/ 2642
2511. (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIIIe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou Le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (1re partie) » pp. 305-364

Et, d’ailleurs, l’ignoble jalousie de métier n’était pas dans notre nature.

2512. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Conclusion »

Dans l’Histoire de la conquête de l’Angleterre par les Normands, un critique si éminent a signalé un genre d’injustice d’ailleurs si rare, qu’il y a du mérite à en encourir le reproche, la partialité pour les vaincus.

2513. (1902) Le culte des idoles pp. 9-94

Il lui fallait du rare, de l’inédit, fût-il d’ailleurs insignifiant.

2514. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 juillet 1886. »

D’ailleurs, rien qu’à considérer cette ville de Bayreuth que devant le monde entier j’élève à une telle importance, je vois que nous sommes en présence d’une création universellement bienfaisante, dont l’effet se répand immesurablement devant nous.

2515. (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre VII. Repos »

Trop de remembrances l’y poursuivaient : D’ailleurs, je sais ton spectre épars aux moindres choses, C’est ton âme qui meurt dans le parfum des roses, L’oreiller se souvient des courbes de ton bras Et mon lit a gardé ta forme aux plis des draps.

2516. (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1883 » pp. 236-282

Chez Sandeau, chez le romancier aux petits yeux noirs, dans des carnations grises, délavées, comme passées à la lessive, il y a de la chair dépassionnée, recouverte de l’impassibilité de l’homme revenu de tout et d’ailleurs.

2517. (1856) Cours familier de littérature. II « IXe entretien. Suite de l’aperçu préliminaire sur la prétendue décadence de la littérature française » pp. 161-216

D’ailleurs, nous n’aimons pas qu’on donne de si petites causes aux grands effets : c’est toujours une erreur, quand ce n’est pas un paradoxe.

2518. (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Division dramatique. » pp. 64-109

D’ailleurs, il y a des savants qui ne veulent point recevoir le mot grec pour signifier l’entretien d’un homme seul, mais bien un discours en tout semblable, sans aucune variété.

2519. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Notes et éclaircissements. [Œuvres complètes, tome XIII] »

Il y a d’ailleurs quelque chose de pis que tout cela dans cette édition commentée.

2520. (1913) La Fontaine « V. Le conteur — le touriste. »

D’ailleurs, Orléans a là un bel aspect.

2521. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Villemain » pp. 1-41

Singulier essai, par un homme qui devait savoir par état la valeur des termes qu’il employait, et dont le talent n’était pas d’ailleurs à l’âge timide où l’on essaye !

2522. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre III. De la logique poétique » pp. 125-167

Par la cause, les premiers hommes avaient une grande dureté dans l’organe de la voix, et d’ailleurs bien peu de mots pour l’exercer60.

2523. (1883) Essais sur la littérature anglaise pp. 1-364

Emerson est bien sévère en général pour la littérature anglaise ; il lui reproche de n’être pas assez générale, en un mot, de n’être pas platonicienne : singulier reproche, qui n’est pas d’ailleurs absolument juste. […] D’ailleurs, le lecteur comprendra sans peine la nature étroite des relations des diverses provinces de la civilisation morale, s’il admet que la littérature n’est autre chose que la traduction de l’homme intérieur. […] Voulût-il nier cette importance d’ailleurs, qu’il ne le pourrait pas, tant les caractères de la race sont accusés et marqués. […] Sa curiosité d’esprit était d’un tour tout particulier et n’a eu d’analogue dans la littérature européenne de notre temps que la curiosité de Prosper Mérimée, avec qui d’ailleurs Borrow a plus d’un rapport. […] Le ministre gallois d’ailleurs ne sait guère du monde que ce qu’il en a pu voir dans sa paroisse.

