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1123. (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Appendice. »

Comme philosophe, son mérite est bien moins dans la nature et la démonstration des doctrines que dans le renouvellement qu’il fit subir à ce genre d’étude. […] L’objet de deux Études, par Mme Charles Lenormant et par M. 

1124. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Lettres de Rancé abbé et réformateur de la Trappe recueillies et publiées par M. Gonod, bibliothécaire de la ville de Clermont-Ferrand. »

Celui-ci avait laissé le jeune abbé en train de fortes études et de thèses théologiques ; il se le figurait toujours sous cet aspect : « Vous avez trop bonne opinion de ma vocation à l’état ecclésiastique, lui écrivait Rancé : pourvu qu’elle ait été agréable à Dieu, c’est tout ce que je désire… » On a beau relire et presser les lettres de cette date, on y trouve de bons et respectueux sentiments pour son ancien précepteur, un vrai ton de modestie quand il parle de lui-même et de ses débuts dans l’école ou dans la chaire, de la gravité, de la convenance, mais pas le plus petit bout d’oreille de l’amant de Mme de Montbazon. […] La république des lettres ne s’étend point dans des lieux où elle sait qu’elle n’a que des ennemis, occupés sans cesse à désapprendre ou à oublier ce que la curiosité leur avoit fait rechercher, pour renfermer toute leur application et leur étude dans le seul livre de Jésus-Christ. » Chaque fois que l’incorrigible Nicaise recommence, Rancé réitère cette profession d’oubli : « Tous les livres dont vous me parlez ne viennent point jusqu’à nous, parce qu’on les regarde comme perdus et comme jetés dans un puits d’où il ne doit rien revenir. » Le bon abbé Nicaise ne se décourage point pourtant ; à défaut des ouvrages d’autrui, il enverra les siens propres, et il espère apprendre du moins ce qu’on en pense.

1125. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XIII. Des tragédies de Shakespeare » pp. 276-294

Mais l’histoire, mais les Vies de Plutarque, que Shakespeare paraît avoir lues avec le plus grand soin, ne sont point une étude purement littéraire ; on peut y observer l’homme presque comme vivant. […] D’ailleurs le docteur Blair n’aurait pu juger en Angleterre Shakespeare avec l’impartialité d’un étranger ; il n’aurait pu comparer la plaisanterie anglaise avec la plaisanterie française : ses études ne le conduisaient pas à ce genre d’observations ; il aurait pu encore moins, par des raisons de convenance relatives à son état, parler des romans avec éloge, et des philosophes anglais avec indépendance.

1126. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre VII. Du style des écrivains et de celui des magistrats » pp. 543-562

Les ouvrages purement littéraires, s’ils ne contiennent point cette sorte d’analyse qui agrandit tous les sujets qu’elle traite, s’ils ne caractérisent pas les détails, sans perdre de vue l’ensemble ; s’ils ne prouvent pas en même temps la connaissance des hommes et l’étude de la vie, paraissent, pour ainsi dire, des travaux puérils. […] Les principes littéraires qui peuvent s’appliquer à l’art d’écrire, ont été presque tous développés ; mais la connaissance et l’étude du cœur humain doivent ajouter chaque jour au tact sûr et rapide des moyens qui font effet sur les esprits.

1127. (1858) Cours familier de littérature. V « Préambule de l’année 1858. À mes lecteurs » pp. 5-29

Est-ce que ce Cours familier de Littérature, ouvrage essentiellement neutre et étranger aux querelles du temps, ne laisse pas scrupuleusement en dehors toutes ces questions inviolables de conscience et toutes ces questions irritantes de partis qui ne sont propres qu’à distraire, hors de propos, la jeunesse de l’étude des belles œuvres de l’esprit humain ? […] Nous croyons devoir donner ici à nos lecteurs la bagatelle poétique ci-jointe ; nous l’écrivîmes dans une heure de loisir dérobée à l’étude pendant ces dernières matinées d’automne.

