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908. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XII » pp. 100-108

Le prince de Condé lui-même, après avoir défendu la cause du pouvoir, se trouva glorieux de soutenir celle de mademoiselle de Montpensier contre le pouvoir.

909. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXX » pp. 330-337

Il les raya et mit 2 000 écus. » Il est évident que ce certain homme c’était le roi, et que celle des amies de madame Scarron, chez qui se trouvait ce certain homme, c’était madame de Montespan ; et que les absences que le certain homme souffrait impatiemment, celaient celles de madame Scarron quand elle retournait dans la maison de Paris94.

910. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Addisson, et Pope. » pp. 17-27

Mais la différence qui se trouve entre ces deux ouvrages didactiques, n’est, au yeux de l’impartialité, qu’à l’avantage de Despréaux.

911. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre premier. Vue générale des épopées chrétiennes. — Chapitre V. La Henriade »

L’Europe, par le plus heureux des contrastes, présentait au poète le peuple pasteur en Suisse, le peuple commerçant en Angleterre, et le peuple des arts en Italie : la France se trouvait à son tour à l’époque la plus favorable pour la poésie épique ; époque qu’il faut toujours choisir, comme Voltaire l’avait fait, à la fin d’un âge, et à la naissance d’un autre âge, entre les anciennes mœurs et les mœurs nouvelles.

912. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 18, que nos voisins disent que nos poëtes mettent trop d’amour dans leurs tragedies » pp. 132-142

Voilà la source de cet amour imaginaire qui se trouve dans la plûpart de leurs écrits.

913. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 3, de la musique organique ou instrumentale » pp. 42-53

Cet auteur entendoit par sons parfaits, auxquels il oppose des sons des simphonies qui n’ont qu’un être imparfait, les sons des recits en musique où le son naturel étant adapté à des mots, se trouve joint avec un son articulé.

914. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Léon Feugère ; Ambroise-Firmin Didot »

Choses du métier, bibliographie, critique aiguisée d’érudition, vies des hommes illustres ou considérables dans l’art dont il raconte les développements et les découvertes, tout se trouve donc dans cette forte brochure, qui n’est pas seulement l’histoire des faits, mais, de plus, l’exposé fidèle des diverses législations qui ont, principalement en France, régi l’imprimerie, ce grand domaine matériel et intellectuel de l’État.

915. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Les dîners littéraires »

Pourquoi la fleur de la littérature et des arts, lorsqu’elle se trouve desséchée et languissante, ne s’arroserait-elle pas un peu ?

916. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Jean-Jacques Rousseau »

se trouve le procès-verbal de la séance ?

917. (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Paria Korigan » pp. 341-349

n’ayant, elle, nulle préoccupation de faire cette construction enragée et endiablée qu’on appelle un livre, et ne voulant que se faire plaisir à elle-même et peut-être à nous, en écrivant ses Récits qui se trouvent finalement en être un.

918. (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « Introduction »

Le moule, — aussi large que la vérité, aux yeux du moyen âge, indiscutablement étroit à nos yeux — dans lequel l’Europe médiévale avait enfermé le monde et l’homme, toute la vie, se trouva, au bout de huit siècles, insuffisant pour contenir l’ensemble des êtres et des choses.

919. (1814) Cours de littérature dramatique. Tome II

Les gens de lettres ne se trouvèrent pas même à la hauteur de cette grande conception de Racine ; il leur fallut l’étudier et la méditer pour en sentir le prix ! […] Cette feinte est autorisée par le danger pressant qui le menace, par l’impossibilité où il se trouve de résister à une armée nombreuse, par le désir d’empêcher le pillage du temple. […] Un artiste supérieur écrase les talents vulgaires ; c’est un astre qui brûle tout ce qui se trouve au-dessous de lui. […] Mais il ne se trouva personne à la cour qui osât représenter le grand-prêtre Joad ; il fallut avoir recours à un acteur de profession, et l’on choisit le célèbre Baron. […] Enfin, ce qui est décisif, c’est que les vers qu’on prétend avoir été imités par Racine, ne se trouvent point dans la Guisiade de Mathieu.

