Eh bien, tout juste de la même forme et de la même force, le tableau précédent et les deux suivants ; c’est la chapelle des gueux de Ste Reine, et ce l’est si bien qu’il n’y manque que les charnières que j’y aurais peintes furtivement, si j’avais été un des polissons de l’école.
Supprime-t-on l’Ecole des beaux-arts et l’enseignement du dessin, parce que tel grand peintre de la Renaissance peignait à dix ans sans maître ?
A l’en croire, tout grimaud d’école, pourvu qu’il y mît le temps et l’étude, deviendrait un Chateaubriand.
tout aussi bien qu’un autre, la coquetterie de sa plaque de postillon philosophique qu’ils lui ont délivrée, à quelque École normale ou l’on tient de ces choses-là !
Dumas s’étant donné des collaborateurs dans la plupart des siennes, à part même toute préférence littéraire et toute question d’école, M. […] Mais, en vérité, aux plus mauvaises époques de notre littérature, dans les quintessences de l’hôtel de Rambouillet, dans les périphrases de l’école didactique, jamais, jamais, entendez-vous ! […] Us ont éclaté comme un chant de clairon, au milieu des mélopées sourdes et balbutiantes de la vieille école classique.
Depuis la Renaissance, les plus grands esprits ne sont que des érudits de génie, et l’esprit français se forme, se discipline, s’enrichit, à l’école des idées et des souvenirs des deux antiquités. […] L’histoire des lettres offre plus d’un exemple d’une école littéraire dont le maître a été un homme de talent, faisant illusion par quelque défaut séduisant, que ses disciples imitaient en plagiaires. Mais où trouve-t-on ailleurs que dans l’histoire des lettres françaises l’exemple d’une école dont les disciples ont été des hommes de génie, parce que le génie même du maître a été d’enseigner à chacun sa véritable nature, de mettre les esprits en possession de toutes leurs forces, en leur disant ce qu’il en fallait faire ?
Ils datent de l’École des bourgeois de d’Allainville. […] M. de Presles doit cinq cent mille francs à d’affreux usuriers de l’école de Gobseck et de Gigonnet. […] Sans doute, Olympe, c’était là une saison joyeuse mais le dénouement de ces vaudevilles du quartier latin, la prison de Saint-Lazare, l’hôpital et ses horreurs, et l’École de médecine, où le carabin voit quelquefois disséquer doctement son ancienne compagne d’amour et de joie !
En effet, les imprudentes baigneuses qui s’aventureraient dans les fonds de bois des écoles de natation seraient changées en une friture de naïades. […] Après un succès de surprise, qu’elle avait eu le tort d’exagérer, la critique dut combattre cette réaction. — Mais il était trop tard déjà : une école était créée, et, par camaraderie plutôt que par instinct, M. […] Émile Augier, emporté par sa véritable nature, s’échappait quelquefois du préau de l’école du bon sens, et s’aventurait à faire de la poésie buissonnière. […] Augier révèlent encore un certain respect pour les traditions de l’école qui le revendiquait comme un de ses chefs. […] Ses infidélités à son école deviennent plus fréquentes.
L’éducation de la virilité, telle qu’elle se fait, tant bien que mal, plus mal encore que bien, à l’école et à la caserne, elle est absente, évidemment, chez Amiel. […] Il sera bien difficile de faire cohabiter dans la même culture et les mêmes écoles les compatriotes de saint François de Sales, échaudés par la mère Royaume, et les disciples de Calvin. […] En 1845, renonçant à la France où décidément il ne pouvait habituer sa culture germanique et son âme protestante, nouveau Calvin il arrivait à Genève, professeur à l’École libre de théologie. À Genève il resta quinze ans, mais à l’École quatre ans seulement. […] Ce n’est pas ce Cénacle qui, en redescendant, rapportera à Genève une école, un centre, un mouvement, un message : le Salève n’est pas un Sinaï.
Un poème du très classique André Mary (1979-1962), inspiré par Moréas et fondateur de l’école gallicane, côtoie les œuvres des poètes « cubistes ». […] La pure impression, naïve et forte, délicate ou profonde, vaut d’ailleurs mille fois mieux que les plus habiles discours de l’école et la géométrie la plus savante. […] Max, tu es voué, hélas, au passage perpétuel des écoles rigides, parce que tu es trop voisin, tu es un gardien trop fidèle de la mobilité infinie des empreintes divines. […] Sternheim fait école en ce moment. […] Moréas, symboliste, puis chef de l’école romane, est mort le 25 mars 1910.