1128. (1861) Cours familier de littérature. XI « Atlas Dufour, publié par Armand Le Chevalier. » pp. 489-512

. — Premièrement, pour répandre par notre publicité de famille l’ouvrage géographique le plus nécessaire à toutes les études élémentaires ou transcendantes des savants ou des ignorants en cette matière […] Quand nous aurions achevé ensemble ce tour du globe, cette chronologie des choses humaines, dans ma chambre de vingt pieds carrés, parcourue lentement en une année de stations devant ces cartes, et que les volumes de l’histoire lue sur place joncheraient à nos pieds le plancher de notre école, semblable à un navire qui aurait fait la circumnavigation du globe et du temps, j’appellerais un à un mes petits géographes, compagnons de notre navigation sur place ; je leur demanderais d’être à leur tour les pilotes de notre longue et universelle expédition sur tant de mers, de côtes, de fleuves, de montagnes, de terres inconnues ; de nous dire où nous en sommes de cet itinéraire géographique entrepris ensemble et accompli en une année d’études aussi variées qu’intéressantes.

1129. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre V. Indices et germes d’un art nouveau — Chapitre II. Signes de la prochaine transformation »

Un amour profond de la vérité, une noble foi dans la raison et dans la science soutiennent les savants adonnés aux plus âpres études. […] Elles ne reçoivent le sentiment, la passion que comme objet d’étude analytique.

1130. (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre VII. Maurice Barrès et Paul Adam » pp. 72-89

Un mien ami était allé en Bavière, chargé d’écrire une étude sur les châteaux de Louis II. […] Les Cœurs nouveaux seraient un excellent prétexte à cette nécessaire étude critique de l’écrivain qui est, avec M. 

1131. (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre I : De la méthode en psychologie »

Tout ce dont nous avons connaissance directement, nous pouvons l’observer directement70. » « Les successions des phénomènes mentaux ne peuvent être déduites des lois physiologiques de notre organisation nerveuse ; et nous devons continuer à chercher longtemps encore, sinon toujours, toute la connaissance réelle que nous pouvons en acquérir dans l’étude directe des successions mentales elles-mêmes. » « Il existe donc une science de l’Esprit, distincte et séparée. […] En résumé, deux sortes d’investigations tout aussi nécessaires pour l’étude des phénomènes de l’esprit que pour celle des phénomènes matériels : la première, dont la généralisation de Newton est le type le plus parfait, ramène les faits à des lois et celles-ci à d’autres lois plus générales ; la seconde, dont l’analyse chimique est le type, s’applique non aux successions de phénomènes, mais aux phénomènes complexes eux-mêmes, et les résout en éléments simples, comme cela se fait en chimie pour tout corps composé.

1132. (1899) L’esthétique considérée comme science sacrée (La Revue naturiste) pp. 1-15

Toutes ces vertus ne sont possibles qu’au prix d’un travail constant, d’une épuration perpétuelle, d’études rigides et sévères, Les mathématiques qui expliquent les nombres, la physique qui règle les rapports des corps entre eux, la chimie qui expose leurs décompositions, l’astronomie qui enseigne les mouvements des astres, l’agriculture qui révèle les principes terrestres, la botanique et la médecine qui instruisent les hommes sur les choses du monde, telles sont les sciences nécessaires à la création des stances et des drames. […] Ainsi, le noble éclat des formes, le groupement des strophes et des sons, la rectitude et la netteté de l’harmonie, tout dépend d’une constante et efficace étude.

1133. (1913) Le bovarysme « Quatrième partie : Le Réel — IV »

Cette interprétation laisse, comme l’autre, subsister dans toute sa rigueur le point de vue de Bovarysme dont l’exposition fait l’objet de cette étude : car ces notions primordiales, et que Kant veut a priori, ne sont autre chose que les formes de toute connaissance possible. […] Dans une étude précédente sur la Nature des Vérités3, ces exemples ont été d’ailleurs mis à contribution pour illustrer des développements parallèles à Ceux que l’on vient d’exposer ici.

1134. (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre IV : Règles relatives à la constitution des types sociaux »

C’est pour cette raison que l’on a voulu parfois ajourner la sociologie jusqu’à l’époque indéfiniment éloignée où l’histoire, dans l’étude qu’elle fait des sociétés particulières, sera parvenue à des résultats assez objectifs et définis pour pouvoir être utilement comparés. […] Cependant, sans entrer très avant dans l’étude des faits, il n’est pas difficile de conjecturer de quel côté il faut chercher les propriétés caractéristiques des types sociaux.

