/ 2030
1900. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XVII, l’Orestie. — les Euménides. »

Dans le jugement d’Oreste, elle voyait la Justice à l’école des dieux, et initiée par eux aux formalités juridiques.

1901. (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1878 » pp. 4-51

Oui, quoique les jeunes semblent jusqu’ici enracinés dans le vieux passé et les vieilles méthodes, j’ai la conviction, que d’ici à peu d’années, même parmi les élèves de l’école des Chartes, il y aura un abandon des siècles antiques, pour remonter aux siècles modernes, et là, avec la documentation de ces temps, ressusciter des morts, parmi cette humanité vraiment galvanisable.

1902. (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Edgar Allan Poe  »

Son habileté à intéresser par des procédés de style, des âmes factices, des séries d’événements cauteleusement rapprochés, des suggestions et des surprises, perdrait vite tout ascendant, si le conteur n’avait tenu compte par instinct d’une loi de psychologie que l’école allemande a formulé presque mathématiquement et dont on peut saisir l’effet dans la diminution de plaisir à la répétition d’un morceau bissé, dans la lecture de moins en moins fructueuse d’un roman parcouru de suite.

1903. (1772) Éloge de Racine pp. -

Corneille, dominé par son génie, et n’empruntant aux anciens que les préceptes de l’art sans prendre leur manière pour modèle, fit de la tragédie une école d’héroïsme et de vertu.

1904. (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Alphonse Daudet »

Elle est bien moins de lui que d’une école dont on peut regarder Flaubert comme le chef, de fait sans théorie et sans enseignement.

1905. (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Balzac » pp. 17-61

En Angleterre surtout, où, grâce à l’aristocratie, la vie élégante se précise et ne se compose pas seulement, comme chez nous, de nuances pâles et subtiles, les écrivains de high life sont nombreux Il y a toute une école.

1906. (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 11-15754

Pour ce qui est des Hébreux, vers le cinquieme siecle, les Docteurs de la fameuse Ecole de Tibériade travaillerent à la critique des Livres de l’Ecriture-sainte, c’est-à-dire, à distinguer les livres apocryphes d’avec les canoniques : ensuite ils les diviserent par sections & par versets ; ils en fixerent la lecture & la prononciation par des points, & par d’autres signes que les Hébraïsans appellent accens ; desorte qu’ils donnent ce nom, non-seulement aux signes qui marquent l’élevation & l’abaissement de la voix, mais encore aux signes de la ponctuation. […] On a déja changé dans les petites écoles la dénomination des lettres ; on dit be, fe, me, ne : on a enfin introduit, quoiqu’avec bien de la peine, la distinction de l’u consonne v, qu’on appelle ve, & qu’on n’écrit plus comme on écrit l’u voyelle ; il en est de même du j, qui est bien différent de l’i ; ces distinctions sont très-modernes ; elles n’ont pas encore un siecle ; elles sont suivies généralement dans l’Imprimerie. […] Il en seroit de même d’un alphabet bien fait, s’il étoit proposé par les personnes à qui il convient de le proposer, & que l’autorité qui préside aux petites écoles, ordonnât aux Maîtres d’apprendre à leurs disciples à le lire. […] un homme de l’école.

