Puis Gavarni nous parle du salon de la duchesse d’Abrantès, où un moment il alla beaucoup. […] Il nous répondait qu’il y avait bien songé, qu’il ne cherchait qu’à faire des études d’après nature, qu’il n’y avait que cela de bon, qu’il lui arrivait de dessiner souvent dans les rues, qu’il avait même proposé à L’Illustration de prendre une page, pour lui faire des scènes parisiennes, comme celles dont nous lui parlions, mais qu’on était si peu intelligent dans cette boutique, qu’on n’avait pas voulu. […] Pourrat m’avait joliment fait de la barbe avec du papier brûlé, si bien que je parlais à Edmond, sans qu’il me reconnût. […] Bavard avec délices, il parle toujours et de n’importe quoi, avec un organe zézayant, un débit pressé, une pensée nette. […] Passy, qui avait la chambre à côté de lui, se demande si son père est devenu fou, et ce qu’il a à parler ainsi, tout haut et tout seul, de minuit à cinq heures du matin.
Cette divinité s’est réfugiée aujourd’hui dans le cœur ; mais elle y est, elle y parle, elle y pleure, elle y chante, elle s’y réjouit, elle s’y plaint, elle s’y console. […] Par exemple, quand ils m’ont une fois parlé, je les reconnais toujours au son de leur voix : la voix, c’est comme une personne dans mon oreille. […] N’en parlons pas à présent. […] … Mais vous, père Dutemps, parlons de vous. […] » — « Ne parlons pas de cela, père Dutemps !
Le long abrégé chronologique n’est pas du tout saupoudré d’esprit ni de malice autant qu’il s’en flattait, et les lettres où il en parle si gaiement promettaient beaucoup mieux. […] La Corse a fait, depuis, assez parler d’elle, — cette petite île, par ce qu’elle a enfanté, a, depuis, assez étonné le monde —, pour nous rendre bien indifférents sur cette question de savoir si elle faisait bien ou mal de s’adresser alors à Jean-Jacques comme à un Solon moderne ou à un Lycurgue. […] est-ce donc un sceptique qui parle ?
Charles Giraud, de l’Institut, parlait de Dübner à M. […] Je n’ai jamais parlé de manœuvres sourdes qu’on aurait pratiquées contre Dübner à l’Imprimerie impériale. Je n’ai parlé que de luttes sourdes, c’est-à-dire qui n’ont pas éclaté.
il peut laisser courir son expression de chaque jour, aucune ambiguïté suspecte ne viendra s’y mêler : en parlant sa langue forte et saine, il ne fait que parler celle de sa maison ( gentilitium hoc illi , disait Pline le Jeune). […] Cousin de même, dans l’ordre oratoire ou dans les développements de l’écrivain, n’a qu’à se laisser aller à sa pente et comme à son torrent : s’il ne se préoccupe d’aucune démonstration philosophique trop spéciale, il trouvera d’emblée, il parlera ou écrira avec plénitude et de source cette belle langue du xviie siècle qui fait l’objet de nos regrets et de nos admirations. […] Pascal a dit : « Il y en a qui parlent bien et qui n’écrivent pas bien.
Je ne parle pas des définitions de mots, dont ce n’est pas le lieu de parler ici. […] Le hasard des devoirs d’écoliers est grand, et peut-être après tout est-ce une bonne gymnastique pour l’esprit, que cette nécessité de parler de tout, si on la prend comme une occasion sérieuse de penser sur tout.
Et c’est ainsi surtout que le pittoresque romantique va se précisant dans les Poèmes antiques et les Poèmes barbares et, puisque j’ai à parler de lui, dans les sonnets de José-Maria de Heredia. […] Parce qu’il nous parle de l’exil d’une femme et surtout parce qu’il a été composé sur une ruine, une pierre mutilée où se déchiffre une moitié d’inscription (montibv… carrideo… sàbinvla v. s. l. m. ), et qu’il nous parle ainsi de cet autre exil d’où rien ni personne n’est jamais revenu et qui s’appelle le passé : Dans ce vallon sauvage où César t’exila, Sur la roche moussue, au chemin d’Ardiège, Penchant ton front qu’argente une précoce neige, Chaque soir, à pas lents, tu viens t’accouder là.
Par malheur, d’aucuns croiront que, lorsque je compare à Valmiki l’auteur des Contes grassouillets, je ne saurais parler bien sérieusement. […] Ce poète lyrique « n’a pas accoutumé de parler à des visages ». […] Sans parler de Rabelais, « charme de la canaille et mets des délicats », Marot, Régnier, La Fontaine, J.
Mais, au reste, je ne vous ai parlé de ce plan de drame que pour avoir le droit de vous parler, à cette place1, de Baudelaire lui-même. […] Je ne parle pas de ces maximes d’une perversité si aisée qu’il semble qu’on en fabriquerait comme cela à la douzaine : « Moi, je dis ; la volupté unique et suprême de l’amour gît dans la certitude de faire le mal.
