Ses cheveux étaient blonds, sa prunelle était noire. […] Quant à la longue étude blanc et noir sur le Demi-Monde, c’est une méchanceté. […] C’est cette étrange couleur jaune de votre paletot que j’ai toujours eu envie de teindre sournoisement en noir dans votre intérêt. […] Proudhon au milieu de ce monde ; il me semble voir un blanc paraître pour la première fois parmi des noirs. […] * * * Le caporal des poètes, Fernand Desnoyers, dit Moi, prépare un deuxième Bras noir pour les Folies-Nouvelles, après quoi viendra un troisième Bras noir pour les Folies-Nouvelles, puis un quatrième Bras noir pour les Folies-Nouvelles, vu qu’il faut persévérer dans la voie où on réussit.
Le bouc rouge de Pan heurte de ses cornes d’or le bouc noir du Sabbat aux cornes de feu. […] Un triple sceau de cire noire semble pendre au bas du parchemin funèbre. […] Le docteur Noir aurait eu deux malades à guérir en un seul. […] Aussi ce fils difficile supporte le poids de la noire humeur paternelle. […] Ce second chancelier de Pontchartrain est une des bêtes noires de Saint-Simon ; aussi il ne le ménage pas.
Dans un passage de Rose et Noir, M. […] Ce bon garçon en habit noir, l’air encore enfantin malgré les yeux qu’il roule, eh bien ! […] Il donne également, par ses noirs cheveux amassés sur sa nuque en boucles épaisses, l’idée d’un prêtre criminel, d’un Claude Frollo ou d’un Rodin. […] En tête du cortège, Pierrot, en habit noir, vient de se tirer un coup de pistolet (pourquoi ? […] Derrière lui, dans un mouvement vertigineux, galopent d’autres petites femmes mêlées à d’autres habits noirs.
Elle répond tranquillement qu’il est noir en effet, à cause de l’encre. […] Elles restaient noires après le bain, et M. […] Elle ne mit plus d’amazones de chez Laferrière et porta gaiement le sarreau noir des femmes artistes. […] Ses lèvres étaient noires et tombantes. […] », de ce curé apparu « dans l’envolement noir de sa soutane ?
Dans ce décor, une multitude de taches noires ou diversement colorées se trémoussaient avec une hâte et une fièvre de fourmilière : c’étaient les hommes. […] Sa taille élancée, souple, est serrée dans une robe de velours noir. […] Au milieu, l’azur semblait noir, tant la clarté était vive. Au-dessous, le cirque des dunes et des profondeurs apparaissait vaguement, tout noir dans l’ombre. […] Il quitte volontiers les pages blanches et noires où les hommes d’autrefois ont fixé l’image de ce qu’ils ont vu.
Il songe, passant de salle en salle, il descend l’escalier de marbre vers le soir, et s’en va dans les jardins, dallés comme des cours, rêver sa vie parmi les bassins et les vasques, cependant que les cygnes noirs s’inquiètent de leur nid et qu’un paon, seul comme un roi, semble boire superbement l’orgueil mourant d’un crépuscule d’or. […] Je suis toujours debout et forte dans l’épreuve, Moi, l’éternelle vierge et l’éternelle veuve, Gloire d’Hellas, parmi la guerre aux noirs tocsins. […] Le long du ruisseau noir, les poètes pervers Pèchent : leur crâne creux leur sert de boîte à vers. […] A nous le pot au noir qui froidit sans lumière. […] De ses vers beaucoup sont comme roussis par une glaciale affectation de naïveté, parler d’enfant trop chéri, de petite fille trop écoutée, — mais signe aussi d’un vrai besoin d’affection et d’une pure douceur de cœur, — adolescent de génie qui eût voulu encore poser sur les genoux de sa mère son « front équatorial, serre d’anomalies » ; — mais beaucoup ont la beauté des topazes flambées, la mélancolie des opales, la fraîcheur des pierres de lune, et telles pages, celle qui commence ainsi : Noire bise, averse glapissante Et fleuve noir, et maisons closes… ont la grâce triste, mais tout de même consolante, des aveux éternels : l’éternellement la même chose, Laforgue la redit en tel mode qu’elle semble rêvée et avouée pour la première fois3.
Tout au contraire, je me rappelle avoir vu dans les ateliers de Paul Delaroche et d’Horace Vernet de vastes tableaux, non pas ébauchés, mais commencés, c’est-à-dire absolument finis dans de certaines parties, pendant que certaines autres n’étaient encore indiquées que par un contour noir ou blanc. […] Une bataille vraie n’est pas un tableau ; car, pour être intelligible et conséquemment intéressante comme bataille, elle ne peut être représentée que par des lignes blanches, bleues ou noires, simulant les bataillons en ligne. […] Liès a cerclé de noir, non seulement le contour général de ses figures, mais encore toutes les parties de leur accoutrement, si bien que chacun des personnages apparaît comme un morceau de vitrail monté sur une armature de plomb. […] Peut-être est-ce un coup de désespoir, ou un caprice sans motif, comme Rouge et Noir. […] Dès le commencement, je l’avouerai volontiers, les caractères béatifiques qui composent le mot fin apparaissaient à mon cerveau, revêtus de leur peau noire, comme de petits baladins éthiopiens qui exécuteraient la plus aimable des danses de caractère.
