. — demande d’argent par le roi louis-philippe. — conflit entre les deux chambres au sujet de la liberté de l’enseignement. — les jésuites et les jacobins. — réponse de m. thiers au roi. — l’ultramontanisme, par quinet. — les actes des apotres, par génin. — pascal. — l’abbé flottes.
Notre ami se trompe en voulant demander à une pareille puissance les soins et les petites attentions de l’amitié.
Chrysopolis, capitale de l’empire du Couchant, est, depuis de longs jours, assiégée par les Barbares ; le peuple demande qu’on se rende, et peut-être l’empereur Héklésias, affaibli par l’âge et les travaux, aurait-il cédé, si sa fille Hérakléa n’était là, sans cesse, pour le rappeler à l’effort et à la résistance.
Il y avait longtemps que je demandais qu’une occasion se présentât à moi d’être critique, tout à fait critique comme je l’entends, avec ce que l’âge et l’expérience m’avaient donné de plus mûr et aussi peut-être de plus hardi.
On demandera à jamais qui est-ce qui disposait des marbres du souverain. à la place du Marigny, j’entendrais sans cesse cette question et je rougirais.
Il faut toujours supposer, comme la raison le demande, que l’art ait réussi également ; car il ne suffit pas que les tableaux soïent de la même main.
Certes, s’ils se bornaient à railler ces esprits positifs et raisonneurs, qui, avec le calme sourire du bon sens triomphant, demandent à la poésie une fin pratique en dehors d’elle-même ou l’exposition logique d’une idée claire, renvoyant aux Petites-Maisons les Aristophane et les Shakespeare ; s’ils se bornaient comme Goethe à dire à ces sages : Vous oubliez que l’imagination a ses lois propres auxquelles la raison ne peut pas et ne doit pas toucher, que la fantaisie a la puissance et le droit d’enfanter des créations destinées à rester, pour la raison, des problèmes éternels, et qu’une production poétique est d’autant plus haute, plus large et plus profonde qu’elle échappe davantage à la mesure et à la portée de l’intelligence commune ; s’ils se bornaient à cela, certes il faudrait les remercier. […] N’allez pas lui demander à brûle-pourpoint son avis sur la pièce. […] Elle ouvre librement, largement, sans réserve, son esprit aux impressions du comique, son âme à celles de la beauté… La toile tombe ; elle s’est parfaitement divertie, sans se demander une seule fois si elle avait raison, et si l’Esthétique de M. […] Elle doute, elle se demande si elle a suffisamment cultivé son goût par l’étude et la comparaison des beautés de l’espèce dont il s’agit312 ; puis elle étudie, elle compare, et attend d’avoir mieux compris. […] Mais, s’il était au fond indifférent, nous ne disons pas incrédule, il sauvait toutes les formes de l’orthodoxie, et lorsqu’une de ses tragédies avait réussi, il expliquait très bien son succès par les règles : « Je ne suis point étonné que ce caractère ait eu un succès si heureux du temps d’Euripide, et qu’il ait encore si bien réussi dans notre siècle, puisqu’il a toutes les qualités qu’Aristote demande dans le héros de la tragédie.
Chacune des haltes de ce voyage fut un tendre retour vers madame Récamier ; il demandait une plume à chaque auberge pour écrire un de ces retours de tendresse à Paris. […] se demande-t-on. […] Chateaubriand, tremblant de ces excès d’audace inopportune, demanda une audience à Charles X pour lui représenter les périls certains, sa chute prochaine. […] Je ne cessais d’écrire lettre sur lettre à l’Abbaye-aux-Bois pour demander compte du silence. […] Legouvé, le plus éclectique des hommes, le plus généreux des cœurs, applaudit à cette profession de foi d’une femme, et il en garda la mémoire, pour me prouver qu’il n’y avait rien de double dans madame Récamier que son cœur et son esprit : deux forces qu’elle mettait au service de ses amis présents ou absents, quand l’occasion demandait du courage.