2524. (1910) Propos de théâtre. Cinquième série

De même le mot humour, comme le mot snob d’ailleurs, de quoi j’ai parlé naguère, semble avoir changé peu à peu de signification, de manière à représenter maintenant, à très peu près, le contraire de ce qu’il représentait jadis. […] Ce qui prouve d’ailleurs cette vérité élémentaire que quand on a une vraie supériorité naturelle, on la porte partout. […] Je regrettais que la jeune fille du Demi-Monde [Marcelle] fût si peu développée après avoir été si bien posée, et que cette scélérate [la baronne d’Ange], si vraie d’ailleurs et si bien jouée, fût le personnage absorbant de la pièce.

2525. (1905) Propos littéraires. Troisième série

Il convenait à un philosophe comme Taine d’y chercher, en remontant du reste beaucoup plus haut, ce que d’ailleurs il a fait, les origines de la France actuelle ; mais, pour ce qui est des faits et des hommes, d’en parler avec une parfaite tranquillité, un peu hautaine. […] Il était bon qu’un homme, évidemment désintéressé, qui n’était engagé dans aucun parti, qui plutôt, comme « incroyant », semblait engagé dans le parti « avancé » ; qui était déjà de l’Académie française et qui, par conséquent, n’était pas suspect de se donner certaine opinion pour entrer là, connu d’ailleurs pour sa sincérité, sa loyauté, sa liberté d’esprit ; absolument étranger, aussi, à toute ambition politique ; rompît le charme, et parlât de la Révolution sans ménagements, mais comme on doit parler de toutes choses. […] Les écrivains, très honorables d’ailleurs, du Petit Journal, sont donc, pour l’historien, les expressions précieuses, les plus précieuses, de l’état intellectuel de la France moderne, et, si la théorie est juste, ils sont les vrais auteurs français du xixe  siècle dignes d’être étudiés. […] Très heureuse faute, inévitable d’ailleurs, car sur un temps, surtout éloigné, c’est la littérature qui nous fournit les renseignements les plus nombreux et on n’en peut guère faire abstraction d’abord, pour ensuite y revenir ; mais très heureuse faute. […] Un vieillard d’ailleurs.

2526. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre V. La philosophie. Stuart Mill. »

Comme d’ailleurs la vôtre est utile, voulue et morale, elle ne vous révolte pas ; vous lui restez soumis sans difficulté, vous lui êtes attachés de cœur ; vous craindriez, en la touchant, d’ébranler la constitution et la morale. […] Ils vont plus loin et ils viennent d’ailleurs.

2527. (1841) Discours aux philosophes. De la situation actuelle de l’esprit humain pp. 6-57

Quel frein d’ailleurs avez-vous laissé à ces misérables, et quelle règle de vie leur avez-vous donnée ? […] Et pourquoi d’ailleurs les honorer ?

2528. (1864) Le positivisme anglais. Étude sur Stuart Mill

Comme d’ailleurs la vôtre est utile, voulue et morale, elle ne vous révolte pas ; vous lui restez soumis sans difficulté, vous lui êtes attachés de cœur ; vous craindriez, en la touchant, d’ébranler la constitution et la morale. […] Ils vont plus loin et ils viennent d’ailleurs.