L’œuvre est d’une beauté moins perverse (je parle ici comme un cœur simple). […] Mais cela n’empêche point le grand prêtre Antistius de parler et de penser, vingt-cinq siècles à l’avance, comme M. […] Ce grain de sel, il est toujours facile de voir où il l’a mis Si la femme le préoccupe, s’il parle d’elle avec un mélange de dédain et d’adoration qui n’est qu’à lui, ces deux sentiments s’expliquent par son passé ecclésiastique et par la longue austérité de sa jeunesse : voudriez-vous qu’il abordât la femme avec la belle tranquillité de M.
Pour les anciens, il en parle sans vrai savoir, raisonnable tant qu’il les loue en gros et par égard pour leurs partisans ; mais en vient-il aux exemples, il fait comme Desmarets de Saint-Sorlin, il donne tête baissée dans les mauvais, ou, s’il admire les bons c’est par de méchantes raisons. […] Quand Marivaux nous parle d’une femme qui se fait à elle-même des « reproches honoraires dont sa faiblesse s’augmente », ou de gens « qui ont l’haleine courte en demandant des grâces aux puissants du monde, parce qu’ils ont le cœur bien placé », ou d’un « maudit visage qui vient chercher noise à la bonne opinion qu’on a du sien », sont-ce des problèmes à résoudre ou des énigmes à deviner ? Et quand, à son tour, Fontenelle explique la peine que Leibniz avait à parler « par la dose des choses qu’il avait dans la tête, et qui était beaucoup trop forte par rapport à la dose des paroles », que nous veut-il, sinon nous faire dégager une inconnue ?
Voilà donc une première raison pour laquelle le physicien ne peut se passer des mathématiques ; elles lui fournissent la seule langue qu’il puisse parler. […] Si les quaternions, dont je viens de parler, n’avaient été si promptement utilisés par les physiciens anglais, bien des personnes n’y verraient sans doute qu’une rêverie oiseuse, et pourtant, en nous apprenant à rapprocher ce que les apparences séparent, ils nous auraient déjà rendus plus aptes à pénétrer les secrets de la nature. […] J’ai parlé plus haut de l’équation de Laplace que l’on rencontre dans une foule de théories physiques fort éloignées les unes des autres.
Jean, qui justement nous a conservé l’incident de la synagogue de Capharnahum, ne parle pas d’un tel acte, quoiqu’il raconte la dernière Cène fort au long. […] À ce moment, on se rencontrait ; le maître parlait à chacun et entretenait une conversation pleine de gaieté et de charme. […] À table, montrant l’aliment, il disait : « Me voici » ; tenant le pain : « Ceci est mon corps » ; tenant le vin : « Ceci est mon sang » ; toutes manières de parler qui étaient l’équivalent de : « Je suis votre nourriture. » Ce rite mystérieux obtint du vivant de Jésus une grande importance.
. — Tiens, je n’ai pas la force de parler, et il faut encore que je dise : Madame, et s’il vous plaît ! […] … — c’est Janin qui cause avec le décousu d’un de ses feuilletons. — Les acteurs… ils jouent tous la même chose… moi, je ne parle que des actrices… Encore, quand ils sont bien laids, comme Ligier, on peut dire qu’ils ont du talent… mais, sans cela jamais leur nom ne se trouve sous ma plume… Voyez-vous, le théâtre, il faut que ça soit deux et deux font quatre, et qu’il y ait des rôles de femmes… c’est ce qui fait le succès de Mazères…. […] — C’est Gavarni qui parle.
Personne avant lui n’avoit même parlé de certaines matières importantes qu’il y traite à fond. […] Tout concouroit à faire parler d’elle ; les agrémens de son esprit, la difformité de son visage, l’amour excessif de l’étude dans une femme, la singularité de ses ouvrages, ses liaisons avec un bel-esprit* tout aussi laid qu’elle. […] Enfin, l’abbé d’Aubignac, après avoir eu dispute avec tout le monde, trouve à qui parler.
Mais Chamfort qui s’indignait à la seule pensée de dépendance, n’éprouva plus que le besoin de briser les liens dont il se croyait garrotté : d’abord il remit son brevet d’appointements ; et bientôt, se trouvant mal à l’aise dans un palais où tout lui parlait de grandeurs, il voulut aller respirer ailleurs l’air de la liberté. […] Habitué à parler en homme libre, il ne pouvait se persuader qu’il fût dangereux de s’expliquer franchement sur les hommes et les choses. […] Il avait pris, dans les réunions politiques et dans les clubs, l’habitude de parler haut, de soutenir son opinion à outrance, et de mettre la violence de la dispute à la place de cette discussion polie et spirituelle dont lui-même avait été le parfait modèle.