920. (1892) La vie littéraire. Quatrième série pp. -362

Vers la montagne se trouve le pays des ogres ou Bécats, qui ont un œil unique au milieu du front. […] Mais cette fois, elle se trouva l’associée d’un soldat condamné à posséder seul le monde ou à n’avoir plus une pierre où poser sa tête. […] Il ne faut pas en être surpris ; il serait étonnant, au contraire, qu’une situation quelconque ne se trouvât pas chez M.  […] Don Marcos entretenait Gamara de ces discours ou de semblables, quand il se trouva devant sa porte. […] Les maisons où il se trouve quelque chose ne peuvent être trop à couvert des larrons.

921. (1902) Le critique mort jeune

On sent que, sous prétexte de philologie, M. de Gourmont est heureux de se trouver parmi de riches chasubles, des ciboires précieux et des reliquaires. […] Un mot, dit-il, ne doit pas être rejeté parce qu’il ne se trouve pas au dictionnaire officiel ou chez les bons auteurs, mais parce qu’il est mal formé, contraire au génie de la langue, laid, pour tout dire. […] Ce phénomène est la solitude absolue où se trouvent les membres de ces groupements mal unifiés, dans des heures de crise, alors même qu’ils traversent des épreuves analogues, sinon identiques. […] Ces définitions montrent assez combien ceux-là mêmes qui se trouvaient au centre du mouvement se sont mépris sur son caractère. […] En revanche, il se trouve que tout ce qui, au xixe  siècle, n’a pas participé du mouvement romantique n’a pas participé non plus de la Révolution.

922. (1932) Les idées politiques de la France

Le parti radical se trouva fort dépourvu quand la séparation fut venue. […] Et c’était le moment où, malgré l’appui que dans la circonstance leur prêta Pie X, l’autorité des évêques se trouvait bien diminuée, du fait de la Séparation. […] Quand Barres dirigeait la Cocarde, à un moment où, n’éprouvant qu’une haine politique, l’opportunisme, il se trouvait fort tenté par le socialisme, il déclarait ne l’être nullement par le radicalisme. […] On se rendra compte également de la situation sans issue, même oratoire, ou se trouvait Jaurès le 30 juillet 1914. […] La géographie des idées se trouve ici devant un phénomène de relief rajeuni, de vallées qui, à travers des mouvements tectoniques successifs, et de sens différents, maintiennent une ligne stable à une figure de la terre.

923. (1829) Tableau de la littérature du moyen âge pp. 1-332

La même chose a lieu dans ce développement progressif des peuples ; ils ne s’aperçoivent pas d’abord qu’ils changent, qu’ils descendent, qu’ils dérivent ; et puis tout à coup ils se trouvent ailleurs. […] C’est donc en France que se trouvent les plus nombreuses tentatives du théâtre, au quinzième siècle. […] J’ignore si la rime se trouve dans la poésie hébraïque. […] La mort de cette poésie, c’est la menace atroce qui se trouve au milieu de ces sons harmonieux. […] Les auteurs des romans de chevalerie ont, en effet, mêlé aux fictions les plus bizarres l’imitation fidèle de ce qui se trouvait inscrit dans le rituel des chevaliers.

924. (1894) Écrivains d’aujourd’hui

Celui-là, en effet, n’est pas seulement le plus complexe entre les sentiments, mais c’est le seul où nous nous mettions tout entiers et où toutes les tendances de notre nature se trouvent engagées à la fois. […] Jules Lemaître a souvent défini ce qu’on appelle « l’esprit parisien » ; il se trouve que quelques-uns des traits qu’il y découvre sont pareillement ceux de son esprit. […] Or, il se trouve que chaque fois que la critique en ce siècle a fait un progrès, ç’a été lorsqu’elle a su emprunter quelque chose aux méthodes particulières des sciences. […] En sorte que s’il se trouvait par hasard qu’il ne fût pas un historien, il resterait du moins qu’il est un excellent professeur d’histoire. […] Comme il était jeune et qu’il venait du monde, il se trouva tout de suite en sympathie avec eux.

925. (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxviiie entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »

« Ils se précipitèrent vers l’endroit où se trouvaient les coursiers sellés. […] Sîfrit le rapide alla vers l’endroit où se trouvait la pierre. […] « Un vieux chasseur prit un limier qui en peu de temps conduisit le chef dans un endroit où se trouvait beaucoup de gibier. […] Hagene fit porter le cadavre de Sîfrit du Nibeluge-lant, devant la chambre où se trouvait Kriemhilt. […] Les meilleurs de ceux qui se trouvaient là lui donnèrent ce conseil, sauf le seul Hagene, qui ressentait à la fois de la colère et de la peine.