L’écriture, du noir sur du blanc, fait pour lui, dès le commencement, le but de la vie. […] » Cette quinzième année de Flaubert est décidément marquée d’un caillou noir. […] L’atticisme lui sera toujours étranger, et Racine demeurera sa bête noire. […] Il est assez curieux qu’il ait toujours gardé cette considération pour Boileau en ayant Racine pour bête noire. […] Du disque du soleil, ses yeux sont tombés sur ce bloc noir et obtus.
Recomposons-le d’après lui vers à vers : « Son visage, sa démarche, avaient quelque chose de surhumain ; sa taille était délicate et souple, ses yeux tendres et éblouissants à la fois, ses sourcils étaient noirs comme de l’ébène, ses cheveux colorés d’or se répandaient sur la neige de ses épaules ; l’or de cette chevelure paraissait filé et tissé par la nature ; son cou était rond, modelé et éclatant de blancheur ; son teint était animé par le coloris d’un sang rapide sous ses veines ; quand ses lèvres s’entrouvraient, on entrevoyait des perles dans des alvéoles de rose ; ses pieds étaient moulés, ses mains d’ivoire, son maintien révélait la pudeur et la convenance modeste et majestueuse de la femme qui respecte en elle les dons parfaits de Dieu ; sa voix pénétrait et ébranlait le cœur ; son regard était enjoué et attrayant, mais si pur et si honnête au fond de ses yeux, qu’il commandait la vertu. […] Un vaste bassin d’eau si azurée qu’elle en paraît noire, et si profonde que la sonde n’en atteint pas le fond, occupe toute l’étendue de l’antre. […] Je n’entends que les bœufs qui mugissent, les moutons qui bêlent, les oiseaux qui gazouillent, les eaux qui bruissent ; la seule femme qui s’offre à mes regards est une servante noire, sèche et brûlée comme un désert de Libye. […] Je me contente pour ma nourriture du pain noir de mon jardinier, et je le mange même avec une sorte de plaisir ; quand on m’en apporte du blanc de la ville, je le donne presque toujours à celui qui l’a apporté.
On le voit bleuir au pied des tours blanches de la ville et des noirs sapins ; les anses et les ports qui le bordent se dessinent comme sur une carte de géographie ; quelques voiles de pêcheurs y semblent immobiles ; l’eau se rétrécit par l’éloignement ; puis la brume enveloppe ses rives indécises qui vont se fondre dans l’horizon du canton de Berne. […] Je marchais, sans suivre de sentier, à travers la pelouse courte, broutée par les moutons, qui tapissait les mamelons autour du village çà et là sur ma route ; j’apercevais, disséminés aux flancs ou au fond des vallées, des chalets à peu près semblables à ceux de Lucerne ou de Berne ; seulement ils étaient fondés sur des murailles de pierre noire, et le bois enfumé de l’étage supérieur attestait la pauvreté ou la négligence des habitants. […] Le père était un visage pensif aux yeux noirs, au front profondément creusé par le pli de la réflexion entre les deux yeux, au teint pâli par le métier sédentaire, mais à la bouche fine et délicate, comme celle de J. […] C’était la plus belle et la plus pittoresque population de tout âge et de tout sexe qu’il fût possible d’imaginer pour un poète et de reproduire pour un peintre : la taille élevée, les membres dispos, les fières attitudes, les costumes sauvages des hommes ; les profils purs, les yeux d’un bleu noir, les cheveux dorés, les épingles d’argent semblables à des poignards, les corsets pourpres, les tuniques lourdes, les sandales nouées sur les jambes nues des femmes ; les groupes formés naturellement, çà et là, le long des murs, par les captifs, les épouses ou les fiancées demi libres, s’entretenant, les joues rouges de passion ou pâles de pitié, avec leurs maris ou leurs amants, à travers les gros grillages de fer des lucarnes des cachots, ouvrant sur les cours ; les hommes assis et pensifs sur la poussière, le coude sur leurs genoux, la tête dans leur main ; les jeunes filles se tressant mutuellement leurs cheveux de bronze avec quelques tiges de fleurs de leurs montagnes, apportées par leurs aïeules la veille du dimanche, les regards chargés des images de la patrie, des arrière-pensées de la vengeance, des invocations ardentes à la liberté de la montagne ; les enfants à la mamelle allaités en plein soleil de lait amer mêlé de larmes ; toute cette scène, que nous avons contemplée souvent nous-même alors, laissait dans le souvenir, dans l’œil et dans l’imagination un pittoresque de nature humaine qui ne s’efface plus.