Les ordres religieux, pour, ne parler ici que des bienfaits incontestables dans toutes les opinions, avaient défriché les forêts des Gaules, et avaient défriché aussi les champs de l’érudition. […] Un tel fait est beaucoup trop démenti pour qu’il soit possible de l’admettre : consentons toutefois à le recevoir sans examen, et, pour parler le langage de la jurisprudence, en force de chose jugée. […] Ainsi donc, et c’est ce que j’espère faire sentir plutôt que prouver ; ainsi donc, lorsque l’homme veut hâter, par la violence, cette marche naturellement lente, aussi bien que lorsqu’il veut y apporter des délais et des obstacles, il met toujours la société en péril : il ne faut pas cesser de répéter cette vérité, sous toutes les formes ; il faut, s’il est permis de parler ainsi, en lasser les peuples et les gouvernements jusqu’à ce que la crise actuelle soit passée.
Le principe dont nous parlons a tellement été épuisé dans la société religieuse, que nous voyons les écrivains les plus distingués des communions protestantes le sacrifier volontiers à présent. […] On pense bien que c’est du philosophe que je parle, car c’est comme philosophe qu’il vient de recevoir une nouvelle apothéose. […] Les recherches de cet illustre écrivain sur les Mystères du paganisme, n’étaient qu’une partie du grand ouvrage dont nous parlons.
La première, — par la date et par le talent — de ce temps, avant lequel il y eut bien des femmes qui écrivirent, mais où ce qu’on appelle le Bas-Bleuisme n’existait pas encore… Aussi, quand ce livre de Weymar et Coppet, qui n’a, d’ailleurs, de supériorité d’aucun genre, parut, il y a quelques années, il n’en attira pas moins l’attention de la Critique parce qu’il parlait de Mme de Staël. […] Son ruisseau de la rue du Bac, dont on a tant parlé, n’y suffirait pas ! […] Oui, elle en est, mais avec les qualités que je viens d’énumérer et qu’elle a dans une proportion et une idéalité incomparables, et comme nulle autre femme ne les eut jamais dans la langue qu’elle parla et qu’elle écrivit.
quand les femmes écrivent, c’est comme quand elles parlent ! […] Malgré ces taches de bleu, elle, a trop d’élégance, cette aristocratique Mme Claire de Chandeneux, pour jamais parler crûment du « droit des femmes », cette crudité ! […] Sans talent, il est encore un bas-bleu et c’est une importance ; et voilà pourquoi j’ai parlé si longtemps de Mme Claire de Chandeneux !
Au siècle dernier, on a parlé de Mme Ferrand, qui aurait aidé Condillac dans son Traité des sensations. […] Un grand esprit, dont on ne parle plus mais dont on reparlera, le profond et axiomatique Bonald a donné, avec une brièveté et une simplicité sublimes, la formule de cette loi que les femmes méconnaissent. […] Elle ne rit pas, elle ne sourit même pas, Mlle Clarisse Bader, dans cette histoire de la supériorité de la femme, prise au sérieux par un esprit sérieux, qui parle des mérites de la femme comme saint Just portait les mérites de son visage.
… Est-il permis de manquer d’intérêt et de vie quand il s’agit du peuple le plus curieux et le moins connu, quoiqu’on en ait immensément parlé, de ce peuple magot et falot qui ressemble aux visions produites par l’opium qu’il fume, et qu’on pourrait appeler le plus fantastique de tous les peuples ? […] Elle est donc toujours un mystère… non pas un simple mystère à ténèbres dans lesquelles l’œil cherche sans voir, mais un mystère à éblouissements qui brise la lumière sous les feux luttants des contradictions… Avec un pareil peuple, qui semble échapper au jugement même, avec ce sphinx retors qui a remplacé l’énigme par le mensonge et auprès de qui tous les sphinx de l’Egypte sont des niais à la lèvre pendante, n’y a-t-il pas toujours moyen, si on ne met pas la main sur le flambeau de la vérité, de faire partir, en frottant son esprit contre tant de récits, les allumettes du paradoxe, et d’agir ainsi, fût-ce en la déconcertant, sur l’Imagination prévenue, qui s’attend à tout, excepté à l’ennui, quand on lui parle de la Chine et des Chinois ? […] Dernièrement les journaux européens ont parlé de la révolution qui était à la veille d’éclater dans ce pays, et de la guerre civile qui le déchirait.
Je veux parler d’un talent de style très brillant et très littéraire, lequel, se rencontrant avec éclat sous la plume d’un officier qui n’a pas le temps d’être artiste, étonna beaucoup tout le monde, — du moins tous ceux qui ne savent pas ce que l’esprit militaire cache d’aptitudes et de puissances, et de quelles forces il arme un homme (c’est le mot ici) quand il est profond. […] Cette armée est fille de l’Algérie, et qui parle de l’Algérie parle d’elle.
