La mère de Henry Fielding était fille du juge Gold. […] Ils le trouvèrent à table avec un aveugle, une fille publique et trois Irlandais. […] Son père, le docteur Joshua Mackenzie, avait épousé Margaret, fille aînée de M. […] Quelle blonde fille de l’Angleterre a posé devant le maître d’école aveugle pour l’idéale figure de la première femme ? […] Ils n’en auraient pas voulu pour leur fille ou leur femme ; mais, à tout prendre, ils la trouvaient amusante et gaie.
Masmonteil dans sa thèse de Doctorat en droit, La législation criminelle dans l’œuvre de Voltaire, pour être sûr au moins que : ni Calas fils ne s’est pendu ; ni la fille Sirven ne s’est étranglée et noyée elle-même ; et que les contradictions et mensonges multipliés des Calas et certaine disparition du cadavre de la fille Sirven rendent les Calas et les Sirven infiniment suspects ; ceci ajouté que les Calas avaient un intérêt très grand à la mort de Calas fils et les Sirven un intérêt assez grand à celle de la fille Sirven. […] C’est en vertu de cette loi qu’on voit Jephté immoler sa propre fille et le prêtre Samuel couper en morceaux le roi Agag. […] … » « Il est dit qu’à peine Jéricho est sans défense que les Juifs immolent à leur Dieu tous les habitants, vieillards, femmes, filles, enfants à la mamelle et tous les animaux… Pourquoi tuer aussi tousles animaux, qui pouvaient servir ? […] Egorgés pour avoir eu commerce avec les filles Madianites : 24000. […] Si votre frère, fils de votre mère, ou votre fille ou votre femme qui est entre vos bras, ou votre ami que vous chérissez comme votre âme, vous dit : « Allons, servons les dieux étrangers »… égorgez-le sur-le-champ, frappez le premier coup, et que le peuple frappe après vous. » Vous avez frémi, Monsieur, si vous êtes chrétien ; vous avez tremblé que vos juifs n’abusassent contre les chrétiens de ce passage terrible.
» Et comme bêtise engendre bouffissure, ainsi que nous le prouve l’exemple des crétins et des filles tolérées, il n’y a pas lieu de s’étonner que nos contemporains soient si sains de corps et d’esprit. — Vous savez ce que j’entends par santé. — Et, voyez ! […] Sur quoi le tribunal de rendre un jugement qui condamna la pauvre fille à six mois de prison et d’ordonner son arrestation immédiate. […] Mr William Andrews, c’était le nom de l’hôte s’avança pour me saluer, excusant sa femme de ne point paraître au « breakfast », à cause de la maladie de sa fille. […] Cette chère personne me dit que sa petite fille allait un peu mieux, et, déjà, elle semblait pleine d’espoir. […] C’est l’histoire d’un jeune homme pris entre trois femmes : la sienne qu’il a épousée vieille, par intérêt, et qu’il finit par investir d’une sorte de reconnaissance quasi filiale qui ne va pas certes jusqu’à l’amour mais y confine ; une fille adorée jadis, presque dédaignée maintenant ; une autre fille choisie à dessein parmi les plus bas rangs de la société féminine et qui sait se faire, elle, aimer jusqu’à la frénésie.
Ça devait être, dans le même milieu et la même tonalité, une vieille fille dévote et chaste… Et puis j’ai compris que ce serait un personnage impossible20. » Y a-t-il dans ces paroles une mystification ? […] Nous retrouverons cette pointe de sadisme dans le personnage de Mademoiselle Bistouri, la singulière fille qui, éprise d’un carabin, désirerait le voir venir chez elle avec sa trousse et son tablier, et souhaiterait qu’il y eût « même un peu de sang dessus133 ». […] Quand Victor Hugo, en strophes admirables, raconte la mort de sa fille, l’angoisse première s’est déjà apaisée. […] Niobé, assistant au meurtre de ses fils et de ses filles, ne pleure qu’autant qu’il est utile pour fournir à la statuaire le motif d’une grandiose image de marbre218. […] ce cri qui serait naturel chez une vierge de notre époque, et que nous comprenons chez la victime de Calchas, semble peu conforme à ce que l’on se figure d’une fille des Brahmanes.
