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2699. (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Index général des noms cités dans les neuf volumes »

Paris (Le comte de), V, 81, 94, 167, 207. Paris (La comtesse de), V, 167.

2700. (1864) Le positivisme anglais. Étude sur Stuart Mill

Attendez vingt ans, vous trouverez à Londres les idées de Paris et de Berlin. — Mais ce seront les idées de Paris et de Berlin.

2701. (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome II pp. 5-461

Parlez de façon à ce qu’on vous entende ; ou il fera rire Paris à vos dépends. […] Honnêtes bourgeois, avez-vous la sottise de vous embarrasser du train d’une grande maison, d’une suite de laquais et d’amis parasites, par la vanité de paraître gentilshommes ; garez-vous de sa férule ; il va vous citer par-devant le tribunal du parterre, et votre procès n’y sera pas fait moins gaîment que celui des marquis, des coquettes, des pédants, et des femmes savantes ; car la liste de ses portraits est innombrable, et pas un qui soit de fantaisie ; mais chacun pris sur la nature même, et copié d’après les originaux de Paris et de Versailles. […] Gargantua vient se montrer à sa bonne ville, pleine d’impatience et d’aise de le voir : quand le poète Aristophane travestit en vieil imbécile le peuple d’Athènes devant ses concitoyens, en parle-t-il plus lestement que parle Rabelais du peuple de Paris ? […] Bonnefoi, ingénieux à frauder les règles de la coutume de Paris et les garanties du notariat, n’aurait-il pas ces hommes d’affaires, curateurs intéressés de leurs clients, dont ils grèvent les maisons et les terres par les avances de leurs prête-noms, dont ils confisquent les fonds embarrassés de leurs formes hypothécaires, et dont ils reçoivent quittance de tous biens pour solde du compte définitif qui fait passer les propriétés dans leurs mains ; ces délicats interprètes des règlements civils, qui dirigent avec tant de scrupule les volontés mobiles des testateurs, et qui complètent leur propre ameublement du superflu des inventaires ? […] Au lieu qu’un fat peint à Paris ne ressemblera point du tout à un fat de Londres.

2702. (1926) La poésie de Stéphane Mallarmé. Étude littéraire

Il enseigna l’anglais en des lycées de province, et, peu après la guerre, dans ceux de Paris. […] Nos poètes, dont la sensibilité se règle un peu sur le climat de Paris, n’ont d’ordinaire chanté le printemps que par imitation classique : la Fête des Fleurs sous le coutumier parapluie. […] Une baigneuse nue, à la campagne, lui rend l’impression de lignes qu’en telle ville (Bruges peut-être ou quelque coin de Paris) lui donnèrent, le long de l’eau, un quai fusant de pierre et la gracilité d’un cygne. […] La marquise de Rambouillet avait fait de son salon une défense contre l’invasion de vulgarité et d’impudence gasconne qui à la suite d’Henri IV avait envahi Paris. […] Paris — chez Madame Mery Laurent qui vit loin des profanes Dans sa maisonnette, very Select, du neuf boulevard Lannes.

2703. (1892) Les idées morales du temps présent (3e éd.)

Lemaître, jusqu’alors professeur en province, arrivait à Paris et débutait dans la critique. […] On l’en a quelquefois raillé ; on lui a reproché de vouloir acclimater dans notre Occident des sentiments qui ne correspondraient pas à notre culture, et qui, naturels à Moscou, ne seraient que factices à Paris ; on a plaisanté la foi qu’il recommande, trop vague, trop indépendante de Dieu, et aussi sa pitié, une pitié dont l’objet semble parfois insaisissable ; avec la sécheresse d’esprit qu’on décore du nom de précision, on lui a demandé, non sans sourire, ce qu’il faut croire, et ce que c’est au juste que cette religion de la souffrance humaine à laquelle Dostoïewsky l’a converti. […] Berthelot, Paris. 1885. […] Paris, Perrin et Cie. […] Paris, Lemerre.

2704. (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « De l’influence récente des littératures du nord »

Londres, près de qui Paris n’est qu’une jolie petite ville, est la capitale de la volonté et de l’effort ; et je crois aussi que c’est une excellente atmosphère pour la réflexion qu’un brouillard anglais.

2705. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre cinquième »

C’est à ce propos qu’il écrivait au comte d’Argental : « Tout Paris est devenu Welche. » La même année, il avait écrit, pour la lecture, les Lois de Minos.

