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1909. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Mme Desbordes-Valmore » pp. 01-46

On peut, quand on a à la fois l’âme délicate et les mœurs cyniques, estimer répugnant de demander à une jeune fille intacte précisément ce qu’on a accoutumé de demander à de tout autres personnes ; on peut très bien, dis-je, rester célibataire toute sa vie par respect des jeunes filles : je parle très sérieusement.

1910. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre cinquième »

Ducis se plaît dans les contrastes des passions mélancoliques et sombres du Nord et des mœurs primitives de l’Orient.

1911. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, le 8 décembre 1885. »

Jalouse de ses droits écrasés, la déesse d’amour se vengea : le philtre d’amour destiné selon les mœurs du temps par la prévoyante mère à l’époux marié par politique, elle le fit par une rusée mégarde présenter au jeune couple ; eux, l’ayant bu, s’enflammèrent tout à coup d’un clair feu, et se durent avouer qu’ils s’appartenaient l’un à l’autre seulement.

1912. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Additions et appendice. — Treize lettres inédites de Bernardin de Saint-Pierre. (Article Bernardin de Saint-Pierre, p. 420.) » pp. 515-539

Quand la fortune nous aura réunis, je vous entretiendrai des mœurs des Africains, de ces forêts d’ébène et de leurs noirs habitants.

1913. (1856) Cours familier de littérature. I « Digression » pp. 98-160

XXIX Il se passa de longues années avant que j’eusse l’occasion de la revoir ; elle avait rempli ces années de bonheur, de vers et de célébrité : des volumes de poésie, des romans de caractère, des articles de critique de mœurs qui rappelaient Addison ou Sterne ; des tragédies bibliques, où le souvenir d’Esther et d’Athalie lui avait rendu quelque retentissement lointain de la déclamation de Racine ; des comédies, où la main d’une femme adoucissait l’inoffensive malice de l’intention ; enfin des Lettres parisiennes, son chef-d’œuvre en prose, véritables pages du Spectateur anglais, retrouvées avec toute leur originalité sur un autre sol : tout cela avait consacré en quelques années le nom du poète et de l’écrivain.

1914. (1857) Articles justificatifs pour Charles Baudelaire, auteur des « Fleurs du mal » pp. 1-33

Dans un temps où la littérature indiscrète a raconté au public les mœurs de la vie de bohème, les aventures de la baronne d’Ange et celles de Marguerite Gautier, il est venu après les amusants conteurs dire à son tour l’idylle à travers champs, l’églogue à côté d’une bête morte, le boudoir de la courtisane assassinée, et personne ne viendra plus après lui Il a écrit la vérité dernière.

1915. (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre V : Règles relatives à l’explication des faits sociaux »

Parmi les choses, il faut comprendre, outre les objets matériels qui sont incorporés à la société, les produits de l’activité sociale antérieure, le droit constitué, les mœurs établies, les monuments littéraires, artistiques, etc.

1916. (1913) La Fontaine « VIII. Ses fables — conclusions. »

Habituer les hommes à un sentiment d’affection sans mélange, quel que soit ce sentiment, c’est d’une importance capitale, non seulement dans l’histoire littéraire, mais dans l’histoire des mœurs.

1917. (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre IX. Première partie. De la parole et de la société » pp. 194-242

Les peintures que font les anciens historiens des mœurs, des habitudes, des institutions de ces peuples, semblent avoir été écrites aujourd’hui par des voyageurs qui en arrivent.

1918. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Taine » pp. 305-350

Le matérialisme surtout, cette bourbe qui monte et s’étend toujours de plus en plus dans les esprits et dans les mœurs, saura bon gré à M. 