Marcel Prévost doit être connu de ceux qui ont des filles et qui ont souci de leur dignité et de leur bonheur. […] L’âme est une fille du ciel et son voyage est une épreuve. […] Là c’est une pauvre petite fille presque mourante, sa mère la supplie de la regarder. […] On y vit un penseur auguste, enseigneur d’âmes, un capitaine d’aventures, qui délivra un peuple ; et des filles y amenaient leurs-femmes. […] “Il ne se consola, écrit sa fille, que par la pensée qu’il ne lui survivrait pas longtemps.”
Frétillon, bonne fille au demeurant, ignore l’amour, car elle ne connaît ni l’exaltation des sens ni l’exaltation du cœur. […] Près du rouet de sa fille bien-aimée, le vieux sergent berce deux jumeaux ; il rêve à l’avenir que Dieu leur garde, il interroge leur destinée. […] Qu’une mère ferme les yeux sur la faiblesse de sa fille, le lecteur le conçoit sans peine ; mais qu’elle fasse le guet, qu’elle se pose en sentinelle tandis que sa fille se livre tout entière à sa passion, une pareille complaisance, qui peut bien se rencontrer, sera toujours d’un fâcheux effet. […] Mais comme il donne à entendre que la fille séduite appartient aux dernières classes du peuple, une pareille proposition équivaut à une disgrâce. […] Dans la pièce de Schiller, Élisabeth de Valois demande à voir sa fille, et la grande-maîtresse de la cour, la duchesse d’Olivarès, lui répond que l’heure d’embrasser sa fille n’a pas encore sonné.
., fille de beaucoup de mérite, mais peu accommodée des biens de la fortune, puis incontinent après son mariage l’abandonne lâchement. […] La seconde Fronde vint renverser encore une fois la fortune de Naudé et lui porter au cœur le coup le plus sensible, celui qu’un père eût éprouvé de la perte d’une fille unique, déjà nubile et passionnément chérie. […] Dans un Advis imprimé (1651) à l’adresse de nos Seigneurs du Parlement, il exhale les sentiments dont il est plein : « … Et pour moi qui la chérissois comme l’œuvre de mes mains et le miracle de ma vie, je vous avoue ingénuement que, depuis ce coup de foudre lancé du ciel de votre justice sur une pièce si rare, si belle et si excellente, et que j’avois par mes veilles et mes labeurs réduite à une telle perfection que l’on ne pouvoit pas moralement en désirer une plus grande, j’ai été tellement interdit et étonné, que si la même cause qui fit parler autrefois le fils de Crésus, quoique muet de sa nature, ne me délioit maintenant la langue pour jeter ces derniers accents au trépas de cette mienne fille, comme celui-là faisoit au dangereux état où se trouvoit son père, je serois demeuré muet éternellement. Et, en effet, messieurs, comme ce bon fils sauva la vie à son père en le faisant connoitre pour ce qu’il étoit, pourquoi ne puis-je pas me promettre que votre bienveillance et votre justice ordinaire sauveront la vie a cette fille, ou, pour mieux dire, à cette fameuse bibliothèque, quand je vous aurai dit, pour vous représenter en peu de mots l’abrégé de ses perfections, que c’est la plus belle et la mieux fournie de toutes les bibliothèques qui ont jamais été au monde et qui pourront, si l’affection ne me trompe bien fort, y être à l’avenir. » — Et il finit en répétant les vers attribués à Auguste, lorsque celui-ci décida de casser le testament de Virgile plutôt que d’anéantir l’Enéide : ….