2706. (1890) L’avenir de la science « XXIII »

La France, qui trouve tout simple qu’une loi émanée de Paris devienne à l’instant applicable au paysan breton, à l’ouvrier alsacien, au pasteur nomade des Landes, devait trouver tout naturel aussi qu’il y eût à Rome un infaillible qui réglât la croyance du monde.

2707. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, le 8 décembre 1885. »

Paris, le 8 décembre 1885.

2708. (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre IX. Première partie. De la parole et de la société » pp. 194-242

Je vois comment Lutetia Parisiorum a pu devenir Paris, mais je ne vois pas comment existe le mot Lutetia.

2709. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Crétineau-Joly »

Nous ne citerons pas la belle réponse de Christophe de Beaumont, archevêque de Paris, au Pape (24 avril 1774) ; nous n’aimons à citer que des exemples d’obéissance.

2710. (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Gustave Flaubert »

… Mais lui, Flaubert, après Henri Monnier, Balzac et Préault, qui ne l’ont pas tuée, et tous les ateliers de peinture de Paris, qui ne la tueront pas, Flaubert n’avait pas assez de talent pour cette exécution dernière des bourgeois… et il a manqué misérablement son coup à fond, — son coup définitif et suprême !

2711. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre II. Axiomes » pp. 24-74

Elle vit s’ouvrir au milieu de la barbarie du onzième siècle, cette fameuse école de Paris, où Pierre Lombard, le maître des sentences, enseignait la scholastique la plus subtile ; et d’un autre côté elle a conservé une sorte de poème homérique dans l’histoire de l’archevêque Turpin, ce recueil universel des Fables héroïques qui ont ensuite embelli tant de poèmes et de romans.

2712. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre III. L’âge classique. — Chapitre II. Dryden. »

Des décorations splendides, des changements à vue, le tapage des grands vers et des sentiments forcés, l’apparence de quelques règles apportées de Paris, voilà la pâture naturelle de leur vanité et de leur sottise, et voilà le théâtre de la Restauration anglaise. […] But we of grosser apprehensions are apt to think that this excess of generosity is not practicable but with fools and madmen… Take Hippolytus out of his poetic fit, and I suppose he would think it a wiser part to set the saddle on the right horse, and chuse rather to live with the reputation of a plain-spoken honest man than to die with the infamy of an incestuous villain… The poet has chosen to give him the turn of gallantry, sent him to travel from Athens to Paris, taught him to make love, and transformed the Hippolytus of Euripides into Monsieur Hippolyte.

2713. (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXIIe entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff (suite) » pp. 317-378

Courtin avait trouvé opportun de se retirer à Paris avec son argent. […] VII À ce moment décisif de sa vie la femme, que Lavretzky croyait morte, sur la foi du journal, revient de Paris à Pétersbourg, triomphante et insidieuse.

2714. (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLVIe Entretien. Marie Stuart (reine d’Écosse) »

Il continua à professer à la cour son culte d’adoration pour Marie Stuart, à remplir le palais de ses vers amoureux et à réciter aux courtisans ceux que Ronsard, toujours possédé de la même image, adressait de Paris à la reine de sa lyre.

2715. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre premier »

Dans la pensée de Descartes menant la raison en guerre contre l’autorité, il s’agit de l’autorité qui, par les lettres patentes de François Ier, condamnait Ramus pour crime de lèse-majesté contre Aristote ; qui, en 1624, bannissait de Paris, par arrêt du parlement, tous les professeurs convaincus d’irréligion aristotélique ; qui, jusqu’en 1671, menaçait de frapper de la même peine les gens suspects du même crime, et rendait nécessaire l’Arrêt burlesque de Boileau.

2716. (1911) La morale de l’ironie « Chapitre III. Les immoralités de la morale » pp. 81-134

Je l’ai étudié ailleurs, dans Le Nouveau Mysticisme (Paris, F. 

2717. (1908) Dix années de roman français. Revue des deux mondes pp. 159-190

Paris, Fécondité, Travail apparaissent comme des ouvrages indigestes, dans lesquels le parti pris des thèses et la superficialité de l’observation éclatent crûment et achèvent d’en amoindrir la discutable valeur artistique.