1919. (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Première série

Ce qu’il pourrait nous donner maintenant et ce que quelques-uns attendent de lui, ce serait quelque poème intime et domestique plus impersonnel qu’Olivier, d’une action plus étendue et plus complexe que les historiettes des Humbles, où pourraient alterner des peintures de mœurs parisiennes et provinciales, populaires et aristocratiques ; un poème de la vie d’aujourd’hui et qui ne ferait pas double emploi avec le roman contemporain, car il n’en prendrait que la quintessence ; une œuvre enfin où M.  […] Mais quand, dans un salon familier, je sens et reconnais la France à l’agrément de la conversation, à l’indulgence des mœurs, à je ne sais quelle générosité légère, à la grâce des visages féminins ; quand je traverse, au soleil couchant, l’harmonieux et noble paysage des Champs-Élysées ; quand je lis quelque livre subtil d’un de mes compatriotes, où je savoure les plus récents raffinements de notre sensibilité ou de notre pensée ; quand je retourne en province, au foyer de famille, et qu’après les élégances et l’ironie de Paris je sens tout autour de moi les vertus héritées, la patience et la bonté de cette race dont je suis ; quand j’embrasse, de quelque courbe de la rive, la Loire étalée et bleue comme un lac, avec ses prairies, ses peupliers, ses îlots blonds, ses touffes d’osiers bleuâtres, son ciel léger, la douceur épandue dans l’air et, non loin, dans ce pays aimé de nos anciens rois, quelque château ciselé comme un bijou qui me rappelle la vieille France, ce qu’elle a fait et ce qu’elle a été dans le monde : alors je me sens pris d’une infinie tendresse pour cette terre maternelle où j’ai partout des racines si délicates et si fortes ; je songe que la patrie, c’est tout ce qui m’a fait ce que je suis ; ce sont mes parents, mes amis d’à présent et tous mes amis possibles ; c’est la campagne où je rêve, le boulevard où je cause ; ce sont les artistes que j’aime, les beaux livres que j’ai lus. […] Il ne cache point son parti pris contre la nature du nord, la nature des pays de sapins, nourrice des rêves mystiques, des sentiments antihumains, des songes vagues et des mœurs dures. […] Quelquefois seulement, par un souci des mœurs oratoires, on dirait qu’il cherche à envelopper sa sentence de formes courtoises ; ou bien il se dérobe, il refuse de dire ce qu’il pense, et mieux vaudrait alors pour le « prévenu » qu’il le dît crûment. […] Guy de Maupassant, m’excuser auprès du lecteur, qui a sans doute des mœurs, m’entourer de précautions oratoires, affirmer que je n’approuve point les faits et gestes de Mme Bonderoi ou de M. 

1920. (1927) Approximations. Deuxième série

J’ai nommé tout à l’heure La Bruyère ; c’est dire à quel point je me rallie à ce jugement de Fosca : Il avait, — ceci est essentiellement français, — un tempérament de « moraliste » ; et je prends le mot dans son sens ancien d’amateur de mœurs. […] Oui, comme La Bruyère précisément, de qui dans les temps modernes l’art et la personne de Degas nous offrent la plus fidèle image, Degas est à la fois amateur et juge des mœurs : chez tous deux le jugement est impliqué dans la manière même dont ils peignent, — et je ne crois pas faire ici un usage abusif du verbe peindre alors qu’il s’agit du premier artiste littéraire conscient, de celui qui a introduit dans les lettres l’art de peindre par des mots : « Tout l’art d’un auteur consiste à bien définir et à bien peindrew ».

1921. (1916) Les idées et les hommes. Troisième série pp. 1-315

» Et l’esclavage de la religion : « Accoutumés par notre religion, par nos prêtres, par nos assemblées théologiques, à ne parler jamais que comme des inspirés, à déraisonner toujours avec le plus profond respect pour nos inepties, à mêler le ciel à tout propos, à voir partout des révélations, nous n’avons jamais su douter de rien, nous avons donné nos plus indifférentes opinions pour des articles de foi, nous avons posé partout des bornes sacrées, nous avons cru tout voir du premier coup d’œil, et l’entreprise du démon nous a seule paru capable de faire passer à quelqu’un le point où nous étions arrêtés. » Les croyances et les mœurs de son temps, voilà, pour André Chénier, les deux maladies dégoûtantes et mortelles. […] Plusieurs personnes s’imagineraient que je veux dire par là qu’il faut y peindre les mœurs antiques. […] Les mœurs de la province, nos romanciers les plus indulgents les peignaient un peu comme les philosophes du dix-huitième siècle peignirent les mœurs des bons et vertueux sauvages. […] Il a écrit sur toutes choses, anciennes ou récentes, sur la philosophie, l’histoire et la science, sur la théologie et la littérature, et sur l’art, et sur les mœurs, et sur les gens, sur le détail et sur la totalité de ce qui existe ou n’existe pas, sur les anecdotes et les rapports qu’elles entretiennent avec l’infini. […] Les mœurs sont d’une belle liberté : on ne connaît que le tout ou rien, la vie des passions ou la vie de renoncement.

