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773. (1876) Romanciers contemporains

Quelle gaieté charmante dans l’histoire de ce vieux et bon docteur de petite ville ! […] Si quelque chose avait pu la faire fléchir, rien ne pouvait être plus efficace que l’intervention touchante de cette innocente et charmante enfant. […] Rien de violent, rien de véhément dans ce pamphlet charmant qui n’a rien d’un réquisitoire. […] La Bohème spirituelle, frivole et charmante de Murger disparaissait déjà quand celui-ci a écrit son délicieux petit chef-d’œuvre. […] Rien de charmant comme cette installation.

774. (1913) Poètes et critiques

La forme est d’une nouveauté singulière, dans sa simplicité charmante et sans effort. […] L’ouvrage comprend sept leçons, pleines d’idées fines et d’aperçus originaux ; l’expression en est grave et charmante. […] Nous sommes entourés de lacs dont la forme est charmante. […] Et l’on reconnaît là l’humeur plaisante, ironique et légère, qui est le trait distinctif de ce charmant esprit. […] Il était comme le saint charmant d’Assise, lui aussi, le Poverello — oui, le Poverello de la musique.

775. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE STAEL » pp. 81-164

Elle disait plus tard que l’enlèvement de Clarisse avait été l’un des événements de sa jeunesse : mot charmant, une fois trouvé, qui résume tout un monde d’émotions premières ; que ce soit à propos de Clarisse ou de quelque autre, chaque imagination poétique et tendre peut se redire cela. — Le plus précoce des écrits imprimés de Mlle Necker, s’il était réellement d’elle, devrait être un volume intitulé Lettres de Nanine à Simphal, que M. […] Grimm, dans sa Correspondance34, donne des extraits de ce charmant ouvrage comme il l’appelle, dont il ne fut tiré d’abord qu’une vingtaine d’exemplaires, mais qui, malgré les réserves infinies de la distribution, ne put bientôt échapper à l’honneur d’une édition publique. […] Dans le volume de morceaux détachés que Mme de Staël publia en 95, on rencontre, outre trois nouvelles qui datent de sa première jeunesse, un charmant Essai sur les Fictions,composé plus récemment, et une Epitre au Malheur ou Adèle et Edouard, petit poëme écrit sous le coup même de la Terreur. […] Une partie charmante de Corinne, et d’autant plus charmante qu’elle est moins voulue, c’est l’esprit de conversation qui souvent s’y mêle par le comte d’Erfeuil et par les retours vers la société française. […] Jusque-là les orages même avaient laissé jour pour elle à des reflets gracieux, à des attraits momentanés, et, selon sa propre expression si charmante, à quelque air écossais dans sa vie.

776. (1868) Curiosités esthétiques « II. Salon de 1846 » pp. 77-198

Laemlein est une charmante femme qui tient par la main, et porte suspendus à son sein, des marmots de tous les climats, blancs, jaunes, noirs, etc… Certainement, M.  […] Trop particulariser ou trop généraliser empêchent également le souvenir ; à l’Apollon du Belvédère et au Gladiateur je préfère l’Antinoüs, car l’Antinoüs est l’idéal du charmant Antinoüs. […] Lépaulle est toujours le même, un excellent peintre parfois, toujours dénué de goût et de bon sens. — Des yeux et des bouches charmantes, des bras réussis, — avec des toilettes à faire fuir les honnêtes gens ! […] Livres, tableaux, romances, rien n’est inutile, aucun moyen n’est négligé par ce peuple charmant, quand il s’agit pour lui de se monter un coup. […] Son Étude de Saint-Cloud est une chose charmante et pleine de goût, sauf les puces de M. 

777. (1899) Préfaces. — Les poètes contemporains. — Discours sur Victor Hugo pp. 215-309