La Bruyère parle quelque part de la passion désordonnée des Romaines de la décadence pour les joueurs de flûte. […] Pendant que nous parlions de l’idolâtrie au théâtre et que nous dénoncions l’histrionisme comme un des signes de la fin des temps pour les peuples, les mœurs publiques nous répondaient. […] Ceux-là qui croient, avec la bêtise mystique des fakirs, que l’art est le but de la vie, nous parleront-ils des intérêts de l’art à propos des affectations artistiques des petits jeunes gens du temps actuel et de la comédie de société ?
III Et parce qu’il était de cette substance divine, nul mieux que lui n’a jamais parlé de Platonisme et de Platon. Joubert a parlé de Platon comme un génie parent, exilé dans une langue éloignée. […] IV Disons-le, voilà sa faiblesse, voilà par où il défaillait, ce Joubert-Platon, dont le génie discret et silencieux passa, dans l’air retentissant du siècle de Napoléon, comme ces images de femmes d’Herculanum dont il a parlé et dont il a dit : « qu’elles se coulent sans bruit dans « les airs, à peine enveloppées d’un corps ».
C’est cette Vie de Shakespeare dont nous voulons parler exclusivement aujourd’hui. […] Guizot l’a touchée, cette question, avec cette hauteur impassible de langage qui peut toucher hardiment à tout et voudrait bien l’amener à la lumière, mais il la laisse bientôt retomber dans les ténèbres qui l’enveloppent, — et ceux qui aiment Shakespeare restent épouvantés, ou du moins inquiets, en face de ces Sonnets, d’un sentiment et d’une expression tellement androgynes qu’on se demande si le génie qui parle ainsi est le génie de l’amour ou le génie de l’amitié… Tel est pourtant l’incomplet de cette histoire et de cette critique que nous a donné Guizot dans cette œuvre, trop courte d’ailleurs, intitulée la Vie de Shakespeare. […] Le poète le plus écarlate de la sonorité et de la couleur est trop exclusivement extérieur pour parler profondément de ce Shakespeare, qui surplombe, lui, également les deux mondes, le monde visible et l’invisible.
c’est un moderne, qui se jette et tombe dans son sujet avec son armature moderne, — et c’est d’une originalité et d’une sensation surprenantes que cette langue moderne, hardie, familière, pittoresque, cette langue que nous parlons tous dans le plain-pied de notre vie : à souper, entre les portants de deux coulisses, partout ; la langue du monde et non de la littérature, qui touche presque à l’argot et au néologisme, qui ne craint ni le mot plaisant, ni le mot débraillé, ni le mot cru, ni le mot nu, et que voici parlée comme les chroniqueurs de notre temps la parleraient dans un journal de notre temps, et appliquée hardiment aux plus hauts sujets et aux plus majestueuses figures, avec une aisance, un sans-façon et un brio dignes de Fervacques et de Bachaumont dans des chroniques d’hier ! Cette langue chaude, que Blaze de Bury parle si bien, introduit un courant de vie de plus dans cette histoire de choses mortes revivifiées, et, ce que je ne compte pas moins, doit ajouter au déconcertement des vieux classiques, des vieilles gens de goût, ces momies !
Michelet, dès 1851, avait eu l’idée, très digne de lui, du reste, ce chrétien de la Révolution, de faire la Légende de la Révolution et d’en glorifier les Saints, comme il disait ; car il croyait aux Saints, et il en parlait comme nous. […] » Et, cependant : « Michelet sentait avec énergie ce besoin, qui est l’homme même, de poser dans le ciel sa conversation et sa vie… Les cathédrales gothiques lui parlaient leur langage. […] Trois héros seuls se détachent, en relief et en détail, des autres héros dont il parle : La Tour d’Auvergne, Desaix et Hoche.
De toutes les œuvres de l’esprit humain, une comédie n’est pas la moins grande, et elle demande surtout, pour parler le langage des sociétés avancées dont elle retrace les mœurs ou les caractères, une intelligence profondément cultivée et littéraire, qui n’est pas précisément, comme on le sait, le genre d’intelligence de Μ. de Girardin. […] Cette phrase parlait de l’éblouissante simplicité de la toilette de mademoiselle Caroline Adam. […] Les théâtres (il est vrai que nous avons ouï parler des théâtres belges), les théâtres vont monter cette pièce.
« Nous comprenons que les dévots à Racine, — dit-il, outré d’une admiration « qui subsiste et qui ne lui paraît plus le dernier mot de la critique humaine ; — nous comprenons que les dévots à Racine le préfèrent à Shakespeare, mais nous nous étonnons qu’ils le préfèrent à une bûche. » La tragédie, dont il n’ose pas parler dans Corneille, quoiqu’elle y soit, comme dans Racine, essence, formes, unité, langage, convention, sottises, tout enfin ! […] Comme tous les poètes dramatiques qui se sentent prêtres et dieux, Vacquerie met la main sur l’universalité des choses et parle de tout en homme qui peut jeter sur tout « la forme divine ». […] Ne nous parle-t-il pas aussi quelque part de tragédies éculées ?