C’était un de ces moments où les partis politiques, exaspérés par la lutte, se demandent s’ils peuvent en conscience répondre aux partis contraires par les armes qu’on emploie contre eux, et profiter de leur victoire pour tuer ceux qui les tuent. […] « Je demande grâce pour les badinages familiers que contiennent les premiers fragments que je vais citer. […] … Il faut pourtant réussir cette œuvre, et, coûte que coûte, avoir quelque chose de fini quand maman me demandera compte de mon temps ! […] « Tu me demandes des détails des fêtes, et je n’ai aujourd’hui que des tristesses au cœur ! […] « Il faut que je vive, ma sœur, sans jamais rien demander à personne ; il faut que je vive pour travailler afin de m’acquitter envers tous !
me demanda-t-il, car vous ne vous trompez pas. — Simplement, lui répondis-je, parce que j’ai entendu le chant du pewee, et que cela m’annonce que, non loin, il doit y avoir une caverne ou quelque crique aux roches profondes. » Nous avançâmes ; les pewees s’élevèrent en troupe de dessous le pont ; je le lui montrai du doigt, et de cette manière gagnai mon pari. […] Je remis mon fusil à côté de moi, fis doucement signe à mon chien de rester tranquille, et demandai à cet homme ce qu’il voulait. […] On s’empara de mes hardes que l’on suspendit pour les faire sécher ; le nègre me demanda si je voulais qu’il nettoyât et graissât mon fusil, je le lui permis, et pendant ce temps la femme coupait une large tranche de venaison pour mon chien que les enfants s’amusaient déjà à caresser. […] Pour la femme, qui vint ensuite et seule aussi, on en demanda huit cents dollars qui furent sur-le-champ comptés. […] Un jour que nous parlions d’oiseaux, celui-ci me demanda si j’avais vu les arbres où l’on supposait que les hirondelles passaient l’hiver, mais où, en réalité, elles n’entrent que pour s’abriter et faire leur nid.
Rousseau alla demander asile au roi de Prusse, souverain de Neuchâtel, et s’installa à Motiers-Travers dans une maison que Mme Boy de La Tour mit à sa disposition. […] A Buffon, qu’il admira toujours profondément, il a demandé les notions capables de préciser, de soutenir son hypothèse de l’homme naturel, et l’idée de la lente évolution par laquelle l’univers et les êtres qu’il porte se transforment. […] Il n’est pas difficile de demander de quel droit Rousseau affirme la bonté originelle de l’homme dans l’état de nature : cependant, à bien prendre les choses, cette bonté dont il parle est à peu près celle de l’orang, qui ne capitalise pas des revenus, qui ne fait pas travailler d’autres orangs, ne les affame pas, et ne leur fait pas communément la guerre. […] Et le pis est qu’après avoir demandé à l’homme le sacrifice de sa conscience, de sa pureté, de sa droiture, elle ne lui tient pas la promesse de bonheur par où elle l’a séduit. […] Il a aidé les âmes de nos Français à opérer une conversion dont ils avaient le besoin et qu’ils n’arrivaient pas à faire : rassasiés de raisonnement, d’abstraction et d’analyse, desséchés, vidés par un excès de vie intellectuelle, ils ont senti revivre leur cœur au contact du cœur de Rousseau ; ils ont demandé au sentiment les certitudes et les jouissances, que l’intelligence n’était pas capable de leur donner.
Le primat étant un homme d’église, Voltaire ne demande pas mieux que de le déconsidérer ; mais il laisse aux actes et aux seuls documents à le faire. […] L’un lui demande, avant toute chose, d’avoir confiance en eux. […] Mais il n’effraye pas les enfants de leur propre profondeur ; il n’introduit pas la crainte dans le devoir de se connaître ; il est pressant et n’est pas impérieux ; il ne demande aux enfants que des efforts proportionnés, et sa main encourageante les y aide. […] Ce serait y avoir bien peu profité que de se demander si Rollin écrit bien, ou si d’autres ont mieux écrit que lui. […] Dès 172634, Montesquieu avait écrit que « le goût n’est que l’avantage de découvrir avec finesse et avec promptitude la mesure du plaisir qu’une chose doit donner aux hommes. » Définition qui en demanderait plus d’une autre, et que Montesquieu n’éclaircit guère par sa division des plaisirs en plaisirs de l’âme, plaisirs qui résultent de son union avec le corps, plaisirs fondés sur les préjugés ou la malignité.
Je ne conçois pas qu’une âme élevée puisse rester indifférente à un tel spectacle et ne souffre pas en voyant la plus grande partie de l’humanité exclue du bien qu’elle possède et qui ne demanderait qu’à se partager. […] L’idée vraie et originale ne demande pas la permission de se produire et se soucie peu que son droit soit ou non reconnu ; elle trouve toujours assez de liberté, car elle se fait toute la liberté dont elle a besoin. […] Plaçons-nous par exemple en 1520, demandons-nous comment l’idée nouvelle fera pour percer cette mer de glace. […] Demandez-leur de renoncer à l’orthodoxie, à la bonne heure ; mais ne leur demandez pas, en restant orthodoxes, de supporter l’hétérodoxie.
