Paulhan a montré sur des exemples du plus haut intérêt comment l’invention littéraire et poétique va ainsi « de l’abstrait au concret », c’est-à-dire, en somme, du tout aux parties et du schéma à l’image 78.
Une longue suite de conférences dans lesquelles j’ai défini les genres et les espèces du poème épique et ses qualités essentielles, circonscrites d’après mon système exact en vingt-quatre conditions, me laissait à traiter les douze dernières pour le complément de cette section ; mon zèle n’a pu que l’achever, remettant celles qui doivent lui succéder à des temps plus propices aux travaux littéraires, et n’ayant pas eu l’aptitude de m’en occuper lorsque tout repos était enlevé à nos cœurs, et tout loisir à nos esprits. […] On voit en ceci, comme en nos leçons antécédentes, que nous prenons toujours le besoin naturel pour base de toutes nos règles littéraires. […] Ne reconnaît-on pas en cette allégorie frappante la pureté du goût qui présida partout à la composition de l’Énéide, et pense-t-on que le hasard ou le caprice des prétendues inspirations dirigent si constamment l’ordonnance des réelles beautés littéraires ? […] Je ne crains pas pourtant que mes arguments puissent être allégués contre la supériorité de l’auteur portugais : ses qualités prévalent sur ses fautes ; elles ne sont imputables qu’à son temps, et qu’à l’esprit des vieilles écoles, qui n’admettaient d’autre merveilleux que le mythologique ; mais ses beautés originales sont dignes des meilleurs âges littéraires. […] Messieurs, Parmi le nombre des règles que l’observation nous a découvertes dans chaque genre d’ouvrages littéraires, nous avons toujours compté pour règle dernière l’heureux emploi de toutes ensemble justement appliquées à la confection des chefs-d’œuvre dont nous nous formons des modèles.
Déplorable abondance des idées distinctes et faciles ; on l’a retrouvée au dix-septième siècle, dans le cailletage littéraire qui s’échangeait au-dessous des grands hommes ; c’est le défaut et le talent de la race. […] Est-ce que la vieille souche sur laquelle sont venues se greffer les brillantes fleurs continentales n’a produit aucune pousse littéraire qui lui soit propre ?
Comme si ce n’était pas assez des haines politiques, il se charge encore des inimitiés littéraires, attaque le corps entier des critiques1251, diffame la nouvelle poésie, déclare que les plus célèbres sont des « Claudiens, des gens du bas empire », s’acharne sur les lakistes, et garde un ennemi venimeux et infatigable dans Southey. […] Nous nous sommes liés à la partialité des divinations religieuses et à l’inexactitude des divinations littéraires, et nous avons accommodé nos doctrines à nos instincts et à nos chagrins.
C’est ainsi que les dictionnaires, et non seulement les écrits littéraires, sont pleins de fausses onomatopées269, qui ont trompé les auteurs des premiers traités sur le langage ; « nous entendons les bruits de la nature, dit très justement M. […] Stuart MilJ, Discours sur l’instruction moderne (Revue des cours littéraires, 13 juillet 1867, p. 516-517).
C’est à elle que je dois l’esprit de philosophie, l’amour de l’exactitude et de la réalité physiologique, le peu de bonne méthode qui a pu passer dans mes écrits, même littéraires.
Je prends cette somme sur le prix de la récolte de mes vignobles, et sur le prix de mes abonnements à mon journal littéraire qui, grâce à la complaisance de mes amis, s’élève toujours à environ 140 ou 160,000 fr.
et j’en appelle à ce siècle naissant qui déborde de tout ce qui est la poésie même, amour, religion, liberté, et je me demande s’il y eut jamais dans les époques littéraires un moment si remarquable en talents éclos, et en promesses qui écloront à leur tour ?
Alors Crémieux, Halévy et Siraudin étaient les collaborateurs du duc et ses confidents littéraires, et Siraudin, à ce propos, tenta avec la diplomatie d’un auteur dramatique doublée de celle d’un confiseur, d’opérer un rapprochement entre Rochefort et de Morny.