En revanche, vers le même temps (et ceci complète le chevalier), Mlle de Scudery observait de son bord que « les plus honnêtes femmes du monde, quand elles sont un grand nombre ensemble (c’est-à-dire plus de trois), et qu’il n’y a point d’homme, ne disent presque jamais rien qui vaille, et s’ennuyent plus que si elles étoient seules. » Au contraire, « il y a je ne sais quoi, que je ne sais comment exprimer (avouait d’assez bonne grâce cette estimable fille), qui fait qu’un honnête homme réjouit et divertit plus une compagnie de dames que la plus aimable femme de la terre ne sauroit faire25. » Quand on sent si vivement des deux côtés l’avantage d’un commerce mutuel, on est bien près de s’entendre ou plutôt on s’est déjà entendu, et la science de l’honnête homme a fait bien des pas. […] La lettre est adressée à Madame la maréchale***, qui est probablement Mme de Clérembaut, fille de M. de Chavigny, personne d’esprit et qui passait pour extrêmement savante : « Puisque vous êtes si curieuse, madame, que de vouloir apprendre tout ce qui se passa au rendez-vous d’avant-hier, j’aurai tantôt l’honneur de vous voir et de vous en dire jusqu’aux moindres circonstances. […] Cette duchesse de Lesdiguières, qui revient à tout instant sous la plume du chevalier, la Reine des Alpes, comme il l’appelle, la même qui joua un certain rôle sous la Fronde et que Sénac de Meilhan a fort agréablement mise en jeu dans ses prétendus Mémoires de la Palatine, était Anne de la Magdeleine de Ragny, fille unique de Léonor de la Magdeleine, marquis de Ragny, et d’Hippolyte de Gondi. […] On noierait bien d’autres endroits encore où une sorte de grossièreté perce sous la quintessence et prend même le dessus ; la lettre 195e, qui contient une théorie savante sur le mariage à trois ; la 130e, où il fait, du bel-esprit sur des choses simplement malpropres ; la 30e, où, à travers la gaudriole, les Filles de la Reine sont traitées fort lestement.
Anne de Pisseleu, duchesse d’Étampes, dite d’abord Mlle d’Heilly, maîtresse de François Ier, née vers 1508, était fille d’honneur de Louise de Savoie, duchesse d’Angoulême, mère de François Ier, et avait dix-huit ans lorsque ce prince en devint éperdument amoureux. […] Tire, lui dis-je, l’anneau que tu as au doigt, et mets-le au doigt de cette fille. […] J’avais défendu à mes gens de faire entrer des filles dans ma maison ; mais cet ordre était mal exécuté. […] Comme le bruit courait depuis longtemps que ce vieux château était habité par un esprit, que je n’avais cependant jamais vu ni entendu, et que cette fille qui était couchée dans cette tête la faisait remuer de temps en temps, le sot peuple disait que l’esprit s’était déjà emparé de cette grande figure, et qu’il lui faisait mouvoir les yeux et la bouche, comme si elle voulait parler ; les uns en étaient effrayés, et les autres plus malins s’efforçaient de le leur faire croire, quoiqu’ils ne sussent pas qu’il y avait dans cette tête un véritable esprit. » VIII Le roi cependant, à la sollicitation de Mme d’Étampes, lui reprocha de perdre son temps et son talent à faire pour d’autres des vases, des salières, des têtes, des portes, et de négliger les grands ouvrages qu’il lui avait commandés.
Bossuet et la France moderne La France est toujours la fille aînée de l’Église, nul n’en saurait douter. […] Je sais encore que si cette même vérité la conduit un jour aux abîmes, d’où les forces unies de toutes les divinités du globe ne parviendraient pas à la retirer, il n’y aura personne à maudire, nul principe à renier : car c’est Dieu lui-même qui l’aura voulu, la France ayant obéi à son devoir de fille soumise. […] L’avenir de la France s’annonçait grandiose, quand, intervenant soudain, l’Église catholique, apostolique et romaine, inquiète du danger que courait sa fille chérie en laissant croître à son flanc l’ulcère de l’« hérésie », ne lui permit pas de s’orienter plus longtemps vers cet avenir libérateur, dont elle redoutait à juste titre l’amertume. […] Quand le futur évêque de Meaux écrivait dans un placet au roi : « Nous avons à cœur d’établir un ordre et union à Metz entre tous les sujets de Votre Majesté », cela voulait dire qu’il prétendait user de tous les moyens pour refuser le droit de vivre à une fraction de la population de Metz ; plus tard dans un prêche aux Nouvelles Converties, s’adressant aux protestantes arrachées par la force à leurs maris ou à leurs pères, puis incarcérées, il les nommera : « ces pauvres filles, qui sont venues à l’Église, … qui ont couru à nous… » !