L’assassin va demander à la danseuse la récompense de son forfait. […] Mais, ce jeune homme débordant de vie était loin du jour où l’on se demande : « Pourquoi et comment ai-je vécu ? […] On voit la porte du bal masqué, on entend la musique folle de la danse, mais dans cette musique il y a un sanglot ; le sanglot demande comme Desdemona un saule pleureur sur une tombe. […] ………………………………………………………… ………………………………………………………… Est-ce qu’il n’y a pas véritablement une poésie moderne, se demande-t-on après avoir lu ces pages délicieuses de mélancolie ? […] si je t’avais lu, je t’aurais adressé la parole, je t’aurais touché la main, je t’aurais demandé ton amitié, je me serais attaché à toi par cette chaîne sympathique qui relie entre elles les sensibilités isolées et maladives pour lesquelles la température d’ici-bas est trop froide, et qui ne peuvent vivre que de l’air tiède de l’idéal de la poésie et de l’amour, cette poésie du cœur !
Sans approfondir pour le moment ces notions d’unité et de multiplicité, demandons-nous si l’idée de nombre n’impliquerait pas la représentation de quelque autre chose encore. […] Nous allons donc demander à la conscience de s’isoler du monde extérieur, et, par un vigoureux effort d’abstraction, de redevenir elle-même. […] On aurait tort d’attribuer une trop grande importance à la question de la réalité absolue de l’espace : autant vaudrait peut-être se demander si l’espace est ou n’est pas dans l’espace. […] Il y aurait donc lieu de se demander si le temps, conçu sous la forme d’un milieu homogène, ne serait pas un concept bâtard, dû à l’intrusion de l’idée d’espace dans le domaine de la conscience pure. […] L’analyse même que nous venons de tenter demande à être complétée, car si la durée proprement dite ne se mesure pas, qu’est-ce donc que les oscillations du pendule mesurent ?
Au lieu de réfléchir et de se demander si tel vice ou tel [caractère, si telle tradition, tel arbitraire ou telle violence n’avait point, en somme, sa raison d’être non pas dans une nécessité physique inéluctable, mais dans un plus grand bien dont ces maux relatifs seraient la condition, ils préférèrent s’emporter et décrire avec amertume et cruauté ce qu’ils étaient incapables de comprendre. […] Ce sont eux qui vont lire Ibsen dans les ateliers de modistes, qui jouent Britannicus devant un public de coltineurs et de terrassiers et qui demandent qu’on emploie les dimanches de nos troupiers à les initier aux beautés du Corrège ou de Paul Véronèse. […] Ils peuvent bien saisir le menu détail pittoresque, l’impression du moment, rendre la vibration nerveuse d’une sensibilité hyperesthésiée ; ils peuvent s’élever en ce genre jusqu’au compliqué, jusqu’à l’étrange et jusqu’au rare, pousser le « modernisme » et le « chic » jusqu’à ses dernières limites, mais qu’on ne leur demande pas autre chose ! […] Flaubert avait vu pourpre lorsqu’il conçut Salammbô : sur toute son épopée africaine, il y aura comme un reflet d’étoffes éclatantes et précieuses… Puis le poète demandera sans doute à son œuvre de flatter son imagination amoureuse des lignes et des couleurs, de lui chanter les mélodies intérieures qui accompagnent en son âme les plaintes ou les émois du sentiment, de fournir une matière docile à ses aptitudes d’ordonnateur et d’architecte verbal, de vibrer à l’unisson de sa sensibilité, de contenter ses enthousiasmes et jusqu’à ses manies, de soulager même sa mémoire, éprise des choses antiques… Quoi encore ? […] Il ne se demandera point avec angoisse s’il va chanter ceci ou cela ; il n’hésitera pas, il écoutera la voix inspiratrice des aïeux, et il s’abandonnera sans peur à la grande force paternelle qu’il sent agir en lui.
il serait téméraire de le demander, car le plus souvent de la plupart des hommes elle ne veut pas faire grand-chose ! […] Comme aux pages d’Hugo ton cœur la demanda. […] » Vabre eût volontiers arrêté les gens dans la rue pour leur demander : « Avez-vous lu Shakespeare ? […] Des journaux en vogue jouissant d’une grande publicité et d’un grand renom littéraire lui demandaient sa collaboration ou des articles. […] On le trouvait trivial, familier, inconvenant ; un roi demande l’heure comme un bourgeois et on lui répond comme à un rustre : minuit.