En garde contre toute nouveauté littéraire, il invectiva d’abord contre celle-ci dans ses feuilles.
Chateaubriand et son groupe littéraire sous l’Empire, t.
Ce qui est plus étonnant que ce gymkhana littéraire, c’est qu’elles ont souvent du talent.
Heyne était né philologue et Winckelmann antiquaire, et du concours de ces deux intelligences, il résulta que Heyne contrôla ses études philologiques sur les monuments des arts de l’antiquité, tandis que de son côté, Winckelmann interpréta mieux les œuvres d’art des anciens, en consultant avec sagacité leurs monuments littéraires.
Tout écrit littéraire est, à mes yeux, un écrit de morale, en ce sens qu’il témoigne d’un état particulier de la société. […] Ses principes se sont formés, en général, dans l’atmosphère morale circulant autour de lui, et nous ne pouvons nous empêcher de voir dans les œuvres de morale, aussi bien que dans les œuvres littéraires, l’expression plutôt que la règle des idées morales. […] Cette gaieté, sceptique après tout, qui s’embarrasse assez peu d’offenser les opinions reçues et le culte généralement reconnu, qui dans l’état où se trouvaient alors les esprits peut paraître assez naturelle, est bien un des caractères du seizième siècle ; elle y reparaît dans tous les écrits purement littéraires. […] Son importance littéraire est grande d’ailleurs. […] En d’autres moments, ces pages eussent soulevé les masses ; alors on les regarda comme l’œuvre purement littéraire d’un auteur épris du beau génie de l’antiquité.
Il faisait naguère à la Sorbonne un cours très sérieux et très agréable à la fois, où les jeunes comédiennes venaient discrètement, en toilettes modestes, achever leur éducation littéraire ; ce qui avait pour effet de redoubler le zèle et l’assiduité des étudiants et des boursiers. […] Il faut avouer, d’abord, que tout semble s’être accordé en effet pour faire de la Folle Journée un événement littéraire et un événement politique : l’hostilité des pouvoirs publics, l’obstination allègre et confiante de l’auteur, une lutte de trois années, la pièce soumise aux laminoirs successifs d’une demi-douzaine de censeurs, autorisée, puis interdite au moment de la représentation, jouée en petit comité grâce au comte d’Artois, colportée et lue dans les salons, une fièvre incroyable d’attente et de curiosité soigneusement entretenue par le plus habile et le plus effronté Barnum qui fut jamais (c’est de l’auteur lui-même que je veux parler)… Il disait : « Le roi ne veut pas qu’on me joue, donc on me jouera. » Et il ajoutait : « On me jouera, fût-ce dans le chœur de Notre-Dame ! […] Je me souvenais que j’avais dû à l’auteur des Messéniennes ma première impression littéraire. […] Doucet ait eu, à réussir comme il a fait, un mérite moral autant que littéraire. […] C’est la moins satisfaisante des formes littéraires pour des esprits un peu méditatifs et sérieux.
Que cet homme, qui a l’air de représenter la vitalité universelle, louât magnifiquement une époque qui fut pleine de vie, que le créateur du drame romantique chantât, sur un ton qui ne manquait pas de grandeur, je vous assure, le temps heureux où, à côté de la nouvelle école littéraire, florissait la nouvelle école de peinture : Delacroix, les Devéria, Boulanger, Poterlet, Bonington, etc., le beau sujet d’étonnement ! […] Le second, qui est un fort bon peintre, a de plus toutes les qualités littéraires et tout l’esprit nécessaire pour représenter dignement des comédiennes.
Pour la partie purement littéraire des Aspects, c’est de la critique ardente, passionnée si l’on veut, mais jamais je n’y eus recours à l’outrage qui vise l’homme sous l’écrivain. […] Mais le vers libre n’a pas souffert de ces querelles adventices : son triomphe était assuré et il a triomphé malgré les essais informes des ignorants et des pédants qui abondèrent dans l’école et malgré le anathèmes fulminés jadis par les chroniqueurs poussifs qui se mêlent de critique littéraire dans les papiers quotidiens et qui, à cette heure, lui prodiguent leurs vieux sourires. […] Nous pouvons nous déclarer naïfs, moutonniers, amis de l’ordre médiocrate et du caporalisme, soupirer vers un potager où nous brouterions du cerfeuil, passer le temps à fumer des pipes tandis que notre belle âme bleue se tiendra en prière dans un coin de la chambre, — les vieillards singuliers qui se diluent le long des journaux dits littéraires nous distribueront des certificats de bonne conduite.