926. (1893) Des réputations littéraires. Essais de morale et d’histoire. Première série

Dans une étude sur un grand auteur, je puis mettre du talent et quelque chose de moi ; dans un poème composé à l’émulation des grands auteurs, il peut ne se trouver ni talent, ni personnalité, ni rien. […] Le fervent désir du bonheur promis au ciel en récompense à toutes les âmes pieuses et celui de la gloire réservée au génie sur la terre peuvent se trouver en antagonisme : le conflit est naturel et n’a rien d’étrange ; mais il n’a rien, non plus, de nécessaire. […] De quel côté se trouve la portion divine de l’humanité ? […] Tel l’hémistiche éternellement répété : Habent sua fata libelli, qui s’imposait comme l’épigraphe de cet ouvrage ; il se trouve dans l’œuvre oubliée d’un poète obscur et presque inconnu. […] Le baron de Münchausen, étant à la chasse, eut son cheval mangé par un loup qui commença par la queue et le dévora si bien tout entier, qu’en arrivant à l’écurie le baron se trouva monté sur un loup contenu dans la peau du cheval.

927. (1896) Impressions de théâtre. Neuvième série

Le charmant Périllo, qui aime Carmosine d’un amour tendre et héroïque, se trouve ici fort à propos. […] Les rôles du père et de la fille se trouvent finalement intervertis ; et cela embrouille encore l’idée de la pièce. […] Il se trouvait alors en pleine communion avec la France populaire. […] Et, en effet, nous voyons qu’à l’acte suivant cet homme aimé se trouve avoir le choix entre deux « positions » superbes. […] Mais il se trouve que la paix et la guerre sont entre les mains de l’Anglais Humphry, et voici comment.

928. (1949) La vie littéraire. Cinquième série

Il faut vous dire aussi qu’il se trouvait dans certains groupes des jeunes gens très montés contre les Allemands. […] Devant lui, on se trouve en effet en présence d’un esprit dont la curiosité est encyclopédique. […] Et je veux bien qu’il se trouve de l’immoralité dans sa morale. […] Mondain, il demeurait un grand sage, et l’on peut dire que, partout où il se trouva, il fut exemplaire. […] Pourtant, cet hymne ne se trouve pas dans une vieille édition que j’ai sous les yeux.

929. (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « M. FAURIEL. —  première partie  » pp. 126-268

Fauriel, qui dut se trouver si heureux du triomphe de son ami, avait assisté de près à la composition de l’ouvrage. […] Fauriel ; l’esprit qui se laisse guider se trouve, à la fin, avoir gagné bien de la nouveauté et de l’étendue avec lui. […] Et quant à ce qui est de la moralité de Lope, qui se trouverait compromise par cette interprétation, j’avoue encore ne point m’émouvoir à ce propos aussi vivement qu’on l’a fait. […] Sous une forme ou sous une autre, toutes les idées qu’avait conçues ce rare esprit sont sorties ou sortiront ; sa renommée après lui se trouvera mieux soignée que par lui. […] Daunou se trouve imprimée dans les Documents biographiques sur Daunou, publiés par M.

930. (1891) Essais sur l’histoire de la littérature française pp. -384

Cependant, ils se trouvaient être aussi imprégnés que moi de mon sujet. […] Tout ce qui a pu allumer dans la foule des passions dangereuses, tout ce qui a pu gâter l’imagination de la jeunesse ou égarer l’inexpérience de quelques femmes trop liseuses, se trouve relevé avec soin. […] Mais cette comédie, où se trouvent flétris avec tant de vigueur les instincts d’égoïsme trivial qui poussent le monde d’aujourd’hui à ne plus faire état que de la richesse, est-elle elle-même si innocente ? […] Qu’arrivera-t-il si elle se meut dans la matière brute, si elle se trouve associée à une espèce de machine qui ne lutte ni ne se soumet, qui est uniquement pour elle l’endroit où elle siège ? […] et comme l’extérieur du personnage se trouve décrit de manière à ce que chaque mot contribue à l’aplatir !