Caton demanda hautement le supplice des coupables. […] Les triumvirs s’abandonnant l’un à l’autre le sang de leurs amis, sa tête fut demandée par Antoine. […] Rome et l’empire accusaient le gouverneur de Syrie, et demandaient sa mort. […] Que Virginie est touchante lorsqu’elle va demander à un maître barbare la grâce de la pauvre négresse ! […] À cette demande : « Quels furent les maîtres de Shakspeare ?
Vous ne demandiez ni asile, ni pardon, ni emploi à la république sauvée et fondée le 16 avril 1848 ; mais vous préfériez aller fonder dans une université de Belgique un enseignement littéraire indépendant, malgré mes instances pour vous retenir. […] Il respecte les femmes ; il les adore quand elles lui paraissent estimables ; il ne demande au ciel qu’une jeune et fidèle amie, avec laquelle il s’unisse saintement jusqu’au tombeau. […] Depuis bien des jours, il se demande s’il est une seule minute où l’un de ses goûts ait été satisfait, et il ne la trouve pas. […] X Le nom de Sainte-Beuve avait éclaté ; il était devenu plus hardi, il ne demandait conseil qu’à lui-même, il osa livrer une pièce du même ton, intitulée : Promenade. […] Voilà ce que je vois comme je vous vois : mais derrière ce tronçon de votre existence, ne me demandez plus rien, je n’y vois plus !
Demandez aux peintres, même vulgaires, si l’imitation la plus exacte des formes suffit pour réaliser cette expression caractéristique du visage qui est la ressemblance. […] Leur aspect sérieux ne promet pas aux lecteurs oisifs cette facile distraction qu’on demande aux œuvres littéraires ; leur élévation les a bien vite fait taxer d’obscurité. […] En vain le poète l’attend avec amour et la demande avec larmes ; elle n’apparaîtra qu’à son jour, à son heure ; peut-être la flamme divine est-elle pour toujours évanouie ! […] Si l’on nous demande dans lesquels l’humanité nous a paru plus belle, plus noble, plus digne d’amour, nous ne saurions hésiter. […] Si le vers est plus laborieux à écrire et demande plus de temps que la prose, c’est par des raisons toutes contraires à celles qu’on imagine vulgairement.
Et maintenant je demande excuse pour cette petite dissertation posthume de Joseph Delorme.
Le comte Arthur Beugnot l’a très-vivement soutenu à la Chambre des pairs et l’a demandé illimité.
Quand on lit ces jolis chapitres courants, décousus, qui semblent des feuilletons négligemment effeuillés d’un journal, on se demande pourquoi l’auteur n’a pas daigné faire un livre, surtout le pouvant à si peu de frais.
L’étude de l’antiquité n’était pas pour lui une simple recherche de curiosité ; il demandait aux anciens des exemples et des leçons, des exemples de l’association intime du bien faire et du bien dire, des leçons de goût, de mesure, d’honnêteté, données avec l’autorité du génie.
Despréaux, si délicat là-dessus, ne le nioit pas ; & quand on lui demandoit, pourquoi donc au troisieme Chant de son Lutrin, & dans sa neuvieme Satire, il en avoit parlé avec mépris, il répondoit, qu’au lieu d’Hesnault, il avoit d’abord mis Boursault, & ensuite Perrault, avec lesquels il s’étoit réconcilié, & leur avoit substitué, en dernier lieu, Hesnault, qui, étant mort dès 1682, étoit hors d’état de former aucune plainte. »
Guizot ; et tout en signalant ce qui nous paraissait inacceptable dans l’ancienne orthodoxie, nous nous sommes demandé si le Christianisme transformé ne pourrait pas être l’issue de la crise religieuse dont souffre la société contemporaine.
Monsieur de La Grenée, je vous parle avec franchise, parce que je vous aime, et que je suis content de votre Susanne, mais très content : Si vous m’en croyez, vous vous en tiendrez aux tableaux de chevalet, et vous laisserez-là ces énormes compositions qui demandent de grands fronts et quelqu’une de ces têtes énormes que Raphaël, le Titien, Le Sueur ont portées sur leurs épaules, et dont Deshays a quelques traits.
Je laisse la statue telle qu’elle est, excepté que je demande de droite à gauche, son action exactement la même qu’elle est de gauche à droite.
Un art se définissant d’après le but qu’il se propose, nous avons sans doute à nous demander pourquoi nous lisons.
Sauf quelques oublis de peu d’importance, dont je demande qu’on me fasse crédit, je ne crois pas, en conscience, avoir d’autre reproche à me faire.