2529. (1898) Politiques et moralistes du dix-neuvième siècle. Troisième série

M. de La Môle, faible du reste, très sensible d’ailleurs aux cajoleries de sa fille, n’a pas autre chose à faire qu’à se résigner à avoir Julien pour gendre. […] Son imperméabilité rencontrait là sa récompense, que, du reste, sans y compter beaucoup, il avait prédite. — Et si vous ajoutez à cela que ses idées ou tendances irréligieuses, si déplacées à l’époque où il vécut, n’étaient pas dans la seconde moitié du xixe  siècle pour scandaliser ou refroidir ceux qui avaient d’ailleurs d’autres raisons de le goûter, vous comprendrez ce phénomène, assez fréquent du reste dans l’histoire littéraire, d’un auteur beaucoup plus lu et surtout beaucoup plus admiré de la génération qui le suit que de celle dont il était. […] Ses Souvenirs, qu’il faut lire d’ailleurs en se souvenant qu’il était non seulement aigri, mais malade quand il les écrivit, sont pleins d’une amertume hautaine et véritablement blessante, même pour le lecteur, à l’égard d’une foule d’hommes qui n’étaient pas tous des aigles, mais qui étaient presque tous de fort braves gens. […] Remarquez, d’ailleurs, un fait curieux. […] Il faut arriver à ce que personne ne commande et à ce que tous obéissent : tous obéissant d’abord à tous, c’est le premier pas, c’est la première constitution, imparfaite d’ailleurs, et grossière, de la justice ; tous obéissant à la loi pure, à la loi froide, stricte, précise, invariable, exprimant la justice éternelle, à la formule même, enfin trouvée, de la justice absolue ; et ce sera le dernier pas et la constitution définitive.

2530. (1894) Études littéraires : seizième siècle

On le moqua, on lui fit croire qu’on le jetterait à la rivière, ce que d’ailleurs on eût fait peut-être, et, de la ville comme du palais, il s’enfuit en courte honte. […] Il a d’ailleurs comme la marque et les traits distinctifs du moraliste. […] Quand il voit s’en aller Louis XI, au cours de son récit, il s’arrête longtemps sur ce qu’il vient d’écrire, comme sur une tombe, et il se demande, non pas ce qui reste de tant de labeurs et de succès, mais, bourgeoisement et bonnement, en quoi le pauvre souverain eh a joui pendant sa vie même, et de quoi d’ailleurs il a pu jouir. « Or donc en quel temps pourrait-on dire qu’il eut joie ni plaisir à avoir eu toutes ces choses ? […] Comme les autres, il avait bien commencé par tâter un peu le gué du côté des puissances temporelles, et son Epître à François Ier si admirable d’ailleurs, est une avance ; mais il n’y revint pas, et, Genève trouvée, il sut très exactement ce qu’il voulait et devait faire. […] Œuvre d’une suprême moralité, d’ailleurs, quoi qu’on puisse objecter, ou craindre.

2531. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. DE VIGNY (Servitude et Grandeur militaires.) » pp. 52-90

Le comte Alfred de Vigny est né à Loches en Touraine, le 27 mars 179919, d’un père ancien officier de cavalerie, qui avait fait la guerre de Sept Ans, et avait même rapporté dans ses blessures une balle opiniâtrément logée qui pliait sa taille, spirituel d’ailleurs et ami des lettres, en un mot Alfred gai, comme me disait quelqu’un qui l’a connu.

2532. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « MME DESBORDES-VALMORE. » pp. 124-157

Vous savez d’ailleurs que tous les rêves de cette aimable Ondine sont si hauts et si purs, que l’on peut du moins y sacrifier en toute sûreté la joie de sa présence.

2533. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « MÉLEAGRE. » pp. 407-444

Je ne prétends point d’ailleurs aujourd’hui faire à quelque bien grand sujet l’application de ce que je crois du moins sentir et de ce que d’autres savent.

2534. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « M. DE LA ROCHEFOUCAULD » pp. 288-321

Elle est de celles d’ailleurs dont on a beau médire, la raison y perd ses droits ; il en est de son cœur comme de sa beauté, qui, avec bien des défauts, avait un éclat, une façon de langueur, et un charme enfin, qui attachaient.

2535. (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIe entretien. Vie du Tasse (1re partie) » pp. 5-63

La Fontaine est un charmant enfant, que j’aime de tout mon cœur ; mais laissez-moi en extase devant messer Ludovico, qui d’ailleurs a fait des épîtres comparables à celles d’Horace.

2536. (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXVe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 321-384

Le papier est le papier ; il ne parle pas pour s’expliquer ; d’ailleurs, il aurait beau s’expliquer, le mal est fait ; il ne ferait pas reverdir en une parole des pampres de trois cents ans.