L’École des Femmes. […] Ce secret si difficile, et que Molière possédait si bien, ne se révèle nulle part d’une façon plus éclatante que dans l’École des Femmes. […] Béranger, dans sa naïveté indépendante, a côtoyé tous les systèmes poétiques, sans se ranger dans aucune école. […] Il préfère de beaucoup le coloris éclatant de Murillo, ou parfois même de l’école vénitienne. […] En Angleterre, l’école des lacs tout entière était chrétienne.
Comment et pourquoi Béranger a-t-il été accepté par toutes les écoles ? […] Ce n’est donc pas au nom des principes posés par une école qu’il est possible de juger Béranger. […] Béranger n’a-t-il pas dû s’instruire à l’école de Molière ? […] Instruit à l’école des trois derniers siècles, il était sûr désormais de trouver pour sa pensée une forme obéissante. […] Le vieux proverbe si populaire dans nos écoles : « on les pèse, on ne les compte pas », applicable à tous les travaux, semble aujourd’hui oublié de la plupart des écrivains.
Il est une bonne et forte école pour le peuple des lecteurs. […] Et c’est ce dont Malherbe, non plus que Ronsard et son école, ne s’était pas avisé. […] Il n’en est pas moins vrai que cette école, et il faudrait dire cette littérature, l’humanisme, pour sa part, l’a préparée. […] Zola et son école), ont perdu de leur ascendant sur les esprits. […] Il a créé « l’école réaliste ».
Les filles sont envoyées à l’école, dès leur plus tendre jeunesse. […] Les garçons passent aussi leur première jeunesse à l’école, où ils apprennent le grec et le latin. […] Il racontait souvent, à ce sujet, une anecdote : Ayant mené le fils d’un lord à cette école, les pauvres orphelins lui proposèrent de jouer avec eux. […] Une partie de nos gens de lettres n’admire plus que les ouvrages étrangers, tandis que l’autre tient fortement à notre ancienne école. […] Soixante gravures, d’après les maîtres des écoles italienne, française et flamande, enrichissent le bel ouvrage que nous annonçons : chose bien remarquable !
À ce point de vue, l’école slave est admirable. […] Le discernement, le tri des influences, l’ordonnance des preuves, voilà une rude école. […] On fonde des écoles pour le plaisir d’être le chef. […] la jeune école, les décadents et leurs maîtres ! […] Les procédés et les formules ont fait leur temps, ainsi que les écoles.
Car ce ne sont pas des ergoteurs d’école, des compilateurs misérables, des cuistres rébarbatifs comme les professeurs de jargon que lui imposait le moyen âge, comme ce triste Duns Scott, dont les commissaires de Henri VIII jettent en ce moment les feuillets aux vents. […] Artistes et savants, tous partent, sans s’en douter, de la même idée maîtresse, c’est que la nature subsiste par elle-même, que chaque être enferme dans son sein la source de son action, que les causes des événements sont des lois innées dans les choses : idée toute-puissante d’où sortira la civilisation moderne et qui en ce moment en Angleterre et en Italie, comme autrefois en Grèce, à côté de l’art complet suscite les vraies sciences ; après Vinci et Michel Ange, l’école des anatomistes, des mathématiciens, des naturalistes, qui aboutit à Galilée ; après Spenser, Ben Jonson et Shakspeare, l’école des penseurs qui entourent Bacon et préparent Harvey. Il n’y a pas besoin ici de chercher bien loin cette école ; dans l’interrègne du christianisme, le tour d’esprit qui domine partout est justement le sien. […] Enfin, le plus souvent, ils sont pédants, encore tout roidis par la rouille de l’école ; ils divisent et subdivisent, ils posent des thèses, des définitions ; ils argumentent solidement et lourdement, ils citent leurs auteurs en latin, et même en grec ; ils équarrissent des périodes massives, ils assomment doctement leur adversaire, et par contre-coup le lecteur. […] La mélancolie351, son propre état d’esprit, et il le prend en homme d’école.
D’Argenson, on le voit de reste, est un philosophe, mais il l’est à sa manière, comme il convient quand on l’est, et sans se laisser influencer par aucune école ni cabale. […] C’était vers ce moment que Voltaire revenait de Berlin et de la cour de Frédéric, où il était allé faire sa dernière école et ses dernières folies.
» L’abbé ne se paye pas de ces mots d’école et de ce galimatias ; le poème épique, selon lui, sans tant de façons, c’est tout uniment celui dans lequel le poète raconte l’action, de même que tout poème dans lequel les personnages parlent et agissent est plus ou moins du genre dramatique. […] Un Vauvenargues sortirait très bien de cette école particulière.