Béranger [1864] Aux époques vivaces où les rêves, les terreurs, les espérances, les passions vigoureuses des races jeunes et naïves jaillissent de toute part en légendes pleines d’amour ou de haine, d’exaltation mystique ou d’héroïsme, récits charmants ou terribles, joyeux comme l’éclat de rire de l’enfance, sombres comme une colère de barbare, et, flottant, sans formes précises, de génération en génération, d’âme en âme et de bouche en bouche ; dans ces temps de floraison merveilleuse de poésie primitive, il arrive que certains hommes, doués de facultés créatrices, vastes esprits venus pour s’assimiler les germes épars du génie commun, en font sortir des théogonies, des épopées, des drames, des chants lyriques impérissables. […] L’esprit se noie dans l’adorable monotonie de ces vers, charmants sans doute, mais d’un charme un peu fade. […] Ceux de ses jeunes confrères qui ont eu l’honneur de le connaître n’oublieront jamais ni sa bienveillance charmante et inépuisable, ni son amour sans bornes de la Poésie, cette vertu d’heure en heure plus dédaignée. […] Aux époques lointaines où les rêves, les terreurs, les passions vigoureuses des races jeunes et naïves jaillissent confusément en légendes pleines d’amour et de haine, d’exaltation mystique ou héroïque, en récits terribles ou charmants, joyeux comme l’éclat de rire de l’enfance ou sombres comme une colère de barbare, et flottant, sans formes précises encore, de génération en génération, d’âme en âme et de bouche en bouche ; dans ces temps de floraison merveilleuse, des hommes symboliques sont créés par l’imagination de tout un peuple, vastes esprits où les germes épars du génie commun se réunissent et se condensent en théogonies et en épopées. […] Elle s’inquiète des chefs-d’œuvre anciens, les étudie et les imite ; elle invente des rythmes charmants ; mais sa langue n’est pas faite, le temps d’accomplir sa tâche lui manque, et il arrive que les esprits, avides d’une discipline commune, s’imposent bientôt d’étroites règles, souvent arbitraires, qu’ils tiennent à honneur de ne plus enfreindre.

778. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1867 » pp. 99-182

6 mars La princesse a un charmant sourire, un aimable sourire humain, plein de choses. […] Une curieuse lettre, est une lettre adressée à son fils âgé de six ans, où il lui raconte, sur le ton de la plaisanterie, sa promenade de pékin dans tout ça, escorté de son trompette prussien : on ferait quelque chose de charmant de la guerre, ainsi contée par un père à son enfant. […] Il nous conte, du plus grand sérieux du monde, qu’il éprouve un certain ennui de finir son roman, tant il est attaché à ses personnages… Au milieu du développement de son ennui, un coup de sifflet dans la falaise : c’est Mme Feydeau qui arrive avec un pliant, toute charmante en sa fleur de beauté, et délicieusement coiffée d’une de ces coiffures du Directoire, qui ont l’air d’en faire une fille de Mme Tallien. […] Ce soir, la princesse a une toilette charmante. […] Pendant ce, Soulié lit le Cadio de Mme Sand dans la Revue des Deux Mondes, le prince Gabrielli, qu’on appelle ici le prince Charmant, brunit les duretés d’une eau-forte, représentant le profil de sa femme, qui, dans la berceuse, paressant, et inoccupée, et joliment boulotte, rappelle la Doudou de Byron.

779. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. LEBRUN (Reprise de Marie Stuart.) » pp. 146-189

Ce sont là des vers charmants, mélodieux, de l’école de Racine ; je n’y regrette que cette fumée d’Ithaque que l’Ulysse d’Homère aurait voulu voir seulement de loin, et puis mourir85. […] On raconte que lorsque le bourreau décoiffa, pour la faire tomber, cette tête charmante, on découvrit que ses beaux cheveux avaient légèrement blanchi. […] Ces vers purs, charmants en effet, et d’une douceur presque racinienne, se retrouvent dans notre mémoire, à nous qui les entendîmes alors, et font partie de nos classiques réminiscences : ……..

780. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « M. DE LA ROCHEFOUCAULD » pp. 288-321

Le petit avis au lecteur y répond bien mieux d’un seul mot : « Il faut prendre garde…, il n’y a rien de plus propre à établir la vérité de ces Réflexions que la chaleur et la subtilité que l’on témoignera pour les combattre141. » Voltaire, qui a jugé les Maximes en quelques lignes légères et charmantes, y dit qu’aucun livre ne contribua davantage à former le goût de la nation : « On lut rapidement ce petit recueil ; il accoutuma à penser et à renfermer ses pensées dans un tour vif, précis et délicat. […] La part que Mme de Sablé eut dans la composition et la publication des Maximes, ce rôle d’amie moraliste et un peu littéraire qu’elle remplit durant ces années essentielles auprès de l’auteur, donnerait ici le droit de parler d’elle plus à fond, si ce n’était du côté de Port-Royal qu’il nous convient surtout de l’étudier : esprit charmant, coquet, pourtant solide ; femme rare, malgré des ridicules, à qui Arnauld envoyait le Discours manuscrit de la Logique en lui disant : « Ce ne sont que des personnes comme vous que nous voulons en avoir pour juges ; » et à qui presque en même temps M. de La Rochefoucauld écrivait : « Vous savez que je ne crois que vous sur de certains chapitres, et surtout sur les replis du cœur. » Elle forme comme le vrai lien entre La Rochefoucauld et Nicole. […] Et même sans cela, le front du moraliste vieilli, qu’on voit se pencher avec amour sur ces êtres romanesques si charmants, est plus fait pour toucher que pour surprendre.