Il tira sans doute l’épée quand il le fallut ; il vivait de la vie de société et de voisinage ; il s’occupait de ses affaires et de sa famille, il essayait péniblement d’établir sa maison : ayant perdu un fils aîné en bas âge et une fille déjà grandissante, il élevait un dernier fils auquel il devait encore survivre. […] On a dit de nos jours avec un grain de malice et un coin de vérité : « La poésie française, au temps de Henri IV, était comme une demoiselle de trente ans qui avait déjà manqué deux ou trois mariages, lorsque, pour ne pas rester fille, elle se décida à faire un mariage de raison avec M. de Malherbe, lequel avait la cinquantaine. » Mais ce ne fut pas seulement un mariage de raison que la poésie française contracta alors avec Malherbe, ce fut un mariage d’honneur.
Il devient épris de la fille du président de Saint-Mesmin, qui était une personne à la mode en ce temps-là, et, ce semble, un peu coquette. […] Il a entendu parler d’une autre personne plus convenable tant pour sa beauté modeste que pour sa vertu et haute extraction ; c’est Anne de Courtenay, fille de M. de Bontin : c’est cette dernière que la raison désigne à Rosny, et, même en telle matière qui a pour fin le mariage, il se rappelle cette maxime : « que celui qui veut acquérir de la gloire et de l’honneur, doit tâcher à dominer ses plaisirs et ne souffrir jamais qu’ils le dominent ».
Selon cette chronique dont il se porte garant, les deux personnes qui passaient pour être filles de l’intendant et fidèle domestique de Marolles auraient tenu de plus près à ce dernier ; les gens soi-disant bien informés prétendaient qu’il était le vrai père. […] J’y opposerai seulement une certaine page des mémoires de Marolles où il se représente, sans y être obligé, comme singulièrement attaché à la pudeur, et n’ayant jamais manqué en rien d’essentiel aux devoirs de sa condition, et aussi cette autre page où, déplorant en 1650 la mort d’une petite fille née en son logis et sœur des deux autres personnes dont parle Jean Rou, il la regrette en des termes si touchants, si expressifs et si publics, que véritablement il ne semble pas soupçonner qu’on puisse attribuer sa douleur à un sentiment plus personnel : « Cela fait bien voir, dit-il simplement, ce que peut quelquefois la tendresse de l’innocence sur le cœur d’un philosophe quand il ne s’est pas dépouillé de toute humanité. » — Cette remarque faite pour l’acquit de ma conscience, chacun en croira pourtant ce qu’il voudra.
L’Académie, je le répète, a fait moins et a fait plus que ce qu’il prétendait d’elle ; et, somme toute, s’il reparaissait en l’un de nos jours de fête, il n’aurait pas trop à rougir de sa création ; il gronderait un peu, mais il tressaillirait aussi dans son orgueil de père à la vue de sa fille émancipée. — Je reviens vite à l’édition de M. […] Ce furent les filles de Chamillart le ministre qui voulurent assister, elles et leurs amies, du fond d’une tribune qu’on leur ménagea, à la réception de l’évêque de Senlis, leur oncle (7 septembre 1702), et pour s’en moquer.
Marie-Charlotte-Hippolyte de Campet de Saujon, fille d’un lieutenant des gardes du corps du roi, le comte ou marquis de Saujon, et de Louise-Angélique Rarberin de Reignac, qui devint en secondes noces Mme de Montmorency, fut baptisée à Saint-Sulpice le 6 septembre 1725, et elle était née probablement la veille ou le jour même23. […] Comme on lui faisait sentir l’inconséquence : « Je veux, dit-elle, rendre à la vertu par mes paroles ce que je lui ôte par mes actions. » Un autre jour, elle reprochait vivement à son amie la maréchale de Mirepoix de voir Mme de Pompadour, et se laissant emporter à la vivacité de l’altercation, elle alla jusqu’à dire : « Ce n’est, au bout du compte, que la première fille du royaume. » — « Ne me forcez pas de compter jusqu’à trois », répliqua la maréchale.