Deux puissances la dirigent, l’une européenne, l’autre anglaise ; d’un côté ce talent d’analyse oratoire et ces habitudes de dignité littéraire qui sont propres à l’âge classique, de l’autre ce goût pour l’application et cette énergie de l’observation précise qui sont propres à l’esprit national.
excepté de vivre avec ce qu’on aime à l’ombre de son figuier. » Une fois ce parti pris, l’excellente éducation d’Horace et l’atticisme de ses goûts poétiques lui font trouver le plaisir fade et la licence nauséabonde s’il ne les assaisonne de grâce littéraire et de poésie raffinée ; il saisit au vol toutes, les circonstances de sa vie épicurienne dans ses odes amoureuses et tous les scandales du jour dans ses vers satiriques, pour les fixer par quelques petits chefs-d’œuvre qui courent la ville et qui donnent de la célébrité à son nom.
Il semble que c’est Danton qui parle ou Kléber qui rugit. » XXVI Ce n’est pas là de la critique littéraire seulement ; nous n’en faisons pas : ce livre a bien une autre portée que des phrases.
Il y menait la vie aimable et dissipée des gentilshommes oisifs du temps, comme on le voit dans le charmant Voyage autour de ma chambre, son premier délassement littéraire pendant quinze jours d’arrêt à Turin.
Ce n’était pas un simple jurisconsulte, c’était un homme au courant de toutes les choses littéraires de son siècle, et qui partageait les idées nouvelles.
» Dans cette solitude de Port-Royal, au sein de fortes études théologiques et littéraires, il concentra toutes ses pensées sur ce sujet vivant, l’homme, dont il portait en lui toutes les grandeurs et toutes les misères : non pas l’homme tel que Montaigne le peint, arrivant par le doute universel à ne croire qu’à lui-même ; ni l’homme selon Descartes, qui se contente de savoir qu’il y a un Dieu, qu’il existe une âme distincte du corps, et qui s’arrange dans ce monde de façon à y vivre le plus agréablement et le plus longtemps possible ; mais l’homme tel que le christianisme l’a expliqué, l’homme dont Montaigne n’avait pas vu toute la grandeur, ni Descartes toute la petitesse.
Il fit une véritable révolution littéraire. jusque-là, les Quatre fils Aymon et Renaud de Montauban avaient eu la vogue.
Physiologie, linguistique, histoire religieuse, littéraire, artistique, politique : tout dépose en faveur du développement.
Cette assimilation des styles aux couleurs qui impressionnent les yeux, ou aux saveurs qui impressionnent le palais, dénote dans l’Inde primitive une réflexion déjà très-exercée des choses littéraires.
Job lu dans le désert I Voici, selon nous, le plus sublime monument littéraire, non pas seulement de l’esprit humain, non pas seulement des langues écrites, non pas seulement de la philosophie et de la poésie, mais le plus sublime monument de l’âme humaine.
M. de la Harpe a fait imprimer dans ses Mêlanges littéraires des Epîtres, où il imite le ton de celles de M. de Voltaire, sans le copier.
L’Académie françoise & plusieurs autres Sociétés littéraires ont donné un choix des discours qu’elles ont couronnés ; le détail en seroit trop long ; ces sortes de livres sont d’ailleurs fort communs.