Madame Du Deffand parle, dans une de ses lettres, « des premiers mouvements de sensibilité qui la ravissaient en Walpole ». […] » C’est la seule fois qu’il ait parlé de lui avec cette poésie, digne de l’ancien ami de Gray ; car il avait été lié avec le divin poète du Cimetière de campagne. […] Encore une fois, ces Lettres de Walpole — et c’est leur bon côté — sont mortelles au xviiie siècle, et c’est peut-être pourquoi le xixe en a si peu parlé depuis qu’elles sont publiées.
Même les voltairiens, trop spirituels pour lire d’autres romans que Candide et La Princesse de Babylone, ont parlé avec faveur de celui-ci dans le plus célèbre de leurs journaux. […] Jean Reynaud, quand il parle du christianisme, affecte une impartialité, à duper beaucoup d’imbéciles. […] Et nous ne parlons pas encore ici de la forme la plus extérieure de ce livre, de sa conformation littéraire !
Chargés de vérité et pour ainsi parler, pavoisés de couleurs d’un grand talent, dont le caractère est l’éclat, ces trois volumes, comme le vaisseau que montait l’aïeul de Cortès pour aller à la conquête d’un monde, s’en vont à la conquête des âmes, qui sont aussi des mondes et peut-être plus difficiles à conquérir… Quelle que soit leur destinée, c’est un service rendu à l’Église que d’avoir pensé à les traduire et à les publier dans cette langue française qui n’est pas seulement, comme on l’a dit, la langue de la diplomatie et de la philosophie, mais qui est plus qu’une autre la langue de la propagation et de la foi. […] » Rappelez-vous ce qu’il dit une fois de Sainte-Hélène : « Napoléon, le maître du monde, devait mourir séparé du monde par un fossé dans lequel coulerait l’Océan. » Il parle quelque part de je ne sais quelle doctrine indigne de la majesté de l’absurde. […] Voix de la bouche, voix de la plume, qui se sont fiées à l’air, à cette petite bouffée de vent dans laquelle elles ont parlé : le vent ne les trahit pas et il les emporte !
Avec cette légèreté enflammée d’un poëte, qui ne consume rien et qui n’éclaire pas, il parle, au début de son livre, du sentiment et de la raison, ces deux ailes de l’âme ; mais il n’en décrit pas les fonctions, il n’en montre pas l’origine. […] Mais franchement et pour parler comme lui, est-ce avoir progressé que de nous donner sur l’origine du langage le fonds d’idée de Condillac ? […] quand on veut élever ce mot à la hauteur d’une démonstration qui force la foi et en moule énergiquement l’expression dans un symbole, il se trouve des difficultés embarrassantes auxquelles tout d’abord on ne pensait pas… Et nous ne parlons pas pour nous, qui n’avons ni dans le cœur ni dans l’esprit la même foi que M.
Saint Anselme de Cantorbéry32 [Le Pays, 13 février 1853] Si le talent seul faisait la destinée des livres, nous poumons nous dispenser peut-être de parler de ce dernier ouvrage de M. […] Seulement, si elle a touché à cet ouvrage avec une gravité et une considération qui l’honore, elle a été bien payée de sa politesse, car elle a trouvé dans le nouveau livre de M. de Rémusat les idées qui lui sont le plus chères, ce rationalisme contemporain qu’on voit partout maintenant, de quelque côté qu’on se tourne, et qu’il nous faut bien appeler par son nom, puisque, aujourd’hui, nous avons à parler de philosophie. […] Parler des hommes et des choses d’une époque, avec cette politesse qui est l’uniforme des hommes d’État, et un uniforme qui ne cache pas une bravoure, avec ce respect des faits accomplis qui est le caractère de l’école dont M. de Rémusat est sorti, n’est pas plus comprendre cette époque que toucher un objet avec l’extrémité des doigts n’est le saisir et le soulever !
Aujourd’hui, il nous donne un poème de ce temps-là, — un poème d’âme, — d’une inspiration qui n’est plus guères l’inspiration de ceux qui ont encore la prétention d’être des poètes… Ceux-là, qui sont une bande, et oui, malheureusement pour eux ne sont pas des bandits, appelleront, je n’en doute pas, s’ils ont a en parler, l’auteur d’Armelle un romantique attardé. […] je connais, en ce moment, des fils, qui ne sont pas des monstres, et qui disent avec une familiarité révoltante : « mon ami », quand ils parlent à leur père, et, ce jour-là, ces imbécilles de pères les trouvent charmants ! […] il en est si près, que le critique, très bienveillant pour l’auteur, dont j’ai parlé en commençant, Armand de Pontmartin, estime que l’amant d’Armelle, ce héros de la vie privée, qui a ses héros comme la vie publique, diminue, dans l’intérêt que lui porte le lecteur, précisément de ce qui fait son héroïsme… Oui !