1907. (1864) Études sur Shakespeare

Shakespeare n’avait pas quinze ans lorsqu’il fut retiré des écoles pour aider, dans son commerce, son père appauvri. […] Le goût connu de la reine y avait joint les galanteries de l’école. « Quand la reine, dit Wharton, visitait la demeure de ses nobles, elle était saluée par les Pénates et conduite dans sa chambre à coucher par Mercure… Les pages de la maison étaient métamorphosés en dryades qui sortaient de tous les bosquets, et les valets de pied gambadaient sur la pelouse sous la forme de satyres… Lorsque Élisabeth traversa Norwich, Cupidon, se détachant d’un groupe de dieux sur l’ordre du maire et des aldermen, vint lui offrir une flèche d’or dont ses charmes devaient rendre le pouvoir invincible... ; présent, dit Hollinshed, que la reine, qui touchait alors à sa cinquantième année, reçut avec beaucoup de reconnaissance18. » Mais la cour a beau faire ; ce n’est pas d’elle-même que lui viennent ses plaisirs ; elle les choisit rarement, les invente encore moins, et les reçoit en général de la main des hommes qui prennent la charge de l’amuser. […] Plusieurs poëtes de l’école de Shakespeare s’appliquaient aussi à satisfaire le goût du public pour le genre de plaisir auquel il l’avait accoutumé.

1908. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Les nièces de Mazarin et son dernier petit-neveu le duc de Nivernais. Les Nièces de Mazarin, études de mœurs et de caractères au xviie  siècle, par Amédée Renée, 2e éd. revue et augmentée de documents inédits. Paris, Firmin Didot, 1856. » pp. 376-411

Je n’ai pas oublié que madame Geoffrin, dans son bon sens bourgeois aiguisé de malice, disait de lui : « Il est manqué de partout, guerrier manqué, ambassadeur manqué, homme dJaffaires manqué, et auteur manqué. » — « Non, reprenait Horace Walpole qui cite le mot, il n’est pas homme de naissance manqué. » — « Non, dirai-je à mon tour plus fermement encore après cette épreuve où on le verra en 93, il n’est pas un homme comme il faut manqué, puisqu’il sut rester tel, si convenable, si décent, si souriant, et prêt à devenir laborieux dans la mesure de ses forces, à demander à sa plume une ressource honnête, à l’heure de l’adversité extrême. » Nivernais, en son beau moment et avant que le siècle tournât décidément au sérieux, avait ses admirateurs et son école mondaine.

1909. (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIIe entretien. Socrate et Platon. Philosophie grecque. Deuxième partie. » pp. 225-303

Cela ne ressemble-t-il pas presque à l’égalité des salaires, que des utopistes de la même école nous recommandaient il y a quinze ans ?

1910. (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIVe entretien. Madame de Staël. Suite »

Madame de Staël, élevée à cette école d’où sortit plus tard la secte politique de 1830, qu’on appela doctrinaire, non à cause de ses doctrines, mais à cause de son dogmatisme, ne comprenait pas assez la révolution française pour en écrire.

1911. (1834) Des destinées de la poésie pp. 4-75

Par un sûr et prophétique instinct de leur destinée, ils tremblaient qu’elle ne ressuscitât dans le monde avec la liberté ; ils en jetaient au vent les moindres racines à mesure qu’il en germait sous leurs pas, dans leurs écoles, dans leurs lycées, dans leurs gymnases, surtout dans leurs noviciats militaires et polytechniques.

1912. (1911) La morale de l’ironie « Chapitre III. Les immoralités de la morale » pp. 81-134

La famille, les amis, la patrie, l’école, l’église, le groupe professionnel, l’état, l’humanité cherchent à nous façonner à leur guise et à nous imposer comme devoir ce qu’ils espèrent de nous.

1913. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « III »

A l’occasion de la distribution des prix de l’école de musique de Verviers, le directeur de cet établissement, M. 

1914. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre premier. Sensation et pensée »

La sensation n’est donc point, primitivement, une sorte de signe intellectuel, de symbole proposé par la nature à la pensée, comme la conçoivent avec Platon les écoles intellectualistes ; elle est un signe en quelque sorte vital, un symptôme de santé ou de malaise, ayant pour objet essentiel non la spéculation, mais l’action, le vouloir, la force et le mouvement.