1135. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Buloz »

aussi littérateur, dans son genre, que Buloz, nous dit fermement, dans son Dictionnaire, que le jeune Helvétien vint à Paris — non pour être suisse — mais pour finir ses études (françaises, hein ?) […] On y parlait, au début, de Platon et des siens, et le pauvre rédacteur, épris d’antiquité, disait élégamment : « Lorsque les brises de la mer Égée parfumaient l’atmosphère de l’Attique, quelques hommes, préoccupés de l’éternel mystère, venaient, dans les jardins d’Acadème, se suspendre aux lèvres de Platon, etc. » Buloz prit peur de cette phrase comme de la plus audacieuse hardiesse, et de sa patte dictatoriale et effarée il supprima le tout et mit à sa place ; « Il y eut aussi dans la Grèce des sociétés savantes. » Une autre fois, dans une étude sur la mystique chrétienne, on disait : « L’amour de la vérité cherche celle-ci dans les solitudes intérieures de l’âme » ; mais Buloz, qui ne connaît pas les solitudes intérieures de l’âme, traduisit d’autorité : « Les esprits curieux fuient les embarras des villes », qu’il connaît !

1136. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Vie de la Révérende Mère Térèse de St-Augustin, Madame Louise de France »

Honoré Bonhomme, déjà connu, débuta par une étude sur Piron, intéressante et spirituelle. […] certainement, l’honorable mais doux Honoré, n’est pas homme à laver la tête à Michelet avec la potasse qui convient… Trop grosse besogne pour une modestie qui s’est fortifiée par l’étude !

1137. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Théodore de Banville »

Charles Asselineau, dans une introduction aux Odelettes, où un esprit très fin cherche à justifier ses préférences, dit que, malgré quinze ans d’étude, Théodore de Banville produit toujours sur le public l’effet d’un jeune homme qui promet. […] Tel est l’écueil contre lequel vient tardivement échouer une œuvre de talent inutile, de labeur et de continuité dans l’étude ; tel est l’écueil : — la monotonie !

1138. (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Conclusion »

Ces deux éléments, étendue et durée, la science les dissocie quand elle entreprend l’étude approfondie des choses extérieures. […] L’étude, même approfondie, d’une action libre donnée ne tranchera donc pas le problème de la liberté.

1139. (1916) Les idées et les hommes. Troisième série pp. 1-315

Certaines études ont assez naturellement leur foyer dans certains pays ; et les études hispaniques, l’Espagne les préfère. […] Quelle étude ne réclame point l’honneur d’être une science et de collaborer à l’œuvre commune ? […] On a représenté là des études qui n’ont ensemble nulle analogie d’objet ni de méthode. […] Reynaud, de qui j’ai signalé les études méticuleuses, a mis hors de discussion les dires de Fustel de Coulanges. […] Gilbert Augustin-Thierry désigne ces deux ouvrages sous le nom d’« études historiques ».

1140. (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Appendice. — Sur les Jeune France. (Se rapporte à l’article Théophile Gautier, page 280.) »

Un homme d’esprit et d’étude, M. 

1141. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — F — Fontainas, André (1865-1948) »

Van Bever Outre de nombreuses études qui le désignèrent comme l’historien des tendances nouvelles, apportant à l’art une compréhension très complète de la Beauté (lire ses travaux sur quelques maîtres contemporains, tels Rodin, Monet, etc.), on lui doit une œuvre personnelle offrant dans le domaine du rythme et de la fiction une surprenante originalité.

1142. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Lebrun, Pierre (1785-1873) »

Lebrun qu’un homme de lettres et un homme de talent s’essayant avec art, avec étude, avec élégance, à des productions estimables et de transition.

1143. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Préface » pp. 1-3

À peine rentré à Paris, je me sentais un grand besoin d’activité, comme après une forte année d’étude et de solitude ; mais je ne savais à quoi m’appliquer.

1144. (1767) Salon de 1767 « Sculpture — Allegrain » p. 322

Mais c’est aux épaules surtout que l’art semble s’être épuisé ; combien il a fallu d’études, de séances et de longues séances, de modèles et même de connaissance anatomique du dessous de la peau !

1145. (1767) Salon de 1767 « Dessin. Gravure — Cochin » p. 332

Et, enragées bêtes que vous êtes, je ne l’exige pas de vous pour faire un nez, une bouche, un œil, mais bien pour saisir dans l’action d’une figure cette loi de sympathie qui dispose de toutes ses parties, et qui en dispose d’une manière qui sera toujours nouvelle pour l’artiste, eût-il été doué de la plus incroyable imagination, et eût-il par devers lui mille ans d’étude.