2718. (1878) La poésie scientifique au XIXe siècle. Revue des deux mondes pp. 511-537

I La Justice, poème par Sully-Prudhomme, Paris, 1878.

2719. (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre II. La poésie lyrique » pp. 81-134

de l’Association, Paris, 1905, in-18.

2720. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « H. Forneron » pp. 149-199

Alors, l’empereur d’Autriche, Léopold, le frère de Marie-Antoinette, disait cyniquement : « J’ai ma sœur en France, mais la France n’est pas ma sœur. » Catherine II de Russie — la seule tête qu’il y eût parmi toutes ces royales caboches — envoyait au siège d’Ismaïl des émigrés français, qui y entrèrent brillamment par la brèche, l’épée à la main et en souliers de bal, mais elle n’envoyait personne aux émigrés de Coblentz, et, dit Forneron, elle ne prenait même pas la peine de les tromper : « Quant à la jacobinière de Paris, — écrit-elle, — je la battrai en Pologne. » De son côté, Frédéric-Guillaume de Prusse n’ouvrait la gueule (écrit Grimm à cette même Catherine) que pour l’Alsace et la Lorraine.

2721. (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre II. Le comique de situation et le comique de mots »

Un seul chapeau semblable existe dans Paris, il faut à tout prix qu’on le trouve.

2722. (1856) Mémoires du duc de Saint-Simon pp. 5-63

« Le lever, le coucher ; les deux autres changements d’habits tous les jours, les chasses et les promenades du roi, tous les jours aussi, il n’en manquait jamais ; quelquefois dix ans de suite sans découcher d’où était le roi, et sur pied de demander un congé, non pas pour découcher, car en plus de quarante ans il n’a jamais couché vingt fois à Paris, mais pour aller dîner hors de la cour et ne pas être de la promenade. » Vous êtes une décoration, vous faites partie des appartements ; vous êtes compté comme un des baldaquins, pilastres, consoles et sculptures que fournit Lepautre.

2723. (1868) Curiosités esthétiques « V. Salon de 1859 » pp. 245-358

Celui-ci est dans le genre noble, le genre paladin, Itinéraire de Paris à Jérusalem (Chateaubriand, pardon ! […] Il y a quelques années, un homme puissant et singulier, un officier de marine, dit-on, avait commencé une série d’études à l’eau-forte d’après les points de vue les plus pittoresques de Paris.

2724. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre IV. L’âge moderne. — Conclusion. Le passé et le présent. » pp. 424-475

Paris, en comparaison, n’est qu’une élégante ville de plaisir ; la Seine, avec ses quais, un joli jouet commode.

2725. (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIIIe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (2e partie). Littérature de l’Allemagne. » pp. 289-364

« Exposer dans des cours publics les idées qu’on croit nouvelles, m’a toujours paru le meilleur moyen de se rendre raison du degré de clarté qu’il est possible de répandre sur ces idées : aussi ai-je tenté ce moyen en deux langues différentes, à Paris et à Berlin.

2726. (1865) Cours familier de littérature. XX « CXVIe entretien. Le Lépreux de la cité d’Aoste, par M. Xavier de Maistre » pp. 5-79

Il devait revenir plus tard à Paris avec sa femme et sa nièce, et je devais le connaître chez la comtesse de Marcellus, ma voisine et sa dernière amie.

2727. (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIe entretien. Molière et Shakespeare »

Tel était le théâtre vers 1580, à Londres, sous « la grande reine » ; il n’était pas beaucoup moins misérable, un siècle plus tard, à Paris, sous « le grand roi » ; et Molière, à son début, dut, comme Shakespeare, faire ménage avec d’assez tristes salles.

2728. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre quatrième »

Il y est question des remontrances que firent les curés de Paris sur la morale des jésuites.

2729. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre quatrième. Les émotions proprement dites. L’appétit comme origine des émotions et de leurs signes expressifs. »

C’était Mercier, l’auteur du Tableau de Paris. — Mais on se rappelle aussi le revers de la médaille.

2730. (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIV : Récapitulation et conclusion »

Paris, 1843. — Dict. d’hist. nat. de Ch. d’Orbigny, art Œuf ; et Darwin, chap. 

2731. (1896) Psychologie de l’attention (3e éd.)

VI  Beaunis, Recherches expérimentales sur les conditions de l’activité cérébrale et sur la physiologie du nerf, Paris, 1884. […] Séguin, Traité de l’éducation des idiots, Paris, 1846 ; Ireland,  Mental idiocy.