Dans l’exposé qu’ils firent des diverses écoles littéraires, ils s’attachèrent à établir les principaux groupes et à les distinguer par des caractères ou des nuances qui se trouvent encore justes aujourd’hui. […] Mais il reste toujours cette contradiction piquante qui exprime bien la confusion du temps et qui montre un maître de la précédente école un peu étonné et tout lier de son disciple émancipé.
Littérairement, on pourrait presque dire qu’il fit école : on citerait toute une série de petits romans (dont le Mutilé, je crois, est le dernier) où l’intérêt se tire d’une affliction physique contrastant avec les sentiments de l’âme : mais ce sont des romans, et le Lépreux n’en est pas un. […] — Il aimait à parler avec éloges d’un écrivain génevois spirituel qui est un peu de son école pour le genre d’émotion et pour l’humour.
La première partie de son livre, le premier mémoire, qui traite des Annales des Pontifes ou grandes Annales, a véritablement pour objet de rendre aux premiers siècles de Rome et à son histoire au temps des rois et des premiers consuls une authenticité que les travaux de Niebuhr et de cette école audacieuse avaient pu ébranler dans beaucoup d’esprits. […] Ces écoles audacieuses sont d’abord comme un torrent qui passe ; les gens établis dans l’ancienne idée se révoltent et se garent.
Jusqu’alors il n’avait fait qu’entremêler avec agrément les camps et la cour, cultiver la littérature légère, et arborer les goûts de son âge, non sans profiter vivement de toutes les occasions de s’éclairer ou de se mûrir au sein de ces inappréciables sociétés d’alors, qu’il appelle si bien des écoles brillantes de civilisation. […] Élevé à l’école de ces deux ministres, M. de Ségur oppose fréquemment ses vues modérées et judicieuses aux raisonnements un peu exclusifs du comte de Broglie et de Favier, et il en résulte d’heureux éclaircissements.
Lainé, homme d’État de l’école de Cicéron ; M. de Bonald, écrivain remarqué et remarquable, plus par la raison et la piété que par l’imagination et par le cœur ; M. le baron Monnier, fils du président de l’Assemblée constituante, M. de Rayneval, son ami, les plus spirituels et les plus aimables des hommes ; leurs deux femmes, Polonaises charmantes, qu’ils avaient épousées d’amour, à Varsovie, pendant la campagne de Pologne, et qui les aimaient comme elles en étaient aimées. […] C’était un jeune gentilhomme qui ne sortait d’aucune école que de celle de la mer, des forêts vierges du nouveau monde.
Et c’est dans une école ecclésiastique qu’il a passé son enfance, ce qui est, je crois, un grand avantage, car souvent les exercices de piété y font l’âme plus douce et plus tendre ; la pureté a plus de chance de s’y conserver, au moins un temps, et (sauf le cas de quelques fous ou de quelques mauvais cœurs), quand plus tard la foi vous quitte, on demeure capable de la comprendre et de l’aimer chez les autres, on est plus équitable et plus intelligent. […] La petite femme, devenue princesse russe, reconnaît le bienfait du vieux savant en lui offrant un livre précieux dont il avait envie : et voilà la Bûche Notre vieux savant s’intéresse à une orpheline dont il a aimé la mère, l’enlève de sa pension, où elle est malheureuse, la marie à un élève de l’École des chartes : et voilà le Crime de Sylvestre Bonnard.
Seulement il n’étale pas leur cas pathologique, comme l’ont fait des romanciers d’une autre école. […] Octave Feuillet avance dans son œuvre, on dirait que, subissant indirectement, malgré lui et comme par contre-coup, l’influence de l’école naturaliste, il a été pris d’un besoin croissant d’être vrai (ce qui est bien), de frapper fort (ce qui est moins heureux), et aussi, par un mouvement contraire et en manière de protestation, d’un besoin d’être moral (ce qui lui a moins réussi).
Le souvenir des Géorgiques traduites défend les Jardins, et, quoique les vers de Roucher soient d’un déclamateur de l’école de J. […] C’est à l’école des élégiaques anciens qu’il apprit l’art si difficile d’idéaliser la passion et de ne montrer de son cœur que ce qui peut toucher le nôtre.
Savoir est de tous les actes de la vie le moins pro-fane, car c’est le plus désintéressé, le plus indépendant de la jouissance, le plus objectif pour parler le langage de l’école. […] L’école néo-féodale a étrangement abusé de ce malentendu.