. — Elle est ma tante », dites-vous d’un air aisé, insouciant, quand votre ami vous demande si par hasard elle ne serait pas votre parente. […] Leur tempérament vous demande des émotions fortes ; leur esprit vous demande des démonstrations précises. […] Il demande à miss Fotheringay, qui vient de jouer Ophélie, si Ophélie est amoureuse d’Hamlet. « Moi, amoureuse de ce petit cabotin rabougri, Bingley ! […] À table, servi par trois laquais et par un sommelier dans de l’argent massif, il demande compte des plats et des bêtes qui les ont fournis. « Qui était ce mouton, Horrock, et quand l’avez-vous tué ? […] Compromise par les avances qu’elle a prodiguées à l’imbécile Joseph, elle attend de minute en minute une demande en mariage.
qu’est-ce donc, se demande Hugo, que ce « grand inconnu » qui fait croître un germe malgré le roc, qui tenant, maniant, mêlant les vents et les ondes, Pour faire ce qui vit prenant ce qui n’est Maître des infinis, a tous les superflus, Et, qui, — puisqu’il permet la faute, la misère, Le mal, — semble parfois manquer du nécessaire 128 ? […] Vous demandez d’un fait : Est-ce toute la loi ? […] Pourvu que tu jouisses, » Vis n’importe comment pour finir n’importe où ; — » ………………………………………… Qu’il ne soit nulle part d’idéal, ni de loi ; Que tout soit sans réponse et demande pourquoi172 ! […] Les œuvres inédites de Victor Hugo contiennent des pages dignes de Montesquieu sur les effets sociaux du luxe et sur le peuple : « Le luxe est un besoin des grands Etats et des grandes civilisations ; cependant il y a des heures où il ne faut pas que le peuple le voie… Quand on montre le luxe au peuple dans des jours de disette et de détresse, son esprit, qui est un esprit d’enfant, franchit tout de suite une foule de degrés ; il ne se dit pas que ce luxe le fait vivre, que ce luxe lui est utile, que ce luxe lui est nécessaire ; il se dit qu’il souffre et que voilà des gens qui jouissent ; il se demande pourquoi tout cela n’est pas à lui, il examine toutes ces choses, non avec sa pauvreté qui a besoin de travail et par conséquent besoin des riches, mais avec son envie. […] Ne demandez pas de droits pour le peuple tant que le peuple demandera des têtes215. » Après les événements de l’année terrible, il exprime de nouveau éloquemment le droit de l’individu devant les masses : Le droit est au-dessus de tout ; . . . . . . . .
demande l’autre. […] Plus douces jeunes filles jamais ne furent demandées en mariage ; anneaux de métal rouge pour la fille du roi ». […] C’était là tout ce que les symbolistes demandaient. […] On lui arrache l’arme et on lui demande pourquoi elle veut tuer le médecin. […] » demande Adrien Remacle ; « nous en avons ri, tous, toujours ; c’est ce qui l’a monté à la gloire !
Un pays qui a joué un rôle de premier ordre n’a pas le droit de se réduire au matérialisme bourgeois qui ne demande qu’à jouir tranquillement de ses richesses acquises. […] Cela ira bien, tant que les affaires seront bonnes ; mais, les affaires devenant mauvaises, il y aura des demandes de liquidation. […] Ils donnèrent à la France, qui ne le demandait pas, le suffrage universel. […] C’est exactement ce que j’aurais répondu, s’il m’avait demandé mes impressions de Seine-et-Marne. […] La plupart des gens n’y demandent guère qu’une seule chose, c’est qu’on les laisse tranquillement faire fortune.
Une pensée donnée a donc pour signe donné le plus saillant de ses éléments ; une pensée factice demande, et d’autant plus impérieusement qu’elle est plus factice, un signe également factice, un signe étranger aux éléments donnés dont elle est le groupement artificiel ; l’arbitraire convient seul pour désigner le factice. […] Revenons maintenant à la fonction du signe ; nous allons voir que cette fonction semble appartenir, en droit, à tous les états de conscience, sans condition d’intensité ; aussi doit-on se demander pourquoi, en fait, le sens commun ne reconnaît comme signes que les états les plus forts. […] Je demande au lecteur s’il aperçoit clairement dans sa conscience ce qui distingue les deux idées. […] Qui sait d’ailleurs si, pour certains esprits et dans certains ordres d’études, — en philosophie, par exemple, et dans les hautes mathématiques, — l’assimilation et la critique ne demandent pas un plus grand effort de réflexion que la simple invention ? […] C’est pourquoi toute bonne pédagogie demande à l’esprit encore enfant, non pas d’écouter beaucoup et de tout retenir, non pas d’inventer et d’imaginer au hasard, mais de comprendre ce qu’il entend et de penser par lui-même à l’occasion des pensées d’autrui.