La famille était assez nombreuse : trois filles et un fils. […] « Délie ou plutôt Délia (mon père ne peut retrouver le nom de famille) était fille d’un consul de France à Smyrne ou à Constantinople.
Tous les dimanches, aux prônes, il se crie des lieutenances et des sous-lieutenances (de saints) : à tant la lieutenance de saint Pierre Si le paysan tarde à mettre le prix, vite un éloge de saint Pierre, et mes paysans de monter à l’envi736. » — À ces cerveaux tout primitifs, vides d’idées et peuplés d’images, il faut des idoles sur la terre comme dans le ciel. « Je ne doutais nullement, dit Rétif de la Bretonne737, que le roi ne pût légalement obliger tout homme à me donner sa femme ou sa fille, et tout mon village (Sacy en Bourgogne) pensait comme moi. » Il n’y a pas de place en de pareilles têtes pour les conceptions abstraites, pour la notion de l’ordre social ; ils le subissent, rien de plus. « La grosse masse du peuple, écrit Gouverneur Morris en 1789738, n’a pour religion que ses prêtres, pour loi que ses supérieurs, pour morale que son intérêt ; voilà les créatures qui, menées par des curés ivres, sont maintenant sur le grand chemin de la liberté ; et le premier usage qu’elles en font, c’est de s’insurger de toutes parts parce qu’il y a disette. » Comment pourrait-il en être autrement ? […] J’ai vu dans le dépôt de Rennes plusieurs maris arrêtés sur la seule dénonciation de leurs femmes, et autant de femmes sur celle de leurs maris ; plusieurs enfants du premier lit à la sollicitation de leur belle-mère ; beaucoup de servantes grosses des œuvres du maître qu’elles servaient, enfermées sur sa dénonciation, et des filles dans le même cas, sur la dénonciation de leur séducteur ; des enfants sur la dénonciation de leur père, et des pères sur la dénonciation de leurs enfants : tous sans la moindre preuve de vagabondage et de mendicité… Il n’existe pas un seul jugement prévôtal qui ait rendu la liberté aux détenus, malgré le nombre infini de ceux qui ont été arrêtés injustement. » — Supposons qu’un intendant humain, comme celui-ci, les élargisse : les voilà sur le pavé, mendiants par la faute de la loi qui poursuit la mendicité et qui ajoute aux misérables qu’elle poursuit les misérables qu’elle fait, aigris de plus, gâtés de corps et d’âme. « Il arrive presque toujours, dit encore l’intendant, que les détenus, arrêtés à vingt-cinq ou trente lieues du dépôt, n’y sont renfermés que trois ou quatre mois après leur arrestation, et quelquefois plus longtemps.
Quand on eut du palais de ces filles du ciel Enlevé l’ambroisie en leurs chambres enclose. […] Si gracieux et si naturel que soit la Fontaine, ses Filles de Minée, ses poëmes d’Adonis, de Philémon et de Baucis ont quelque chose de monotone.
Il était l’aîné ; il avait une sœur d’un caractère original, d’un cœur excellent, brave fille qui ne se maria point pour mieux servir son père, « vive, agissante, gaie, décidée, prompte à s’offenser, lente à revenir, sans souci ni sur le présent ni sur l’avenir, ne s’en laissant imposer ni par les choses ni par les personnes ; libre dans ses actions, plus libre encore dans ses propos : une espèce de Diogène femelle ». […] c’est comme tous les autres ennuyeux du monde. » Les analyses ou plutôt les peintures que Diderot a données de L’Accordée de village, de La Jeune Fille pleurant son oiseau mort, de La Mère bien-aimée, etc., sont des chefs-d’œuvre et de petits poèmes à propos et en regard des tableaux.
Sophie, la fille de boutique, prend un chapeau et le pose ridiculement sur sa tête : Madame, qui est-ce qui met son chapeau comme cela ? […] Le Père Joseph se compose de quatre dialogues dans lesquels le père convertisseur et politique parle successivement à la vieille marquise, à sa fille la comtesse, et au fils de celle-ci, jeune officier, à trois générations, essayant auprès de chacune le langage qu’il croit le mieux lui convenir.