1915. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Proudhon » pp. 29-79

Bien peu, au milieu de tout cela, se donneront la peine d’aller chercher l’organisme d’une grande et forte théorie, qui aurait pu faire, en France, de Proudhon, ce que Hégel et Feuerbach sont en Allemagne, s’il n’avait pas été Proudhon et s’il y avait quelque chose de défini, d’exposé, de coordonné sous ces appareils d’école, de raisonnements, de vocables et de pédantismes, — s’il y avait enfin la moindre petite et honorable bête, sous ces énormes bricoles et caparaçons d’éléphant !

1916. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Victor Hugo. Les Contemplations. — La Légende des siècles. »

Le poète des Contemplations est le Ronsard du xixe  siècle, un Ronsard en second, chef, comme l’autre Ronsard, d’une école qui n’a pas vécu.

1917. (1856) Mémoires du duc de Saint-Simon pp. 5-63

C’était une école de « chimériques. » Saint-Simon fonda aussi (sur le papier) sa république ; il limitait la monarchie en déclarant les engagements du roi viagers, sans force pour lier le successeur.

1918. (1848) Études sur la littérature française au XIXe siècle. Tome III. Sainte-Beuve, Edgar Quinet, Michelet, etc.

Il y a longtemps que je me réjouissais de vous lire ; avec quel intérêt ne vous entendrai-je pas sur une école que je connais trop peu, mais qui m’est si chère par le peu que j’en connais ! […] Mais toujours est-il que son dessein, qui n’a pas été théologique dans un sens exclusif ou dominant, a été de nous faire connaître le célèbre monastère et l’illustre école, non de profil, mais en face, mais en plein. […] En effet, le dogme chrétien que nous avons signalé n’est pas seulement (si l’on veut bien nous permettre ici le langage de l’école) actuellement présent dans une foule de déclarations scriptuaires qui le placent au centre de tout le système ; il est, ainsi que nous l’avons dit, virtuellement partout, partout pour un esprit philosophique et attentif ; et l’on ne peut assez admirer que des hommes qui possèdent à un degré rare l’habitude et le talent de l’analyse, en cette unique occasion l’appliquent si mal, ou plutôt en fassent si peu d’usage. […] Non seulement à ses yeux la solution est incomplète, mais ce n’est pas même une solution ; il ne peut croire que Dieu ait parlé pour dire si peu de chose ; il ne prendra pas pour une révélation ce qui, dans le fond, ne lui révèle rien ; et comme le genre humain, philosophe de nature, n’est pas philosophe de profession, renvoyant aux écoles ce qui appartient aux écoles, il persistera à demander une religion, et ne consentira jamais à nommer de ce nom des spéculations qui ne déterminent pas sa valeur morale, qui ne lient pas sa volonté, qui ne fixent pas son avenir.

1919. (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome I pp. 5-537

C’est la régularité qui forme les écoles des arts. Raphaël a fait une école, et Rubens, tout grand qu’il soit, n’en peut faire. […] Copions d’abord l’antique et les grands maîtres, pour ne pas contracter les manières d’une école mesquine. […] C’est ainsi que l’étude des statues antiques a longtemps exercé les meilleurs artistes, et que se sont formées les belles écoles des Michel-Ange et des Raphaël. […] C’est la seule qui mérite le titre d’école des grands hommes.

1920. (1892) Impressions de théâtre. Sixième série

Phœdria la suit quand elle va à sa leçon ; il l’attend chez un barbier, en face de l’école de musique, et son ami Antiphon et le bon esclave Géta lui tiennent compagnie. […] J’avoue moi-même que l’auteur de l’Ecole des femmes ne peut pas être d’un bien grand secours pour le perfectionnement de la vie intérieure. […] Mais j’ose croire que, tout de même, ce n’est pas le cas pour l’auteur de l’Ecole des femmes et du Misanthrope. […] La Critique de Thermidor, je veux dire la séance de jeudi dernier, a eu son « tarte à la crème » comme la Critique de l’Ecole des femmes. « La Révolution est un bloc », tel a été le « tarte à la crème » jacobin. […] Ce personnage-là, vous le retrouverez, sauf quelques variantes, dans la Pelote, dans Esther Brandès, dans Rolande, dans l’Ecole des veufs.