931. (1865) Cours familier de littérature. XX « CXXe entretien. Conversations de Goethe, par Eckermann (2e partie) » pp. 315-400

S’ils trouvent dans Shakespeare, par exemple, des passages qui se trouvent aussi chez les anciens, il faut que Shakespeare les ait pris aux anciens ! […] » Et parce que le même trait se trouve dans Homère, il faut que Shakespeare le doive à Homère ! […] Nous y avons rencontré des voitures de transport de toute espèce, chargées de marchandises pour la foire de Leipzig, et aussi quelques troupes de chevaux à vendre, parmi lesquels se trouvaient de fort belles bêtes. […] Cette espèce ne se trouve point sur l’Ettersberg, qui est trop vivant et trop près des habitations ; elle ne va pas d’ailleurs non plus sur les buissons.

932. (1899) Les industriels du roman populaire, suivi de : L’état actuel du roman populaire (enquête) [articles de la Revue des Revues] pp. 1-403

Cette curiosité instinctive, il se trouve en tous pays des gens habiles à l’exploiter. […] Vous pourrez même, s’il vous est plus commode, le dévoyer complètement, comme a fait l’auteur de la Fille au Collier de perles, roman à succès du Petit Parisien, où se trouve encadrée une longue partie qui n’a aucun rapport avec le corps du sujet. […] Un romancier mondain très goûté, des âmes sensibles et libres, l’un de ceux qu’on appelle, comme Maizeroy et divers autres, des féministes parce qu’ils sont les ténors en vogue de la forme amoureuse, se trouvait, une fois, serré par des besoins d’argent. […] Notez, pourtant, qu’il se trouve parmi eux des conteurs aussi soucieux que vous-même de l’âme des foules.

933. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre deuxième. Les opérations intellectuelles. — Leur rapport à l’appétition et à la motion. »

De plus, quand même nous pourrions établir un rapport dans notre pensée entre l’idée de feu et l’idée de brûlure, nous ne pourrions savoir si le lien qui existe entre nos idées se trouve aussi entre les choses. […] La croyance est la conscience réfléchie de l’état général où se trouve notre intelligence, avec toutes ses sensations et représentations actuelles ; elle est une répétition, un écho, qu’il ne dépend pas de nous d’empêcher ; elle est suivie immédiatement d’une réaction appétitive et motrice déterminée par l’état émotionnel que produit l’état intellectuel. […] Mais là se trouve précisément le grand problème de l’induction. […] Supposez de plus qu’un grand nombre d’autres expériences viennent encore confirmer la première : ces expériences ne feront qu’augmenter la force de direction sur la ligne flamme-brûlure, et si nul cas négatif ne se trouve en opposition, la persistance du mouvement selon cette résultante sera mécaniquement nécessaire.

934. (1895) Journal des Goncourt. Tome VIII (1889-1891) « Année 1890 » pp. 115-193

En cette cuisine diplomatique, Oliphant se trouvait bien des petits services que lui rendait Blowitz, et le traité signé, quand Thiers pour remercier son remplaçant, lui offrait de le nommer grand-croix de la Légion d’honneur, celui-ci repoussait cet honneur, et lui demandait la nomination au consulat de Venise, du correspondant français du Times avant la guerre, qui, je crois, était Yriarte, — et Blowitz prenait sa place. […] Eh bien, ça devrait être le contraire dans le mariage, pour que le mariage soit heureux, il faudrait que la femme eût dix ans plus que le mari… et à ce sujet remarquez que le bonheur tranquille de certains ménages d’hommes encore jeunes, qui ont épousé des touffiasses plus vieilles qu’eux, ça tient à ce qu’elles ont dépensé leur vitalité, et qu’elles se trouvent au même degré d’assouvissement et d’éteignement de la chair, que leurs maris. […] Il se trouvait que cet officier pris avec sa femme par des anthropophages, avait mangé sans le savoir d’un pâté fait avec la chair de son épouse, et depuis ne pouvait plus manger de viande blanche. […] Samedi 29 novembre Ce soir, à dix heures, lecture chez Antoine de La Fille Élisa, qu’Ajalbert lit très bien, et qui met vraiment une grande émotion au cœur du monde, qui se trouve là.

935. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre I. Des poëtes anciens. » pp. 2-93

Le style de l’auteur n’est ni assez coulant, ni assez simple ; les métaphores hardies, qui ne doivent se trouver dans un Ouvrage que comme les dissonances dans un morceau de musique, y dominent ; & quelquefois ces métaphores sont, ou mal soutenuës, ou trop étrangeres. […] On fait plus de cas des Amours de Tibulle, par Jean de la Chapelle de l’Académie Françoise où se trouve la traduction des Elégies de ce Poëte en vers françois, à Paris 1712. 3. vol. […] On se trouve un peu surpris, & Perse le seroit peut-être plus qu’un autre, de voir, par exemple, dans ses satyres, l’éloge du grand Bossuet, Evêque de Meaux. […] Les autres productions de Santeuil traduites, soit en vers, soit en prose, par plusieurs Poëtes du dernier siécle, se trouvent dans le recueil de ses œuvres, à Paris 1698.

936. (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « Remarques finales. Mécanique et mystique »

Cet élan se continue ainsi par l’intermédiaire de certains hommes, dont chacun se trouve constituer une espèce composée d’un seul individu. […] Les ouvriers se trouveront ainsi être des « émigrés à l’intérieur ». […] C’est lorsqu’une tendance, avantageuse en elle-même, est incapable de se modérer autrement que par l’action d’une tendance antagoniste, laquelle se trouve ainsi être également avantageuse. […] N’y aurait-il pas quelque autre frénésie, dont celle-ci aurait pris la suite, et qui aurait développé en sens opposé une activité dont elle se trouve être le complément ?

937. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « De l’état de la France sous Louis XV (1757-1758). » pp. 23-43

Les affaires de la guerre se trouvent encore, par les subalternes, sous l’influence des Ormes, c’est-à-dire du comte d’Argenson qui est en exil à sa terre des Ormes, et qui a quitté le ministère depuis les premiers mois de 1757. […] il ne se trouvait pas en sûreté (avril 1758).

938. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Joinville. — II. (Fin.) » pp. 513-532

Mais Dieu le sauve à l’aide du bon Sarrasin qui parvient à le mener jusqu’au château de la galère, où se trouvaient les personnes de distinction et les chevaliers de l’armée musulmaneac : Quand je vins parmi eux, ils m’ôtèrent mon haubert, et, pour la pitié qu’ils eurent de moi, ils me jetèrent sur le corps une mienne couverture d’écarlate fourrée de menu vair que madame ma mère m’avait donnée97 ; un autre m’apporta une ceinture blanche, et je me ceignis sur ma couverture, à laquelle j’avais fait un trou pour la revêtir ; et un autre m’apporta un chaperon que je me mis en ma têtead. […] Transporté à terre dans un grand état de faiblesse, et ayant senti plus d’une fois le couteau sur la gorge, il est amené, toujours par le secours du bon Sarrasin jusqu’au château où se trouvent les personnes de distinction de l’armée ennemie : ad.

939. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Nouvelles lettres de Madame, mère du Régent, traduites par M. G. Brunet. — I. » pp. 41-61

À son arrivée en France et à son début à la Cour, quand on lui présenta son médecin, elle dit « qu’elle n’en avait que faire, qu’elle n’avait jamais été ni saignée ni purgée, et que, quand elle se trouvait mal, elle faisait deux lieues à pied, et qu’elle était guérie ». […] Au lieu d’apporter des gages et des garanties de paix, elle se trouvait ainsi avoir procuré des prétextes et des moyens de guerre.

940. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Madame Dacier. — I. » pp. 473-493

Hier encore, un jeune savant qui a déjà fait ses preuves en haute matière et qui se trouve être à la fois un excellent écrivain, M.  […] Tel qu’on vient de le connaître et de l’entrevoir, Tanneguy Le Fèvre, régent de troisième à l’académie de Saumur, n’était pas à sa place et ne se trouvait point heureux.

941. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Le président Hénault. Ses Mémoires écrits par lui-même, recueillis et mis en ordre par son arrière-neveu M. le baron de Vigan. » pp. 215-235

Le président Hénault pourtant allait peu à peu devenir un homme sérieux ; mais là encore, et lorsqu’il se trouvera mêlé aux choses plus importantes, il y entrera du jeu et de la représentation plus que du fond. […] C’est ainsi qu’autrefois, étant au collège, Hénault avait fait une composition de vers latins pour son camarade et concurrent Chauvelin, qui se trouvait ce jour-là pris de migraine, et celui-ci avait été empereur comme on disait, ou premier de la classe.

942. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Le duc de Rohan — II » pp. 316-336

Ce qui est certain, c’est que les princes manquant, ce furent les grands les plus rapprochés qui prirent leur place, qui eurent l’initiative et le commandement des révoltes à main armée ; et la maison de Rohan se trouve au premier rang dans ce rôle actif. […] Il le redira plus tard en vingt endroits : « Qui a affaire à un peuple qui ne trouve rien de difficile à entreprendre, et qui, en l’exécution, ne pourvoit à rien, se trouve bien empêché. » Il souhaite à ceux qui viendront après lui « d’avoir autant d’affeclion, de fidélité et de patience qu’il en a eu, et de rencontrer des peuples plus constants, plus zélés et moins avares. » Cette âme fière, ce capitaine énergique fait pour commander, cette nature aristocratique, ambitieuse de grands desseins et entravée à chaque pas, avait dû beaucoup souffrir.

943. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Œuvres de Frédéric-le-Grand Correspondance avec le prince Henri — II » pp. 375-394

Frédéric en rapporta toujours à son frère l’initiative et la première idée : L’honneur des événements que nous prévoyons (il parle à son point de vue d’égoïsme national) vous sera dû, mon cher frère, lui écrit-il, car c’est vous qui avez placé le premier la pierre angulaire de cet édifice ; et sans vous je n’aurais pas cru pouvoir former de tels projets, ne sachant pas bien, avant votre voyage de Pétersbourg, dans quelles dispositions cette cour se trouvait en ma faveur. […] Mais, mon cher frère, laisser usurper à l’Autriche une autorité despotique en Allemagne, c’est lui fournir des forces contre nous-mêmes et la rendre beaucoup plus formidable qu’elle ne l’est déjà ; et c’est ce qu’aucun homme qui se trouve dans le poste que j’occupe ne doit tolérer. » C’était pour Frédéric une question d’honneur et une question d’influence.

944. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « I » pp. 1-20

Quand on ne songe qu’à l’idéal de l’agrément, à la fleur de fine raillerie et d’urbanité, on se plaît à se figurer Voltaire dans cette demi-retraite, dans ces jouissances de société qu’il rêva bien souvent, qu’il traversa quelquefois, mais d’où il s’échappait toujours. « Mon Dieu, mon cher Cideville, écrivait-il à l’un de ses amis du bon temps, que ce serait une vie délicieuse de se trouver logés ensemble trois ou quatre gens de lettres avec des talents et point de jalousie, de s’aimer, de vivre doucement, de cultiver son art, d’en parler, de s’éclairer mutuellement ! […] Nous en resterons donc, pour sa disposition d’esprit en cette heure pour lui si sérieuse, sur cet unique témoignage, cette lettre adressée à Thieriot qui se trouve dans la correspondance générale, et où se lisent ces nobles paroles : Je suis encore très incertain si je me retirerai à Londres : je sais que c’est un pays où les arts sont tous honorés et récompensés, où il y a de la différence entre les conditions, mais point d’autre entre les hommes que celle du mérite.

945. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Mémoires ou journal de l’abbé Le Dieu sur la vie et les ouvrages de Bossuet, publiés pour la première fois par M. l’abbé Guetté. Tomes iii et iv· » pp. 285-303

Ces quatre aunes se trouvent ainsi mises en balance avec son travail sur les Méditations. […] En arrivant à Cambrai, Le Dieu apprend que Fénelon est absent, en tournée épiscopale ; le jour du retour, il se trouve à l’archevêché à l’heure de l’arrivée du prélat, un peu après midi.

946. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Maine de Biran. Sa vie et ses pensées, publiées par M. Ernest Naville. » pp. 304-323

Dès que le grand homme qui sait s’étonner le premier porte ses regards hors de lui, le voile de l’habitude tombe, il se trouve en présence de la nature, l’interroge librement et recueille ses réponses. » Le grand homme est celui, qui, après s’être étonné, trouve l’explication. […] Comment le voile ordinaire qui couvre mon intelligence se trouve-t-il écarté par moments pour retomber aussitôt ?

947. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Mémoires de l’abbé Legendre, chanoine de Notre-Dame secrétaire de M. de Harlay, archevêque de Paris. (suite et fin). »

Malgré son goût pour la pacification, il se trouvait en pleine guerre. […] Legendre se trouva être ainsi le bienfaiteur et comme qui dirait le Montyon de l’Université, sans s’en être douté et sans l’avoir su55.

948. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « La comtesse d’Albany par M. Saint-René Taillandier (suite et fin.) »

Ensuite elle se trouva entre les ducs de Glocester et de Clarence, et elle eut une assez longue conversation avec le premier, qui peut-être l’avait rencontrée en Italie. […] Simond, l’auteur du Voyage en Italie, nous a présenté également Fabre sous cet aspect, — un connaisseur dans les arts qui dit des choses singulières, surprenantes au premier abord, et qui se trouvent vraies.

949. (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Marie-Thérèse et Marie-Antoinette. Leur correspondance publiée par. M. le Chevalier Alfred d’Arneth »

On nous épluche trop pour ne pas être toujours sur ses gardes. (2 juin 1775.) » A propos de parure, il y a une histoire de bracelets qui préoccupe avec raison la très-sage souveraine : « Toutes les nouvelles de Paris annoncent que vous avez fait un achat de bracelets de 250 mille livres ; que, pour cet effet, vous avez dérangé vos finances et vous êtes chargée de dettes, et que vous avez, pour y remédier, donné de vos diamants à très-bas prix ; on suppose après que vous entraînez le roi à tant de profusions inutiles, qui depuis quelque temps augmentent de nouveau et mettent l’État dans la détresse où il se trouve. […] Vos belles-sœurs font tout autrement, et j’avoue, tous ces plaisirs bruyants, où le roi ne se trouve pas, ne sont pas convenables.

950. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Le général Jomini. [III] »

Lorsque l’Empereur sortit de son cabinet dans le grand salon, Jomini se trouvait par hasard un des premiers sur son passage. […] » Le prince de Neuchâtel, qui se trouvait présent, tira Jomini par son habit en lui disant à l’oreille : « Ne répliquez pas, et passez chez moi après la messe ! 

951. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. ALFRED DE MUSSET. » pp. 177-201

Ces sortes d’images se trouvent et ne s’élaborent pas. […] Alfred T… (Tattet), très-décousue, mais étincelante, un grand drame sérieux en cinq actes, intitulé la Coupe et les Lèvres, une charmante petite comédie en deux actes, A quoi rêvent les Jeunes Filles, et enfin un soi-disant conte oriental, Namouna, dont le sujet n’est qu’un prétexte de divagation sinueuse, et dans lequel se trouvent, après vingt folles échappées, les deux cents plus beaux vers qu’ait jamais écrits M. de Musset, toute sa poésie en résumé et tout son amour. — Le personnage principal de la Coupe et les Lèvres, Charles Frank, n’est pas d’une autre famille que Manfred, Conrad, le Giaour, quoiqu’il nous offre une individualité bien retrempée, et que sa médaille soit sortie d’un seul jet.

952. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « QUELQUES VÉRITÉS SUR LA SITUATION EN LITTÉRATURE. » pp. 415-441

1843 Il y a quelques années, il a été fait dans cette Revue une sorte d’appel à tous les talents qui, nés à peu près en même temps que le siècle, se trouvaient approcher de l’âge toujours redoutable de la maturité183. […] Quiconque voudrait se régler sur les décisions de ce juge banal ou vénal se trouverait posséder un joli code de bon goût !

953. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « UN DERNIER MOT sur BENJAMIN CONSTANT. » pp. 275-299

Si l’on n’emporte que juste le nécessaire, on se trouve bientôt aux expédients. […] Mais, en général, un certain genre de position fausse n’était pas assez insupportable à Benjamin Constant ; on en retrouverait trace, avec plus ou moins de variantes, en d’autres circonstances de sa vie, et le contre-coup de cette mauvaise habitude se fit bien péniblement sentir à l’extrémité de sa carrière, lorsque, dans ses derniers jours, il subit l’inconvénient, lui, homme d’opposition, de ne pas se trouver en règle avec un personnage auguste encore plus obligeant que M.de Charrière, et qui ne lui demandait pas de billet. — Puisque M.de Loménie a contesté si fort notre premier comme ntaire sur le Qu’est-ce que la dignité ?

954. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Aloïsius Bertrand »

Je voudrais vous apporter ici sur des ailes d’hirondelle, vous déposer à Gouville ; là se trouveraient votre mère, votre jolie sœur, deux ou trois de vos amis. […] Mais Bertrand, à ce métier du rêve, n’avait guère appris à se trouver capable d’un assujettissement régulier.