Mme la marquise de Sillery étant venue à La Rochefoucauld avec mesdemoiselles ses filles, la bonne compagnie fut de beaucoup augmentée : tous les jours nous dansions au son de mes violons. […] Tel il parut encore à la mort de M. de La Rochefoucauld, son premier patron, et qui l’avait mis en circulation dans le monde : « Jamais un homme n’a été si bien pleuré, écrit Mme de Sévigné à sa fille (26 mars 1680) : Gourville a couronné tous ses fidèles services dans cette occasion ; il est estimable et adorable par ce côté de son cœur, au-delà de ce que j’ai jamais vu ; il faut m’en croire. » Dans cette relation finale avec M. de La Rochefoucauld, Gourville se trouvait un peu en rivalité et en délicatesse intestine avec Mme de La Fayette, dont il a laissé un portrait plus malicieux qu’on ne voudrait.
Ce digne père, homme très remarquable, ayant quitté le service à trente-quatre ans, épousa une fille de finances de Paris, très belle, de plus de sens que d’esprit. Il en eut deux enfants : une fille, morte à douze ans, et un fils dont l’éducation devint son occupation principale.
Dans ses huit volumes de romans, où figurent tous les exemplaires de la race humaine, du paysan au prince, de la petite fille aux vieilles moribondes, chaque acteur agit, existe et souffre, avec toute l’intensité d’un être en chair, avec des gestes particuliers, une physionomie minutieusement évoquée, des façons individuelles de se tenir, de s’exprimer, de se comporter, d’aimer ou de mourir, qui suscitent peu à peu chez le lecteur des images nettes et comme familières. […] Qu’on se rappelle la façon surprenante dont s’accuse sans une indication précise le type de Machourina dans Terres Vierges, l’étudiante masculine ridiculement atteinte d’un amour sans espoir, ou celui d’Evlampia, la fille redoutable du Roi Lear.
Entreprendre la guérison des plaies sociales, amender les codes, dénoncer la loi au droit, prononcer ces hideux mots, bagne, argousin, galérien, fille publique, contrôler les registres d’inscription de la police, rétrécir les dispensaires, sonder le salaire et le chômage, goûter le pain noir du pauvre, chercher du travail à l’ouvrière, confronter aux oisifs du lorgnon les paresseux du haillon, jeter bas la cloison de l’ignorance, faire ouvrir des écoles, montrer à lire aux petits enfants, attaquer la honte, l’infamie, la faute, le vice, le crime, l’inconscience, prêcher la multiplication des abécédaires, proclamer l’égalité du soleil, améliorer la nutrition des intelligences et des cœurs, donner à boire et à manger, réclamer des solutions pour les problèmes et des souliers pour les pieds nus, ce n’est pas l’affaire de l’azur. […] Il dit : Le roi prendra vos fils et les mettra à ses chariots ; il prendra vos filles et les fera servantes ; il prendra vos champs, vos vignes et vos bons oliviers, et les donnera à ses domestiques ; il prendra la dîme de vos moissons et de vos vendanges, et la donnera à ses eunuques ; il prendra vos serviteurs et vos ânes et les fera travailler pour lui ; et vous crierez à cause de ce roi qui sera sur vous, mais comme vous l’aurez voulu, l’Éternel ne vous exaucera point ; et vous serez des esclaves. » Samuel, on le voit, nie le droit divin ; le Deutéronome sape l’autel, l’autel faux, disons-le ; mais l’autel d’à côté n’est-il pas toujours l’autel faux ?
Il ne paraît donc pas pressé de faire pencher toute la balance du côté de son Université, cette fille bien-aimée.
Mais il y a eu un malheur, un contre-temps qu’on n’attendait pas : de vraies lettres, et cette fois toutes rudes et un peu brutes, adressées bien réellement à l’impératrice par sa fille, ont été publiées à Vienne par M. d’Arneth ; et dès ce moment le contraste a sauté aux yeux.
Pourtant la franchise courageuse de mademoiselle de La Fayette donna à Richelieu quelque crainte d’un rapprochement entre le roi et la reine ; et, après la retraite de cette noble fille, il résolut, pour plus de sûreté, de remplir la place vacante par une créature de son choix.