1922. (1889) La littérature de Tout à l’heure pp. -383

Parce qu’il met en scène des végétaux, des animaux, on veut croire qu’il a le sentiment de la nature, on s’extasie sur la connaissance qu’il a des mœurs de ses personnages symboliques. Il ne connaît pas plus, à parler vrai, les mœurs du Lion et de la Fourmi que celles du Pot de terre et du Pot de fer ; il connaît aussi bien les unes que les autres, n’ayant jamais observé le Lion et le Pot de terre que dans son imagination. […] Son attitude préférée est d’un sociologue ; son programme est d’écrire l’histoire des mœurs 57, d’en « surprendre le sens caché » et de dire « en quoi les sociétés s’écartent ou se rapprochent de la règle éternelle du vrai, du beau ». […] Il a contribué comme un autre et pour sa quote-part à la « grande enquête » ; comme un autre il écrit l’histoire des mœurs contemporaines et chez lui, comme chez tous, « l’auguste mensonge » de la fiction du récit n’est qu’un prétexte aux « vérités des détails », un fait-divers qu’il préfère élégant alors que d’autres le préfèrent vulgaire, et la différence n’est pas sensible. — Poëte et romancier exquis, M.  […] Pour voir plus vrai, il se recule de l’objet, il laisse intervenir entre ses yeux et la nature cette justesse de l’éloignement qui symboliserait dans le domaine des formes la justice des années dans le domaine des mœurs et des événements.

1923. (1939) Réflexions sur la critique (2e éd.) pp. 7-263

De ce point de vue, le type du style naturel, nous pourrons le voir dans la prose de Voltaire, qui est exactement la même, qui a exactement la même perfection, dans l’Essai sur les Mœurs et dans n’importe laquelle de ses lettres. […] En France, le Discours sur l’Histoire universelle et l’Essai sur les Mœurs n’avaient été accompagnés, au xviie et au xviiie  siècle, d’aucun « discours » sur l’histoire littéraire. […] De la critique philosophique à la littérature, puis à la critique dramatique, puis à toutes les formes de critique, des affaires publiques et privées, singulièrement à la critique des mœurs, on passe par transitions insensibles, sans pouvoir dire qu’à tel moment commence quelque chose de vraiment nouveau. […] Si j’écrivais à mon tour un Balzac, je lui verrais le même foyer que Curtius, une énergétique, mais je donnerais pour suite à cette énergétique une technique du roman balzacien, liée à une technique générale et à une histoire du roman, et je terminerais sur le terrain des mœurs et du goût, où je me rencontrerais avec M.  […] Seulement « Balzac a fait deux choses : il a agrandi le roman de caractères et il a fondé le roman de mœurs ! 

1924. (1911) L’attitude du lyrisme contemporain pp. 5-466

Le poète s’est assimilé, par une sorte d’endosmose géniale, l’esprit de l’époque épars dans les jardins ; son être adhère aux lieux jadis babillards encore imprégnés d’âme ; une sympathie magique lui fait vivre cette vie rétrospective, et les mœurs, les pensers, l’habitus du grand siècle l’enserrent étroitement en leurs lianes émotives. […] On se trouverait ainsi en présence d’une société dont l’esprit a subi trois transformations capitales dans ses mœurs comme dans ses idées. […] Nous saisissons sur le vif la raison pour laquelle Fort s’est si bien assimilé les mœurs des simples, des villageois, des marins, des pâtres, des petites amoureuses47. […] Ce n’est là qu’un prologue d’une épopée burlesque en trois chants, mais ce poème vibre d’une vie si pleine, si totale que chaque page constitue un tableau définitif, scène de mœurs, de caractère ou paysage lyrique, et se suffit à lui-même. […] Venise « fut en réalité le garde-côte de la chrétienté ; elle guerroya sans relâche contre les pirates barbaresques ; ses mœurs conservatrices et indépendantes, son organisation traditionnelle, son activité prodigieuse font ressortir l’humeur occidentale ».

1925. (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXIIe entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff (suite) » pp. 317-378

Les grands romans furent manqués, mais les épisodes furent parfaits, plus parfaits que dans la plupart des aurores modernes de la France ou de l’Angleterre, et l’étrangeté des sujets et des mœurs donna à Tourgueneff un intérêt et un charme de plus. Celui de ses ouvrages publiés jusqu’ici où éclatent le plus ses qualités et ses défaillances, a paru tout récemment, sous le titre d’une Nichée de gentilshommes ; c’est évidemment une peinture des mœurs de la classe élégante supérieure à la bourgeoisie et au commun dans l’empire.

1926. (1940) Quatre études pp. -154

— Non, nos mœurs actuelles — ne sont vraiment pas mauvaises — sur les bancs de la brasserie. […] L’indépendance de la raison ; l’indépendance des mœurs ; toutes les indépendances : telle est, on le sait, la demande première de cette philosophie libertine qui apparaît dans les lettres françaises sous l’influence des penseurs italiens de la Renaissance, qui végète sans mourir à l’époque du classicisme, et qui, sous la Régence, joyeusement s’épanouit. […]     Des mœurs ou grimaces d’usage Ont beau servir de voile à sa férocité ;     Une hypocrite urbanité, Les souplesses d’un tigre enchaîné dans sa cage,     Ne trompent point l’œil du sage ;     Et, dans les murs de la cité,     Il reconnaît l’homme sauvage S’agitant dans les fers dont il est garrotté73.