Des poils d’un noir fauve se rebroussent sur leurs larges fronts ; leurs lourdes paupières clignottent pour écarter les mouches par le mouvement de leurs cils ; une écume sanglante, mêlée de poussière, suinte autour de leurs bouches et de leurs naseaux. […] L’expression de ce bel adolescent qui gouverne les bœufs est fière, pensive et mâle ; son front est encadré dans des boucles épaisses de cheveux noirs ; ses cheveux sont surmontés d’une calotte brune ; il penche l’oreille d’un côté pour écouter la zampogna des pfifferari ; il regarde, de l’autre côté, un groupe de trois femmes de différents âges qui marchent près des roues pour ramasser les épis tombés du char. […] Au-delà du navire on voit se dérouler une mer terne et indécise entre le calme et la tempête ; le ciel est gris ; un gros nuage noir à gauche renferme des grains sinistres dans ses flancs ; de légers flocons de nuages, détachés et effilés en charpie sur la droite, annoncent que le vent souffle déjà impétueux dans les hautes régions de l’atmosphère, quoiqu’on ne le sente pas encore en bas. […] Elles disent que la résolution et le péril visible luttent dans leurs pensées, muettes sur leurs lèvres, et qu’il y a à l’horizon un point noir d’où la mort peut tomber avec le vent. — Et que dit le visage du jeune fils qui déplie si majestueusement les filets, sans rien regarder ni sur terre ni sur mer ?
III Le lendemain, au soleil couchant, je vis entrer Adolphe Dumas, suivi d’un beau et modeste jeune homme, vêtu avec une sobre élégance, comme l’amant de Laure, quand il brossait sa tunique noire et qu’il peignait sa lisse chevelure dans les rues d’Avignon. […] « Devant le mas des Micocoules, ainsi Vincent déployait tous les replis de sa mémoire ; la rougeur montait à ses joues, et son œil noir jetait de douces lueurs dans la nuit. […] Nul homme ne veut descendre, et tout homme veut monter : c’est la nature ; les institutions n’y font rien ; l’Américain, qui ne reconnaît pas la noblesse du sang, adore la vile noblesse de l’or et s’insurge contre l’égalité de la couleur ; sa philosophie ne s’étend pas du blanc au noir. […] « Puis dans une casaque noire elle presse légèrement sa petite taille, qu’une épingle d’or suffit à resserrer ; par tresses longues et brunes ses cheveux pendent et revêtent comme d’un manteau ses deux épaules blanches ; mais elle en saisit les boucles éparses, « Vite les rassemble et les retrousse à pleine main, les enveloppe d’une dentelle fine et transparente ; et, une fois les belles touffes ainsi étreintes, trois fois gracieusement elle les ceint d’un ruban à teinte bleue, diadème arlésien de son front jeune et frais.
Ses doges, conseillers temporaires de cette Rome des eaux, conquirent tout ce qui se détachait de l’empire gréco-romain sur les bords de la Méditerranée, de l’Adriatique, de la mer Noire ; la Syrie, Chypre, Rhodes, les îles de l’Archipel grec et ionien, Scio, Samos, Mytilène, Andros. […] L’Amérique n’existait pas encore pour l’Europe ; la route des Indes, en contournant l’Afrique, ou cette route abrégée en empruntant la mer Rouge, étant inconnues, le commerce des Indes se faisait par la mer Noire. […] La colonie génoise de Constantinople s’immisçait dans les affaires de l’empire grec, délivrait des princes de captivité, en inaugurait d’autres, fortifiait un quartier et un port de Byzance, y élevait la tour génoise, de Galata, qui subsiste encore comme une colonne rostrale de cette puissance maritime ; on lui cédait l’île de Ténédos, qui leur livrait les Dardanelles, leur ouvrait la mer Noire ; ils disputaient en même temps le royaume opulent de Chypre aux Vénitiens : des Vêpres siciliennes de Chypre les y exterminèrent tous, excepté un seul, pour en porter la nouvelle à Constantinople. […] Les rivages et les flots de la Sardaigne, de la Sicile, de Naples, de la Grèce, de la mer Noire, portent leurs noms.