1146. (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Préface de l’auteur »

Telles sont les deux raisons qui nous déterminent à publier la présente étude.

1147. (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVIe entretien. Balzac et ses œuvres (1re partie) » pp. 273-352

Son fils acheva de médiocres études dans un pensionnat de la rue Saint-Louis au Marais. […] Celui-ci, reconnaissant et pour rendre au fils le service qu’il avait reçu du père, offrait de prendre Honoré dans son étude et de la lui laisser après quelques années de stage ; la caution de mon père pour une partie de la charge, un beau mariage, des prélèvements successifs sur les brillants revenus de l’étude, auraient acquitté mon frère en peu d’années. […] La Vendetta, une Double Famille, Étude de femme, Gobseck, autre Étude de femme, la Grande Bretèche, Adieu, l’Élixir de longue vie, Sarrasine, la Peau de chagrin.

1148. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « VII »

Wagner ne possédait pas seulement la science de la langue, grâce aux études philologiques qui durant toute sa vie furent sa joie ; il avait l’instinct sûr d’un vrai poète, et chaque mot est choisi avec un art presque infaillible41. […] On me demande d’en faire l’étude critique. […] Comprise de cette façon, l’œuvre dramatique présentera à l’étude une coïncidence, un conflit de motifs visuels et auditifs se complétant, se superposant et se répondant d’une façon constante. […] Nous avons dû renoncer à faire l’analyse de l’orchestration ; ce qui eût été pousser l’étude de la partie musicale plus loin que nous n’aurions pu le faire pour les autres arts intéressés au drame : nous nous sommes contentés de rechercher dans la lecture de la partition réduite pour le piano les souvenirs de la richesse orchestrale que notre lecteur doit avoir conservés comme nous de ses auditions de Bayreuth. Nous avons procédé dans cette étude longue et fatigante, en même temps que propre à provoquer chez nous un émerveillement continuel, avec la méthode qui nous a servi dans une précédente critique des Maîtres Chanteurs ; mais tandis que l’énorme partition des Maîtres est sortie de trois notes, celle de Parsifal est plus complexe et ne se laisse pas aussi facilement orienter.

1149. (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Conclusions »

Conclusions Les études qui précèdent tendent à donner de l’âme et de l’œuvre de six écrivains célèbres, une analyse aussi pénétrante que nous avons pu ; nos essais sont d’autre part la démonstration de divers procédés d’art, de quelques problèmes mentaux ; ils marquent les caractères particuliers de livres qui sont entrés en France dans la lecture courante, qui ont influé sur le développement de quelques uns de nos littérateurs, qui ont, chez nous, des imitateurs estimés ; à ces trois titres, ces pages qu’on vient de lire fournissent eu esthétique, eu psychologie générale et sociale des conclusions qu’il pourra être intéressant de dégager. […] L’étude de chaque cas est donc ainsi complète et l’on peut en tirer des enseignements qui réagiront à leur tour sur le progrès de la science de l’esprit. […] Dans une étude qui a paru ailleurs, nous avons marqué comment cette affection résulte chez la plupart des littérateurs de la constitution mentale même, qui ne saurait presque jamais exister en un état de santé, qui toujours est hypertrophiée de quelque côté et défectueuse d’un autre, de telle sorte que ses parties se nuisent et nuisent au bonheur de celui qui les possèdent. […] Hamlet et Werther sont des modèles de douloureuse indécision : toute l’école naturaliste brise le ressort de ses créatures : celui des modernes qui a poussé le plus loin la démonstration de cette hypocondrie particulière, Tourguénef, a également fait d’une façon magistrale l’étude des maladies de la volonté. […] Que la coïncidence de ces deux termes est fatale, toute cette étude tend à le démontrer.

1150. (1866) Dante et Goethe. Dialogues

Le pape Jean XXII y fit ses études. […] Resterait donc l’étude des langues germaniques, l’allemand et l’anglais. […] À deux ou trois reprises, il reprendra l’étude des livres saints. […] Aux études de Gœthe. […] Il allie à l’étude l’observation, les essais et les expériences.

1151. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Bourget, Paul (1852-1935) »

. — Études et portraits (1888)

1152. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Dorchain, Auguste (1857-1930) »

[Études de littérature et d’art (1895).]

1153. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Glatigny, Albert (1839-1873) »

[Études et portraits (1894).]