781. (1861) La Fontaine et ses fables « Deuxième partie — Chapitre II. Les bêtes »

Il décrit avec complaisance cette âme charmante que Gassendi appelait « la fleur la plus vive et la plus pure du sang. » Il « subtilise un morceau de matière, un extrait de la lumière, une quintessence d’atome, je ne sais quoi de plus vif et de plus mobile encore que le feu. » Il met cette âme en l’enfant comme en l’animal, et nous fait ainsi parents de ses bêtes. […] Il nous semble qu’ils ont dû se réjouir, lorsque l’aube a touché de son rayon charmant leur tête si fine. […] Alors s’éveillent en nous mille rêves charmants que la solitude nourrit et qui seraient détruits à l’instant par la présence des visages humains.

782. (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIIe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (1re partie). Littérature scientifique » pp. 221-288

Guillaume prit le château et la terre de Tégel, où il continua de vivre avec sa charmante femme. […] Une route charmante le conduisit de Laguna, ville située à 1 620 pieds au-dessous de la mer, au port d’Orotava. […] Vêtu simplement et sans recherche, portant quelquefois une brochure dans ses mains qu’il tient derrière le dos, c’est ainsi qu’il chemine souvent à travers les rues de Berlin et de Potsdam, et dans les promenades, seul et sans prétention (charmante image d’un riche épi courbé sous le poids de ses nombreuses graines dorées).

783. (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « M. Paul Verlaine et les poètes « symbolistes » & « décadents ». »

Seulement, prenez garde : si vous les rayez, celles qui resteront seront toujours charmantes ; mais vous verrez qu’elles n’exprimeront plus rien de bien précis, qu’elles ne vous suggéreront plus que l’idée vague d’une brisure, d’une blessure secrète. […] Et avec tout cela (relisez, je vous prie), c’est extrêmement doux à l’oreille La phrase avec ses reprises de mots, ses sons, ses entrelacements et ses ondoiements, est d’une harmonie et d’une mollesse charmantes. […] Ce que je prenais d’abord pour des raffinements prétentieux et obscurs, j’en viens à y voir (quoi qu’il en dise lui-même) des hardiesses maladroites de poète purement spontané, des gaucheries charmantes.

784. (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Gustave Flaubert »

Les esprits faciles, après des commencements charmants, restent médiocres et finissent par se noyer toujours dans le crachat de leur facilité. […] D’abord, il écrit pour des enfants : c’est là son but hautement avoué ; et ensuite, il a des qualités charmantes de simplicité et de nature humaine dans un surnaturel de convention impossible. […] Et c’est ainsi que, sans autre plan que cette double envie, que cette double démangeaison d’imagier et d’érudit, il a marié, dans une inclination charmante, l’enfantillage de l’érudition à l’enfantillage de la peinture.

785. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Œuvres de Maurice de Guérin, publiées par M. Trébutien — II » pp. 18-34

C’est bien la plus vive, la plus parlante image de cette moitié de Lamennais à laquelle on a peine à croire quand on n’a fait que le lire, moitié d’une âme qui semblait en conversant se livrer tout entière, tant elle était gaie et charmante, et qui s’éclipsait si vite alors que son front se plissait et que sa physionomie noircissait tout à coup. […] Il continuait, il est vrai, d’écrire dans son journal qu’il ne se croyait pas de talent ; il se le démontrait de son mieux dans des pages subtiles et charmantes, et qui prouvaient ce talent même.

786. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Correspondance de Béranger, recueillie par M. Paul Boiteau. »

. — « Otez-nous, m’écrit à ce sujet quelqu’un qui l’a bien connu et qu’indigne cette prétention d’orthodoxie singulière en pareil cas, ôtez-nous ce Béranger cafard à sa manière, triste et bête, ennuyeux comme Grandisson ; rendez-nous ce malin, ce taquin, qui emportait la pièce et offensait tous ses amis, et se les attachait toutefois et leur restait fidèle ; cet homme capricieux, compliqué et faible aussi, plein des passions de la vie, timide par instants, ambitieux par éclairs, souvent redoutable, charmant presque toujours. […] Une branche charmante de la Correspondance est celle qui s’adresse à Mlle Béga, la fille, je crois, d’une de ses anciennes hôtesses de Passy.