C’est là aussi, autour du bel autel de Neptune, qu’est la place publique, formée de pierres de taille profondément enfoncées qu’il a fallu y apporter ; et c’est encore là que se préparent les agrès des noirs navires, leurs amarres, leurs câbles, et que se polissent les avirons. […] De distance en distance des portes d’allées, souvent solitaires et silencieuses, sur des cours tortueuses au fond desquelles on entrevoit de vieilles portes grillées comme des restes d’anciens couvents, de longues files d’enfants et d’habitants y entrent et en sortent muets, sous la garde sévère d’un homme en robe noire, pauvre troupeau qui se disperse de seuil en seuil, à mesure qu’il s’éloigne de l’école. L’homme noir, ou le chien de garde, regarde alors derrière lui, et, ne voyant plus personne, regagne seul son domicile, referme la porte de la cour et remonte, un livre à la main, dans sa chambre haute. […] À moins qu’un noir vautour, ou quelque oiseau d’Asie, Ou l’oubli de son maître, ou de la poésie, Ou les romans qu’elle aura lus, Ne l’enlèvent aussi pour être malheureuse, Et passer de l’amour à la vie amoureuse Jusqu’à ce qu’elle n’aime plus, Je te garde, et je dis ce que disent tes mères Aux ramiers pétulants des amours éphémères : Allez, allez, mes beaux ramiers, Outre l’oiseau perdu, je crains encore l’épreuve, Qui me la prendrait vierge et me la rendrait veuve, Cherchant son grain sur vos fumiers !
« Toujours s’enflammant de plus en plus dans l’irritation de sa parole et dans la violence des expressions, il accumula tant de reproches contre moi que mes amis en furent consternés et me crurent tôt ou tard perdu sans rémission, tant étaient noires et terribles les couleurs sous lesquelles l’Empereur dépeignait l’acte que j’avais commis, ainsi que les autres, pour accomplir mes devoirs. […] C’est ainsi que de rouges nous devînmes noirs. De là naquirent les deux noms qui, à dater de ce moment, furent partout en usage pour distinguer les Cardinaux noirs et les Cardinaux rouges. […] Ce dernier parlait en notre faveur, parce que la distinction des rouges et des noirs lui déplaisait au suprême degré, les seconds étant beaucoup plus aimés et respectés que les premiers.
À la fin du deuxième jour, j’examinai l’état des choses, et reconnus que l’extérieur d’un vaste nid sphérique s’en allait terminé, et que tous les matériaux provenaient du vieux chaume, quoiqu’il fût tout noir et à moitié pourri. […] Les lèvres du fugitif s’entrouvrirent avec une expression de joie et d’amour ; l’éclatante rangée de ses dents d’ivoire semblaient envoyer un sourire à travers l’obscurité du soir qui s’épaississait autour de nous. « Maître, me dit-il, ma femme, bien que noire, est aussi belle, pour moi, que la femme du président l’est à ses yeux ; c’est ma reine, et je regarde mes enfants comme autant de princes. […] Il était nuit noire quand je quittai mon poste, et j’étais convaincu qu’il en restait encore un bien plus grand nombre dehors. […] C’étaient des hirondelles qu’il vomissait en flots noirs et continus.
Casimir Delavigne eut l’idée de mettre au théâtre l’histoire de Marino Faliero en voyant à Venise, dans la salle où sont tous les portraits des doges, un cadre voilé d’un crêpe noir et portant cette inscription : Hic est locus Marini Faletro decapitati pro criminibus. […] A, si je ne me trompe, était noir ; E, blanc ; I, rouge ; U, vert ; O, bleu et, dès qu’il devenait long, violet. […] Les femmes de la cour portent alors des habits de couleur brune, uniforme ; les cheveux se dissimulent sous une ample coiffe noire ; l’ensemble a quelque chose de triste et de monacal. […] Le mot silhouette rappelle à la fois le plaisir que les gens du xviiie siècle trouvèrent quelque temps à jouer aux « ombres chinoises » et le financier Étienne de Silhouette, qui avait tapissé son château de profils noirs ainsi obtenus.
La vapeur des trépieds était noire comme une nuée d’orage ; il n’en sortait que des éclairs sinistres illuminant un abîme. […] Sur le tout, tombent — la flamme et l’horrible Arès monté sur un char syrien ; — Il ruinera de superbes tours, et non pas seulement les vôtres ; — il embrasera les temples des Immortels — qui, déjà, ruissellent de sueur, secoués par la crainte. — Du faîte de leur toiture le sang qui pleut en gouttes noires, présage les calamités imminentes. — Sortez du sanctuaire, l’âme est en deuil ! […] Les noirs augures des sacrifices du matin avaient déjà signalé à Léonidas l’approche de la catastrophe ; des sentinelles debout sur les collines lui apprirent que la montagne était envahie. […] On jeta sur les tapis brodés de la tente une natte de roseaux, et on lui servit les mets monastiques des réfectoires de Lycurgue ; le brouet noir, du fromage de chèvre, une poignée de figues.