1154. (1887) Discours et conférences « Discours prononcé au nom de l’Académie des inscriptions et belles-lettres aux funérailles de M. .Villemain »

L’étude de l’antiquité n’était pas pour lui une simple recherche de curiosité ; il demandait aux anciens des exemples et des leçons, des exemples de l’association intime du bien faire et du bien dire, des leçons de goût, de mesure, d’honnêteté, données avec l’autorité du génie.

1155. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XX. Conclusion » pp. 499-500

Voir les lettres que nous avons échangées à ce sujet : Études sur la France contemporaine, pp. 52-62.

1156. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 230-234

Peu d’Ecrivains, sans se faire un objet capital de l’étude des Belles-Lettres & des Sciences, ont acquis plus d’érudition, & ont su en faire un usage aussi estimable & aussi utile.

1157. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 343-347

Son ardeur pour l’étude, qui étoit son unique passion, le soutint dans sa captivité.

1158. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — H — article » pp. 497-500

Quoi qu’il en soit, il étoit peu jaloux de la gloire que donnent les talens, comme il le paroît par une Lettre adressée à son Eleve, pour l’exhorter à ne pas tant s’appliquer à l’étude.

1159. (1763) Salon de 1763 « Peintures — Pierre » pp. 200-201

Vous pouvez sans vous gêner, vous procurer de beaux modèles et faire tant d’études qu’il vous plaira.

1160. (1894) Journal des Goncourt. Tome VII (1885-1888) « Année 1888 » pp. 231-328

Vendredi 10 février À propos de jolis détails amoureux, sur les vieux et les vieilles de Sainte-Périne, je répétais au jeune Maurice de Fleury, qu’il avait là un admirable roman à écrire, — le roman manqué par Champfleury, — et qu’il fallait continuer à prendre des notes, tous les jours, et à ne pas se hâter, et à attendre que son talent fût mûr, pour faire avec tout le temps nécessaire, une belle étude bien fouillée sur ces vieillesses des deux sexes. […] Et ce livre je le composerai de quatre études : une sur Okousai le rénovateur moderne du vieil art japonais ; une sur Outamaro, le Watteau de là bas, une sur Korin, et une autre sur Ritzono, deux célèbres peintres et laqueurs. À ces quatre études, je joindrai peut-être une étude sur Gakutei, le grand artiste des sourimonos, celui qui dans une délicate impression en couleur, sait réunir le charme de la miniature persane et de la miniature du moyen-âge européen. […] Et causant de l’intérêt qu’aurait, le Livre de vérité, de ce cabaret au siècle dernier, nous arrivons à parler de l’étude d’après nature des êtres et des choses de notre vieux territoire, étude commencée au dix-huitième siècle, par Restif de la Bretonne, Jean-Jacques Rousseau, Diderot, et complètement enrayée par ce mouvement littéraire, rapporté des pays exotiques par Bernardin de Saint-Pierre, par Chateaubriand, et ne correspondant pas au tempérament français. […] À la suite de la mort de cet enfant, de ce tout jeune homme, deux proches parentes qui l’avaient élevé, amoureusement soigneuses de la mémoire du cher petit, voulant que la fortune qui devait un jour appartenir au jeune savant, appartînt tout entière à la science qu’il avait cultivée, par une donation anticipée, fondaient au Collège de France, une rente annuelle en faveur d’un étudiant pauvre, ayant déjà fait ses preuves dans les hautes études mathématiques.

1161. (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1892 » pp. 3-94

Je la revois, ma mère, en ces années, où retirée du monde, n’allant plus nulle part, le soir, elle s’était faite le tendre maître d’étude de mon frère. […] Rodenbach croit plus tard, à un grand mouvement lyrique sur l’industrie, et il parle éloquemment des attitudes recueillies, de l’aspect presque religieux des occupations mécaniques, enfin d’une synthèse poétique du travail ouvrier, d’une étude au-delà de la simple photographie littéraire. […] Vendredi 3 juillet Pose, toute la journée, pour une étude que fait de moi, Carrière. […] Samedi 11 juillet Carrière fait d’après moi, une deuxième étude peinte. […] Lundi 20 juillet Aujourd’hui, dernière séance pour la seconde étude de mon portrait.