Sans doute, tous les socialistes n’acceptaient pas, même en ce temps-là, ces doctrines si peu conformes à la tradition française ; mais l’école qui les propageait rencontra des esprits préparés à les accueillir, parce qu’il y avait alors un véritable interrègne d’idéal ; elle profita de son accord avec les opinions ambiantes et elle put croire durant quelques années qu’elle avait triomphé, comme elle s’en vantait, « de l’illusion juridique ». […] Madame Bovary, de Flaubert, la Chanson des gueux, de Richepin, ont-elles mérité d’être traduites en justice et condamnées plus que tel ou tel roman de l’école naturaliste ?
Les salons ne sont plus seulement une école du bien-dire ; ils sont aussi pour les écrivains un milieu excitant, où ils pensent pour le plaisir de penser, où ils sont entraînés par le mouvement de la causerie à tirer de leur cerveau les trésors qu’il contient à l’état latent et à faire en eux-mêmes des découvertes. […] Alphonse Daudet prétend quelque part105 que le « vrai salon littéraire, le salon où des gens de lettres ou se croyant tels s’assemblent une fois par semaine pour dire de petits vers, en trempant des petits gâteaux secs dans un petit thé, ce salon a bien définitivement disparu. » Je ne suis pas aussi sûr qu’il l’était de cette disparition ; je croirais plutôt à une transformation ; mais il est bien certain que telle brasserie, comme celle qu’il nous décrit dans le même livre106, ou comme celle qui fut, suivant Champfleury107, le temple où officièrent les pontifes du réalisme naissant, a eu sa part dans le développement de certaines écoles et de certains talents.
Un trait austère lui est resté de cette école presque monastique, de cette philosophie qui était une théologie. […] L’art grec, pour conquérir sa liberté merveilleuse, eut longtemps à lutter contre l’archaïsme et la routine de ses Sages ; l’Egypte avait chez lui une école.
Huet, selon moi, et ceux qui se préoccupent comme lui de la faiblesse de l’esprit humain, n’ont pas si tort qu’on le dit dans les écoles de l’Université, et Descartes, en philosophie, n’a pas si évidemment raison qu’il plaît à nos maîtres de le proclamer. […] Un écrivain, qui était assez de l’école de Huet en philosophie, a dit : La vie humaine réduite à elle-même et à son dernier mot serait trop simple et trop nue ; il a fallu que la pensée civilisée se mît en quatre pour en déguiser et pour en décorer le fond.
Dans ses manières, dans son langage, ce n’était ni l’air ni le ton d’une femme élevée à l’école des arts, formée à l’école du monde.
Royer-Collard, et de ce terme mitoyen qui a longtemps eu cours dans nos écoles sous le titre de sentiment. […] Mais aussi ce qui honore en Rivarol l’intelligence et l’homme, c’est qu’il s’élève du milieu de tout cela comme un cri de la civilisation perdue, l’angoisse d’un puissant et noble esprit qui croit sentir échapper toute la conquête sociale : « Malgré tous les efforts d’un siècle philosophique, dit-il, les empires les plus civilisés seront toujours aussi près de la barbarie que le fer le plus poli l’est de la rouille ; les nations comme les métaux n’ont de brillant que les surfaces. » Il y a des moments où, porté par le mouvement de son sujet et par l’impulsion de la pensée sociale, il va si haut, qu’on se demande si c’est bien Rivarol qui écrit, le Rivarol né voluptueux avant tout et délicat, et si ce n’est pas plutôt franchement un homme de l’école religieuse : Le vice radical de la philosophie, c’est de ne pouvoir parler au cœur.
C’est à des écoles diverses et hostiles qu’il a puisé quelques-uns des éléments de son art. […] En critique littéraire, il distribua impartialement ses attaques entre les romantiques, les caudataires de Goethe, l’école de Ruckert, les partisans de l’ancienne littérature allemande, les hellénisans, les disciples de Victor Hugo et Victor Hugo lui-même.
La liberté de penser est donc le droit commun de toutes les écoles philosophiques : elles ne sont philosophiques qu’à cette condition. […] A ce titre, elle est le droit de toutes les écoles, de toutes les opinions, de toutes les sectes, elle est le postulat fondamental de la société.
I Il est une tendance et presque une École que la critique ne peut s’empêcher de signaler, c’est le bourgeoisisme en histoire. […] Henri Martin est de cette tendance ou de cette école ; M.
C’est là un des résultats sur lesquels les sociologues de différentes écoles semblent près de s’accorder23 : l’esprit des sociétés primitives pourra être, si l’on veut, appelé « communiste » ; on y pense par groupes, familles ou tribus, non par personne. […] Une école qui réunissait un esclave comme Épictète, ami d’Adrien, un chevalier comme Musonius Rufus, un consulaire comme Sénèque, un empereur comme Marc Aurèle ne pouvait manquer d’exercer, tant par l’exemple que par la doctrine, une large influence égalitaire33.