Et l’« avertissement noir » passe et repasse dans l’œuvre de Loti, et il arrive que c’est précisément cette mort inévitable, proche toujours, qui donne à la vie son prix infini : la proximité de l’ombre rend la lumière plus intense et plus douce. […] Même s’il s’agit d’une paysanne italienne, un être bien réel cependant, sa façon de voir restera la même : Ses grands yeux, Qui parfois tournaient, à moitié étourdis, sous Ses paupières passionnées, et comme noyés, quand elle parlait, Avaient aussi en eux des sources cachées de gaieté, Lesquelles, sous les noirs cils, sans cesse S’ébranlaient à son rire, comme lorsqu’un oiseau vole bas Entre l’eau et les feuilles de saule, Et que l’ombre frissonne jusqu’à ce qu’il atteigne la lumière323. […] Et voilà pourquoi nous ne saisirons jamais le sens de vers tels que ceux-ci : La lune plaquait ses teintes de zinc Par angles obtus ; Des bouts de fumée en forme de cinq Sortaient drus et noirs des hauts toits pointus. […] En prose, même obscurité voulue, avec un mélange de mots français, latins, grecs, et de mots qui ne sont d’aucune langue : — « Parmi l’air le plus pur de désastre, où le plus puissant lien une voix disparate, un point sévèrement noir ou quelque rouvre de trop d’ans s’opposait à l’intégral salut d’amour, et la velléité dès lors inerte demeurait, et muette sans même la conscience mélancolique de son mutisme. » Ces phrases relativement fort claires sont extraites du Traité du verbe de Verlaine, — car ils croient avoir inventé un verbe nouveau.
Scholl disait « La boue de Paris fait des taches noires sur les pantalons blancs et des taches blanches sur les pantalons noirs… » Ceux qui n’ont fait que lire les titres des romans de Rachilde lui ont créé à tort une réputation de romancier naturaliste44. […] Paul Vigné d’Octon qui essaya — sans doute pour réagir contre l’exotisme de Paul Bonnetain qui n’était guère qu’une amplification du roman naturaliste — de mêler quelque lyrisme à ses nombreux volumes mi-pathologiques, mi-psychologiques : Chair Noire, Au Pays des Fétiches, Fauves Amours, l’Amour et la Mort, Martyrs Lointains, Terre de Mort, le Journal d’un Marin, etc., ni Francis Jammes, dont l’exotisme est spécial et touchant, ni André Gide qui a décrit Biskra et le désert, ni Claude Farrère dont les troublantes Fumées d’opium vont révéler le nom, et dont les Civilisés sont une œuvre des plus fortes et des plus personnelles, ni Paul Claudel enfin, qui rapporta de Chine des notes qui formeront une œuvre remarquable telle que nous devons l’attendre de l’auteur de la Connaissance de l’Est 46. […] Après le Pays Natal, il a montré par le Lac Noir qu’il pouvait, tout comme un autre, prétendre à la couleur.
Il a l’air et le port d’un monarque, les cheveux presque noirs, taché de petite vérole, les yeux brillants et doux, la bouche rouge ; et avec tout cela, il est parfaitement beau. […] Le Roi qu’après cette lecture le Louis XIV, tel qu’il sort pour nous des mains de ses premiers médecins, « n’est plus le brillant héros que l’histoire nous a dépeint, mais bien un jeune homme valétudinaire, atteint successivement de maladies fort graves, puis un homme toujours souffrant, condamné à un régime sévère, obligé de supporter de graves opérations, et enfin, un vieillard podagre, continuellement tourmenté par la gravelle, dont la gangrène vient enfin terminer l’existence. » Ce portrait est trop noir ; cette suite de maladies et d’indispositions présentées en détail et à la file fait un tableau trop sombre ; nous ne voyons pas assez les intervalles, les saisons de bonne santé, les mortes-saisons du médecin ; et puis il y a dans tout cela maint malaise qui, dans une vie ordinaire et où l’on n’aurait pas le temps de s’écouter, ne compterait pas.
J’aimais Le voyage de Shakspeare, étude curieuse de la formation d’un génie, et l’Astre noir, étude âpre de l’écrivain génial dans sa pleine et complexe maturité. […] Le Malauve de l’Astre noir n’est point blâmé de ses ignominies ; elles apparaissent comme des nécessités de son génie et l’auteur n’ose pas détester ici nettement ce qu’il appellera ailleurs “abominable supériorité intellectuelle”.
Son front semblait s’être élargi sous la nudité de ses cheveux noirs effilés à demi tombés sous la moiteur d’une pensée continue. […] Après l’avoir peint dans son costume ordinaire, avec ses bottes de velours, son habit de drap bleu, et avoir décrit ainsi sa tête : « Sa chevelure, artistement relevée et contournée par le fer des coiffeurs sur les tempes, se renfermait derrière la nuque dans un ruban de soie noire flottant sur son collet » (ce qui, sans périphrase, veut dire qu’il avait une queue) ; après avoir ajouté, en parlant toujours de sa tête : « Elle était poudrée à blanc à la mode de nos pères, et cachait ainsi la blancheur de l’âge sous la neige artificielle de la toilette », le peintre en vient au caractère de la personne et au visage : On eût dit que le temps, l’exil, les fatigues, les infirmités, l’obésité lourde de sa nature, ne s’étaient attachés aux pieds et au tronc que pour faire mieux ressortir l’éternelle et vigoureuse jeunesse du visage.