2537. (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXVIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 385-448

D’ailleurs, qu’avions-nous à nous reprocher que d’avoir rendu feu pour feu, en défendant la vie ou en vengeant le sang de notre innocente contre des assassins qui l’avaient frappée en traître, et qui avaient répandu un sang plus pur que celui d’Abel ?

2538. (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXIXe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 129-192

Ce n’est pas là ce que notre tante et notre père nous ont enseigné le soir dans la cabane, à la clarté de la lampe, dans le catéchisme ; d’ailleurs sans le catéchisme, le cœur, ce catéchisme intérieur, ne nous le dit-il pas ?

2539. (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLXIIe entretien. Chateaubriand, (suite.) »

D’ailleurs (chose étrange !)

2540. (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre V. Le Séminaire Saint-Sulpice (1882) »

Un devoir impérieux m’oblige à concentrer mes pensées en moi-même, pour en épargner le contrecoup aux personnes qui m’entourent de leur affection, et qui, d’ailleurs, seraient bien incapables de comprendre mon trouble.

2541. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, le 8 décembre 1885. »

Wilder ne pouvait d’ailleurs présenter l’exactitude rigoureuse nécessaire à l’analyse.

2542. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre VIII, les Perses d’Eschyle. »

Ce mode enthousiaste s’accordait d’ailleurs à l’état des âmes encore tout exaltées du triomphe.

2543. (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Edgar Allan Poe  »

Des êtres pris partiellement dans la réalité seraient d’ailleurs plus complexes et moins intenses, auraient une âme plus mêlée et plus trouble que les esprits rigides et clairs qui passent dans les contes de Poe.

2544. (1856) Cours familier de littérature. I « Digression » pp. 98-160

D’ailleurs, une des qualités précoces et dominantes de son esprit était le bon sens ; ce sens exquis chez elle lui disait assez qu’il fallait attribuer à sa jeunesse et à sa beauté la plus grande partie des hommages que le monde rendait à ses promesses de talents.

2545. (1913) La Fontaine « I. sa vie. »

L’abbé d’Olivet semble ignorer ce que nous savons d’ailleurs, c’est que ce collège de Château-Thierry, quoique collège d’une petite ville, était très bon, était célèbre dans son temps.

2546. (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome IV pp. 5-

Je ne sais d’ailleurs par quelle humble retenue on n’oserait, dans l’étude des lettres aussi bien que dans celle des sciences exactes, appuyer les principes que l’on émet des expériences et des découvertes qu’on peut avoir faites soi-même. […] D’ailleurs l’usage de ce moyen ne dégénère pas en abus chez lui autant que chez le Camoëns et que chez Klopstock. […] À quoi bon, d’ailleurs, un long adverbe qui retarde une action rapide, et ce verbe, tourner, qui ne marque pas assez la promptitude ?

2547. (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXIIe entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff (suite) » pp. 317-378

Il faut avouer d’ailleurs que la passion de la chasse ne sied guère à un paysan. […] D’ailleurs, que peut-on attendre du fils d’un prêtre ?

2548. (1911) Études pp. 9-261

D’ailleurs les différentes parties du trait n’ont aucun besoin d’être rendues compatibles ; le trait ne les recueille pas tour à tour et ne se compose pas de leur addition. […] En reprenant plusieurs fois la même phrase, il exprime tous les aspects de l’émotion qu’elle lui suggère, jusqu’à ne pouvoir plus que la reproduire en finissant dans la simplicité primitive de son apparition. — Avec une âme différente et tout ce que peut ajouter de richesse l’inquiétude de la foi, Bach écrit dans le même style ses cantates. — D’ailleurs Rameau n’ignore pas la traduction textuelle et, quand il y recourt, il sait noter les plus flexibles accents, les plus sensibles désinences. […] Je n’y saurais d’ailleurs trouver que lui.