C’est pourquoi, si un homme juge à propos de sembler bon, qu’il le soit effectivement, et alors sa bonté apparaîtra de façon à ce que personne n’en doute, de sorte que, tout compte fait, la sincérité est la vraie sagesse828. » On est tenté de croire un homme qui parle ainsi ; on se dit : « Cela est vrai, il a raison, il faut agir comme il le dit. » L’impression qu’on reçoit est morale, non littéraire ; le discours est efficace, non oratoire ; il ne donne point un plaisir, il conduit vers une action. […] C’est le sens moral qui de la conscience publique le fait passer dans le monde littéraire, et de populaire le rend officiel.
Quiconque s’exerce à la composition littéraire a pu constater la différence entre l’intelligence laissée à elle-même et celle que consume de son feu l’émotion originale et unique, née d’une coïncidence entre l’auteur et son sujet, c’est-à-dire d’une intuition. […] Un drame qui est à peine une oeuvre littéraire pourra secouer nos nerfs et susciter une émotion du premier genre, intense sans doute, mais banale, cueillie parmi celles que nous éprouvons couramment dans la vie, et en tout cas vide de représentation.
Que si vous faites fi d’un Mécène ou d’un Médicis, lesquels d’ailleurs ne courent pas les rues, songez du moins à une Laure ou à une Béatrix, ou encore ayez, s’il se peut, à côté de vous, ce connaisseur attentif et habituel, ce parfait ami littéraire qu’était Tibulle ou Quintilius à Horace, Horace à Virgile, Despréaux à Racine et à Molière, Gœthe à Schiller lui-même.
La distance est devenue trop grande entre la vie élégante, variée, littéraire du centre, et la vie monotone, inerte, positive de la province.
Innocent I, au lieu d’honorer dans Pétrarque le génie littéraire, ne voyait pas, dit-on, ses talents sans un soupçon de sorcellerie.
Un écrivain d’une grande érudition littéraire, méconnu, un de ces hommes presque universels, qui sont poursuivis pendant toute leur vie par je ne sais quelle malignité de la fortune et de la renommée, M.
Il est à croire que ses dispositions, à la fois actives et pensives, le signalèrent de bonne heure à l’attention de ses parents ; car, à l’issue de cette éducation première, il fut envoyé à Paris, et suivit pendant dix ans les cours des hautes études littéraires et religieuses.
Sorte de petit Tartufe littéraire, dont l’espèce n’est pas rare d’ailleurs, il flatte le travers de la mère pour arriver à la fille, et par la fille à la dot.
Elle seule rend vraiment compte du style wagnérien et du caractère littéraire de ses textes.
Il m’a semblé voir l’œuvre de Victor Hugo, quand la postérité aura passé dessus, quand les mots seront rouillés, quand les pans superbes de l’édifice littéraire revêtiront la solennité de la ruine, quand le temps, comme un lierre centenaire, montera dans la beauté des vers.
L’influence des acquisitions verbales sur les idées me semble le seul moyen d’expliquer l’unité des écoles littéraires, surtout de la romantique, l’unité même d’une nation formée d’éléments ethniques divers et notamment l’assimilation rapide des étrangers naturalisés.
La gloire littéraire est le fondement de toutes les autres : les grandes actions tombent dans l’oubli ou dégénèrent en fables extravagantes, sans un historien fidèle qui les raconte, un grand orateur qui les préconise, un poète sacré qui les chante, ou des arts plastiques qui les représentent à nos yeux.
Gautier, quand les œuvres vont bien à son tempérament et à son éducation littéraires, commente bien ce qu’il sent juste — à savoir qu’il y a deux genres de dessins, le dessin des coloristes et le dessin des dessinateurs ?
Le temps n’a pas conservé ces œuvres d’industrie littéraire, et pour nous il importe peu, car l’intention même était un démenti à la vérité de l’art.
Tous ceux qui sont au fait de l’histoire littéraire de ce temps-là, savent que Ménage y est joué sous le nom de Vadius, et que Trissotin est le fameux abbé Cottin, si connu par les satires de Despréaux.