Il s’agissait, autant qu’on l’entrevoit, de s’obliger d’approvisionner d’esclaves noirs, pour dix ans, différentes provinces de l’Amérique. […] dans ses confrontations il lui fait dire blanc et noir, il la met en colère et il l’apaise ; quand elle ne sait plus que dire, ni comment débrouiller ses contradictions, elle met le tout, le plus ingénument du monde, sur le compte de certaine indisposition critique qu’elle avait ce jour-là ; quand il l’a poussée trop à bout, elle le menace d’un soufflet ; quand il lui dit une galanterie, et qu’elle ne paraît que dix-huit ans au lieu de trente, elle sourit malgré elle, ne le trouve plus si impertinent et va jusqu’à lui demander la main pour la reconduire à son carrosse.
Je l’ai déjà appelé Arlequin, Arlequin qui, avec son demi-masque, est le noir matou de Bergame. […] Le critique en voyage à travers les littératures emporte autre chose que Sterne lui-même, qui n’emportait, quand il partit pour la France, que trois chemises, une culotte de soie noire et la résolution de partout sentimentaliser… Le critique, lui, doit avoir un paquet d’idées faites en vertu desquelles il va juger les choses et les hommes, et il ne va pas se les faire, ces idées, en voyage.
Ses yeux noirs pétillaient d’éclairs. […] Tous les romans de Beyle, entre autres Le Rouge et le Noir.
Quant au fidèle noir Guinée, autrement dit Scipion l’Africain, rien ne lui manque pour intéresser et pour attendrir.
Les jambes fines que moule la soie noire, dardées au plafond dans un enragé mouvement de balancier, parmi l’envolement neigeux des jupons, ont l’air si spirituelles et si contentes !
Parfois, au soir, il rêvait de se promener dans le Luxembourg, grilles fermées ; de marcher dans les allées noires en songeant à des choses très lointaines ; ses yeux se fermaient sur le monde visible et s’ouvraient sur le rêve que déployaient devant lui la réalité de ses hallucinations et ses enfilades de perspectives infinies.
Litre, au sens de bande de couleur noire, est identique à liste (anciennement listre, du vieux haut-allemand lista).
Nous serions plusieurs jours avant que de pouvoir nous distraire des idées noires et funestes qu’un pareil spectacle ne manqueroit pas d’empreindre dans notre imagination.
C’est une imitation exténuée des deux créations les plus fortes de la littérature moderne : Le Rouge et le Noir, de Stendhal, et le Vautrin, de Balzac.
De l’Océan pensée il est le noir polype… Oui, tout-puissant, tel est le mot. […] » Il était marin : « Que tu étais belle, ô Constance, vaisseau sur lequel je devais pour la première fois parcourir la Méditerranée et la nier Noire ! […] « Nous restâmes un moment dans ce champ de blé noir, un peu indécis sur ce qu’il fallait faire. […] « Elle était vêtue de noir, avec une rare simplicité et une élégance plus rare encore. […] Aci-Trezza est un amas de masures habitées par des pêcheurs à peau noire, qui n’attendent leur pain que de la mer avec laquelle ils sont toujours en guerre.
Que chaque pore soit débarrassé de son point noir, la pensée, les pensées dont la nuit, mauvaise conseillère, truffe les insomnieux. […] Par l’excès de leur honnêteté, ses bas imposaient le désir de leurs consolants contraires, les dentelles d’abord noires et collantes, puis blanches et mousseuses, dont les gommeuses s’embellissaient de l’orteil à la cuisse. […] La fille Elisa, son velours noir autour du cou, ses cheveux en casque, c’était, déjà, de l’écriture artiste. […] Les noirs sont aux blancs des moyens, des occasions de se divertir, comme leurs esclaves, aux riches Romains du bas empire. […] Sur le métal noir et blanc, la gamme des tons était celle de toutes les possibilités.
Les eaux du ciel tracent sur ses murs « ces noirs sillons par où l’on pleure, que les veuves ont sous les yeux. […] M’enveloppant alors de la colonne noire, J’ai marché devant tous, triste et seul dans ma gloire.. […] … voyant les pôles, les royaumes noirs, toujours seule, inquiète et comme triste du secret qu’elle porte. […] que je te sens froide en te touchant, ô mort, Noir verrou de la porte humaine ! […] pas noirs qui marchez dans les plaines !