2732. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE LA FAYETTE » pp. 249-287

Elle me plut beaucoup, et la vérité est que je ne lui plus guère, soit qu’elle n’eût pas d’inclination pour moi, soit que la défiance que sa mère et son beau-père lui avoient donnée dès Paris même, avec application, de mes inconstances et de mes différentes amours, la missent en garde contre moi.

2733. (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIVe entretien. Cicéron (3e partie) » pp. 257-336

Nos tribunes modernes de Londres et de Paris ont son émotion, mais elles n’ont pas sa philosophie.

2734. (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre II. L’antinomie psychologique l’antinomie dans la vie intellectuelle » pp. 5-69

(Paris, F. 

2735. (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Charles Dickens »

Quand Daumier veut faire rire des villégiatures dominicales des bourgeois, les environs de Paris prennent dans ses lithographies des airs de Sahara.

2736. (1856) Cours familier de littérature. I « IIIe entretien. Philosophie et littérature de l’Inde primitive » pp. 161-239

Paris, le 20 mars 1856.

2737. (1856) Cours familier de littérature. I « IVe entretien. [Philosophie et littérature de l’Inde primitive (suite)]. I » pp. 241-320

Édouard Foucaux, de la Société asiatique de Paris, publie ce fragment traduit au moment où nous publions ces lignes.

2738. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Robert » pp. 222-249

Vateau fit bien de rester à Paris, Vernet ferait bien d’habiter les bords de la mer ; Loutherbourg de fréquenter les campagnes, mais que Boucher et Baudouin son gendre ne quittent point le quartier du palais-royal.

2739. (1861) Questions d’art et de morale pp. 1-449

IV Quelques mois après la publication de ce livre du sentiment, Ballanche, alors âgé de vingt-cinq ans, vint pour la première fois à Paris. […] VI Après la publication d’Antigone, Ballanche vint se fixer à Paris ; son cœur l’y attirait, et d’ailleurs sa pensée, qui aimait à fréquenter les âges écoulés, avait un égal besoin d’assister de près aux événements de son temps et de leur appliquer ses théories. […] La scène de ce poème devait être à Paris, la ville appelée à devenir le centre de l’évolution sociale.

2740. (1898) Politiques et moralistes du dix-neuvième siècle. Troisième série

Il a guerroyé et surtout séjourné en jeune officier vainqueur en Italie ; puis, oisif à Paris, il a joué la comédie chez Dugazon, par amour du théâtre et des femmes de théâtre, mêlé à un petit monde très suspect de comédiens, de comédiennes et « d’amateurs éclairés des arts » ; puis, à la suite d’une petite actrice, il a été vivre une année ou deux à Marseille, « pesant des eaux-de-vie » dans une maison de négoce. […] » — Et enfin il nous raconte toute son histoire, après l’avoir savamment fait désirer, et il ajoute : « L’homme dont les passions offrent ce caractère d’énergie et de délicatesse n’avait pas trois francs à prêter à sa maîtresse. » C’est que la pauvreté conserve l’énergie ; « ces crimes ne se rencontrent pas dans les classes élevées… à Paris, la vie est fatiguée, il n’y a plus de naturel ni de laisser-aller… Paris est-il sur la route de la civilisation véritable ? […] Le Français n’est plus ce peuple qui cherchait à rire et à s’amuser de tout5. » Il faut se réfugier à Paris pour être à peu près libre de rester tranquille et à peu près libre d’être gai. […] — Et vous étudiez Stendhal comme théoricien littéraire sans dire un mot de la théorie des milieux, de cette vue de génie qui a simplement renouvelé la critique tout entière, disons mieux, qui l’a créée, puisqu’elle en a fait une science… — Non, je ne parlerai pas de la théorie des milieux, je ne citerai pas cette ligne : « Mon but est d’exposer avec clarté comment chaque civilisation produit ses poètes » ; ni celle-ci, d’ailleurs bizarre ; car je ne vois pas les énormes différences qu’il y a entre le climat de Londres et celui de Paris, ni entre le système politique de Louis XIV et celui d’Elisabeth : « Le climat tempéré et la monarchie font naître des admirateurs pour Racine ; l’orageuse liberté et les climats extrêmes produisent des enthousiastes de Shakespeare » ; et je ne chercherai pas à réduire en système les considérations incohérentes de l’Introduction à l’histoire de la peinture en Italie, d’où l’on peut conclure tour à tour, de dix en dix lignes, que le despotisme est éminemment favorable et absolument mortel aux beaux-arts ; je laisserai de côté ces vues profondes ; parce que Stendhal n’en a rien tiré, parce qu’une théorie n’a de valeur et ne devient titre de gloire que quand on s’en sert pour expliquer un certain nombre de faits, et pour grouper et pour soutenir et pour éclairer un certain nombre de vérités particulières ; parce que, quand un auteur n’a pas fait sienne une théorie par cet usage, ne la pas vérifiée par ces applications et ne l’a pas confirmée par cette suite, on peut toujours dire à coup sûr qu’à cet état rudimentaire elle était déjà dans un de ses prédécesseurs, et que tant s’en faut qu’elle fasse honneur, qu’au contraire en avoir eu l’idée et n’en avoir tiré rien est presque une preuve que tout en la découvrant on ne l’a pour ainsi dire pas comprise. — C’est bien, je crois, le cas de Stendhal. […] Du temps qu’on lisait Eugène Süe, et qu’on se servait couramment des locutions les plus fameuses des Mystères de Paris, une dame me disait : « Je lis George Sand seulement jusqu’aux coups de poing de la fin.

