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772. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » p. 458

On lui doit une Histoire générale du Théatre François, en 17 volumes, Production d’un travail énorme, mais sans goût, sans méthode, & d’un style plus que négligé.

773. (1896) Les idées en marche pp. 1-385

Elle a accompli son muet travail destructeur et elle ressort en juron sublime avant de déterminer le crime. […] On trouve ici les traces de la grande conscience qu’il apportait à ses travaux. […] Le propagateur du culte du moi nous donne, sans ambages, le résultat du lent et sérieux travail qu’il a opéré sur lui-même. […] À ce subtil travail d’orfèvrerie morale, Fernand Vandérem apporte son outil bien personnel, une rare sagacité et sa conscience d’artiste. […] Plus de travail libre et joyeux.

774. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article »

Ce n’étoit pas la peine d’employer tant de temps, pour ne voir subsister de ses travaux que quelques lignes, qui effraient le Lecteur plus qu’elles n’excitent sa curiosité.

775. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » p. 365

Ceux qui préferent l’agrément à l’utilité, le chercheroient en vain dans ses Ouvrages ; mais ceux qui savent estimer les fruits d’un travail épineux, l’érudition bien digérée, présentée avec méthode & clarté, la trouveront dans son Amérique chrétienne, & dans son Histoire des Hommes illustres de l’Ordre de Saint-Dominique.

776. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 254

Plusieurs Auteurs ont profité de ses lumieres ; ils auroient dû, par reconnoissance, en faire honneurs à ce Religieux, dont les travaux leur ont été si souvent utiles.

777. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — C — Courtois, Pierre (18..-19.. ; poète) »

Il fut peut-être un peu trop indulgent dans son travail de sélection.

778. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Depont, Léonce (1862-1913) »

Léonce Depont, l’auteur des Sérénités , pur, grave et noble livre, qui est, on le sent, le résultat d’un long travail, d’un choix sévère parmi beaucoup de pages condamnées.

779. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article »

Sa Bibliotheque Françoise est le premier Ouvrage qui ait paru en ce genre ; il suppose beaucoup de travail, beaucoup de recherches, mais les inexactitudes en affoiblissent le mérite.

780. (1884) L’art de la mise en scène. Essai d’esthétique théâtrale

Quant à la méthode de travail qui a présidé à l’élaboration de cette étude, je crois devoir en dire ici quelques mots. […] L’exécution des décorations est donc précédée d’un travail très délicat où le goût et la science de composition ont également leur part. […] Tout le travail d’approximation que serait tenté de faire l’auteur laisserait le public froid et incrédule. […] Les types et les costumes se fixeront d’eux-mêmes, sans qu’il soit besoin d’un travail critique réfléchi. […] Viennent ensuite l’intelligence et le travail, au moyen desquels il pousse la représentation de ces images au degré désirable de fini et de ressemblance.

781. (1888) Épidémie naturaliste ; suivi de : Émile Zola et la science : discours prononcé au profit d’une société pour l’enseignement en 1880 pp. 4-93

Si ces durs travaux, réputés salubres, à juste titre, quand on les compare aux travaux de certaines industries, devaient produire une telle déformation de l’être, ce serait à faire prendre en horreur la culture de la terre. […] Les savants, malgré leur persévérance et leurs travaux assidus, sont loin d’avoir la pleine connaissance du cosmos ce qu’ils en savent n’est rien en comparaison de ce qu’ils en ignorent. […] Il est d’ailleurs le plaisir le plus économique, ne prenant que le temps qu’on veut bien lui consacrer, et, s’il n’est pas dérobé au travail obligé, on est en droit de dire qu’il ne coûte rien. […] Pour que l’ouvrier se garde de ces habitudes abrutissantes et meurtrières, il suffit qu’il ait de bons sentiments et le goût du travail. […] Zola est raffinée, voulue, systématique elle n’est pas le fait d’un tempérament, d’une spontanéité de nature, elle est le résultat d’un travail obstiné et d’un effort pénible.