Né d’un vaillant général de l’Empire et d’une mère vendéenne, élevé dès l’enfance au bruit du canon et des bulletins, dans les places d’armes de l’ennemi vaincu, souvent au soleil d’Espagne, dans l’école militaire de sa jeune noblesse ou parmi les pages de sa cour exotique, Victor Hugo reçut l’éducation la mieux faite pour lui, libre, fière, éclatante. […] Élevée dans ce séjour colonial, sans école et sans théâtre, la jeune Gomez s’instruisit et s’inspira seule par la lecture de quelques poëtes espagnols et la vue de cet horizon du tropique, « le plus splendide pavillon, dit un poëte, que Dieu lui-même ait pu jeter sur les fêtes de son culte divin ».
Rosny décrit avec toute la conscience d’un analyste de l’école moderne. […] Parmi ces derniers, sans vouloir en faire un chef d’école, il faut signaler, au premier rang, M. […] Elles sautaient à cloche-pied et criaient comme à la sortie de l’école, pouvant avoir de six à douze ans. […] Gyp ne nous a pas donné cette satisfaction et nous le conduit de l’école de Madrid jusqu’au mariage. […] Marcellin sort de ce couvent pour entrer dans une école militaire.
Bédier, n’avaient institué, en France, une célèbre école de philologie romane. […] Un collège de jésuites, une station de capucins prédicateurs, une école de théologie, une école industrielle intitulée Auberge de vertu, furent fondés à Thonon. […] Est-il besoin d’ajouter qu’il n’appartient à aucune école, à aucune coterie de gens de lettres ? […] Excellentes notes à l’école de Brienne et à l’École militaire de Paris. […] Le Père Berton devint recteur de l’École des arts à Compiègne.
. — Histoire des Ecoles d’Alexandrie, par M.
L’ancien art catholique, et l’art plus varié des écoles qui se succèdent ; la religion, aujourd’hui sans vie, réduite à des formes encore augustes dans leur inanité ; l’arène de l’antique politique foulée çà et là par quelque vieux prélat, quelque moine sale, par des pâtres velus ou des mendiants en guenilles ; la liberté qui peut toutefois sortir jusque des filets du pêcheur napolitain ; ce que retrouverait alors d’enchantement et de génie cette belle captive ressuscitée : voilà donc les idées vraiment grandes qui ont tour à tour passé de l’âme du poëte dans ses chants.
Il y a longtemps que je me réjouissais de vous lire ; avec quel intérêt ne vous entendrai-je pas sur une école que je connais trop peu, mais qui m’est si chère par le peu que j’en connais !
M. de Balzac a découvert cette veine ; c’est lui qui, le premier, après d’inconcevables écoles, a fini par bien saisir et par traiter dans ses moindres nuances la forme de sensibilité, d’imagination, de fatuité, de rouerie, qui caractérise un certain monde à la mode de notre temps.
Aussi, hors de l’école, hommes ou femmes, on ne lit guère en France.
Il a été à bonne école, il a recueilli chez Vendôme et chez la duchesse du Maine la tradition des Hamilton et des Chaulieu : il a le secret charmant de ces choses légères, qui s’évaporent à l’examen et semblent faites de rien.
Nous n’aurions pas eu d’école romane.
En même temps, les hostilités s’ouvrent contre Sarcey et l’école du bon sens, prélude aux divagations futures.
La lutte pour la vie s’est transportée sur le terrain de l’école.
L’Ecole anglaise penche en général pour l’affirmative191, tout en reconnaissant qu’il est impossible actuellement de rien formuler de précis sur ce point.
En peinture de même, la Renaissance a substitué, dans les pays de culture française, à une école originale qui, avec les van Eick, avec Memling, avec Clouet, comptait déjà des maîtres, les modèles italiens.
La censure était là, indulgente pour les ouvrages d’école et de convention, qui fardent tout, et par conséquent déguisent tout ; impitoyable pour l’art vrai, consciencieux, sincère.
Le fils, impatient de se former à l’école d’un tel maître, & de se montre habile, débutoit par battre son père lui-même.
Deux hypothèses célèbres ont été proposées pour expliquer les fonctions cérébrales, l’hypothèse de esprits animaux et l’hypothèse des libres vibratoires La première, qui date de l’antiquité, a été rendu célèbre par Descartes et par son école ; la seconde paraît avoir été introduite par le docteur Briggs professeur d’anatomie de Newton.