Aujourd’hui, ceux qui ne veulent plus de la bête demandent pitié pour l’étable, pour les trésors dont on l’a meublée. […] Mais, l’un comme l’autre de ces littérateurs très doués ne demande qu’à se laisser prendre au rythme de sa prose, de ses vers. […] Lui, bien entendu, aimait à se frotter contre ma jambe, ne demandait qu’à me prouver la virtuosité de sa longue langue rose. […] En réponse à tant de galanterie, il faut bien demander à ce médecin si sa médecine ne s’est pas, elle aussi, liée au capital. […] Elle ouvre son giron, elle ne demande qu’à être la maman Kangourou de tous les enfants prodigues.
Si on lui demande son nom, il a toujours quelque nouvelle histoire ou généalogie toute prête et bien arrangée. […] Plusieurs fois dans l’Odyssée, quand Ulysse ou Télémaque rencontrent à l’improviste un personnage grand et beau, ils lui demandent s’il est un dieu. […] De toute la Grèce, de la Sicile et des îles, on en demandait à Pindare, Il y allait ou envoyait son ami le Stymphalien Enée pour enseigner au chœur la danse, la musique et les vers de son chant. […] L’État en a besoin ; les mœurs publiques les demandent. […] Personne, parmi les Égyptiens, n’a pu lui répondre quand il leur a demandé la cause des crues périodiques du Nil.
Castille. — Nous lui demandons seulement en grâce de ne pas aggraver méchamment notre situation en nous prêtant, par voie d’hypothèse, — comme il nous est déjà arrivé, — des crimes imaginaires. […] Le romantisme, penaud, alla demander asile à l’Académie, — cet hôtel des invalides des vétérans de lettres qui, par vieillesse ou par accident, se voient privés d’un de leurs membres. […] Demandez à la peinture. […] Je demande que les mages de la Revue des Deux-Mondes procèdent à l’apothéose de M. […] Aurélien Scholl, une demande en réparation.
demandera peut-être le lecteur au biographe. […] Amiel donnait tout le temps qu’on lui demandait pour les petites tâches accessoires du métier intellectuel et universitaire, ne refusait ni rapport ni commission, ni présidence, ni décanat. […] Ces dames demandent une belle-sœur. […] Un employé de cirque, ayant rempli dix ans un pied de derrière de l’éléphant factice, demanda de l’avancement à la direction. […] À la dame qu’il rencontre à un enterrement, et qui lui demande, avec quelque réprobation, s’il ne souhaite donc pas être immortel, M.
Jeune homme, qui vous destinez aux lettres et qui en attendez douceur et honneur, écoutez de la bouche de quelqu’un qui les connaît bien et qui les a pratiquées et aimées depuis près de cinquante ans, — écoutez et retenez en votre cœur ces conseils et cette moralité : Soyez appliqué dès votre tendre enfance aux livres et aux études ; passez votre tendre jeunesse dans l’etude encore et dans la mélancolie de rêves à demi-étouffés ; adonnez-vous dans la solitude à exprimer naïvement et hardiment ce que vous ressentez, et ambitionnez, au prix de votre douleur, de doter, s’il se peut, la poésie de votre pays de quelque veine intime, encore inexplorée ; — recherchez les plus nobles amitiés, et portez-y la bienveillance et la sincérité d’une âme ouverte et désireuse avant tout d’admirer ; versez dans la critique, émule et sœur de votre poésie, vos effusions, votre sympathie et le plus pur de votre substance ; louez, servez de votre parole, déjà écoutée, les talents nouveaux, d’abord si combattus, et ne commencez à vous retirer d’eux que du jour où eux-mêmes se retirent de la droite voie et manquent à leurs promesses ; restez alors modéré et réservé envers eux ; mettez une distance convenable, respectueuse, des années entières de réflexion et d’intervalle entre vos jeunes espérances et vos derniers regrets ; — variez sans cesse vos études, cultivez en tous sens votre intelligence, ne la cantonnez ni dans un parti, ni dans une école, ni dans une seule idée ; ouvrez-lui des jours sur tous les horizons ; portez-vous avec une sorte d’inquiétude amicale et généreuse vers tout ce qui est moins connu, vers tout ce qui mérite de l’être, et consacrez-y une curiosité exacte et en même temps émue ; — ayez de la conscience et du sérieux en tout ; évitez la vanterie et jusqu’à l’ombre du charlatanisme ; — devant les grands amours-propres tyranniques et dévorants qui croient que tout leur est dû, gardez constamment la seconde ligne : maintenez votre indépendance et votre humble dignité ; prêtez-vous pour