2549. (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXIXe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Le drame de Faust par Goethe (2e partie) » pp. 161-232

Et d’ailleurs je ne leur échapperai pas.

2550. (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVIIIe entretien. Revue littéraire de l’année 1861 en France. M. de Marcellus (1re partie) » pp. 333-411

Cette arme est aiguë en Europe ; ici elle s’émousse, et d’ailleurs j’y suis peu sensible depuis longtemps.

2551. (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIIe entretien. Vie du Tasse (2e partie) » pp. 65-128

L’événement d’ailleurs est bien déplorable, soit que l’on considère son génie ou sa bonté. » Que peuvent répondre les accusateurs gratuits de la maison d’Este, dans cette circonstance, à une preuve aussi authentique de leur innocence, écrite sur place aux ennemis de cette maison par l’ambassadeur de ces ennemis ?

2552. (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxviie entretien. Un intérieur ou les pèlerines de Renève »

— Monsieur, me dit-elle, tout le monde vous connaît dans ce pays-ci ; nous l’aurions demandé aux pierres qu’elles nous l’auraient dit ; d’ailleurs, Aglaé se souvenait du nom de Bussières, de votre ami dans votre enfance, ce pauvre abbé Dumont, sur qui, dit-on, vous avez pris le modèle de Jocelyn, un de vos poëmes que nous n’avons pas lu, mais dont on nous a souvent parlé.

2553. (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXVIe entretien. Biographie de Voltaire »

» XXII Cependant une erreur déplorable et inexplicable dans cette métaphysique du bon sens de l’esprit, d’ailleurs si juste et si logique, de Voltaire, obscurcissait cette religion de la Providence.

2554. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Lettres de m. l’Abbé Sabatier de Castres ; relatives aux trois siecles de la littérature françoise.ABCD » pp. -641

D'ailleurs, les Méchans ne sont-ils pas assez punis de l'être ?

2555. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre II, grandeur et décadence de Bacchus. »

Lui-même, d’ailleurs, sous sa sérénité insouciante, cache et contient des instincts méchants qui éclatent parfois en meurtres soudains.

2556. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Troisième Partie. De la Poësie. — IV. La Poësie dramatique. » pp. 354-420

Ce théâtre, si informe d’ailleurs, ne peut servir de règle.

2557. (1910) Études littéraires : dix-huitième siècle

Cette décadence, très relative d’ailleurs, et dont on peut se consoler, puisqu’on s’en est relevé, a des causes multiples dont j’essaie de démêler quelques-unes. […] Ce détour malicieux, tactique absolument continuelle chez lui, sent le mépris et un peu d’intention méchante ; c’est un moyen d’intéresser l’amour-propre dans la cause de la négation, et, si l’on n’y réussit point, d’indiquer au rebelle qu’on le tient doucement pour un sot, ce qu’on le félicite d’être d’ailleurs, et de vouloir rester, puisque aussi bien il ne pourrait être autre chose. […] Il ne devait pas se plaire dans la peinture des trop vils coquins ; car il était très honnête homme, et, notez ce point, très rassis d’imagination et très simple d’attitudes, n’ayant point, par conséquent, ou ce goût du vice qui est un travers de fantaisie dépravée chez certains artistes d’ailleurs bonnes gens, ou cette affectation de tenir les scélérats pour personnages poétiques, qui est démangeaison puérile de scandaliser le lecteur naïf chez certains artistes d’ailleurs très réguliers et très bourgeois. — Restait qu’il fût un bon réaliste en toute sincérité et franchise, sans écart ni invasion d’un autre domaine, et bien chez lui dans celui-là. […] D’ailleurs, dans les guerres civiles il se forme sauvent des grands hommes, parce que, dans la confusion, ceux qui ont du mérite se font jour, chacun se place et se met à son rang ; au lieu que dans les autres temps on est placé presque toujours tout de travers37. » Il a prédit Napoléon, rien qu’en indiquant les suites nécessaires du passage d’une monarchie tempérée à une monarchie militaire : « L’inconvénient n’est pas lorsque l’État passe d’un gouvernement modéré à un gouvernement modéré, mais quand il tombe et se précipite du gouvernement modéré au despotisme.