Alors même qu’il disparaîtrait un moment dans les flots d’une époque que nous n’avons pas choisie pour y vivre, dans le gouffre de cette publicité, affairée et positive, dont nous parlions plus haut et où tout s’engloutit, ce serait l’histoire des pièces d’or que le Singe de La Fontaine lançait dans la mer, par la fenêtre. […] » Assurément, quand de pareils vers, purs, légers et tremblants comme les larmes mêmes dont ils parlent, ont pu tomber, comme une protestation de toutes les puretés du cœur, des lèvres du convive de la Maison d’Or, on peut dire qu’il aura toujours « de cette rosée » dans le talent, car il ne l’aurait plus, s’il avait pu la perdre et si les mauvaises ardeurs de la vie avaient pu jamais la sécher ! […] Qui parle aujourd’hui des Iambes physiques de M.
L’inachevé, même, parle d’autant plus à l’imagination ravie que l’imagination caresse l’ébauche et rêve sur le rêve du poète. […] Seulement, et je parle à ceux qui sont poètes en quelque degré, si l’œuvre avait été plus belle, le poète, privé de la poésie de sa mort sanglante, aurait assurément été moins beau… V Or, c’est précisément (répétons-le une dernière fois !) […] Il nous aurait parlé de ces sables.
Seulement, après les chefs-d’œuvre, il faut compter pour les seconds ces livres spirituels dont le cœur humain fait le fond, qui s’appellent René ou Werther, Ourika, Édouard, Frère Ange ou Adolphe, et qui furent écrits avec cette goutte d’encre dont parle Joubert, qui peut bien mettre du temps à tomber, mais qui, en tombant, devient une goutte de lumière. […] J’ai parlé plus haut de Werther, d’Ourika, d’Édouard et d’Adolphe, à la famille desquels appartient ce genre de roman. […] Quand il parle ou qu’il peint l’amour, c’est d’une plume positive et consciente qui rappelle Alexandre Dumas fils, ce travailleur à l’emporte-pièce, sobre, mordant et sec, chez qui l’observation ne monte jamais jusqu’à l’idéal, — qui n’est cependant qu’une observation supérieure.
Je veux seulement ajouter quelques mots sur l’élément très-rare que Goya a introduit dans le comique : je veux parler du fantastique. […] Tout le monde a de l’esprit, chacun devient artiste comique ; Marseille et Bordeaux pourraient peut-être nous donner des échantillons de ces tempéraments. — Il faut voir, dans la Princesse Brambilla, comme Hoffmann a bien compris le caractère italien, et comme les artistes allemands qui boivent au café Greco en parlent délicatement. […] J’ai parlé tout à l’heure de Pinelli, du classique Pinelli qui est maintenant une gloire bien diminuée.
Nul code de société ; sauf un jargon exagéré de courtoisie chevaleresque, ils restent maîtres de parler et d’agir selon l’impulsion du moment ; vous les trouverez affranchis des bienséances comme du reste. […] Le soir, à la veillée, on parle du carrosse qui apparaît mené par des chevaux sans tête avec un postillon et des cochers sans tête, ou des esprits malheureux qui, obligés d’habiter la plaine sous le souffle aigu de la bise, implorent l’abri d’une haie ou d’un vallon. […] Je reste toujours le même. — Il faut que je parle ou que je meure. » Quels transports ensuite ! […] si vous ne voulez pas écouter, je ne dirai plus rien. — Si, parle, et ce sont tes dernières paroles. — Accepté, accepté ! […] L’avocat parle d’abord latin77 : « Non, qu’il parle en langue ordinaire ; autrement, je ne répondrai pas. — Mais vous comprenez le latin. — Je le comprends, mais je veux que toute cette assemblée entende. » Poitrine ouverte, en pleine lumière, elle veut un duel public, et provoque l’avocat : « Me voici au blanc, tirez sur moi, je vous dirai si vous touchez près. » Elle le raille sur son jargon, l’insulte, avec une ironie mordante. « Sûrement, messeigneurs, cet avocat a avalé quelque ordonnance ou quelque formule d’apothicaire, et maintenant les gros mots indigestes lui reviennent au bec, comme les pierres que nous donnons aux faucons en manière de médicaments.
Ils parlent ; oui, ils disent des mots qui troublent un instant le silence, puis ils écoutent encore, laissant leurs phrases inachevées et leurs gestes interrompus. […] Le privilège de l’âme élevée au mysticisme est la liberté ; son corps même n’est pour elle qu’un voisin auquel elle donne à peine le conseil amical du silence, mais s’il parle elle ne l’entend qu’à travers un mur, et s’il agit elle ne le voit agir qu’à travers un voile. […] Pourtant, puisque c’est un devoir strict de toujours sacrifier le mort au vivant et de donner au vivant, par un surcroît de gloire, un surcroît d’énergie, le résultat de ce vote me plaît, — et nous aurions peut-être dû, nous qui nous sommes tus, parler. […] Dans Axël, l’abbesse parlera de l’enfer comme Villiers aurait pu parler de l’hégélianisme, dont vers la fin il enseignait les déceptions, après en avoir accepté, d’abord, les larges certitudes : « C’en est fait ! […] C’est un don assez rare pour qu’on en parle.