1927. (1875) Premiers lundis. Tome III « De la liberté de l’enseignement »

La mollesse des mœurs, la lâcheté des opinions, la facilité ou la connivence des gens bien appris, laissent le champ libre plus que jamais en aucun temps à l’activité et au succès d’un parti ardent qui a ses intelligences jusque dans le cœur de la place et qui semble, par instants, près de déborder le pouvoir lui-même.

1928. (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIIe entretien. Vie du Tasse (2e partie) » pp. 65-128

C’est peu connaître l’Italie et les mœurs de ses cours voluptueuses, que de supposer qu’un amour chevaleresque entre un gentilhomme de haute naissance, devenu le plus grand homme d’Italie, et une princesse libre de sa main et de son cœur, chérie de son frère, honorée de toute la cour, eût été un crime si monstrueux et si irrémissible aux yeux d’Alphonse.

1929. (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIVe entretien. Madame de Staël. Suite »

Les chants populaires et les danses nationales leur découvrent-ils les mœurs et le génie d’une contrée ?

1930. (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLVIe Entretien. Marie Stuart (reine d’Écosse) »

La licence de ses mœurs et les victoires de son libertinage l’avaient rendu célèbre à la cour d’Holyrood ; il s’était attaché à plusieurs des femmes de cette cour, moins pour les posséder que pour les déshonorer.

1931. (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLVIIe Entretien. Marie Stuart, (Reine d’Écosse). (Suite et fin.) »

Le sang semble laver le sang dans son histoire ; on dirait que son crime coule de ses veines avec le sien ; on n’absout pas, mais on compatit ; compatir ainsi, ce n’est pas absoudre, mais c’est presque aimer ; on cherche des excuses dans les mœurs féroces et dissolues du siècle, dans l’éducation à la fois dépravée, sanguinaire et fanatique de la cour des Valois, dans la jeunesse, dans la beauté, dans l’amour, et l’on est tenté de dire comme M. 

1932. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 novembre 1886. »

… Tout est singulier dans ces représentations, et, vraiment, l’historien des mœurs cosmopolites, — un Henry James ou un Tourguénief, — trouverait là matière aux remarques les plus piquantes.

1933. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « III »

Affligé par la décadence générale des mœurs et de la foi, Parsifal a transporté le Gral dans les Indes ; c’est des Indes que viendra Lohengrin pour secourir Elsa ; c’est aux Indes qu’il retourne, selon les vieux poèmes, lorsque la question fatale a été prononcée.

1934. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre III »

Et même je suppose qu’à ces antipodes de son ancien monde, elle eût rencontré, non pas l’honnête et larmoyant comédien que vous faites asseoir à sa table, mais quelque cabotin roué, dépravé, nomade, qui aurait roulé par hasard sa bosse postiche jusque sur les tréteaux de l’Armorique… Eh bien, j’aurais admis qu’en haine de son servage féodal et de ces mœurs antédiluviennes, et des vieux portraits à perruque, et des vertus en vertu-gadin, elle se fût amourachée de cet histrion.

1935. (1920) Action, n° 3, avril 1920, Extraits

L’obtention de ce prix a provoqué une polémique dont témoigne Fernand Vandérem, qui conteste l’exigence faite au roman primé de servir les bonnes mœurs.

1936. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Victor Hugo. Les Contemplations. — La Légende des siècles. »

du Moyen Age dans nos mœurs, — la guerre, les magnificences militaires, l’impérieuse beauté du commandement, — tiennent plus de place dans les poèmes nouveaux que dans tous ses autres ouvrages : mais, qu’il nous croie !

1937. (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Victor Hugo »

Ces faits : la naissance de Borgia, de vieille race royale aragonaise et dont l’élévation ecclésiastique vint de ce qu’il était le neveu du vaillant pape Calixte III ; ses premières fonctions, qui furent militaires ; son mariage avec Julia Farnèse, qui mourut après quelques années ; la légitimité, contestée et prouvée incontestable, de ses enfants ; le rétablissement dans son titre pur de belle-mère de celle-là que les historiens ont appelée, sans le comprendre, du nom familier et intime de Vanozza, et dont ils ont fait la maîtresse d’Alexandre VI jusque dans ses dernières années parce que cette belle-mère, gendre respectueux, il n’avait jamais cessé de la visiter ; les longues années sous plusieurs papes qui le conservèrent chancelier de l’Église, le firent évêque et l’envoyèrent, comme légat, en Aragon, représenter le Saint-Siège ; ses mœurs si accusées, mais garanties par la considération des papes — presque tous des grands hommes — sous lesquels il vécut, et par sa popularité dans le collège des Cardinaux, où jamais une voix ne s’éleva contre lui, mais où toutes, moins deux, s’élevèrent pour lui quand il fut nommé pape : tous ces faits sont racontés ici avec un détail dans lequel nous ne pouvons entrer, mais qui confond, par sa netteté et par son poids, quand on songe à tout ce qu’on a fait de cette simple et imposante histoire !