1921. (1898) Impressions de théâtre. Dixième série

Et d’autres tableaux nous exposent, parallèlement, la corruption des secourus par la manière dont la « charité » est exercée envers eux ; leur hostilité et leur envie augmentées par ce qu’ils sentent d’affreuse condescendance chez leurs bienfaiteurs ; et comment cette charité-là, préoccupée d’infortunes pittoresques (« filles repenties », « galériens régénérés »), va nécessairement aux paresseux, aux vicieux, aux menteurs, aux ivrognes, et oublie les indigents honnêtes et laborieux… Le résultat, c’est qu’une pauvresse se suicide avec ses trois enfants, pendant que la charité administrative de Pauline nourrit et abreuve des fripouilles et des farceuses ; et que, en dépit des salaires élevés, et des écoles, des pharmacies, des orphelinats et des caisses de secours, les ouvriers de Landrecy, exigeant toujours plus à mesure qu’on leur accorde davantage, se mettent en grève… Et le « roi de l’or », témoin de la double expérience, ricane dans sa barbe. […] Cela est pour Meilhac un grand signe, qu’il ait fait école sans y avoir jamais songé et sans avoir eu de doctrine. […] De tous les critiques de l’ancienne école, c’est à coup sûr Geoffroy qui a le mieux parlé de notre théâtre classique. […] Il fait cette remarque à propos de l’École des femmes : « … Du temps de Molière, la galanterie, la politesse et les plaisirs étaient concentrés à la cour et dans les premières maisons de la ville… C’est Molière qui a poli l’ordre mitoyen et les dernières classes ; c’est lui qui a ébranlé ces vieux préjugés de l’éducation, soutien des vieilles mœurs ; c’est lui qui a brisé les entraves qui retenaient chacun dans la dépendance de son état et de ses devoirs ; et cette impulsion qu’il a donnée aux penchants de son siècle a beaucoup contribué à son succès. » Et sur Tartufe : « … Si le Tartufe n’avait été qu’inutile, on ne pourrait pas en faire un reproche à Molière ; il lui était impossible d’aller au-delà de la nature de son art… Mais il y a une si grande affinité entre la religion et l’abus qu’on en peut faire, que sa pièce a dû réjouir les impies, beaucoup plus qu’elle n’affligeait les hypocrites.

1922. (1805) Mélanges littéraires [posth.]

Une Université est proprement un corps composé de gens gradués en plusieurs facultés ; de professeurs qui enseignent dans les écoles publiques, de précepteurs ou maîtres particuliers, et d’étudiants qui prennent des leçons et aspirent à parvenir aux mêmes degrés ; au lieu qu’une Académie n’est point destinée à enseigner ou professer aucun art, quel qu’il soit, mais à en procurer la perfection ; elle n’est point composée d’écoliers que de plus habiles qu’eux instruisent, mais de personnes d’une capacité distinguée, qui se communiquent leurs lumières et se font part de leurs découvertes pour leur avantage mutuel. […] L’Université de Paris, composée de particuliers qui ne forment d’ailleurs entre eux aucun corps régulier ni ecclésiastique, aura moins de peine à secouer le joug des préjugés dont les écoles sont encore pleines.