un temps, s’il le faut, mais ne vous aliénez pas ; — n’approchez des personnages le plus en renom et le plus en crédit de votre temps, de ceux qui ont en main le pouvoir, qu’avec une modestie décente et digne ; acceptez peu, ne demandez rien ; tenez-vous à votre place, content d’observer ; mais payez quelquefois par les bonnes grâces de l’esprit ce que la fortune injuste vous a refusé de rendre sous une autre forme plus commode et moins délicate ; — voyez la société et ce qu’on appelle le monde pour en faire profiter les lettres ; cultivez les lettres en vue du monde, et en tâchant de leur donner le tour et l’agrément sans lequel elles ne vivent pas ; cédez parfois, si le cœur vous en dit, si une douce violence vous y oblige, à une complaisance aimable et de bon goût, jamais à l’intérêt ni au grossier trafic des amours-propres ; restez judicieux et clairvoyant jusque dans vos faiblesses, et si vous ne dites pas tout le vrai, n’écrivez jamais le faux ; — que la fatigue n’aille à aucun moment vous saisir ; ne vous croyez jamais arrivé ; à l’âge où d’autres se reposent, redoublez de courage et d’ardeur ; recommencez comme un débutant, courez une seconde et une troisième carrière, renouvelez-vous ; donnez au public, jour par jour, le résultat clair et manifeste de vos lectures, de vos comparaisons amassées, de vos jugements plus mûris et plus vrais ; faites que la vérité elle-même profite de la perte de vos illusions ; ne craignez pas de vous prodiguer ainsi et de livrer la mesure de votre force aux confrères du même métier qui savent le poids continu d’une œuvre fréquente, en apparence si légère… Et tout cela pour qu’approchant du terme, du but final où l’estime publique est la seule couronne, les jours où l’on parlera de vous avec le moins de passion et de haine, et où l’on se croira très clément et indulgent, dans une feuille tirée à des milliers d’exemplaires et qui s’adresse à tout un peuple de lecteurs qui ne vous ont pas lu, qui ne vous liront jamais, qui ne vous connaissent que de nom, vous serviez à défrayer les gaietés et, pour dire le mot, les gamineries d’un loustic libéral appelé Taxile Delord.
Cette économie a manqué peut-être à Nodier : esclave du caprice, pressé souvent par la nécessité, il travaillait au jour le jour, cédant sans cesse aux sollicitations des libraires, qui osent tout demander à un homme dont la bonté ne savait rien refuser.
Et Garat, dans ses Mémoires sur la vie de Suard, a montré Montesquieu dans son domaine de La Brède, « parmi les pelouses, les fontaines et les forêts dessinées à l’anglaise, courant du matin au soir, un bonnet de coton blanc sur la tête, un long échalas de vigne sur l’épaule : ceux qui venaient lui présenter les hommages de l’Europe lui demandèrent plus d’une fois, en le tutoyant comme un vigneron, si c’était là le château de Montesquieu ».
Je demandai à Boucher ce que c’était.
Ce sont des dieux injustes, mais tout puissans, qui demandent qu’on égorge aux pieds de leurs autels une jeune princesse innocente.
Ce serait demander l’impossible et réclamer de considérations purement utilitaires ce que n’a pu opérer la plus puissante des religions. […] On demande à l’intelligence ce qu’il faudrait demander à la volonté. […] Je me place exclusivement au point de vue littéraire et je demande : que va devenir l’écrivain qui est dans M. […] Mais, d’un autre côté, comment ne pas demander de quel droit vous voulez assujettir l’ensemble des choses aux émotions de votre sensibilité ? […] Que survit-il encore, je le demande, de ce qui fait de l’homme un homme ?
Elle a de la vérité, de la passion, de la force, et on ne saurait demander mieux à la fiction. […] demanda le vétéran. […] Quant à ce qu’on leur demande de poser, elles ont la même indifférence. […] demanda-t-il. […] Nous nous demandons quel est pour M.
Il demande du nouveau, parce qu’il s’ennuie, mais c’est d’abord pour s’en moquer. […] Bris-son demanda avec instance d’être mis au pain et à l’eau entre quatre murailles pour y achever un livre qu’il avait commencé. […] Est-ce que ces malheureux ont jamais le temps de s’arrêter, de se recueillir, de se demander qui ils sont, d’où ils vont : ce qui est le seul but de la vie d’un être doué de raison ? […] Une bourgeoise de Munich me demandait, en 1877, comment j’avais trouvé « le Musée » ? […] Il demande beaucoup d’expérience et de maturité.