1938. (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre II. Le comique de situation et le comique de mots »

Le premier pourrait, à la rigueur, se traduire d’une langue dans une autre, quitte à perdre la plus grande partie de son relief en passant dans une société nouvelle, autre par ses mœurs, par sa littérature, et surtout par ses associations d’idées.

1939. (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 7172-17709

« Si l’on disoit en françois foüetter dans de bonnes moeurs (whip into good manners), au lieu de dire fouetter afin de rendre meilleur, ce seroit un anglicisme  ». […] Ces vers de Boileau rappellent le souvenir d’une note qui se trouve dans les éditions posthumes de ses oeuvres, sur le vers 91. du quatrieme chant de l’art poétique : que votre ame & vos moeurs peintes dans vos ouvrages, &c. & cette note est très-propre à confirmer une observation que nous avons faite plus haut : on remarque donc que dans toutes les éditions l’auteur avoit mis peints dans tous vos ouvrages, attribuant à moeurs le genre masculin ; & que quand on lui fit appercevoir cette faute, il en convint sur le champ, & s’étonna fort qu’elle eût échappé pendant si long-tems à la critique de ses amis & de ses ennemis. […] « Il en est des peuples entiers comme d’un homme particulier, dit du Tremblay, traité des langues, chap. 22 ; leur langage est la vive expression de leurs moeurs, de leur génie & de leurs inclinations ; & il ne faudroit que bien examiner ce langage pour pénétrer toutes les pensées de leur ame & tous les mouvemens de leur coeur. […] Elles auront chacune en particulier, disoit-il un peu plus haut, quelque perfection qui ne se trouvera pas dans les autres, parce qu’elles tiennent toutes des moeurs & du génie des peuples qui les parlent : elles auront chacune des termes & des façons de parler qui leur seront propres, & qui seront comme le caractere de ce génie ».

1940. (1858) Du vrai, du beau et du bien (7e éd.) pp. -492

Là donc nous voyons, avec toutes les autres vérités, les règles invariables de nos mœurs, et nous voyons qu’il y a des choses d’un devoir indispensable, et que dans celles qui sont naturellement indifférentes, le vrai devoir est de s’accommoder au plus grand bien de la société humaine. […] D’où lui viennent ces règles immuables qui dirigent le raisonnement, qui forment les mœurs, par lesquelles il découvre les proportions secrètes des figures et des mouvements ? […] Et ces règles du raisonnement et des mœurs subsistent-elles aussi en quelque part, d’où elles me communiquent leur vérité immuable ? […] Y a-t-il rien d’ailleurs qui ait une influence plus décisive sur les mœurs, même des individus, que les institutions des peuples et la constitution des États ? […] Ils sont dans la charte qui nous gouverne, dans nos lois, dans nos institutions, dans nos mœurs, dans l’air que nous respirons.

1941. (1915) Les idées et les hommes. Deuxième série pp. -341

André Rivoire était né « chez un peuple où les fiançailles ne sont pas entrées dans les mœurs et où, préliminaires abrégés d’un engagement téméraire, à la fois tardif et précipité, elles n’accomplissent pas leur naturel bienfait ». […] Critique des arts, des mœurs et des théories sociales, essayiste, romancier, puis dramaturge, il a éprouvé sa méthode ; il l’a conservée.