On les négligera, et même le sien propre, pour se mettre en quête de la rose qui parle, du goût en soi. […] Parler des étoiles, c’est imiter plusieurs milliards d’êtres humains, vifs ou morts ; en parler dans les termes qu’emploie Chateaubriand, c’est n’imiter personne, en un cas où l’imitation et la banalité seraient l’écueil des plus grands écrivains. […] Jamais on n’a tant parlé que de nos jours de l’esprit scientifique, et jamais cet esprit ne régna moins sur les intelligences. […] Sans peur, il parle de la « révolution symboliste », du ton dont tel autre parlerait de la révolution romantique. […] Quel enchantement d’entendre mal parler, de prendre sur le fait la victoire de la physiologie sur la raison !
Je servais les Bourbons ; il était Bonaparte : il y avait cette incompatibilité entre nous ; mais il était avant tout philosophe et poète ; il me lisait ses compositions ; j’oubliais qu’il était roi d’une dynastie que je ne reconnaissais pas : les lettres nivellent tout pendant qu’on en parle. […] Ce prince, fils d’Hortense (nous parlons de celui qui n’est plus), était un des hommes que les dons de la nature et les perfectionnements de l’éducation avaient façonnés pour toutes les fortunes. […] Quand je le vis à Terni, je m’aperçus combien il était préoccupé de la position où il mettait sa famille ; il m’en parla beaucoup, mais enfin le sort était jeté. Il a succombé à l’agitation d’une vie trop rude pour lui, accoutumé au calme et au repos ; on ne sait pas bien encore par quelle mort ; on parle de fièvre, de duel, de poison ; pour moi, je crois sa mort naturelle. […] Est-ce que l’un ne vous parle pas aussi clairement et aussi éloquemment que l’autre ?
Nous n’en parlerons pas en ce moment : ils forment des volumes ; ils sont restés monuments de l’esprit humain. […] Je te dis que l’avant-dernière nuit tu te rendis (je te parlerai sans déguisement) dans la maison du sénateur Léca. […] car je veux te parler en ce moment, non plus avec l’indignation que tu mérites, mais avec la pitié que tu mérites si peu. […] … Vous me parlez, dans votre dernière lettre, de l’image que l’affranchi de Crassus vous a faite de mon désespoir et de ma maigreur ! […] Quant à nous, qui avons vu parler devant le peuple, nous l’avons vu cent fois, ce peuple, pleurer d’émotion honnête et patriotique, comme les Romains de Cicéron.
C’était manière de parler ! […] Et parler du « stupide xixe siècle » c’est faire œuvre de partisan exactement selon le même esprit (mais à rebours) que Pierre Larousse, qui tient que Louis XIV chantait faux et que Bonaparte est un général français mort à Saint-Cloud le 18 brumaire de l’an VIII. […] Dans la nomenclature rapide que vous énumérez, vous oubliez, il me semble, Michelet et Villiers de l’Isle-Adam et Becque et surtout Chateaubriand, sans parler de Jules Vallès, un écrivain formidable qui mettrait dans sa poche les nombreux princes dont s’enorgueillit notre époque. […] Mais comme vous parlez non de politique, mais de lettres, d’arts et de sciences, le paradoxe n’est pas soutenable. […] Sa réponse vaut d’être étudiée et savourée, où l’éminent écrivain nous parle de « l’art anarchique du xixe siècle » et du « chaos intellectuel qu’il représente à notre esprit ».
Voilà de nouveau une langue trouvée, faite de génie, quoique la même qu’on parlait à trente ans de là. […] Elles sont aussi accessibles qu’aimables ; elles nous parlent de ce que tous les jours le soleil vient éclairer, des montagnes, des fleurs, des plantes, des animaux, de l’homme dans son commerce avec la nature. […] Rollin semble avoir reçu, comme un legs du dix-septième siècle, la tâche d’exprimer, dans la langue qu’on y parlait, ce qu’ont pensé tous ses grands esprits sur le meilleur régime d’éducation publique dans une société civilisée et chrétienne. […] On ne met de son cœur que dans un livre où l’on parle la langue de sa mère. […] C’est là cette première morale du Traité des études dont je parlais tout à l’heure.