1923. (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 3665-7857

On s’amuse à recopier le petit maître sur lequel tous les traits du ridicule sont épuisés, & dont la peinture n’est plus qu’une école pour les jeunes gens qui ont quelque disposition à le devenir ; cependant on laisse en paix l’intrigante, le bas orgueilleux, le prôneur de lui-même, & une infinité d’autres dont le monde est rempli : il est vrai qu’il ne faut pas moins de courage que de talent pour toucher à ces caracteres ; & les auteurs du faux-sincere & du glorieux ont eu besoin de l’un & de l’autre : mais aussi ce n’est pas sans effort qu’on peut marcher sur les pas de l’intrépide auteur du tartufe. […] C’est ainsi que dans l’Ecole des femmes l’imbécillité d’Alain & de Georgette si bien nuancée avec l’ingénuité d’Agnès, concourt à faire réussir les entreprises de l’amant, & à faire échoüer les précautions du jaloux. […] Le monde est l’école d’un comédien ; théatre immense où toutes les passions, tous les états, tous les caracteres sont en jeu. […] Voyez le Misantrope & l’Ecole des Maris, &c. […] Cependant comme le poeme épique est sur-tout l’école des maîtres du monde, ce sont les intérêts qu’ils ont en main qu’il doit leur apprendre à respecter.

1924. (1788) Les entretiens du Jardin des Thuileries de Paris pp. 2-212

Un avocat qui nous écoutoit d’une oreille, & qui pétilloit d’entrer en conversation avec nous, s’approcha, pour nous dire qu’il étoit surpris de ce que nous ne parlions point des écoles de droit, & comme elles sont aujourd’hui désertes. […] On parla des écoles de médecine, & l’on fut d’accord sur l’ardeur avec laquelle on y prenoit des leçons, & sur la capacité des maîtres. […] Cela donne un air de pédantisme, qui n’est supportable que dans les écoles ; il me semble que les termes Encyclique, Typographique, Œcumenique, Epique, vont mal dans la bouche d’une femme, & principalement aux yeux du peuple. […] Premièrement, il est un éleve, non de l’école de peinture, non de celle de sculpture, non de l’artillerie, non du génie, non de l’école-militaire, il est bien mieux que tout cela ; il est éleve, approchez-vous, écoutez, il est éleve des enfans-trouvés.

1925. (1908) Promenades philosophiques. Deuxième série

Ils croient que Napoléon raisonnait comme Jomini ; ils croient que Darwin raisonnait comme les darwinistes ; ils croient que Pascal raisonnait comme les élèves de l’Ecole centrale. […] Des sons tels que ce pό et ce pou ont paru aux philologues de l’école de Bopp des racines primitives, alors qu’ils ne représentent, sans aucun doute, dans le domaine indo-européen comme dans le domaine roman, que des produits de décomposition ou des réductions analogues à ces grains de sable qui furent d’abord des coquilles32. […] Les villes sont à ce point de vue de mauvaises écoles philosophiques. […] Ribot et les psychologues de son école.

1926. (1890) Journal des Goncourt. Tome IV (1870-1871) « Année 1871 » pp. 180-366

Un obus a enlevé le chapiteau ionien d’une des colonnes de l’École de Droit. […] Puis elle me raconte une scène brutale et stupide faite à Mme Bracquemond, qui est professeur dans une école de dessin, une scène faite, en présence de ses élèves, par un délégué et une déléguée de la Commune. […] Je songe à ma vocation de peintre, à ma vocation d’élève de l’école des chartes, brisées plus tard par la volonté de ma mère.

1927. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre quatrième »

C’est l’esprit le plus indépendant, le plus exact, c’est un cartésien par le mépris de l’autorité, c’est un grand géomètre, c’est un physicien de l’école de Bacon, qui entreprend de se convaincre par sa raison de la vérité de la religion.

1928. (1911) La morale de l’ironie « Chapitre II. Le rôle de la morale » pp. 28-80

En somme les exagérations de l’école libérale en économie politique ne sont qu’une application spéciale de la même méthode.

1929. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 novembre 1885. »

Avec une claire voyance supérieure aux myopies des écoles, M. 

1930. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre troisième. La volonté libre »

C’est donc par un véritable paradoxe que l’école de Lotze identifie le libre avec le nouveau, avec le changeant, avec l’hétérogène.

1931. (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Théâtre » pp. 83-168

* * * 11 décembre 1865, Monsieur, Nous avons l’honneur de vous envoyer la copie ci-jointe d’une note qui a couru aujourd’hui à l’École de droit, au cours de M. 