782. (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre I. De la sélection des images, pour la représentation. Le rôle du corps »

A mesure qu’on s’élève dans la série des organismes, on voit le travail physiologique se diviser. […] Rien n’empêche de substituer à cette perception, toute pénétrée de notre passé, la perception qu’aurait une conscience adulte et formée, mais enfermée dans le présent, et absorbée, à l’exclusion de tout autre travail, dans la tâche de se mouler sur l’objet extérieur. […] Mais à mesure que l’organisme se complique, le travail se divise, les fonctions se différencient, et les éléments anatomiques ainsi constitués aliènent leur indépendance. […] Dans ce que nous appelons de ce nom entre déjà un travail de notre mémoire, et par conséquent de notre conscience, qui prolonge les uns dans les autres, de manière à les saisir dans une intuition relativement simple, des moments aussi nombreux qu’on voudra d’un temps indéfiniment divisible. […] Telle est du moins la conclusion qui se dégagera, nous l’espérons, de la dernière partie de ce travail : les questions relatives au sujet et à l’objet, à leur distinction et à leur union, doivent se poser en fonction du temps plutôt que de l’espace.

783. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article »

Ses lumieres sur l’histoire ont servi à guider beaucoup d’Auteurs dans leur travail ; & sa facilité à communiquer les trésors de son immense Bibliotheque, a contribué à la perfection de plusieurs Ouvrages.

784. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article »

On feroit une Bibliotheque de tous les fruits de son travail.

785. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article »

Il faut convenir, en même temps, que ces matériaux supposent des recherches si laborieuses, qu'on doit lui savoir gré de son travail.

786. (1836) Portraits littéraires. Tome I pp. 1-388

La vie de famille, entremêlée des travaux de sa place, suffisait à ses désirs. […] Il avait ajouté à ce travail plusieurs essais sur la poésie dramatique, qui n’ont pas été publiés. […] Sans doute, il eût apporté dans ce travail des qualités précieuses. […] A-t-il ajouté quelque lumière nouvelle aux travaux de l’Allemagne savante ? […] Ce n’est pas tout : cette singularité d’intelligence ne dénouerait qu’à demi le problème de ses travaux.

787. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article »

Quoique la Géographie ait été le principal objet de ses travaux & la premiere source de la réputation qui lui procura des Eleves de la premiere qualité, & entre autres, le Duc d’Orléans, depuis Régent, il mérite quelque estime pour la partie historique.

788. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article »

Ses travaux & ses recherches sur l’Histoire de France en ont épargné à ceux qui ont écrit notre Histoire.

789. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Histoire du Consulat et de l’Empire, par M. Thiers. Tome xviii » pp. 84-92

Tous les ressorts des machines diverses, il les a touchés ; tous les plans et les projets jaillissant d’un front sublime, il les a eus sous les yeux, entre les mains ; et le travail qu’il a fait lui-même en s’en rendant compte, le plaisir qu’il a ressenti en les découvrant, il nous le reproduit, il nous le communique avec largesse et lucidité. […] Raynouard, nommé rapporteur, présente à la Chambre le résultat du travail de la Commission l’historien a là une page que je mettrais volontiers à côté de telle de ses pages de jeunesse sur la mort des Girondins, sur les victoires encore républicaines des jeunes et brillants généraux de l’an V.

790. (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section II. Des sentiments qui sont l’intermédiaire entre les passions, et les ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre IV. De la religion. »

Dans la classe de la société qui est livrée aux travaux matériels, l’imagination est encore la faculté dont il faut le plus craindre les effets. […] On s’est trop accoutumé à penser que les hommes du peuple bornaient leur ambition à la possession des biens physiques ; on les a vus passionnément attachés à la révolution, parce qu’elle leur donnait le plaisir de connaître les affaires, d’influer sur elles, de s’occuper de leurs succès ; toutes ces passions des hommes oisifs ont été découvertes par ceux qui n’avaient connu que le besoin du travail et le prix de son salaire : mais lorsque l’établissement d’un gouvernement quelconque, fait rentrer nécessairement les trois quarts de la société dans les occupations qui chaque jour assurent la subsistance du lendemain, lorsque le bouleversement d’une révolution n’offrira plus à chaque homme la chance d’obtenir tous les biens que l’opinion et l’industrie ont entassé depuis des siècles dans un Empire de vingt-cinq millions d’hommes ; quel trésor pourra-t-on ouvrir à l’espérance, qui se proportionne, comme la foi religieuse, aux désirs de tous ceux qui veulent y puiser ?