Cette grande reine, qui avait mis en déroute les noirs escadrons des Éthiopiens, se laissa bien prendre dans les lacs d’un amour terrible et criminel. […] Là où le soleil est plein de force naissent les pierres vertes ou noires, et dans les lieux sombres, les rouges. […] je pensoy qu’à ta brune rencontre Les cieux d’un noir bandeau deussent estre voilez ; Mais, comme un jour d’esté, claire tu fais ta monstre, Semant parmy le ciel mille feux est oilez. […] Par lui seul on a su cette noire aventure ; On le trouva percé d’une large blessure, Si baigné dans son sang, et si près de mourir, Qu’il fallut une année, et plus, pour l’en guérir. […] La noire violette orne la lyre de Damagète et le doux myrte celle de Callimaque.
Il a, non le premier, mais après très peu d’autres, découvert un grand morceau du mystérieux continent noir.
Tailhade se drapait, à l’espagnole, d’une cape noire doublée d’écarlate.
Saint-Pol-Roux : L’Âme noire du prieur blanc.
Son compatriote, & son admirateur Ségrais, fit exécuter, en pierre, sa statue plus grande que le naturel, & graver sous un marbre noir ces quatre vers : Malherbe, de la France éternel ornement, Pour rendre hommage à ta mémoire, Ségrais, enchanté de ta gloire, Te consacre ce monument.
Il institua différentes sociétés de flagellans ou de pénitens bleus, gris, blancs, noirs : elles subsistent encore dans quelques villes des provinces éloignées de la capitale.
Au sortir de cette agitation turbulente de personnages et de caractères trop et trop peu historiques, comme on se repose avec bonheur dans les délicieux et touchants récits du Docteur Noir ! […] » Mais le ciel reste noir, et Dieu ne répond pas. […] « Il n’y a dans toute cette forêt que de noirs esprits et des embûches. […] Les couleurs sont poussées au noir. […] Convaincu d’un noir égoïsme, Béranger va l’être maintenant, avec autant de force et de raison, d’être le partisan de l’absolutisme.
Un flot de claires étoiles entra précédant Maître Phantasm accompagné de Griff, le malicieux chien noir dont lui fit cadeau un certain Lucifer. […] Débarqué, d’Axa gagne la Forêt noire. […] devant ce ciel noir, devant ces mers sans borne ! […] Ils admirent celui-ci ; ils goûtent fort celui-là : ils aiment également le noir et le blanc. […] Mais la Mère mirant le ciel noir où des étoiles clignotaient ironiquement s’écria : « Les astres me saluent !
Et de fait notre pauvre abbé voit bien probablement les choses plus noires qu’elles ne sont réellement. […] Ce n’est pas pour bénir et pour pardonner qu’il ouvre les bras, ce corps blafard aux ombres noires, dont tous les muscles sont tendus par la douleur. […] Notre confrère avait raison et ce titre rouge sang, sur lequel se profile un noir corbeau, indique assez sous quel point de vue l’auteur a envisagé l’époque accidentée que nous traversons. […] Deux d’entre elles serraient sur leur poitrine des bébés dont les yeux noirs s’ouvraient curieusement au bruit de la bataille. […] Le petit chien noir et blanc la congédie en aboyant.)
Tombées à genoux aux pieds de l’homme noir, elles levaient leurs mains vers ses mains, le conjurant de nous laisser vivre, et lui expliquant, ainsi qu’aux bûcherons, que nos quatre vies tenaient aux racines et aux branches de ce toit nourricier de leurs pères. […] CV Pendant cette hésitation des bûcherons, Calamayo, l’homme noir, feignit de se laisser attendrir par les larmes de la mère et de l’enfant ; il tira un peu à l’écart Magdalena, et lui dit à voix basse quelques mots à l’oreille avec un faux air de bonté : — Peut-être, lui dit-il, y aurait-il encore un moyen de sauver le châtaignier, si vous étiez une femme d’esprit et une mère raisonnable ? […] Je me coupe les cheveux sur les tempes, sur le front, sur le cou jusqu’à la racine, et j’en jette les poignées sur mon lit ; le coffre où ma tante conservait les habits, les guêtres, les souliers, le chapeau, la zampogne de son pauvre jeune mari défunt, me frappe les yeux au pied du lit de Magdalena ; je l’ouvre, j’en tire convulsivement toutes ces hardes presque neuves : la chemise de toile écrue, avec la boucle de laiton à épingle qui la resserre comme un collier au-dessous de la poitrine ; les larges chausses de velours qui se nouent avec des boutons de corne au-dessous du genou ; la veste courte à boutons de cuivre, les souliers à clous, les longues et fortes guêtres de cuir qui en recouvrent les boucles et qui montent jusqu’au-dessus des genoux ; le chapeau de Calabre, au large rebord, retombant sur les yeux, à la tête pointue, avec sa ganse de ruban noir et ses médailles de la madone de Montenero, qui pendent et qui tintent autour de la ganse.