2741. (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIVe entretien. Littérature, philosophie, et politique de la Chine » pp. 221-315

Que penseraient-ils des publicistes chinois s’ils nous jugeaient nous-mêmes, nous Européens, sur ces caricatures, ignobles débauches d’art, qu’on dessine à Londres ou à Paris pour défigurer nos grands hommes et pour dérider nos populaces ?

2742. (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (3e partie) » pp. 193-271

Camus, avocat au parlement de Paris, censeur royal, publia en 1773, et qui est restée jusqu’ici le chef-d’œuvre de ce genre de travail.

2743. (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIe entretien. Ossian fils de Fingal, (suite) »

Gœthe dans Weimar, Césarotti dans Vérone, Chateaubriand dans Paris, n’en ont-ils pas dérobé et multiplié les couleurs dans leurs œuvres ?

2744. (1922) Enquête : Le XIXe siècle est-il un grand siècle ? (Les Marges)

[NdE] Léon Daudet, Le stupide XIXe siècle, exposé des insanités meurtrières qui se sont abattues sur la France depuis 130 ans, 1789-1919, Paris, Nouvelle Librairie nationale, 1922 (OBVIL).

2745. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre troisième »

Il n’entend pas donner un nouveau plan d’études, ni proposer de nouvelles règles ; il veut seulement marquer ce qui s’observait de son temps dans l’Université de Paris.

2746. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre sixième »

Vers le temps ou Paris applaudissait les pièces de Marivaux, un homme doué de cet esprit du monde qui est plutôt le tact que le sentiment du ridicule et le talent de le peindre, Destouches, d’abord diplomate, puis auteur par passe-temps, crut avoir trouvé, dans les loisirs de sa jolie maison de campagne près de Melun, un genre de comédie nouveau.

2747. (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre onzième. La littérature des décadents et des déséquilibrés ; son caractère généralement insociable. Rôle moral et social de l’art. »

Les sensations m’accablent… Il est des moments où les traits de mes amis, de mes parents, un lieu consacré par un souvenir, un arbre, un rocher, un coin de rue sont là devant mes yeux, et les cris d’un porteur d’eau de Paris me réveillent.

2748. (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Conclusions »

Ni les uns ni les autres ne plaisent encore à la masse pas plus que leur commun ancêtre Edgar Poe, et tous par contre sont tenus en liante estime de ce qu’il y a à Paris de littérateurs et d’artistes éminents.

2749. (1864) William Shakespeare « Première partie — Livre II. Les génies »

Dans une des convulsions épiques de Paris, une femme du peuple, debout sur une barricade, leva sa jupe, montra à l’armée son ventre nu et cria : Tuez vos mères.

2750. (1894) Textes critiques

Cousturier se sont adressés aux cyclistes moins voyageurs que promeneurs, à qui ils signalent une série d’excursions « praticables en une demi-journée, une journée au plus, soit à proximité de Paris, soit, avec le recours du chemin de fer, dans les environs de villes réputées pour leur agrément ou leur beauté ».

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