791. (1920) La mêlée symboliste. I. 1870-1890 « F.-A. Cazals » pp. 150-164

Il tomba foudroyé en pleine jeunesse, en pleine fougue de travail. […] Tandis qu’on me faisait ce récit, je commentais en moi-même la stupidité du Destin qui épargne tant d’octogénaires paralytiques, tant de ruines humaines, et qui arrache, tout à coup, un homme vigoureux à sa famille, à ses amis, à ses travaux.

792. (1890) L’avenir de la science « IX »

Non seulement l’alliance des études psychologiques et morales avec les sciences physiques et mathématiques est devenue un rare phénomène ; mais une subdivision assez restreinte quant à son objet d’une branche de la connaissance humaine est souvent elle-même un champ trop vaste pour les travaux d’une vie laborieuse et d’un esprit pénétrant. […] Nous aurons eu l’oeuvre humi-liante et laborieuse ; et pourtant, quand l’avenir nous aura dépassés en profitant de nos travaux, on reprochera peut-être aussi durement à la science du XVIIIe et du XIXe siècle d’avoir été minutieuse et pragmatique que nous reprochons aux anciens d’avoir été sommaires et hypothétiques.

793. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Première Partie. Des Langues Françoise et Latine. — De la langue Françoise. » pp. 159-174

Le travail, qui les rebute, leur fait dire que le talent peut suppléer à tout. […] Ce travail l’a mis plus à portée que tout autre de juger de l’abus qu’on fait souvent des droits réels de l’usage.

794. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Le Christianisme en Chine, en Tartarie et au Thibet »

Sans beaucoup de peine et d’efforts, et en restant dans les travaux de toute sa vie, il pouvait conquérir littérairement le nom d’Asiatique et se faire une gloire éclatante et facile, à une époque où l’esprit d’aberration philosophique qui mène le monde s’est engoué de l’Asie, et poétiquement, scientifiquement, politiquement, — de toutes les manières enfin, — en a monstrueusement exagéré la grandeur. […] Idées et influences chrétiennes, travaux des missionnaires, éducation des néophytes, la Chine rejettera de son sein tout ce qu’elle ne pourra pas y étouffer.

795. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Pélisson et d’Olivet »

Mais il ne faudrait pas en faire un petit… Il y aurait, dans un pareil ouvrage, un regard profond et détaillé à porter sur les travaux d’ensemble de cette corporation littéraire à qui on avait donné la langue à garder, et sur le mérite de chacun des esprits qui à toute époque la composèrent. […] nous ne les méprisons pas ; ils aimèrent les lettres et travaillèrent chacun comme il put et par son bout à cette trame de la langue française, plus avancée par un homme de génie, dans son inspiration solitaire et puissante, que par tous les travaux de fourmi et collectifs des académies.

796. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La Révolution d’Angleterre »

Un esprit de cette gravité, de cette conscience, dédaignerait, après les grands travaux qu’il a publiés, de jeter au public les larves d’une pensée qui vivrait ailleurs, forte, organisée et complète. […] Nul n’ira plus loin dans ce travail, maintenant épuisé.

797. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Μ. Eugène Hatin » pp. 1-14

Il a parfaitement compris qu’il y avait sur le journalisme un très magnifique livre à faire, en raison même de sa difficulté, et il s’est dévoué à ce travail. […] Toute cette partie du travail de Μ. 

798. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « L’abbé Galiani »

L’esprit de Galiani, si à part et si personnel, est plus curieux à étudier que ses ouvrages, et cet esprit est surtout dans sa correspondance il y parle beaucoup des livres qu’il a faits, mais il y parle aussi des livres qu’il veut faire, et ses projets de travaux qu’il n’a pas accomplis donnent la mesure et la portée d’un esprit qui tranchait sur les esprits de son temps par la pétulante originalité du sien. […] le ton qu’on avait, en ce moment-là, à Paris, et qu’il prit bientôt, comme Alcibiade — cet autre Arlequin de l’Antiquité — prit le ton persan chez les Persans, déplut tout d’abord à cet homme que dix ans de travaux scientifiques avaient passé à leur empois… mais qui, en deux temps, fut désenglutiné et devint Français et Parisien, et tellement Parisien que quand il fut obligé de quitter Paris il eut le mal du pays d’un pays qui n’était pas le sien et qu’il emporta dans le sien pour lui gâter éternellement sa patrie !

799. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « VI. Jules Simon »

Gens de même école, de même étude, de même doctrine chétive, car une doctrine doit être une affirmation, sous peine de maigreur, — complices dans le travail d’un même dictionnaire, ces deux Arcadiens, — Arcades, ambo , — avaient bien des côtés fraternels. […] Ils ne tuèrent sous eux aucun système, et ils passèrent leur temps et leur jeunesse à faire sur la pensée et les systèmes des autres le petit travail critique que fait sur lui-même le pauvre enfant de Murillo dont je veux leur épargner le nom !

800. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXII. Philosophie politique »

« Personne ne croit, nous dit M. de Beauverger dans sa préface, que la politique spéculative n’ait pas d’influence sur la destinée des empires et qu’il n’y ait pas d’enseignement à retirer de ses travaux. » Personne ne le croit, en effet ; seulement il s’agit de savoir quelle fut cette influence, si elle était nécessaire, si elle a été bonne ou funeste et si tous ses travaux valaient plus ou moins, de la part des esprits qui dominent ces sujets, que les deux lignes de résumé qui pouvaient être l’ouvrage de M. de Beauverger et qui, malheureusement, ne le sont pas.

801. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — V — Vierset, Auguste (1864-19..) »

Des dizains descriptifs nous montrent le désert, les nomades au seuil ronge et noir de leurs tentes, des femmes en prière sous les dattiers en fleurs ; des sonnets racontent des écrans japonais ; on a l’impression d’un album où des notes rapides ont été, après coup, rehaussées d’un minutieux travail d’aquarelliste.

802. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — E. — article » p. 250

Cet Ouvrage, d’une utilité reconnue, suppose autant de travail & de mémoire, que de goût & de jugement.

803. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » p. 410

Ses premiers travaux littéraires se bornent à la composition de la Gazette.

804. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — H — article » p. 502

Galland en a été l’Editeur, & a mis à la tête de cette Collection, une Préface, où il expose l’utilité du travail de d’Herbelot, dont il étoit aisé de se convaincre par la seule lecture de l’Ouvrage.

805. (1761) Salon de 1761 « Peinture —  Vernet  »

Il y a toujours un grand travail ; une grande variété ; beaucoup de vérité ; beaucoup de talent ; mais on dirait volontiers en les regardant, À demain lorsque le soleil sera levé.

806. (1763) Salon de 1763 « Peintures — M. Favray, Chevalier de Malte et Académicien » p. 248

C’est un morceau d’un travail immense ; je louerai, si l’on veut, la patience de l’artiste ; pour son génie, certes, s’il en eût eu une étincelle, il aurait fait autre chose.

807. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — H — article » p. 488

Le meilleur Traité & le plus complet que nous ayons dans notre Langue sur la Spiritualité & l’Immortalité de l’Ame, est le fruit du travail de ce Religieux.

808. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article »

Si le style répondoit au mérite de ses travaux, il seroit digne d’occuper une des premieres places parmi les Ecrivains ; mais sa diction très-négligée, & souvent barbare, ne permet pas de le tirer de la classe des Erudits, où il a des droits assurés aux premiers rangs.

809. (1894) Propos de littérature « Dédicace » p. 7

Cet été, en Bretagne, lorsque nous parcourions ensemble les pages inachevées de ce petit volume, j’hésitais à confier au libraire un travail — du genre ennuyeux — qui m’a coûté quelque peine et me vaudra peut-être chez nos amis une solide réputation de pédanterie.

810. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » p. 148

Caquet, du même Ordre, est aujourd’hui chargé de ce travail.

811. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 349

On ne sauroit rendre trop de justice à ces Auteurs dont les travaux ont applani la carriere des Sciences, & ont servi comme d’échelon à la supériorité de ceux qui ont profité de leurs lumieres, sans en être plus reconnoissans.

812. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 199

Mallet a dû trouver des ressources abondantes pour ce travail pendant son séjour à Coppenhague, où il a été, dit-on, un des Précepteurs du Prince actuellement régnant.