1162. (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1894 » pp. 185-293

Et il croit bien que ces découpures venaient de chez le docteur Chomel, que fréquentait Corot, et qui lui avait donné deux merveilleuses petites études que les enfants s’étaient amusés à crever, en les tapant contre l’angle d’une table. […] L’autre, non signé, un dessin influencé par l’art chinois, une étude d’une princesse dans son intérieur, et que Hayashi attribue à Yukinobou. […] Le premier, à l’élégance d’un corps du Primatice, montre la femme les bras croisés au-dessus de la tête, et hanchant, appuyée à un cippe, où tourne une ronde d’Amours ; le second, c’est le plein d’un corps vu de dos, bien en chair, capitonné de fossettes, et qu’on pourrait prendre pour une étude de Rubens. […] Et voici, à la mine de plomb, mélangée de sanguine, l’étude de ce roux cruel, appuyé au-dessus d’un canapé, où dans la lithographie terminée, est couchée une femme, lithographie baptisée : L’Oiseau de passage : type d’après lequel Dumény s’est grimé pour le rôle de Jupillon, dans Germinie Lacerteux. […] Aussitôt qu’elle était épousée, elle faisait venir l’apprenti tailleur, pour lequel elle avait une grande affection, lui faisait faire ses études, de rapides études, au bout desquelles il devenait l’homme de lettres, Adolphe Dumas, en relation avec Lamartine, qui par lui, prenait connaissance de Mireille, et écrivait l’article qui faisait Mistral célèbre.

1163. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 127-131

Descartes possédoit, dans un degré supérieur, l’art du raisonnement & celui d’en trouver les principes, le talent d’analyser les idées, d’en créer de nouvelles & de les multiplier par une méditation profonde ; talent unique & sublime qu’on ne peut devoir qu’à la Nature, que le travail & l’étude peuvent aider quelquefois, mais qu’ils ne sauroient donner ni suppléer.

1164. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des romans — Préfaces de « Han d’Islande » (1823-1833) — Préface de 1833 »

Quand la première saison est passée, quand le front se penche, quand on sent le besoin de faire autre chose que des histoires curieuses pour effrayer les vieilles femmes et les petits enfants, quand on a usé au frottement de la vie les aspérités de sa jeunesse, on reconnaît que toute invention, toute création, toute divination de l’art doit avoir pour base l’étude, l’observation, le recueillement, la science, la mesure, la comparaison, la méditation sérieuse, le dessin attentif et continuel de chaque chose d’après nature, la critique consciencieuse de soi-même ; et l’inspiration qui se dégage selon ces nouvelles conditions, loin d’y rien perdre, y gagne un plus large souffle et de plus fortes ailes.

1165. (1902) Le problème du style. Questions d’art, de littérature et de grammaire

Au point où nous en sommes de ces études sur le style, il n’est pas un lecteur qui puisse lire sans surprise l’entrefilet de M.  […] Il n’est pas indispensable de l’avoir élucidé pour essayer une nouvelle étude des rimes masculines et des féminines. […] Voir, dans le Chemin de Velours, l’étude sur les Femmes et le Langage. […] Voir l’étude très intéressante et nouvelle de M.  […] Voir leMercure de France de février 1901 où il a été donné une petite étude sur le sujet.

1166. (1911) Nos directions

— Autant de questions qui méritent l’étude : nous y proposerons de prudentes réponses. […] Certes, la Noblesse de la Terre et Monsieur Bonnet diffèrent assez pour mériter deux études distinctes. […] Il ne se passionna point à l’étude exclusive d’un ou deux caractères, au rigoureux développement d’un seul conflit. […] Sainte-Beuve a consacré deux études successives (décembre 1829 et janvier 1830) à Racine dans ses Portraits littéraires. […] Tous deux ont publié, ensemble, des Notes sur la technique poétique (1910), qui fournissent à Ghéon le point de départ de son étude.

1167. (1890) Derniers essais de littérature et d’esthétique

En outre, à certains moments, nous sentons qu’il y a fort peu de plaisir artistique à attendre de l’étude de l’école réaliste moderne. […] Il avait des journées tranquilles d’étude en sa période d’apprentissage. […] Son dernier livre, Guilderoy, ainsi qu’elle l’intitule, est une étude psychologique approfondie de tempéraments modernes. […] On peut donner ce livre pour une étude de la pairie à un point de vue poétique. […] Voir l’étude sur les Poètes Australiens, page 171.