2558. (1907) Propos de théâtre. Quatrième série

Soutenu, d’ailleurs, dans la voie qu’il s’était ouverte par bon nombre d’auxiliaires et par une étude qu’il pouvait, outre ses observations personnelles, continuellement poursuivre et approfondir. […] Tel était, je crois, le pauvre Glatigny, d’ailleurs phtisique, maladie qui s’accompagne presque toujours du désir d’agitation continuelle. […] Ce sont morceaux à effet comme « Victor Hugo les aimait, comme du reste tous nos tragiques les ont aimés, comme d’ailleurs Shakspeare les aimait aussi et que seul Racine a évités. […] Il essaye donc de ramener sa femme à la raison, et du reste n’y réussit pas du tout ; et, d’ailleurs encore, il l’aime « comme une maîtresse » (il paraît que c’est un maximum) et par conséquent n’a aucune influence sur elle.

2559. (1868) Rapport sur le progrès des lettres pp. 1-184

En ne s’attaquant pas à si forte partie, les habitudes, les opinions et les préjugés du temps faisaient beau jeu, d’ailleurs, à la critique de Chénier. […] D’ailleurs nous ne le ferons que sous toutes les réserves commandées par la position du critique et de l’auteur. […] Ce coup d’aile vers l’azur manque à la chanson de Béranger, d’un tour si net d’ailleurs et d’un rhythme si entraînant. […] Le jeune auteur est d’ailleurs passé maître en ces escrimes.

2560. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre IV. L’âge moderne. — Conclusion. Le passé et le présent. » pp. 424-475

D’ailleurs toutes les personnes convenables sont aux offices ; les bancs regorgent ; et ce ne sont pas les servantes, comme chez nous, les vieilles femmes, quelques rentiers assoupis, une volée de dames élégantes qui sont là ; ce sont des gens bien vêtus, ou du moins proprement habillés, et autant de gentlemen que de femmes.

2561. (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVIIe entretien. Phidias, par Louis de Ronchaud (2e partie) » pp. 241-331

D’ailleurs, deux sens sont convaincus et satisfaits à la fois par l’œuvre de l’artiste : l’œil voit, la main touche ; l’un de ces sens rend témoignage à l’autre, l’admiration enveloppe la statue par toutes ses faces ; la beauté, l’éclat et le poli de la matière d’où la statue semble naître immortelle, ravissent également le regard et le tact ; son éternité même imprime un respect de plus aux sens qui en jouissent.

2562. (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIIIe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (2e partie). Littérature de l’Allemagne. » pp. 289-364

Que d’ailleurs, dans les plus anciennes poésies des Arabes, la description du sol n’ait tenu que peu de place, il n’y a pas là de quoi s’étonner, si l’on songe, ainsi que l’a remarqué un orientaliste très versé dans cette littérature, M. 

2563. (1865) Cours familier de littérature. XX « CXVIe entretien. Le Lépreux de la cité d’Aoste, par M. Xavier de Maistre » pp. 5-79

Il est d’ailleurs encore, au dernier terme de l’infortune, une jouissance que le commun des hommes ne peut connaître, et qui vous paraîtra bien singulière, c’est celle d’exister et de respirer.

2564. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre III. Molière »

En réalité Molière est parti de la farce : tout ce qu’il a pris d’ailleurs, il l’y a ramené et fondu, il l’en a agrandie et enrichie.

2565. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre VI. Bossuet et Bourdaloue »

Alors, sur le conseil de Fénelon, elle invoqua l’arbitrage de Bossuet, qui, fort occupé d’ailleurs, et peu mystique de sa nature, n’entra dans l’affaire qu’avec répugnance.

/ 2642