813. (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXVIe entretien. La littérature des sens. La peinture. Léopold Robert (1re partie) » pp. 397-476

Ce spectacle de l’industrie sédentaire de l’horloger, mêlé aux travaux champêtres du paysan des hautes montagnes, présentait un aspect de bien-être et de bon ordre qui faisait penser aux premiers temps du vieux monde. L’abrutissante division du travail, qui mécanise l’homme pour enrichir la société et qui fait de l’ouvrier humain une machine à un seul usage, n’était pas encore inventée : l’artisan, le pasteur et le laboureur étaient confondus dans un même homme. […] Son regard couvait toute cette couvée éclose de son amour et nourrie de son travail d’artisan ; il se délassait le soir et les jours de fête par la lecture. […] Ces horlogers champêtres sont une classe d’artisans lettrés, une aristocratie de travail dont les mœurs élégantes et simples font de ces montagnes une Arcadie d’artistes. […] XXIII Cette transfiguration du jeune artiste français et suisse en peintre, en poète, en philosophe du pinceau italien, ne fut pas soudaine ; le travail fut à la hauteur de l’effort.

814. (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXVIIe entretien. La littérature des sens. La peinture. Léopold Robert (2e partie) » pp. 5-80

La famille, l’amour, le travail, l’enfance, la jeunesse, la maturité, la sainte vieillesse, la récolte après la moisson, la mort dans l’espérance, après la vie dans la sueur. […] Non, rien pour l’agrément, tout pour l’idée, tout pour l’homme, tout pour le travail. […] L’un d’eux recourbe sur sa tête, en la tenant par la pointe et par le manche, la mince faucille avec laquelle il va faucher les épis mûrs ; c’est le délire du travail heureux, le Te Deum de la vie domestique. […] Je ne puis penser à Florence sans émotion ; la raison, le devoir, le caractère de mon attachement peut-être ne permettent pas à une tristesse violente de s’emparer de moi ; c’est seulement une mélancolie qui ne peut nuire à mes travaux. […] Il rêvait évidemment, pendant ce travail à Venise, ce que le Tasse avait rêvé à Ferrare pendant qu’il composait le huitième chant de la Jérusalem, de légitimer, à force de renommée, ses prétentions à la main d’une autre Éléonore.

815. (1857) Cours familier de littérature. III « XVIe entretien. Boileau » pp. 241-326

Alors, guerrier débile et chancelant, il dépose sa couronne pour prendre ses armes impuissantes, et succombe au pied de l’autel de Jupiter, tel qu’un bœuf vieilli qui tend à la hache de son maître un cou mince et décharné par le travail, pauvre animal devenu maintenant importun à son maître ingrat !  […] « Il est beau, il est légitime, s’écriait-il en deux vers pieux, de gagner le salaire de son génie par le travail de l’intelligence. » Boileau, dans ses vers, était d’autant plus inexcusable que déjà il recevait du roi une pension pour ses louanges précoces, et que son aisance poétique n’était pas encore le prix du travail, mais le salaire de la flatterie. La seconde satire est adressée à Molière : Rare et fameux esprit, dont la fertile veine Ignore en écrivant le travail et la peine, Pour qui tient Apollon tous ses trésors ouverts, Et qui sait à quel coin se frappent les bons vers ! […] Les poètes italiens jusqu’à l’Arioste ; Tassoni, après lui, dans la Sècchia rapita, plaisanterie assez lourde et peu digne de sa renommée ; le poète anglais Pope, dans la Boucle de cheveux enlevée, hochet poétique d’une incomparable délicatesse de travail, avaient été les modèles de Boileau dans ce genre bâtard et corrompu de composition. […] Aucune langue, même la plus naturellement harmonieuse, n’est arrivée par la perfection du travail de ses plus habiles ouvriers (les poètes) à produire de pareils effets de musique et d’images.

816. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Nouvelles lettres de Madame, mère du Régent, traduites par M. G. Brunet. — II. (Fin.) » pp. 62-79