787. (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Montaigne en voyage »

Voici, de tout le Journal, la page, selon moi, la plus caractéristique et la plus propre à nous faire juger de l’humeur excitée et charmante du voyageur excellent : « Je crois à la vérité, nous dit son secrétaire, que, s’il eût été seul avec les siens, il fût allé plutôt à Cracovie ou vers la Grèce par terre, que de prendre le tour vers l’Italie ; mais le plaisir qu’il prenait à visiter les pays inconnus, lequel il trouvait si doux que d’en oublier la faiblesse de son âge et de sa santé, il ne le pouvait imprimer à nul de la troupe, chacun ne demandant que la retraite, tandis que lui, il avait accoutumé de dire qu’après avoir passé une nuit inquiète, quand au matin il venait à se souvenir qu’il avait à voir ou une ville ou une nouvelle contrée, il se levait avec désir et allégresse. […] Aussi avons-nous vu quel charmant, quel commode et quel joli voyageur c’était que cet homme de cabinet qui avait en lui l’étoffe de plusieurs hommes ; quel naturel heureux, curieux,-ouvert à tout, détaché de soi et du chez-soi, déniaisé, guéri de toute sottise, purgé de toute prévention.

788. (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Souvenirs de soixante années, par M. Étienne-Jean Delécluze, (suite et fin) »

Delécluze dont le bruit transpira peu à peu dans le monde lettré, furent bientôt très suivies, très animées ; jamais une femme n’y parut ; mais, en fait d’hommes, de jeunes hommes, ce qu’il y avait de plus distingué alors par l’esprit, par les prémices du talent, y venait, et la conversation y était souvent charmante ou du moins très amusante. […] la plupart de ses jugements littéraires d’alors, courus et touchés à peine, sont restés charmants : — et sur Xavier de Maistre et son frère, si différents, mais semblables en un point, et en général sur les écrivains de Savoie, fins, sagaces et jamais lourds, et desquels on peut dire que « la finesse italienne a passé par là » ; — et sur Mme de Souza, le romancier aux aimables nuances, qui excelle à cent pages d’amour délicat, mais chez qui « cette délicatesse est compensée par l’absence de tout trait fort et profond : le premier volume de ses romans amuse beaucoup, le quatrième lasse toujours » ; — et sur Mme de Staël, contre laquelle il lance des paroles d’un pronostic, effrayant ; et sur Mme de Genlis, qui a trouvé moyen, avec infiniment d’esprit, de faire entrer l’ennui dans ses livres, car l’hypocrisie de salon les glace ; et sur M. de Jouy, à qui il accorde un peu trop en faveur de son Sylla et de ses vers tragiques dignes de la prose ; et sur Andrieux, dont on essaya un moment de faire l’arbitre du goût ; il écrivait de ce dernier en janvier 1823 : « M. 

789. (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Le père Lacordaire. Les quatre moments religieux au XIXe siècle, (suite et fin.) »

Théodore Leclercq, dans de charmants Proverbes où il produit ces tartuffes d’une nouvelle sorte, n’a rien exagéré. […] Lamartine disait hier dans un Entretien, à propos de Victor Hugo, quelque chose de charmant sur ce que c’est qu’être contemporains.

790. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Horace Vernet »

Joseph Vernet, l’illustre peintre de marines, était son grand-père ; son père Carle, ga, léger, un peu frivole, mais spirituel et pétillant de calembours, était l’homme des chasses, des cavalcades, un charmant peintre d’élégances, et il avait merveilleusement saisi la verve et le brio du Directoire, comme Horace saisira plus tard l’esprit de 1812 et de 1814. […] Horace est-il à la chasse, monte-t-il à cheval, se trouve-t-il dans son atelier avec des amis aussi gais et aussi vifs que lui, voit-il une revue, s’échauffe-t-il au récit de nos derniers exploits de Montmirail, va-t-il voyager sur les bords de la mer, entend-il répéter les charmantes plaisanteries de nos vieux soldats, assiste-t-il à quelque scène populaire, M. 

791. (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Gavarni (suite et fin.) »

Il en rapporta quantité de types pittoresques aussi neufs que charmants, le Joueur de cornemuse, la fille des rues à Édimbourg (l’élégance même, nu-pieds et en lambeaux), et toutes sortes de figures rustiques et campagnardes (Rustic groups of figures), très beaux dessins publiés par Day à Londres. […] Dans la première moitié de son œuvre, on a un charmant petit maître dont le crayon se joue aux costumes et aux ridicules : dans la seconde, c’est un dessinateur vigoureux, coloré, d’un grand caractère, un vrai peintre par le génie du crayon.