1942. (1891) Enquête sur l’évolution littéraire

De là ce résultat inattendu, mais dont je me félicite pour les lecteurs (car il faut bien me féliciter de quelque chose), que si mon enquête n’offre pas à l’histoire littéraire de théorisations suffisantes, elle révèle à l’histoire générale les passions foncières, les dessous d’esprit, les mœurs combatives d’un grand nombre d’artistes de ce temps. […] « Pourtant ils ne peuvent faire qu’un roman soit autre chose qu’une histoire feinte, écrite en prose, où l’auteur cherche à exciter l’intérêt, soit par le développement des passions, soit par la peinture de spéciales mœurs, soit par la singularité des aventures. […] Prévost essayer de s’en faire des rentes et le renvoie pour complément d’instruction à mon volume de Mœurs littéraires (Les Lundis de la Bataille), qui paraît demain chez Savine… M.  […] Mayssonnier publiera en octobre le premier livre de Vers l’Occident meilleur ; Stuart Merrill, le poète très connu des Gammes et des Fastes, dont la science de musique verbale est admirable ; Paul Page, travaillant à un long poème social : les Corruptions ; Paul Redonnel, l’auteur des Liminaires un haut livre ; Jacques Renaud vient de publier le Fi Balouët, mœurs de la campagne poitevine ; Eugène Thébault va publier les Analogies, suite de poèmes rationnels ; Mario Varvara, prosateur, auteur à l’écriture et observation très aiguës de Un ménage ; Franck Vincent, qui va publier un poème d’une très large pensée, le Cycle évolutif ; Eugénie de Castro, poète portugais, qui par cinq ou six livres (dont les deux derniers très remarquables, Oaristos et Horas) est en sa patrie le chef d’un mouvement de rénovation. […] Il collabore à la Justice où il publie depuis près de dix ans, sur les mœurs et sur des cas de vie, de fines et délicates chroniques ; il y a donné aussi de pittoresques Souvenirs de voyage.

1943. (1898) Introduction aux études historiques pp. 17-281

Toutes ces restrictions peuvent se résumer ainsi : avant de tirer d’une œuvre littéraire un renseignement sur la société où a vécu l’auteur, se demander ce que vaudrait pour la connaissance de nos mœurs le renseignement de même nature tiré d’un de nos romans contemporains. […] Sur ce terrain s’est livrée, en Allemagne surtout, la bataille entre les partisans de l’histoire de la civilisation (Culturgeschichte)196, et les historiens de profession restés fidèles à la tradition de l’antiquité ; en France on a eu la lutte entre l’histoire des institutions, des mœurs et des idées et l’histoire politique, dédaigneusement surnommée par ses adversaires « l’histoire-bataille ». […] Il y a des liens non seulement entre les divers faits d’art, de religion, de mœurs, de politique, mais entre des faits de religion et des faits d’art, de politique, de mœurs ; en sorte que d’un fait d’une espèce on peut inférer des faits de toutes les autres espèces. […] Ils furent amenés par là à s’intéresser, non seulement aux faits d’ordre politique, mais à l’évolution des sciences, des arts, de l’industrie, etc., et aux mœurs.

1944. (1910) Propos de théâtre. Cinquième série

Evidemment, puisque, très probablement, ce qui est ennuyeux, c’est ce qui est document sur l’esprit d’un temps passé, sur son tour d’idées, sur son tour de sentiments, sur ses mœurs. […] Ils ignorent donc entièrement les mœurs rurales… George Sand a eu cet avantage de se mêler à la vie des champs, de connaître familièrement ses modèles et de pénétrer dans l’intimité de la chaumière.

1945. (1874) Histoire du romantisme pp. -399

Avez-vous remarqué que les livres curieux et devenus rares ont des jambes comme les petits bateaux sur lesquels l’enfant consulte son père, car s’ils n’avaient pas de jambes, ils ne marcheraient pas, et resteraient tranquillement sur le rayon de bibliothèque où on les a précieusement serrés entre deux livres de mœurs honnêtes et de reliure convenable. […] Les mariages à la cophte, les noms arabes, les soirées de mangeurs d’opium, les mœurs des fellahs, tous les détails de l’existence mahométane sont rendus avec une finesse, un esprit et une conscience d’observation rares. […] Mais, hâtons-nous de le dire, de sévères études d’ostéologie, de musculatures, de pelages, de longues contemplations de l’animal vivant, la connaissance parfaite de ses mœurs, de son caractère, de ses allures, lui permettaient de concilier la vérité avec l’idéal.

1946. (1895) Les mercredis d’un critique, 1894 pp. 3-382

Le dernier, le plus cruel affront que l’on pourrait faire à nos compatriotes serait de les croire quand ils parlent d’eux-mêmes ; contrairement aux autres peuples qui ne vantent que leur littérature, leurs mœurs, leur musique, leurs arts, etc., le peuple français se plaît présentement à se verser lui-même des paniers d’ordures sur la tête et à n’être que miel et sucre pour tout ce qui vient de l’étranger qu’il le comprenne ou non, ce dernier cas le plus fréquent. […] Dans cet ouvrage, comme dans le premier, les documents abondent, mais présentés sous forme de récits, de traits de mœurs, d’anecdotes, de mots même. […] Je m’arrête sur ce mot, renvoyant au livre les lecteurs qui veulent être informés sur les mœurs et les habitudes des colonies anglaises. […] On y trouvera des observations très exactes et spirituellement rapportées sur l’aspect du pays, sa race, ses mœurs, les femmes et l’amour, sa vie morale et ses tendances. […] Pouvions-nous oublier le règne de Louis XIV et l’Europe subjuguée bien moins par nos armes que par notre langue, nos mœurs et notre génie ?