On se demandait : Est-ce au catholicisme que M. […] Tout en croyant jusqu’à présent que c’est impossible, je ne demande, très sincèrement, pas mieux. […] Et il faut se demander par suite de quelles qualités il a été cela. […] C’est la question et c’est ce que je me demande souvent avec une certaine inquiétude. […] Ne me demandez point combien de temps ; mais ils vivront.
L’auteur de cet ouvrage demande la permission de dire qu’il a tâché d’éviter ce reproche. […] On pourrait toutefois se demander s’il est nécessaire de mettre l’exégèse à la portée des gens du monde. […] Mais, en somme, est-on béotien parce que l’on se demande quel bénéfice net en retire l’humanité ? […] En effet, ce style n’était pas celui qu’on demandait aux examens. […] Nous avons trop demandé aux choses.
Nous reprenions la route de Portrieux, pensant vous y trouver, quand Marcel s’est avisé de demander au garde-côtes s’il ne vous aurait point vus. […] Et mon unique réponse à qui m’aurait alors demandé quoique ce fût, c’eût été Amour ! […] » lui aurait demandé un député piémontais, en 1862. — « Aussi longtemps qu’il en sera digne ! […] Demande-t-il au cœur d’une femme le dernier mot de la vie, ce sont des larmes encore qui lui répondent. […] Comme Dante, errant et inquiet dans la vallée de la Magra, Gœthe demande aux silences d’Ilmenau la paix.
La raison lui demande la clef de son roman énigmatique et ce que sont les monstres de sa gigantesque phantasmagorie. […] Les affaires publiques sont les propres affaires de tous : il n’est pas insouciant de savoir quelles gens le gouvernent, ce qu’on lui demande, ce qu’on lui prend, ce qu’on lui vole, et l’usage qu’on fait de lui. […] Les pièces épisodiques, ou à tiroir, qui se classent dans la cinquième espèce, se formant d’un assemblage de scènes détachées, ne demandent qu’un petit nombre de ces mêmes règles. […] Regardez chaque mouvement, en marchant dans les rues, et demandez-vous le pourquoi de tout : vous trouverez partout le nœud d’un sujet, et votre esprit lui donnera son étendue en le développant. […] Les autres demandent à être présentés avec des couleurs différentes, selon les divers pays où l’on fait leurs portraits.
Viennet, ne fit écrire et insérer, sous le nom de son secrétaire, les quelques lignes qu’on va lire, que sur la demande de M.
Il faut se défier de cette inclination : il faut ne recevoir ou ne rejeter rien pour la personne qui le dit, et regarder la chose en soi ; mais en même temps se demander pourquoi celui qui parle parle ainsi, à quel sentiment il cède, à quel intérêt, si un autre parlerait de même, si lui-même n’a jamais parlé, ne parlera jamais autrement.
Ce jour-là, je me demandai plus sérieusement que jamais s’il n’y avait rien de mieux à faire que de consacrer à l’étude et à la pensée tous les moments de sa vie, et, après avoir consulté ma conscience et m’être raffermi dans ma foi à l’esprit humain, je me répondis très résolument : « Non. » Si la science n’était qu’un agréable passe-temps, un jeu pour les oisifs, un ornement de luxe, une fantaisie d’amateur, la moins vaine des vanités en un mot, il aurait des jours où le savant devrait dire avec le poète : Honte à qui peut chanter, pendant que Rome brûle.
De tableau général, de peinture et de vue d’ensemble, il n’en faut pas demander à nos bons aïeux. […] Bernardin se contente de dire délicieusement : « Il y a dans la femme une gaieté légère qui dissipe la tristesse de l’homme. » Quand Bernardin de Saint-Pierre se promenait avec Rousseau, comme il lui demandait un jour si Saint-Preux n’était pas lui-même : « Non, répondit Jean-Jacques, Saint Preux n’est pas tout à fait ce que j’ai été, mais ce que j’aurais voulu être. » Bernardin aurait pu faire la même réponse à qui lui aurait demandé s’il n’était pas le vieux colon de Paul et Virginie. […] Dans cette visite tant rêvée, il l’assiégea de questions directes et naïves : — « Je lui demandai quels étaient ses meilleurs amis. » — « Ma famille et ma muse : mes moments de verve me font jouir véritablement. » — « Vous connaissez sans doute M. de Chateaubriand, qui a parlé de vous avec admiration ?