Ils étaient des hommes, et voilà tout ; ils étaient pleinement hommes ; ils avaient la volonté de puissance, c’est-à-dire l’égoïsme sain, jeune et vivace, et ils s’agrandissaient, selon la loi de leur nature, par la conquête, par la fondation de villes, par la colonie, par la création littéraire et par la création artistique. […] Digression : idées littéraires de Nietzsche. Quoique les idées littéraires et artistiques de Nietzsche n’aient pas toujours un rapport étroit avec sa philosophie, et quoique celles de ces idées artistiques qui ont un lien avec sa philosophie et qui même en sont le fondement, nous les ayons naturellement rapportées au lieu où elles étaient à leur place, il convient de ne pas quitter le philosophe sans jeter un coup d’œil sur les plus curieuses de ses innombrables considérations esthétiques, libres, indépendantes, venues au hasard du jour et de l’heure. […] Il y a pourtant à relever chez lui une théorie sur le théâtre considéré comme commencement de décadence littéraire et comme symptôme de commencement de décadence sociale ; — une théorie de l’amoralité du théâtre ; — et enfin de profondes remarques sur le génie cornélien qu’il a merveilleusement pénétré et qu’il a analysé, ce qui se comprend assez, avec une sorte de passion amoureuse. […] Il y a dans la générosité le même degré d’égoïsme que dans la vengeance, mais cet égoïsme est d’une autre qualité 31. » Les idées littéraires et artistiques de Nietzsche ne sont pas liées.
Il faut laisser de côté les mots de raison, d’intelligence, de volonté, de pouvoir personnel, et même de moi, comme on laisse de côté les mots de force vitale, de force médicatrice, d’âme végétative ; ce sont des métaphores littéraires ; elles sont tout au plus commodes à titre d’expressions abréviatives et sommaires, pour exprimer des états généraux et des effets d’ensemble.
. — Sa curiosité littéraire et son dilettantisme poétique. — The Dying Swan.
Nous étudierons peut-être avec vous un jour, dans trois ou quatre Entretiens littéraires, ces dynasties de la peinture.
Bien des génies littéraires morts ou vivants ont évoqué dans leurs œuvres leur âme ou leur imagination devant nos yeux pendant des nuits de pensive insomnie sur leurs livres ; nous avons ressenti, en les lisant, des voluptés inénarrables, bien des fêtes solitaires de l’imagination.
Mais cette éducation, dont le père remettait avec confiance les rênes dans les mains de sa fille, finit par produire dans mademoiselle de Guérin une puissance de réflexion et de pureté qui l’égala à son insu aux plus hautes personnalités littéraires de son siècle.
Le genre littéraire vieillissait, il va rajeunir !
La base de notre morale, c’est l’excellence, l’autonomie parfaite de la nature humaine ; le fond de tout notre système philosophique et littéraire, c’est l’absolution de tout ce qui est humain.
Je crois que cette Revue elle-même n’eut point la marche sûre des grands dévouements : elle nous donna de précieuses informations, nous renseigna, avec netteté et conscience, sur tels faits extérieurs que nous désirions connaître ; mais en refeuilletant sa collection, je ne vois pas que rien s’en dégage de définitif : la figure de Wagner n’y apparaît point, qu’éparse et par ébauches rapides ; le sens de ses œuvres n’y est guère saisi ni exprimé qu’à travers les partis-pris et les rhétoriques de systèmes littéraires bien restreints ; les choses même de l’actualité y sont jugées avec des principes flottants, comme sous l’influence de bonnes ou mauvaises digestions, d’humeurs en va et vient, de colères d’un moment et d’étranges balancements psychologiques, Ici aussi, on a voulu garder sa vie.
De là, il passe à la description de types littéraires, qui nous font prendre en pitié nos bohèmes de France.
Il est entendu que nous ne parlons ici qu’au point de vue de l’Art, et, dans l’Art, au point de vue littéraire.
René Ghil — Voici mon avis d’éliminer, motivé à première vue par le manque de qualité et de quantité, à la fois, d’une oeuvre littéraire sérieuse ; MM. d’Audiffret-Pasquier, de Broglie, Costa de Beauregard, de Freycinet, Gréard, Edouard Hervé, Rousse, Alfred Sorel, Thureau-Dangin, pour l’Académie Française. — Octave Mirbeau, pour l’autre.