1947. (1892) Un Hollandais à Paris en 1891 pp. -305

Byvanck a étudié l’action de la société et des mœurs sur la littérature européenne, dans une période de temps qui embrasse la vie et l’œuvre de Henri Heine, de Carlyle, du cardinal Newman, de Balzac, de Baudelaire, de Hebbel et Clough, d’Emerson, de Walt Whitman et de Henrik Ibsen. […] Les observations de Catulle Mendès sur les mœurs contemporaines étaient moins plaisantes que sérieuses, quoiqu’elles ne fussent pas plus édifiantes pour cela. […] Dès son enfance, la jeune fille a été souillée par les attentats monstrueux d’un vieux débauché réfugié en province pour ses mœurs infâmes. […] « Vraiment, ce ne peut être par l’effet d’un pur hasard qu’en cette seconde moitié du siècle, dans des contrées différentes, on ait fait des enquêtes officielles sur la vie des gueux ; or, ces enquêtes se produisent un peu partout, et cette vie elle-même s’infiltre dans la littérature non seulement par la publication du Liber vagatorum, le livre des tours et des termes techniques de vagabonds, mais aussi par les ballades en jargon et les scènes réalistes des mystères, où on reproduit sur le vif les mœurs et le langage des voleurs de grande route, jusqu’à ce qu’enfin Rabelais et les grands maîtres du xvie  siècle, les chefs de la grande révolution intellectuelle, recueillent dans leur œuvre la vie vagabonde avec toutes ses manifestations et lui donnent par leurs créations une forme immortelle. […] Oui, l’immoralité pour moi est un précipité de la convention morale supérieure et les mœurs de l’avenir sont en germe dans l’action brutale des classes inférieures ; je vois l’individu se perdant dans la masse et la masse se différenciant en individus, tout ordre nécessairement détruit et se reconstruisant de ses ruines mêmes.

1948. (1853) Portraits littéraires. Tome I (3e éd.) pp. 1-363

Toutefois, il ne faut pas oublier que les mœurs du dix-huitième siècle étaient moins sévères que les nôtres, et que la plupart des hommes n’ont, sur le juste et l’injuste, que les opinions de leur temps. […] Il se prête avec un égal bonheur à la peinture des mœurs, à l’analyse des passions ; il peut même, sans désavantage, s’il sait se contenir dans de justes limites, aborder les plus hautes questions sociales. […] Ponsard a présenté ces idées semble empruntée à l’Essai sur les Mœurs.

1949. (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « PARNY. » pp. 423-470

Je noterai aussi le joli tableau intitulé le Réveil d’une mère ; on s’est étonné que ces jouissances pures d’une épouse vertueuse, ces chastes sourires d’un intérieur de famille aient trouvé, cette fois, dans Parny un témoin qui sût aussi bien les traduire et les exprimer ; mais c’est que les torts de Parny, s’il n’en avait eu que contre la pudeur et s’il ne s’était attaqué directement aux endroits les plus sacrés de la conscience humaine, ne seraient guère que ceux de l’époque qu’il avait traversée dès sa jeunesse. « Il ne faudrait pas trop nous juger sur certaines de nos œuvres, me disait un jour un vieillard survivant, avec un accent que j’entends encore : Monsieur, nous avons été trompés par les mœurs de notre temps.

1950. (1860) Cours familier de littérature. IX « Le entretien. Les salons littéraires. Souvenirs de madame Récamier (2e partie) » pp. 81-159

Les plus assidus alors étaient : le comte de Bristol, frère de la duchesse de Devonshire ; l’illustre et élégant chimiste anglais Davy ; miss Edgeworth, auteur de romans de mœurs ; Alexandre de Humboldt, l’homme universel et insinuant, recherchant de l’intimité et de la gloire dans toutes les opinions et dans tous les salons propres à répandre l’admiration dont il était affamé ; M. de Kératry, écrivain et publiciste de bonne foi ; M. 

1951. (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVIIe entretien. Phidias, par Louis de Ronchaud (2e partie) » pp. 241-331

Enchaînée par le respect à la tradition religieuse, vouée à la tristesse par les mœurs et les usages de la vie égyptienne, elle demeure frappée d’immobilité comme l’esprit humain lui-même, pontife consacré du culte de la mort.

1952. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre III. La poésie romantique »

Tout le romantisme tapageur et commun se trouvait dans ces essais : le forcené dans les passions, l’immoralité dans les mœurs, l’étrangeté insolente dans la couleur locale.

