit de cité parmi nous, et il semble être temps que son nom jaillisse des revues de province et des journaux spéciaux aux poètes, comme la Revue de la Poésie, dont il est à coup sûr un des plus brillants collaborateurs. […] les deux chefs-d’œuvre qui ont tombé le naturalisme, à ce que disent les grands journaux. […] Son œuvre justifie-t-elle le pilori auquel l’ont voué, de son vivant, petits et grands journaux ?  […] Tels étaient les rêves d’avenir grandiose que l’on faisait autour du foyer des Sanchez pour le petit Pedro, éduqué tant bien que mal par le curé du village, un bon vieillard qui payait, avec l’hidalgo, la moitié de l’abonnement au seul journal qui parvînt dans la localité.

945. (1930) Les livres du Temps. Troisième série pp. 1-288

Fernand Xau l’appela aussi au Journal. […] L’homme qui a réuni quelques millions, ou qui achète un journal et se fait prôner pendant huit ou dix ans de suite. […] Et lisez le Journal de voyage de 1838, resté jusqu’ici inédit, que vient de nous offrir M.  […] Ces petits accès d’hugophobie ne sont apparus que dans sa Correspondance posthume et dans le Journal des Goncourt. […] J’ai vu tout récemment ce grief dans un journal.

946. (1864) Corneille, Shakespeare et Goethe : étude sur l’influence anglo-germanique en France au XIXe siècle pp. -311

Saint-Marc Girardin, le brillant professeur de la Sorbonne et le rédacteur du Journal des Débats. […] Les critiques du Journal de l’Empire qui avec La Harpe, et Geoffroy, persistaient à défendre ce qu’ils appelaient les règles définitives du goût, se révoltèrent à l’apparition de doctrines si opposées aux leurs, ou de productions si peu en harmonie avec les préceptes d’Aristote. […] La sévérité des gendarmes littéraires du Journal de l’Empire secondait ses vues. […] Ce journal, de fondation récente, s’était fait l’organe de l’opposition contre le trône et l’autel, et se rapprochait ainsi du Journal des Débats qui n’était autre que l’ancien Journal de l’Empire, et dans lequel M. de Chateaubriand, après sa retraite du ministère, exposait les principes constitutionnels anglais. […] Ce journal résumait tous les efforts que nous avons jusqu’à présent énumérés.

947. (1916) Les idées et les hommes. Troisième série pp. 1-315

Puis, de toute la France, les journaux apportent l’assurance « d’une même bonne volonté… » Les hussards s’en vont de nuit. […] Enfin, Potterat lit les journaux, lit le rapport de la Commission belge sur les atrocités commises en Belgique par les Allemands. […] Ses articles de journaux sont, pour la plupart, de l’époque où la Révolution, tournant à la Terreur, l’offense et l’indigne. […] Cette forme d’un journal, pour un roman, s’il faut l’avouer, je la redoute. L’auteur choisira entre deux inconvénients : ou bien, négligeant la vérité d’un tel journal, il ne songera guère à son roman ; ou bien le roman sera perdu dans le journal.

948. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Horace Vernet (suite et fin.) »

Sa femme en était occupée plus que lui, et lui en avait écrit avec ressentiment ; il répond dans une lettre de Cadix (12 avril) : « Dans le seul petit mot que j’ai reçu de toi, et encore n’étais-je qu’à Marseille, tu fulminais contre les journaux qui ne travaillaient ferme, disais-tu. […] La scène se passe sur une guillotine et sur le corps d’un guillotiné ; le squelette de la Mort qui domine tient en main et lit le journal le Peuple ; un peu au-dessous, un jeune Asiatique joue de la flûte sur un os perforé : dans le fond, ce ne sont qu’incendies et ruines.

949. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « La Bruyère »

On apprend d’un morceau qui se trouve dans l’Esprit des Journaux (févr. 1782), et où l’auteur anonyme apprécie fort délicatement lui-même la Notice de Suard, que La Bruyère, déjà moins lu et moins recherché au dire de D’Olivet, n’avait pas été complétement mis à sa place par le XVIIIe  siècle ; Voltaire en avait parlé légèrement dans le Siècle de Louis XIV : « Le marquis de Vauvenargues, dit l’auteur anonyme (qui serait digne d’être Fontanes ou Garat), est presque le seul, de tous ceux qui ont parlé de La Bruyère, qui ait bien senti ce talent vraiment grand et original. […] Il paraît bien qu’il s’agit en effet de Thomas Corneille et de Fontenelle, ligués avec De Visé : Fontenelle était de l’Académie à cette date ; lui et son oncle Thomas faisaient volontiers au dehors de la littérature de feuilletons et écrivaient, comme on dirait, dans les petits journaux.

950. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « François Ier, poëte. Poésies et correspondance recueillies et publiées par M. Aimé Champollion-Figeac, 1 vol. in-4°, Paris, 1847. »

Rien ne saurait donner une plus juste idée du brusque changement qui se fit d’un règne à l’autre que ces phrases naïves de la mère de François Ier, Louise de Savoie, écrivant en son Journal : « Le 22 septembre 1314, le roi Louis XII, fort antique et débile, sortit de Paris pour aller au-devant de sa jeune femme la reine Marie. » Et quelques lignes plus bas : « Le premier jour de janvier 1515, mon fils fut roi de France. » Son fils, son César pacifique, ou encore son glorieux et triomphant César, subjugateur des Helvétiens, comme elle le nomme tour à tour. […] Les expressions triomphantes dont est rempli le Journal de la mère du roi, et qui rappellent le Latonæ pertentant gaudia pectus , se reproduisent dans les lettres et dans les vers de sa sœur.

951. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre I. La littérature pendant la Révolution et l’Empire — Chapitre IV. Chateaubriand »

Il alla au Niagara, descendit l’Ohio jusqu’à sa rencontre avec le Kentucky : on peut croire, si l’on tient à lui faire plaisir, qu’il descendit le Mississipi et vit la Floride ; les lambeaux de son journal de voyage, mêlés d’extraits de ses lectures, laissent entendre qu’il parcourut d’immenses espaces. […] A peine rentré, il se rappelle à Napoléon par un article du Mercure, qui fait supprimer le journal.

952. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Mendès, Catulle (1841-1909) »

[Le Journal officiel (mars 1877).] […] [Journal (23 février 1895).]

953. (1889) Les premières armes du symbolisme pp. 5-50

Dans les journaux, une multitude d’articles, les uns hostiles, les autres sympathiques, témoignent de sa vitalité. […] Un journal, qui reçoit d’ordinaire les manifestes des princes, vient de publier la profession de foi des symbolistes.

954. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « I »

Les journaux de Bruxelles promettent des décors merveilleux, une exécution de premier ordre ; il y aura le quatuor de tubas demandé dans la partition ; la pyrotechnie finale fera négliger la symphonie qui l’accompagne. […] Ajoutons que ces nouvelles nous viennent de journaux allemands et que nous n’avons pas eu le temps de les contrôler.

955. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « II »

La Société s’occupe aussi de fonder un journal wagnérien qui doit paraître tous les trois mois seulement, car, quoique la Revue Wagnérienne soit bien connue en Angleterre il nous manque un journal anglais qui soit à nous.

956. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Chamfort. » pp. 539-566

Tandis qu’il travaillait obscurément et incognito à quelque journal, il préparait une petite comédie en vers, et songeait au concours de l’Académie française. […] Le jugement le plus équitable et le plus indulgent qu’il soit possible de porter sur lui me paraît être celui de Roederer dans un article du Journal de Paris, qui a été reproduit dans l’édition la plus complète des Œuvres de Chamfort.

957. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — C — Coppée, François (1842-1908) »

Elles justifient la sévérité avec laquelle la plupart des journaux ont accueilli les Deux Douleurs.

958. (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre XVIII. Gentils conteurs » pp. 218-231

Henri Lavedan, que je goûte d’ordinaire, n’a pas pris aujourd’hui grand mal à édifier ce volume, articles du quotidien Le Journal, ni hier à écrire lesdits articles.

959. (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre IX. L’antinomie politique » pp. 193-207

“L’opinion du public est faite par des hommes à peu près à sa hauteur qui, au moyen des journaux, s’adressent à elle en ton nom sur la question du moment.”