1932. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre III. Poëtes françois. » pp. 142-215

La Chapelle fut encore un de ceux qui se formerent dans l’école de Racine ; mais le disciple fut très-au-dessous du maître.

1933. (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre III. Le comique de caractère »

S’il est permis de comparer aux petites choses les grandes, nous rappellerons ici ce qui se passe à l’entrée de nos Écoles.

1934. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre III. L’âge classique. — Chapitre III. La Révolution. »

Wesley les rassemblait en sociétés, instituait des réunions d’examen et d’édification mutuelle, soumettait la vie spirituelle à une discipline méthodique, bâtissait des temples, choisissait des prédicateurs, fondait des écoles, organisait l’enthousiasme. […] Qu’il y a de la sagesse à être religieux 824 : c’est là son premier sermon, fort célèbre de son temps et qui commença sa fortune. « Cette phrase, dit-il, comprend deux termes qui ne sont point différents de sens, tellement qu’ils ne diffèrent que comme la cause et l’effet, lesquels, par une métonymie employée par tous les genres d’auteurs, sont souvent mis l’un pour l’autre825. » Ce début inquiète ; est-ce que par hasard ce grand écrivain serait un grammairien d’école ?

1935. (1896) Psychologie de l’attention (3e éd.)

Les criminalistes  italiens de la nouvelle école y voient, à tort ou à raison, des cas d’atavisme. […] Guge (d’Amsterdam) a donné le nom d’aprosêkie à une incapacité de fixer son attention sur un objet déterminé, par suite d’une diminution de la respiration nasale due à certaines circonstances, telles que des tumeurs adénoïdes dans la cavité pharyngo-nasale, des polypes du nez, etc  Un enfant de sept ans n’avait réussi à apprendre à l’école pendant toute l’année que les trois premières lettres de l’alphabet.

1936. (1910) Muses d’aujourd’hui. Essai de physiologie poétique

On a expliqué la technique de la poésie symboliste en disant que les poètes de cette école avaient voulu, non plus décrire, mais suggérer. […] Par son métier poétique, Marie Dauguet appartient à l’école symboliste, et ses maîtres sont Baudelaire et Verlaine.

1937. (1891) Politiques et moralistes du dix-neuvième siècle. Première série

Mme de Staël prit une prétention d’école pour une réalité, comme Chateaubriand une tactique de guerre pour une doctrine juste.

1938. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Saint-Arnaud. Ses lettres publiées par sa famille, et autres lettres inédites » pp. 412-452

Il ne songe plus à quitter cette terre d’Afrique ; « plus il y réussit, plus il y est enchaîné » ; c’est une bonne école ; il se fait petit à petit général : « Je m’aperçois avec plaisir qu’en face des circonstances les plus difficiles je prends un calme et un sang-froid que je n’avais pas autrefois : je me sens commander, je m’écoute, je me trouve de l’aplomb, et tout marche.

1939. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « DE LA MÉDÉE D’APOLLONIUS. » pp. 359-406

L’aute ur, Apollonius, dit de Rhodes, parce qu’il y habita longtemps, appartient à cette école des Alexandrins si ingénieuse, si raffinée, qui cultiva tous les genres, qui excella dans quelques-uns, et dont les poëtes, rangés en pléiade, se présentaient déjà aux Romains du temps de César et d’Auguste comme les derniers des Anciens.

1940. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre premier. La structure de la société. — Chapitre III. Services locaux que doivent les privilégiés. »

Je ne vois pour y prendre part que trois ou quatre grands seigneurs, philanthropes pratiques et guidés par l’exemple des nobles anglais, le duc d’Harcourt qui arrange les procès de ses paysans, le duc de La Rochefoucault-Liancourt qui a fondé dans ses terres une ferme modèle et une école des arts et métiers pour les enfants des militaires pauvres, le comte de Brienne dont trente villages viendront demander la liberté à la Convention84.