955. (1861) La Fontaine et ses fables « Troisième partie — Chapitre II. De l’expression »

         Avant que la nitée     Se trouvât assez forte encor     Pour voler et prendre l’essor. […] En déplaçant quelques épithètes, sa fable se trouverait écrite en prose.

956. (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXIIIe entretien. Chateaubriand, (suite) »

« Le marchand, si vous entrez dans son comptoir, ramassera précipitamment l’argent qui se trouve atteint : cette âme de boue confond le malheureux et le malhonnête homme ! […] On se familiarise aisément avec le malheureux ; et il se trouve sans cesse dans la dure nécessité de se rappeler sa dignité d’homme, s’il ne veut que les autres l’oublient.

957. (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre V. Transition vers la littérature classique — Chapitre I. La littérature sous Henri IV »

Débutant presque aussitôt que Ronsard, il a soumis son esprit au génie du maître, il n’a pas modifié son naturel qui l’incline à la facilité négligée, si bien qu’en sa vieillesse il se trouve à l’unisson de Bertaut et de Régnier. […] Dans ce réveil de l’énergie morale se préparent et la théorie cartésienne de la volonté et la théorie cornélienne de l’héroïsme : et là se trouve l’explication de la faveur que rencontrera le jansénisme, cette forme forte du catholicisme.

958. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre III. Les tempéraments et les idées — Chapitre III. Montesquieu »

D’admirables portraits enlèvent l’aridité qui pourrait se trouver dans ces dissertations abstraites sur les faits de l’histoire. […] C’est ainsi qu’il égalera Berne à Rome, et verra dans ce canton suisse une menace pour les libertés de l’Europe, parce que Berne se trouve répéter Rome dans une particularité de son organisation militaire522.

959. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Victor Duruy » pp. 67-94

La théorie des deux morales, c’est-à-dire, pour parler net, le privilège accordé aux souverains et aux hommes d’État de manquer à la morale dans un intérêt public ou qu’ils estiment tel, peut être également l’erreur volontaire et calculée d’un prince selon Machiavel — ou l’illusion d’un mystique, comme paraît avoir été ce mélancolique empereur au souvenir de qui trop de douleur s’attache pour que nous puissions, nous, le juger en toute liberté d’esprit, mais qui, au surplus, se trouverait sans doute suffisamment jugé, si l’on regarde sa fin, par le mot de Jocaste à Œdipe : « Malheureux ! […] Duruy se trouva plus libéral, et bien autrement, que ce ministère ; en sorte que le souverain, devenu constitutionnel, dut se séparer du serviteur trop hardi qu’il avait pu maintenir au temps de son absolutisme.

960. (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Herbert Spencer — Chapitre I : La loi d’évolution »

Une espèce vivante, animale ou végétale, à mesure qu’elle se répand et occupe une aire plus étendue, se trouve exposée à des conditions fort différentes de climat, de sol, de lumière, de chaleur ; aussi la voit-on donner naissance à des variétés nombreuses. […] S’il va de la succession des phénomènes externes ou internes à leur nature essentielle, il se trouve également en défaut.

961. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Lettres de Mlle de Lespinasse. » pp. 121-142

Il dit qu’il part le mardi 18 mai, puis le mercredi, et il se trouve qu’il n’est parti que le jeudi 20, et sa nouvelle amie n’en avait rien su. […] On était allé en visite à Chambéry ; au retour, il y avait une voiture où se trouvaient Mme de Staël, Benjamin Constant, Mme de Boigne, Adrien de Montmorency, etc.

962. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Monsieur Bazin. » pp. 464-485

L’auteur met en tête une note qui le peint lui-même par un de ses travers : « Il nous a semblé convenable, dit-il, d’avertir le lecteur qu’il va se trouver avec des gens de lettres. […] Plus tard, l’auteur se trouva sujet lui-même à ce ridicule qu’il craignait.

963. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Fontenelle, par M. Flourens. (1 vol. in-18. — 1847.) » pp. 314-335

Quand un orfèvre l’eut examinée, il se trouva que c’était une feuille d’or appliquée à la dent avec beaucoup d’adresse ; mais on commença par faire des livres, et puis on consulta l’orfèvre. […] La question littéraire se trouvait ainsi réduite, au grand scandale des érudits, à une question de physique et d’histoire naturelle.

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