Nous ne parlerons pas des volumes à scandale ou des histoires de filles à soldats dont on ignore déjà la vogue récente. […] La Grande Muette a fait beaucoup trop parler d’elle et encore plus écrire à son sujet. […] Lorsque Bourget fait parler ses héros, il nous explique selon la méthode psychologique, par des déductions les paroles prononcées. […] Gourmont a parlé de « religiosité sexuelle… » Le style de Chair-Mystique, gâté de néologisme, est allé en s’épurant. […] Henry Bordeaux parle de 40 000 livres nouveaux par an.
On dit que Mme la duchesse de Bourgogne fait fort bien pour le soutenir, mais qu’il est honteux qu’il ait besoin d’être soutenu par elle… Dans les nombreuses lettres de Fénelon où il parle du prince, il y a deux parts à faire, celle de l’opinion même de Fénelon et des reproches ou des conseils qu’il lui adresse, et celle de l’opinion publique qu’il recueille avec anxiété à son sujet et dont il se fait l’écho direct, et presque offensant, pour l’avertir, le prémunir et l’obliger à en tenir compte. […] On a beau lui en dire du bien, il ne sera content que « lorsqu’il le saura libre, ferme et en possession de parler (même au roi) avec une force douce et respectueuse… S’il ne sent pas le besoin de devenir ferme et nerveux, il ne fera aucun véritable progrès ; il est temps d’être homme ». […] Un jour il apprend que le duc de Bourgogne, parlant moins en prince et en fils de roi qu’en pénitent et en homme qui sort de son oratoire, a dit que ce que la France souffrait alors, en 1710 (et elle souffrait, en effet, d’horribles maux), venait de Dieu qui voulait nous faire expier nos fautes passées : « Si ce prince a parlé ainsi, écrit Fénelon au duc de Chevreuse, il n’a pas assez ménagé la réputation du roi : on est blessé d’une dévotion qui se tourne à critiquer son grand-père. » Dans tout ceci, je n’ai d’autre dessein que de rappeler quelques traits de la piété noble, élevée, généreuse, à la fois sociable et royale de Fénelon, sans prétendre en tirer (ce qui serait cruel et presque impie à son égard) aucune conséquence contre l’avenir de son élève chéri, contre cet avenir qu’il n’a point été donné aux hommes de connaître et de voir se développer. […] Il perd le duc de Beauvilliers : Pour moi qui étais privé de le voir depuis tant d’années, écrit-il à la duchesse sa veuve, je lui parle, je lui ouvre mon cœur, je crois le trouver devant Dieu ; et, quoique je l’aie pleuré amèrement, je ne puis croire que je l’aie perdu, qu’il y a de réalité dans cette société intime !
Après avoir parlé lui-même de la grotte qu’on rencontre sur le cours du gave de Héas, et qui faisait le sujet du récent tableau : Voilà, disait-il, cette grotte célèbre que les voyageurs ont décrite, que les poètes ont chantée, qui appartenait surtout aux peintres, et qu’eux seuls avaient dédaignée. […] Diane et la naïade seront peut-être jugées de trop, et Ramond, en les faisant intervenir, mêlait, à son tour, de ses réminiscences classiques à une nature toute vierge et qui ne rappelle qu’elle-même : ou peut-être voulait-il parler aux critiques du temps leur propre langage pour les mieux réfuter. […] Je parlerai peu de sa vie politique et de sa carrière législative, bien qu’elle ait été honorable et même, à certaines heures, assez brillante. […] Il appartenait au district de Saint-Philippe-du-Roule, et il y parla souvent ; il était membre actif de la Société de 1789 lors de sa fondation.
Je suis fâché de vous parler de la sorte, mais vous m’y forcez. Je vous demande donc, mon très cher père, si l’on conserve dans Saint-Victor la même mortification intérieure et extérieure, telle qu’elle était dans son origine… Je vous demande encore si les frères de Saint-Victor, c’est ainsi qu’on les appelait, allaient à la campagne chez leurs amis, chez leurs parents, passer des trois semaines entières et des mois entiers ; s’ils allaient par la ville rendre des visites ; s’il en recevaient de toutes personnes et de tout sexe ; s’ils changeaient d’habits, s’ils en prenaient de plus propres et de plus mondains quand ils sortaient pour se montrer en public ; s’ils affectaient de ces airs libres et dégagés, pour ne pas dire licencieux, qui sont si contraires à la tristesse sainte de la modestie religieuse ; s’ils parlaient indifféremment et sans scrupule dans les lieux réguliers ; s’ils s’entretenaient de contes, d’affaires, d’histoires du monde, de plaisanteries, de nouvelles, qui sont choses qui doivent être entièrement bannies des cloîtres. […] Après ce repas, je fus au logis du roi, où ayant rencontré M. le procureur général, j’entrai avec lui dans la chambre de M. le duc, à qui j’ai eu l’honneur de parler plus d’une fois. […] Je lui répondis que, de la façon dont on en parlait, ce mal était très violent, mais que peut-être il ne serait ni long ni dangereux.