1953. (1890) L’avenir de la science « X » pp. 225-238

Ce n’est pas la Bible qui est belle ; ce sont les mœurs bibliques, la forme de vie décrite dans la Bible.

1954. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Introduction, où l’on traite principalement des sources de cette histoire. »

Le caractère des deux langues dans lesquelles il est écrit ; l’usage de mots grecs ; l’annonce claire, déterminée, datée, d’événements qui vont jusqu’au temps d’Antiochus Épiphane ; les fausses images qui y sont tracées de la vieille Babylonie ; la couleur générale du livre, qui ne rappelle en rien les écrits de la captivité, qui répond au contraire par une foule d’analogies aux croyances, aux mœurs, au tour d’imagination de l’époque des Séleucides ; le tour apocalyptique des visions ; la place du livre dans le canon hébreu hors de la série des prophètes ; l’omission de Daniel dans les panégyriques du chapitre XLIX de l’Ecclésiastique, où son rang était comme indiqué ; bien d’autres preuves qui ont été cent fois déduites, ne permettent pas de douter que le Livre de Daniel ne soit le fruit de la grande exaltation produite chez les Juifs par la persécution d’Antiochus.

1955. (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Introduction »

Celui qui règle les mœurs, pose des prescriptions, propose un idéal de conduite, l’est également.

1956. (1856) Cours familier de littérature. I « Ve entretien. [Le poème et drame de Sacountala] » pp. 321-398

Mais, pensai-je alors, tant de délicatesse, tant de grâces, cette peinture si attachante de mœurs qui nous donnent l’idée du peuple le plus poli, le plus moral et le plus spirituel de la terre, et qui nous inspirent l’envie d’aller chercher le bonheur près de lui ; tout cela, pensai-je, est-il bien dans l’original indien ?

1957. (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre III. Le comique de caractère »

Ainsi s’explique que le comique soit si souvent relatif aux mœurs, aux idées — tranchons le mot, aux préjugés d’une société.

1958. (1870) La science et la conscience « Chapitre I : La physiologie »

Il est vrai que quelques-uns de nos poëtes et surtout de nos romanciers ont abordé en maîtres la grande psychologie, la haute analyse des passions, des mœurs et des caractères ; mais en y regardant de près, on s’aperçoit que, dans ces brillantes et fortes peintures, l’éloquence, la logique, le sentiment de l’idéal ont encore plus de part que la représentation exacte et minutieuse de la réalité.

1959. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre II. La Renaissance. — Chapitre VI. Milton. » pp. 411-519

Que le lecteur essaye de se figurer cet enfant dans cette rue de commerçants, au milieu de cette famille bourgeoise et lettrée, religieuse et poétique, où les mœurs sont régulières et les aspirations sont élevées, où l’on met les psaumes en musique, et où l’on écrit des madrigaux en l’honneur d’Oriana la reine432, où le chant, les lettres, la peinture, tous les ornements de la belle Renaissance viennent parer la gravité soutenue, l’honnêteté laborieuse, le christianisme profond de la Réforme. […] Au premier rang combattit Milton, prédestiné à la barbarie et à la grandeur par sa nature personnelle et par les mœurs environnantes, capable de manifester en haut relief la logique, le style et l’esprit du siècle.

1960. (1910) Muses d’aujourd’hui. Essai de physiologie poétique

Ne commande-t-il pas de respecter les hiérarchies établies, de vaincre ses instincts et ses passions pour s’adapter aux mœurs et aux usages de son époque, sans se révolter ? […] Religions, Mœurs et Légendes, I vol. in-18, Mercure de France, 1908.

1961. (1865) La crise philosophique. MM. Taine, Renan, Littré, Vacherot

. ; ce sont ensuite le tempérament, l’organisation, les accidents de la vie, les passions, les mœurs. […] Pour mesurer la force de leur esprit et même la valeur exacte de leurs doctrines, il faudrait entrer avec eux dans leurs études spéciales, les voir aux prises avec les faits, les idées, les mœurs, les œuvres d’esprit, le langage, les croyances : c’est par là qu’ils intéressent et qu’ils remuent.

1962. (1923) Critique et conférences (Œuvres posthumes II)

Rimbaud ne fut pas un « bohème. » Il n’en eut ni les mœurs débraillées, ni la paresse, ni aucun des défauts qu’on attribue généralement à cette caste, bien vague, toutefois, et peu déterminée jusqu’à nos jours. […] Et je vous prie de croire que ce pauvre empereur n’était guère plus ménagé dans ses mœurs qu’à propos de toutes autres choses par le disciple que par le maître.

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