1168. (1922) Nouvelles pages de critique et de doctrine. Tome II

Par Intelligence, nous entendons nous, précisément cette acceptation, cette étude modeste du réel. […] Il y a même lieu de se demander si l’étude et la connaissance de la pensée étrangère est toujours un bienfait. […] Il lui est loisible, quand il en sort, de continuer ses études à travers son métier. […] Ce souvenir ennoblissait pour lui l’aridité de ses études. […] De par ses études historiques, M. 

1169. (1890) La bataille littéraire. Deuxième série (1879-1882) (3e éd.) pp. 1-303

La série des fines et charmantes études renfermées dans le roman de M.  […] La différence des professions indique le contraste, dont le développement fournit la matière de cette étude. […] Lévy, est riche d’études contemporaines ; M. de Pontmartin y a passé en revue Joseph Autran, MM.  […] À côté d’études approfondies sur l’état social au dix-huitième siècle, il renferme des chapitres tout à fait piquants. […] C’est par Eschyle que l’auteur commencera cette grande étude.

1170. (1913) Les idées et les hommes. Première série pp. -368

» Il l’envoyait à l’étude et aux livres ; il l’envoyait au passé, qui est une œuvre d’art immobile. […] La philosophie est la méditation de la mort, et la science en est l’étude méthodique. […] L’auteur des Études napoléoniennes, l’ayant posé, ne l’oublie pas. […] Aux termes d’une très méticuleuse étude, l’auteur aboutit à cette conclusion. […] le dandysme est une étude, et le dandy n’a point la vie commode.

1171. (1891) La vie littéraire. Troisième série pp. -396

On pourrait faire une bien belle étude sur la géographie littéraire de la France8. […] Cette qualité est sensible, non seulement dans ses études critiques, mais aussi dans ses romans et même dans ses vers lyriques. […] Maurice Spronck, cette étude méthodique fortement documentée, savante, profonde, laisse le lecteur sous une impression de tristesse et d’inquiétude. […] Jean Tisseur vendit sans regret son étude, en 1848, après la révolution. […] Un vieux poète, un maître d’études et deux étudiants y feuilletaient des livres non coupés.

1172. (1856) Leçons de physiologie expérimentale appliquée à la médecine. Tome I

C’est donc aux questions les plus ardues et les plus obscures qu’il s’attaque de préférence, devant un auditoire déjà préparé à les aborder par des études antérieures. […] Or, je crois qu’on appliquera mal la physique ou la chimie à la physiologie toutes les fois que les études physiques ou chimiques d’un phénomène précéderont son étude physiologique. […] Il y aurait une étude intéressante à faire pour rechercher s’il existe des maladies qui respectent plus spécialement cette formation du sucre dans le foie. […] Nous ne faisons ici que l’indiquer comme sujet d’étude à reprendre plus tard, car nous ne devons pas perdre de vue notre sujet principal d’étude, l’histoire physiologique du diabète, auquel il nous faut actuellement revenir. […] Je portais mes études sur les conditions d’existence et de développement des cellules organiques.

1173. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Appendice — I. Sur M. Viennet »

L’ouvrage qu’il publie aujourd’hui et où il a résumé en un corps de récit toute son Étude ecclésiastique et politique depuis saint Pierre jusqu’à Innocent III, depuis la barque du pêcheur jusqu’aux gloires du Vatican, n’eût peut-être jamais paru, si l’auteur n’avait en quelque sorte été provoqué et piqué personnellement.

1174. (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « M. FAURIEL. — POST-SCRIPTUM. » pp. 269-272

Ces graves études d’historiens, ces portraits aux teintes plus sombres qui ont insensiblement succédé aux premières et poétiques couleurs, en attachant sévèrement notre attention, ne suffisent pas toujours à satisfaire en nous ce qui s’y remue encore du passé.

1175. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Première partie. Préparation générale — Chapitre IV. Le développement général de l’esprit est nécessaire pour bien écrire, avant toute préparation particulière »

L’art d’écrire s’apprend donc en même temps qu’on apprend la littérature, l’histoire, les sciences, par cela même qu’on les apprend, en même temps qu’on avance dans la vie, par cela même qu’on vit : l’étude et l’expérience sont les vraies sources de l’invention et du style.

1176. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Gregh, Fernand (1873-1960) »

Voulant sans doute l’augmenter de citations nouvelles, le critique du Temps, hâtivement, et peut-être même parmi la correction de ses épreuves, parcourut alors quelques-unes des études publiées sur le poète qu’il connaissait si mal.

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