960. (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — La synthèse »

Mais ce groupe a réellement existé dans le temps ou dans l’espace ; il existe parfois encore ; il forme ou a formé un milieu particulier, sur lequel le plus souvent l’histoire ou le journal ajoutent des renseignements à ceux plus exacts et plus intimes que procure l’examen de leur centre de ralliement, l’œuvre ou l’ensemble d’œuvres, dans lesquelles ils se reconnaissent et se désignent.

961. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XXIII. Henry Gréville »

Les journaux, ces efféminés, qui ne demandent qu’à s’efféminer davantage, ont pris ses romans avec l’empressement qu’ils ont, en général, pour les œuvres des femmes, et d’ailleurs, disons-le pour les excuser, ces romans avaient un accent étranger, une saveur de terroir lointain, qui leur faisait une originalité, dans un temps où il n’y en a plus, ni petite ni grande… On jabotait que Mme Henry Gréville revenait de Russie.

962. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « La Société française pendant la Révolution »

Il vous reste juste leur livre : des miettes historiques tombées de quelques corbeilles, de quelques pamphlets, de quelques journaux, — des miettes historiques, des atomes, de la poussière de documents qui en eux-mêmes ne sauraient changer le caractère jugé de la Révolution, mais que de grands artistes broieraient seulement dans les couleurs de leur palette pour donner plus d’éclat et plus de vie à cette grande fresque d’une histoire qu’on ne fera jamais au pointillé.

963. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « La diplomatie au xviie  siècle »

Comme on le voit, c’est la méthode des faits Paris dans les journaux, appliquée à l’histoire, et Valfrey n’est pas même le premier qui ait aplati — jusqu’à ce degré de platitude — la pauvre histoire diplomatique.

964. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Félix Rocquain » pp. 229-242

Ils sont rares comme la tranquille conscience du talent qu’on a et de la fierté de l’esprit qu’on se sent… Avec l’effroyable prurit de vanité littéraire qu’ont les moins littéraires de ce temps, et qui fait d’eux des mendiants de publicité se trémoussant comiquement autour du moindre article pour qu’on leur en fasse la charité, un écrivain qui publie son livre et le met tout simplement sous la vitrine de l’éditeur, sans importuner personne de son importance et sans viser à la pétarade des journaux, m’est, par cela seul, plus sympathique que les autres, et je suis très disposé à aller vers lui, parce qu’il ne vient pas vers moi avec ces torsions de croupe respectueuses qu’ont les quêteurs d’articles qui veulent qu’on en mette dans leur chapeau… C’est précisément ce qui m’a fait aller à M. 

965. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « X. Doudan »

Il écrivit, dans des Revues, quelques articles, sous l’X de son nom, reproduits dans l’édition actuelle, et dans le Journal des Débats un article sur le scepticisme, à propos de Jouffroy, qui, par parenthèse, est bien tout ce qu’on a écrit jamais de plus profond et de plus subtil sur le scepticisme ; mais tout cela, ce n’est pas ses lettres !

966. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XI. Gorini »

C’est plutôt une suite de dissertations bonnes pour le Journal des savants, et encore ces dissertations ont une exposition et des formes par trop scolaires.

967. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Georges Caumont. Jugements d’un mourant sur la vie » pp. 417-429

I Voici plusieurs années que cette chose, qui n’est pas un livre, existe à la vitrine d’une librairie, et je ne sais pas encore qui en a parlé, ou même si on en a parlé, parmi les tripoteurs de bruit qui battent et font mousser, dans les journaux, les petites omelettes soufflées des réputations.

968. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « L’abbé Brispot »

Il fallait que le sens public fût aussi profondément perdu qu’il l’est pour qu’on laissât passer de si honteuses extravagances sans les couvrir d’une flétrissure universelle ; il fallait qu’on pût désespérer de la raison même pour les voir accueillies et soutenues, à tous les étages de la société, dans des livres, dans des journaux, dans des discours.

969. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Gustave D’Alaux »

Mais, quelles que soient la force de la raison de l’historien et la justice de sa raillerie quand il s’agit d’un pays où les pantalonnades se jouent dans le sang et où le Congo de la barbarie se mêle au Congo de la civilisation, — car on y vénère également des fétiches, des serpents, des journaux et des constitutions démocratiques, — Gustave d’Alaux nous fait toujours l’effet, en peignant le chef de ce monde noir qui le résume si bien dans tous les détails de sa personne, d’un artiste croquant un bourgeois.

970. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « La Bible Illustrée. Par Gustave Doré »

est un artiste d’une rare vaillance ; mais, si grande qu’elle soit, sa vaillance peut être inférieure à son audace… Je n’ai pas besoin de revenir aujourd’hui sur une personnalité dont les mérites incontestables ont été reconnus et mis en relief à la lumière électrique de tant d’articles de journaux, un peu éblouissants je crois.

971. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Mm. Jules et Edmond de Goncourt. » pp. 189-201

… Le dix-neuvième siècle de l’en-bas, du petit journal bien infect, de l’homme de lettres plus ou moins avarié, de l’actrice, de l’atelier, du café et des divers argots que l’on parle en ces endroits-là ; le dix-neuvième siècle qui n’existe qu’à Paris, et encore à cinq ou six places dans Paris, entre quinze cents drôles et quinze cents drôlesses à peu près, le dix-neuvième siècle qui, par ses affinités et ses ressemblances morales avec le dix-huitième siècle, attire le plus l’imagination de MM. de Goncourt.

972. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Théophile Gautier. » pp. 295-308

Ce chapitre a paru dans le journal le Pays.

973. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Les Mémoires d’une femme de chambre » pp. 309-321

Elle n’a donc servi, disons le mot, que chez des coquines, et cette particularité seule ôte au livre toute nouveauté, toute profondeur et toute portée, rien n’étant plus connu et plus rabâché sur les théâtres, dans les livres et dans les journaux de ce temps, que l’existence de ces dames, qui n’a rien, du reste, de bien compliqué, puisque c’est toujours le même luxe extravagant et gâcheur, la même manière de tromper et de voler leurs hommes, la même abjection d’âme et de langage, le même mutisme de sens moral et d’autres sens, et enfin la même stupidité souveraine, que je ne reprocherais pas cependant à un observateur tout-puissant de peindre encore, s’il en tirait des effets nouveaux et des choses nouvelles !

974. (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « L’Abbé *** »

Il laisse ses ouailles, vole à Rome, où il est volé, détail délicat, par un monsignore italien qui lui fait payer des audiences qu’il ne lui livre pas, brise une grille de l’église du couvent où sa sœur est enfermée, la délivre, après des aventures que j’ose supprimer, de contrebandits honnêtes et de policiers scélérats, revient à Paris avec elle et fonde un journal à la barbe de ces Révérends Pères, qui n’en auront pas le démenti pourtant, car ils le font renvoyer du diocèse de Paris, puis interdire, puis maudire dans un concile provincial, et enfin crever de désespoir, puisqu’il faut que tout finisse, dans un hôpital des Pyrénées !

975. (1868) Curiosités esthétiques « V. Salon de 1859 » pp. 245-358

pour des raisons que j’ignore, et dont l’exposé ne peut pas, je crois, prendre place dans votre journal, mon espérance a été déçue. […] Je vous demande pardon de m’être diverti quelques instants à la manière des petits journaux. […] Même pour montrer l’endurcissement dans le crime et dans la débauche, même pour nous faire soupçonner les bassesses secrètes de la goinfrerie, il n’est pas nécessaire de faire alliance avec la caricature, et je crois que l’habitude du commandement, surtout quand il s’agit de commander au monde, donne, à défaut de vertus, une certaine noblesse d’attitude dont s’éloigne beaucoup trop ce soi-disant César, ce boucher, ce marchand de vins obèse, qui tout au plus pourrait, comme le suggère sa pose satisfaite et provocante, aspirer au rôle de directeur du journal des Ventrus et des satisfaits. […] Dans les derniers jours de l’an passé, un éditeur de la rue Royale mit en vente un paroissien d’un style très-recherché, et les annonces publiées par les journaux nous instruisirent que toutes les vignettes qui encadraient le texte avaient été copiées sur d’anciens ouvrages de la même époque, de manière à donner à l’ensemble une précieuse unité de style, mais qu’une exception unique avait été faite relativement aux figures macabres, qu’on avait soigneusement évité de reproduire, disait la note rédigée sans doute par l’éditeur, comme n’étant plus du goût de ce siècle, si éclairé, aurait-il dû ajouter, pour se conformer tout à fait au goût dudit siècle. […] Il y a un brave journal où chacun sait tout et parle de tout, où chaque rédacteur, universel et encyclopédique comme les citoyens de la vieille Rome, peut enseigner tour à tour politique, religion, économie, beaux-arts, philosophie, littérature.