1941. (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIIe entretien. Vie et œuvres de Pétrarque (2e partie) » pp. 81-155

L’identité est la mère de l’ennui, qu’on ne peut éviter qu’en changeant de lieu. » VIII Il partit de Padoue le 3 mai, menant avec lui Jean, son fils, qu’il avait retiré depuis quelque temps de l’école de Gilbert de Parme.

1942. (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLIIIe entretien. Vie et œuvres du comte de Maistre (2e partie) » pp. 5-80

C’est un publiciste de l’école des castes ; il était né pour être un législateur des Indes ; mais, à ces systèmes et à ces préjugés près, on ne peut lui refuser en politique de la grandeur, de la profondeur, de l’horizon, de la nouveauté dans l’esprit ; il ose comme Machiavel, il analyse comme Montesquieu, il éclaire d’un mot comme Tacite ; il écrit autrement, mais aussi éloquemment que J.

1943. (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVe entretien. Examen critique de l’Histoire de l’Empire, par M. Thiers (2e partie) » pp. 177-248

Dans cet effort d’esprit la raison faiblit comme la langue, et il tombe, pour cacher l’inconséquence, dans des subtilités de définitions qui rappellent les subtilités des sophistes grecs ou des sophistes de l’École dans le moyen âge.

1944. (1865) Cours familier de littérature. XIX « CIXe entretien. Mémoires du cardinal Consalvi, ministre du pape Pie VII, par M. Crétineau-Joly (1re partie) » pp. 5-79

Ce cardinal, qui avait été élevé à Urbino par les frères des écoles pies, envoya ces enfants à Urbino pour y recevoir la même éducation que lui.

1945. (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIIIe entretien. Madame de Staël. Suite. »

Elle trouvait le génie dans l’âme au lieu de le chercher dans l’artifice ; elle faisait de la pensée exprimée par la littérature non plus un métier, mais une religion ; elle réhabilitait le verbe humain avili par les lettrés de profession jusqu’à un vain battelage de mots et d’images transmis d’Athènes à Rome et de Rome à nous par les écoles.

1946. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 mai 1885. »

. — L’initiation du public à cette forme supérieure de la Rénovation Wagnérienne, est la tâche qu’a prise l’école de Richard Wagner, — j’allais dire l’église de Wagner, — l’Association Wagnérienne.

1947. (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1884 » pp. 286-347

» Mercredi 10 septembre Il vient aujourd’hui une école de petites filles de Saint-Denis, jouer dans le parc de la princesse.

1948. (1894) Journal des Goncourt. Tome VII (1885-1888) « Année 1886 » pp. 101-162

Dimanche 9 mai J’ai acheté ces temps-ci une série de dessins japonais, représentant des poissons et des oiseaux, dont je n’ai vu aucun échantillon pareil dans nulle école, comme habileté, comme croquade spirituelle, rendant du premier coup la nature.

1949. (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « Gustave Flaubert. Étude analytique » pp. 2-68

L’influence des acquisitions verbales sur les idées me semble le seul moyen d’expliquer l’unité des écoles littéraires, surtout de la romantique, l’unité même d’une nation formée d’éléments ethniques divers et notamment l’assimilation rapide des étrangers naturalisés.

1950. (1856) Cours familier de littérature. I « IIIe entretien. Philosophie et littérature de l’Inde primitive » pp. 161-239

Il s’est formé depuis quelque temps, dans notre Europe, en Allemagne et surtout en France, une école de philosophie bien intentionnée, mais un peu trop superbe.

1951. (1856) Cours familier de littérature. I « IVe entretien. [Philosophie et littérature de l’Inde primitive (suite)]. I » pp. 241-320

XV Un mot maintenant sur ce qu’on appelle les différents genres de poésie d’école.

/ 2030