792. (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Histoire de la littérature anglaise, par M. Taine, (suite) »

» Convient-il d’abuser tout aussitôt contre son esprit charmant de ses infirmités corporelles et de dire : « Il ne peut se lever ; c’est une femme qui l’habille ; on lui enfile trois paires de bas les unes par-dessus les autres, tant ses jambes sont grêles ; puis on lui lace la taille dans un corset de toile roide, afin qu’il puisse se tenir droit, et par-dessus on lui fait endosser un gilet de flanelle… » Ce n’est pas moi qui blâmerai un critique de nous indiquer, même avec détail, la physiologie de son auteur et son degré de bonne ou mauvaise santé, influant certainement sur son moral et sur son talent ; le fait est que Pope n’écrivait point avec ses muscles et ne se servait que de son pur esprit. […] Elle était restée longtemps inconnue des Anglais eux-mêmes ; elle se trouve à la page 50 d’un charmant petit livre, Trésor des meilleures chansons et poèmes lyriques (The golden Treasury…), recueilli par M. 

793. (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Histoire de la littérature anglaise, par M. Taine, (suite et fin.) »

J’ai omis, dans cet Essai d’art critique et poétique, de charmants modèles de versification et de poésie imitative que l’auteur a su joindre aux leçons, si bien que le précepte porte avec lui l’exemple. […] Certains hommes, ajoute-t-il, comme certains tableaux, sont plus faits pour garder un coin que pour se montrer dans un plein jour. » Il se comptait lui-même de ce nombre ; charmant dans la conversation privée, pas plus que Nicole ou que M. de La Rochefoucauld il n’aurait pu aborder le discours public.

794. (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « La reine Marie Leckzinska (suite et fin.) »

On remarque ici de petites mains charmantes qui sont plus en vue ; de l’une la reine tient une petite fleur blanche, de l’autre un éventail. […] Cette faiblesse, si c’en est une, est peut-être ce qui rend Thémire charmante.

795. (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Correspondance de Louis XV et du maréchal de Noailles, publiée par M. Camille Rousset, historiographe du ministère de la guerre »

Doux quand il lui plaît, gracieux, affable, jamais importuné quand même il l’est le plus ; gaillard, amusant ; plaisant de la bonne et fine plaisanterie, mais d’une plaisanterie qui ne peut offenser ; fécond en saillies charmantes ; bon convive, musicien ; prompt à revêtir comme siens tous les goûts des autres, sans jamais la moindre humeur ; avec le talent de dire tout ce qu’il veut, comme il veut, et de parler toute une journée sans toutefois qu’il s’en puisse recueillir quoi que ce soit, et cela même au milieu du salon de Marly, et dans les moments de sa vie les plus inquiets, les plus chagrins, les plus embarrassants. […] L’élocution nette, harmonieuse, toutefois naturelle et agréable ; assez d’élégance, beaucoup d’éloquence, mais qui sent l’art, comme avec beaucoup de politesse et de grâce dans ’ses manières, elles ne laissent pas de sentir quelque sorte de grossièreté naturelle ; et toutefois des récits charmants, le don de créer des choses de rien pour l’amusement, et de dérider et d’égayer même les affaires les plus sérieuses et les plus épineuses, sans que tout cela paraisse lui coûter rien.

796. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « HISTOIRE de SAINTE ÉLISABETH DE HONGRIE par m. de montalembert  » pp. 423-443

Ces fins de chapitres sont charmantes d’accent et comme harmonieuses, relevées d’une poésie toujours née du cœur. […] « Monsieur, « Me permettrez-vous de ne point résister au désir que j’éprouve de vous dire ma très-vive jouissance et ma sincère reconnaissance du charmant article que je viens de lire avec tant de bonheur dans le Constitutionnel ?

797. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « JASMIN. » pp. 64-86

Les œuvres imprimées de Jasmin se composent d’un volume in-8°, publié à Agen, en 1835, sous le titre : las Papillotos (les Papillotes), et d’un charmant petit poëme, publié en 1836, et intitulé l’Abuglo de Castèl-Cuillé (l’Aveugle de Castel-Cuillé). […] Henri IV, au milieu de ses saillies et de ses gaietés gasconnes, n’a-t-il pas sa douce chanson de Charmante Gabrielle ?

798. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « THÉOPHILE GAUTIER (Les Grotesques.) » pp. 119-143

I, p. 156) comme le plus charmant endroit et comme le plus adorable morceau de Théophile une page de prose qui devient parfaitement inintelligible telle qu’il la transcrit, et dans laquelle des lignes indispensables au sens (ligne 16, page 157) ont été omises. […] Théophile Gautier a inséré une quantité de charmantes petites pièces, élégies et fantaisies, telles que le Premier rayon de mai, Fatuité, etc., etc., qui sont d’un bien véritable et tout à fait gracieux poëte.)

799. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE DURAS » pp. 62-80

Ce serait bien incomplétement connaître Mme de Duras que de la juger seulement un esprit fin, une âme délicate et sensible, comme on le pourrait croire d’après son influence modératrice dans le monde et d’après une lecture courante des deux charmantes productions qu’elle a publiées. […] La scène se passe vers le même temps que pour Eugène de Rothelin ; les personnages sont également simples, purs, d’une compagnie parfaitement élégante, et du plus gracieux type d’amants qu’on ait formé ; mais ici ce n’est plus, comme dans la charmante production de Mme de Souza, un idéal de conduite et de bonheur, et, ainsi que je crois l’avoir dit, une espèce de petit Jehan de Saintré ou de Galaor du dix-huitième siècle : il y a souffrance, désaccord ; le sentiment d’inégalité sociale est introduit.

800. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « CHRISTEL » pp. 515-533

Quand la correspondance allait bien, quand les cachets de Paris marquaient une pensée (car décidément, si royalistes qu’on les voulût faire, cela ne pouvait ressembler à un lys), quand chaque courrier avait une réponse d’Hervé, Christel le sentait avec une anxiété cruelle, et il lui semblait que le courrier qui emportait cette réponse lui arrachait, à elle, le plus tendre de son âme, le seul charmant espoir de sa jeunesse. […] souvent, combien d’îles charmantes et variées à ce confluent des souvenirs !

801. (1892) Boileau « Chapitre VI. La critique de Boileau (Fin). La querelle des anciens et des modernes » pp. 156-181

Horace lui avait montré dans le bon sens, qui n’est en somme que le sens précis de la réalité, la qualité maîtresse du poète dramatique : mais surtout il lui avait fait concevoir quel art délicat, assortissant toutes les pièces d’une tragédie, donne à l’ouvrage une perfection charmante, dont l’agrément est infini. […] La lutte s’anima : chaque parti mettait toutes ses forces en ligne ; si La Fontaine vengeait négligemment les anciens dans son exquise Épître à Huet, Fontenelle apportait au secours de Perrault sa finesse charmante et ses airs séduisants d’homme impartial et détaché, dans son Discours sur l’Églogue et sa Digression sur les anciens et les modernes.

802. (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Alphonse Daudet, l’Immortel. »

C’est que la nature capricieuse n’a pas donné à tout le monde de noirs cheveux bouclés, un nez d’une fine courbure, de longs yeux, une tête charmante et toujours jeune de roi sarrasin  Il y en a qui sont infirmes et cacochymes ? […] Une telle disposition d’esprit est évidemment pour déplaire à ceux qui goûtent et essayent de comprendre les formes de la vie et de l’art dans le passé, qui y séjournent volontiers, qui y trouvent autant d’intérêt qu’au spectacle de la vie contemporaine, qui voient dans l’Académie soit une institution vénérable et salutaire, soit même une absurdité charmante  et qui ne sont pas pour cela des cuistres ni des snobs, qui ont même quelque chance d’avoir une sagesse plus détachée et plus libérale que cet éternellement jeune Petit Chose.

803. (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « M. Émile Zola, l’Œuvre. »

Le peintre Claude Lantier, génie novateur et incomplet, rencontre sur son chemin une fille charmante, Christine, qui l’adore et lui est passionnément dévouée. […] Qu’il nous abandonne les petits contes, les doux enfantillages, les petites bergères, les petites saintes, les princes charmants, les jolis riens du rêve… Qu’il n’y touche pas avec ses gros doigts.

804. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Le père Lacordaire orateur. » pp. 221-240

Je pourrais citer de lui là-dessus des pages charmantes, poétiques, écrites pour un ami et placées dans un livre où l’on ne s’aviserait guère de les démêler. […] Tout y est dit d’une manière nette, charmante ; tout y est senti.

805. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « La Mare au diable, La Petite Fadette, François le Champi, par George Sand. (1846-1850.) » pp. 351-370

Et c’est ainsi que, dans ces charmants volumes de La Mare au diable, je trouve en tête la page que j’ai citée, et, tout à la fin, je ne sais quelle brochure socialiste qui vient s’ajouter là, on ne sait pourquoi. […] Ce récit commence avec le troisième chapitre et compose, à proprement parler, cette charmante idylle de La Mare au diable.

806. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Monsieur de Balzac. » pp. 443-463

Villemain, bien jeune encore, lisait à Sieyès son Éloge de Montaigne, ce charmant éloge, le premier qu’il ait composé, et si plein de légèreté et de fraîcheur. […] Ceci soit dit avec toutes les réserves convenables pour tant de situations et de scènes charmantes et naturelles.

807. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Le duc d’Antin ou le parfait courtisan. » pp. 479-498

Né avec beaucoup d’esprit, beau comme le jour dans sa jeunesse, « il tenait, dit Saint-Simon, de ce langage charmant de sa mère et du gascon de son père », du gascon adouci par « un tour et des grâces naturelles qui prévenaient toujours ». […] En nous peignant, à ce moment, la vie du courtisan comme un homme désabusé du métier, et qui fait effort pour rompre sa chaîne, d’Antin ne fait presque que paraphraser dans sa prose le charmant monologue de Sosie au début de l’Amphitryon : Sosie, à quelle servitude Tes jours sont-ils assujettis !

808. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Bernardin de Saint-Pierre. — II. (Suite et fin.) » pp. 436-455

Dès le moment où Virginie s’est sentie agitée d’un mal inconnu et où ses beaux yeux bleus se sont marbrés de noir, nous sommes dans la passion, et ce charmant petit livre que Fontanes mettait un peu trop banalement entre le Télémaque et La Mort d’Abel, je le classerai, moi, entre Daphnis et Chloé et cet immortel IVe livre en l’honneur de Didon. […] Voici une anecdote que je sais d’original et qui doit être d’une date un peu postérieure ; on y voit comme les belles dames cherchaient l’auteur de tant de pages charmantes et ne le trouvaient pas.

809. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Saint François de Sales. Son portrait littéraire au tome Ier de l’Histoire de la littérature française à l’étranger par M. Sayous. 1853. » pp. 266-286

Il vit Henri IV, qui se connaissait en hommes et qui eut aussitôt la pensée de ravir à la Savoie ce prélat utile et charmant. […] Dans tous les conseils qui suivent, on peut vérifier à quel point ce charmant esprit si élevé était en même temps net et positif ; il donne la règle à suivre même pour les bons désirs, qu’il ne faut point perdre, mais « qu’il faut savoir serrer en quelque coin du cœur jusqu’à ce que leur temps soit venu. » Dans ses avis aux gens mariés, aux femmes, dans ses prescriptions sur l’honnêteté du lit nuptial, il est hardi, original et pur.

810. (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1880 » pp. 100-128

Puis au milieu de la conversation brisée, et sans suite, elle nous a raconté une visite, qu’elle avait faite dernièrement, pour forcer Flaubert à marcher, une visite à une amie, demeurant de l’autre côté de la Seine, et qui avait, ce jour-là, son dernier-né, posé sur la table du salon, dans une charmante bercelonnette rose : visite qui faisait répéter à Flaubert, tout le long du retour : « Un petit être comme celui-ci dans une maison, il n’y a que cela au monde !  […] Lundi 31 mai Aujourd’hui la princesse venant déjeuner chez moi, m’a fait le cadeau le plus charmant qu’elle pouvait me faire.

811. (1889) Émile Augier (dossier nécrologique du Gaulois) pp. 1-2

Peu, je vous assure, sont aussi charmants qu’Augier. […] Hébert le présenta à un de leurs compatriotes du Dauphiné, Mgr Termoz, prélat romain, esprit fin et distingué, de manières douces et charmantes.

812. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Macaulay »

Il a publié un recueil de Nouvelles anglaises, dont, par parenthèse, quelques-unes sont charmantes. […] Notre admiration pour les grandes et quelquefois charmantes qualités du critique de la Revue d’Édimbourg se changeait en colère, parce qu’il ne restait pas toujours dans le jour seyant à son talent, parce qu’il semblait faire défection à ses propres facultés en faisant défection à la littérature, et qu’il troublait, en introduisant la politique dans son œuvre, le jugement qu’on devait en porter.

813. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Ernest Renan »

mais qui met trop de sucre et par là gâte son poison… Le seul sentiment que ce baveur de sucre candi arséniqué exprime dans sa Vie de Jésus, — je ne dis pas le seul sentiment qu’il éprouve, — c’est une préférence d’amateur pour l’homme charmant qu’il a la bonté de reconnaître dans Notre-Seigneur Jésus-Christ, et cette impertinence est même toute l’originalité de ce livre, qu’il nous donne pour remplacer les Évangiles. […] Le Jésus de Renan, ce Jésus romantique, rêveur, paysagiste, exquise personne, âme suave, ennemi de toute religion, qui ne veut que la pureté du cœur, ce Jésus qui est un blasphème vivant contre Notre-Seigneur Jésus-Christ, une insulte hypocrite et profonde à la foi du plus grand nombre des Français encore par ce temps respecté de suffrage universel, a été trouvé généralement charmant, comme dit Renan lui-même.

814. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « M. Jean Richepin »

Le système, l’exagération volontaire, l’archaïsme, l’imitation, fatale pour les plus forts quand ils ont ce charmant défaut de la jeunesse, mère de tant de sottises, toutes ces choses qui contaminent çà et là l’œuvre actuelle, doivent, par le fait de la santé et de la vigueur de son esprit, mourir prochainement en M.  […] Et quoique la pièce soit charmante et fasse bas-relief… grec, cependant, les gueux des champs au xixe  siècle, les gueux réels qui nous ont touché de leur coude percé, n’ont rien à faire avec Pan et cette voix classique qui ne résonne plus que dans les mémoires cultivées, et non dans les entrailles humaines.

815. (1857) Causeries du samedi. Deuxième série des Causeries littéraires pp. 1-402

Mais il existe dans le monde une force, une grâce, une influence, toujours présente, toujours vivante ; une puissance anonyme et charmante qui résiste à nos variations sociales. […] Vous vous promenez le soir dans la campagne : vous jouissez pleinement de ses beautés ; vous savourez par tous les sens ces mille choses charmantes qui composent l’ouvrage de Dieu. […] Comment n’a-t-il pas compris que le trait final et charmant, c’est moi, ne le dis pas ! […] Ce nom, resté le synonyme charmant de la poésie fine et sobre, délicate et exquise, n’aurait-il pas dû arrêter M.  […] Cousin a aimé ces femmes charmantes dont il ranime les traits et raconte l’histoire, c’est tout simplement dire que M. 

816. (1874) Premiers lundis. Tome II « Deux préfaces »

Mais dans ces charmants écrits de moyenne mesure, les renseignements critiques, précieux et fins sont mis en œuvre avec intérêt et art.

817. (1874) Premiers lundis. Tome II « H. de Balzac. Études de mœurs au xixe  siècle. — La Femme supérieure, La Maison Nucingen, La Torpille. »

Je ne sais pourquoi M. de Balzac a gâté le mot charmant qu’il cite de Mme de Maintenon.

818. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Avertissement »

Dans le commerce des femmes les plus distinguées que la société française ait produites, au contact de ces esprits ex quis qui ont mis, sans y penser, le meilleur d’eux-mêmes dans des œuvres légères et charmantes, nos écoliers compenseront en quoique sorte le défaut de notre système d’éducation qui, jusqu’à l’âge d’homme, les soustrait aux influences féminines.

819. (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « André Theuriet »

» — Je sais que nul romancier, pas même George Sand, n’a su mêler aussi étroitement la vie des hommes et la vie de la terre sans absorber l’une dans l’autre ; ni mieux entrelacer l’histoire fugitive des passions humaines et l’éternelle histoire des saisons et des travaux rustiques  Je sais aussi que rien n’est plus charmant que ses jeunes filles ; car, tandis que la campagne les fait simples et saines, la solitude les fait un peu rêveuses et capables de sentiments profonds  La solitude, soit aux champs, soit dans les petites villes silencieuses, nul n’a mieux vu que M. 

820. (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Les derniers rois »

Il y a une reine charmante, extraordinairement instruite, d’une intelligence supérieure et d’une imagination puissante, qui, pouvant exercer le métier de reine, préfère celui d’homme de lettres, recherche l’approbation de ses « confrères » bourgeois et accepte avec joie et simplicité, si même elle ne les sollicite, les récompenses de l’Académie française.

821. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Les snobs » pp. 95-102

Les bergeries de Trianon furent les jeux du snobisme charmant d’une reine.

822. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Bilan des dernières divulgations littéraires. » pp. 191-199

C’est charmant.

823. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Dierx, Léon (1838-1912) »

Cet homme vénérable et charmant a su répandre une égale innocence dans toute sa vie et dans toute son œuvre à la fois.

824. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — S — Saint-Pol-Roux (1861-1940) »

Vers d’une inouïe beauté, d’une longueur comme sans fin, d’un raccourci charmant, s’entremêlant en un désordre merveilleux.

825. (1887) Discours et conférences « Discours à l’Association des étudiants »

Il est sûr, en tout cas, qu’il est charmant tel qu’il est.

826. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIX » pp. 207-214

Il était citoyen et précepteur habile quand, à ces vers, il ajoutait ce charmant apologue de Cynéas et Pyrrhus : Pourquoi ces éléphants, ces armes, ce bagage, Et ces vaisseaux tout prêts à quitter le rivage ?

827. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Voiture, et Benserade. » pp. 197-207

L’usage qu’il avoit du monde, & du plus grand monde, sa présence d’esprit, sa gaîté, ses saillies, le rendoient charmant.

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