Un travail définitif reste à faire, dans lequel on rassemblerait en corps d’ouvrage et l’on traduirait tout ce qui vaut la peine d’être recueilli. […] Elle n’était pas, sur le chapitre de la comédie, de l’avis de Bossuet, de Bourdaloue et des autres grands oracles religieux d’alors ; elle devançait l’opinion de l’avenir et celle des moralistes plus indulgents : À l’égard des prêtres qui défendent la comédie, écrivait-elle assez irrévérencieusement, je n’en parlerai pas davantage : je dirai seulement que, s’ils y voyaient un peu plus loin que leur nez, ils comprendraient que l’argent que le peuple dépense pour aller à la Comédie n’est pas mal employé : d’abord, les comédiens sont de pauvres diables qui gagnent ainsi leur vie ; ensuite la comédie inspire la joie, la joie produit la santé, la santé donne la force, la force produit de bons travaux ; la comédie est donc à encourager plutôt qu’à défendre. […] Le Régent n’a jamais été mieux peint que par sa mère ; elle nous le montre avec toutes ses facilités, ses curiosités en tous sens, ses talents, son génie propre, ses grâces, son indulgence pour tous, même pour ses ennemis ; elle dénonce ce seul défaut capital qui l’a perdu, cette débauche ardente et à heure fixe, où il s’abîmait et disparaissait tous les soirs jusqu’au matin : Tout conseil, toute remontrance à cet égard sont inutiles, disait-elle ; quand on lui parle, il répond : « Depuis six heures du matin jusqu’à la nuit, je suis assujetti à un travail prolongé et fatigant ; si je ne m’amusais pas un peu ensuite, je ne pourrais y tenir, je mourrais de mélancolie. » — Je prie Dieu bien sincèrement pour sa conversion, ajoute-t-elle ; il n’a pas d’autres défauts que ceux-là, mais ils sont grands.

817. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Œuvres complètes de Buffon, revues et annotées par M. Flourens. » pp. 55-73

Il vit peu dans le monde, ou du moins il n’y donne qu’une partie extérieure de lui-même et ce qui est de représentation, il s’isole le reste du temps ; il passe des journées entières dans les forêts, au spectacle de la nature, et dans cette tour qui était son cabinet de travail. […] Venu au monde la même année que Buffon (1707), d’une famille de paysans et de ministres ou vicaires de campagne, il prit goût aux plantes tout en se jouant dans le jardin du presbytère paternel ; son père occupait ses loisirs à cette culture, et l’on raconte que la mère de Linné, pendant sa grossesse, ne cessait de suivre avec intérêt les travaux de son mari. […] Flourens, qui est l’un des maîtres de cette école, a présenté en ce sens son Histoire des travaux et des idées de Buffon, et il annote l’édition présente dans le même esprit.

818. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Montluc — II » pp. 71-89

Un endroit intéressant et neuf, c’est celui où il nous parle des travaux de fortification auxquels il présida entre le fort d’Outreau et le Pont-de-Brique en 1545. […] L’idée et la doctrine de Montluc, tout gentilhomme qu’il est, c’est que tout ce qui sert à la guerre, tout ce qui est utile et commandé par les besoins de l’armée, travail de main de quelque genre que ce soit, ne peut faire tache au guerrier et ne peut que procurer honneur aux capitaines et aux princes comme aux soldats. […] Et, après que nous eûmes dîné, nous nous remîmes au travail en chantant jusque sur le tard ; de sorte qu’on eût dit que nous n’avions jamais fait autre métier.

819. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Henri IV écrivain. par M. Eugène Jung, ancien élève de l’École normale, docteur es lettres. — II » pp. 369-387

Jung a très bien saisi ce caractère du talent de Henri IV, si l’on peut ainsi parler, et ce mélange de saillie spirituelle, d’imagination rapide et de cœur. « Pour moi, écrit Henri à la reine Élisabeth (15 novembre 1597), je ne me lasserai jamais de combattre pour une si juste cause qu’est la nôtre ; je suis né et élevé dedans les travaux et périls de la guerre : là aussi se cueille la gloire, vraie pâture de toute âme vraiment royale, comme la rose dedans les épines. […] Le marquis d’Argenson, qui avait conseillé à l’abbé ce travail, écrivait en ces termes naïfs l’impression qu’il avait reçue à la lecture : « Excellent livre, qu’on ne peut trop lire. […] Jung, dans tout son travail, a été évidemment sous la préoccupation de ce dur procès que continuent de faire à Henri IV les descendants de ceux dont il a quitté la religion.

820. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Sénecé ou un poète agréable. » pp. 280-297

Émile Chasles, qui, fort jeune, soutient par des travaux solides et avec une application suivie un nom brillant dans les lettres, se trouvant il y a peu d’années professeur à Mâcon, eut l’idée de rassembler tout ce qu’il pourrait recueillir sur le poète de cette province le plus célèbre avant M. de Lamartine. […] La première, qui est la meilleure, a pour sujet Les Travaux d’Apollon. […] Travail, art, nature, foyer intérieur, sentiment, éclat et flamme, c’est de tous ces éléments combinés et pressés, que se compose à des degrés différents et variés à l’infini ce charme que la muse seule possède, dont elle seule livre le secret au petit nombre, et qui fait que l’agrément du premier jour est aussi l’agrément qui ne périt pas.

821. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Des prochaines élections de l’Académie. »

De remplacer le plus fécond, le plus inventif, le plus adroit et le plus heureux des auteurs et arrangeurs dramatiques de ce temps ; de celui qui, pendant quarante ans, n’a cessé d’alimenter tous les théâtres et de desservir toutes les scènes ; qui est mort sur le champ de bataille, pour ainsi dire, en plein travail, au moment où, une idée en tête, il courait au galop chez un collaborateur. […] Voilà trente ans et plus que cet homme de mérite, cet ancien rédacteur du premier Correspondant, suit sa voie, écrit des livres d’histoire bien étudiés, persévère dans ses principes, dans ses honorables travaux : il ne demande en récompense qu’une heure brillante qui les couronne. […] — (C’est le travail spécial de l’Académie ; il y manque M. 

822. (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Madame de Staël. Coppet et Weimar, par l’auteur des Souvenirs de Mme Récamier »

Et puis cette grande dame française qui leur tombe là comme la foudre, brillante, causante, interrogeante, représentant si bien de sa personne cette nation que William Cowper appelle « la nation ingérante » ou qui aime à se mêler de tout, cela les dérange dans leur travail et les tire de leurs habitudes ; ils ne s’y prêtent d’abord qu’en rechignant ; ils s’en inquiètent, jusqu’à ce qu’ils l’aient connue et qu’ils sortent de son entretien fixés et rassurés. […] Quand elle partit de Weimar, il paraît toutefois, à quelques mots de la Correspondance des deux illustres amis, qu’il était temps et qu’ils en avaient assez de cette conversation ardente, inépuisable, qui les tenait en haleine et en travail continuel, et qui leur soutirait leur poésie : « Elle éloigne de moi toute poésie, disait Schiller, et je m’étonne de pouvoir faire encore quelque chose. » Goethe est encore celui des deux qui, à ses heures libres, s’en serait le mieux accommodé. […] Or, le maître et l’oracle en telle matière l’a observé, « le genre de bien-être que fait éprouver une conversation animée ne consiste pas précisément dans le sujet de cette conversation ; les idées ni les connaissances qu’on peut y développer n’en sont pas le principal intérêt ; c’est une certaine manière d’agir les uns sur les autres, de se faire plaisir réciproquement et avec rapidité, de parler aussitôt qu’on pense, de jouir à l’instant de soi-même, d’être applaudi sans travail, de manifester son esprit dans toutes les nuances par l’accent, le geste, le regard ; enfin, de produire à volonté comme une sorte d’électricité qui fait jaillir des étincelles, soulage les uns de l’excès même de leur vivacité, et réveille les autres d’une apathie pénible ».

823. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Térence. Son théâtre complet traduit par M. le marquis du Belloy (suite et fin.) »

Elle l’aborde résolument, et sur la question que lui adresse Pamphile au sujet de Glycère, elle répond que la pauvre jeune femme est à la fois dans les premières douleurs du travail et dans l’inquiétude d’être délaissée par lui. […] » — « Oui, et dans l’intention que je vous ai dite. » — « Eh bien, vous saurez tout. » — « Mais, en attendant, laissez là ce hoyau, cessez votre travail. » Ici une petite lutte s’engage, Ménédème voulant continuer de piocher tout en racontant, Chrémès s’y opposant et lui arrachant des mains son outil. […] Tout le temps qu’en exil vivra mon Clinias, Je veux tirer de moi quelque bonne vengeance, Amasser, travailler sans la moindre dépense, Épargner pour lui seul. » Aussitôt fait que dit : Je jette tout dehors, jusqu’à mon dernier lit ; Je ressemble en un tas meubles, outils, vaisselle ; Servantes et valets, je vends tout pêle-mêle, Y compris la maison, sauf, toutefois, les gens Dont le travail pouvait m’indemniser aux champs ; Et, des quinze talents que j’en obtins à peine, Pour bien m’y tourmenter, j’achète ce domaine, Pensant que, plus j’endure et vis en me privant, Moins j’aggrave mes torts envers mon pauvre enfant.

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