Ses yeux étaient noirs et bien ouverts, mais ils supportaient le regard avec trop de fermeté pour une jeune fille ; ses cheveux, noirs comme ses yeux, étaient naturellement bouclés, mais ils n’avaient pas cette finesse de tissu qui fait suivre mollement à la chevelure les contours du front, des joues, des épaules, et qui déplie un voile naturel sur la femme ; son front était large, carré, un peu trop haut comme celui de son père ; son nez régulier, mais large comme celui des fils de l’Helvétie, où la grasse fécondité du sol donne à la charpente du visage humain, comme à celle du bœuf de ces pâturages, un peu plus de matière et de solidité qu’il ne convient à la délicatesse des traits. […] « Elle était vêtue, comme la sibylle du Dominiquin, d’un châle des Indes, tourné autour de sa tête, et ses cheveux, du plus beau noir, étaient entremêlés avec ce châle ; sa robe était blanche ; une draperie bleue se rattachait au-dessous de son sein ; son costume était très-pittoresque, sans s’écarter cependant assez des usages reçus pour que l’on pût y trouver de l’affectation.
Il ne faut pas oublier que Molière se vengea en jouant sur son théâtre la Folle querelle de Subligny, et que plus tard les deux poètes se réconcilièrent, comme on le voit par le prologue de la Psyché de La Fontaine : cela prouve, sans doute, la bonté de Molière, que personne ne conteste ; mais cela montre peut-être aussi que la conduite de Racine n’avait pas été si noire ni si impardonnable. […] Ce n’est rien arranger du tout que de dire blanc après avoir dit noir. […] Puits de vérité, clair et noir, Où tremble une étoile livide, Un phare ironique, infernal, Flambeau des grâces sataniques, Soulagement et gloires uniques : La conscience dans le mal68.
C’était l’union de deux « guitares », et aussi l’union de deux déveines, de deux guignes noires. […] Peu de vies offrent un pareil exemple de guigne noire et continue. […] Quand elles arrivent, l’île est en pleine révolte, les plantations incendiées par les noirs, le cousin disparu.
La messe noire est proche de l’autre messe, puisqu’elle en est le contraire ; et le désespoir satanique peut engendrer la divine espérance. […] L’immense ennui, le néant qui est au fond des existences purement mondaines, cette mélancolie noire dont sont envahis, quand ils ne s’amusent plus et même en s’amusant, ceux qui font profession de s’amuser, il nous en a donné, maintes fois, l’impression poignante (la Haute, Nocturnes). […] Une fois seulement, un petit homme noir, de figure sèche et mauvaise, a jeté quelques cris brutaux.
un jour radieux dans une nuit noire ! […] Le Messager les compte un à un ; ils roulent, en quelque sorte, dans son énumération tumultueuse, traversés d’une lance, précipités de leur nef, heurtant de la tête l’âpre côte : Artembarès, Dadacès, Ténagon, Lilaïos, Amestris, Arsamès, Argestès, Arcteus, Artamès, Amphistreus, Sisamès, le mage Arabos, et Syennésis, « le premier par le courage », et Matallos de Chrysa, le maître de la cavalerie noire, « dont le sang a teint en pourpre sa barbe hérissée ». […] Enfin l’œil de la Nuit noire se fermant, nous abrita sous son ombre.
De grands yeux noirs, sans innocence, protestaient seuls contre la pureté de cette physionomie virginale ; peut-être aussi la mobilité frémissante des narines, ouvertes à l’air, comme à l’aspiration d’un parfum. […] Ses grands yeux noirs, éteints et cernés, se consumaient lentement sous leurs paupières. […] Il reste cinq cents francs à la pauvre fille : tout juste de quoi payer son cercueil et la croix de bois noir de sa fosse.
Au moment où Balzac écrivait son Traité de la vie élégante, un homme qui n’est pas son égal, à coup sûr, mais qui n’a pas non plus d’égaux, Stendhal, venait, dans son Rouge et Noir, de révéler des facultés puissantes d’observation créatrice et un style de génie ; car il ne ressemble au style de personne. […] Enfin, de Rubens, qui vient tout écraser avec ses toiles splendides, il n’a pas, il ne peut pas avoir la plantureuse grandeur, l’enthousiasme de la chair vivante, la sensualité du coloris et les bacchanales de palette, mais pourtant il nous fait penser aux ardentes couleurs de ce maître de la couleur, quand, avec un peu de noir et de blanc, — une fumée d’estompe, un rien presque, à ce qu’il nous semble, — il incendie le ton des objets, lustre les étoffes les plus chatoyantes, et verse à flots la lumière ou la distribue en pointes d’éclairs ! […] Seulement, quand cette vignette est empreinte de la touche spectrale du noir Goya, ou quand elle allonge les spirales ou les perspectives de Martynn dans un espace suffisant à peine pour un premier plan, il faut que l’invention qui l’efface ait une incontestable valeur.