976. (1814) Cours de littérature dramatique. Tome I

Dès le commencement de cette troisième année de la révolution, Geoffroy ne put résister aux persécutions dont il devenait l’objet : des articles qu’il avait fait insérer dans le journal de l’Année littéraire, l’avaient fait reconnaître comme un écrivain distingué, mais sévère ; et ses doctrines politiques, dont le journal l’Ami du Roi s’était rendu l’interprète, ne pouvaient manquer de lui attirer un grand nombre d’ennemis. […] Il finit cependant par accepter les propositions des propriétaires vers les dernières années du siècle passé ; il rédigea le feuilleton du Journal des Débats. […] Hoffmann, cette indignation prophétique n’ont point empêché l’auteur d’Adrien de se placer ensuite, et dans le journal même de Geoffroy, au rang des critiques les plus habiles et les plus savants. […] Geoffroy, pour excuser son indignation, ne manque pas de citer le paragraphe qui lui est personnel et qui fut inséré dans le journal le Publiciste. […] Bertin de Vaux, toujours disposés à reconnaître et à récompenser les hommes de lettres qui travaillent à leur journal, appuyèrent sa demande, et la veuve de Geoffroy obtint une pension de 1500 fr. qui lui fut accordée par tous les propriétaires du Journal des Débats, et dont elle a touché le montant jusqu’à la fin de sa vie.

977. (1882) Études critiques sur l’histoire de la littérature française. Deuxième série pp. 1-334

Ces pensions, par un procédé des plus ingénieux, paraîtraient avoir été généralement imputées sur les bénéfices des journaux d’alors, le Mercure de France ou l’Année littéraire de Fréron. […] Les journaux, comme les livres, sont dans le département de M. de Malesherbes ; il faut donc encore qu’il assure aux auteurs les éloges, si faire se peut, et à tout le moins le silence de la critique. […] Le journal reparaît. […] Trop heureux quanti ces honnêtes gens ne lui retiennent pas ses feuilles jusqu’à la veille du jour où l’Année littéraire doit paraître, de façon qu’il soit forcé, dans les vingt-quatre heures, sur un marbre d’imprimerie, de refaire son journal tout entier. […] Ils l’ont fait avec quelques traits fort heureusement choisis, empruntés en partie d’un journal de voyage inédit de Mme de Saussure et en partie des dépêches de M. de Béranger, chargé d’affaires de France à Naples.

978. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre IV. Des Livres nécessaires pour l’étude de l’Histoire. » pp. 87-211

Si ce grand homme avoit écrit un peu moins séchement, il seroit un modèle parfait pour l’histoire ; mais ses commentaires ne sont qu’un journal bien fait. […] Journal du Roi Henri III., avec des remarques & un recueil de piéces les plus curieuses & les plus rares de son regne, in-8°. la Haye 1744., 5. vol. […] Journal du regne d’Henri IV. avec des remarques historiques & politiques, par M. […] B. in-8°. la Haye (Paris) 1741. quatre volumes : b n édition ; mais dans laquelle on n’a pas en soin de distinguer ce qu’on avoit ajouté aux mémoires de l’Estoile, auteur de ce Journal intéressant & véridique.

979. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Histoire de la querelle des anciens et des modernes par M. Hippolyte Rigault — [Introduction] » pp. 132-142

Saint-Marc Girardin : on voit que l’œuvre et l’auteur tiennent par tous les liens à la famille de l’Université comme à la famille du Journal des débats : ils en portent le cachet, et ils font honneur à l’une et à l’autre.

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