Ces passions violentes et fatales, même dans leur générosité ; ces utopies politiques et sociales, filles du xviiie siècle, et qui étaient devenues le rêve des plus chauds et des plus nobles cœurs ; ce prestige républicain, attaché à certaines maximes, à certaines formes de gouvernement ; cette éducation de collège et de livres, toute romaine : et Spartiate, sans l’intelligence de ce qui diffère dans les temps modernes ; enfin la guerre au dehors qui excitait et commandait l’énergie en toutes choses : voilà les causes réelles qui renversèrent la Constitution de 91 : et qui eussent renversé toute autre eu sa place ; voilà, en y ajoutant les faits et les mille incidents qui survinrent, ce qui amena le 10 août, la Convention » et la Montagne.
Elle est restée jusqu’au bout la petite fille qui, dans les traînes du Berry, inventait de belles histoires pour amuser les petits pâtres… Je suis sûr que les aventures singulières et mystérieuses de l’Homme de neige, de Consuelo et de Flamarande me raviraient encore.
C’était, au fond, excessivement brutal : des histoires de filles, de paysans rapaces, de lâches et grotesques bourgeois ; les « faits-divers » d’une humanité élémentaire et toute en instincts.
Entre sa femme et sa fille, deux grands caractères, il vécut, doux, accueillant et paisible.
On exalte, sans y regarder, la Fille Élisa, roman écrit, selon la déclaration de l’auteur, pour « parler au cœur et à l’émotion de nos législateurs » et auquel, en effet, les parlementaires ont pu s’intéresser sans effort, roman dont l’émotion demeure à la préface, livre pauvre d’humanité et mince de littérature, bien loin, ce me semble, des chefs-d’œuvre que fabriquait, avec son frère, M.
Et puis, quels instincts de filles ont donc la plupart des jeunes d’à présent !
Lorsque la princesse vous avait permis de s’inquiéter de sa santé ou de ses proches, il était courant d’en recevoir une réponse de ce genre. « Je suis, pour l’heure, assez contente de Messaline, mais Nana me donne de graves soucis. » Un étranger eût pu croire qu’il s’agissait de ses filles.
« Nous saurons tout cela dans le paradis. » Réponse spirituelle que faisaient les religieuses hospitalières, un peu impatientées, à un toqué scientifique, qui, échoué dans un hospice, assommait, les pauvres filles qui le soignaient de ses élucubrations déplacées.
Il se trouve des femmes honnêtes parmi celles qui ne le sont pas ; il y a des filles innocentes à côté de mères fort déréglées.
La gravité et la noblesse du caractère chrétien sont marquées jusque dans ces vous opposés aux tu de la fille de Félix : cela seul met déjà tout un monde entre le martyr Polyeucte et la païenne Pauline.
— n’est donc que la religion catholique, tout simplement, fixant le dogme mais pourtant n’y obligeant pas, et ouvrant les bras — comme une brave fille — à tous ceux qui, sans le dogme, acceptent la morale chrétienne, qu’ils soient d’ailleurs philosophes, protestants, athées !
Le bon Walckenaer avait eu pour Mme de Sévigné une passion jaseuse, empressée et devenue proverbiale ; mais on ne possède pas Mme de Sévigné, on ne la conquiert pas ; elle n’a jamais été entièrement qu’à sa fille, et depuis ce temps-là elle appartient à tous et n’est à personnez. […] Elle est la décente amie de M. de Nivernais ; car en ce pays aucune intimité n’est permise que sous le voile de l’amitié. » Le duc a son mérite ; comme écrivain, il est « au sommet du médiocre », et Horace Walpole cite à ce propos le mot de Mme Geoffrin, qu’il corrige légèrement, puis il ajoute : Il serait disposé à penser avec liberté, s’il n’avait l’ambition de devenir gouverneur du dauphin (Louis XVI), et de plus il craint sa femme et sa fille qui sont des fagots d’Église. […] Beaucoup d’agrément dans la société, d’aménité dans les mœurs, le ton excellent d’un grand seigneur homme de cour, et peut-être un peu trop homme de lettres… » Enfin (et ceci est plus sérieux), on lit dans une lettre du général en chef Bonaparte au général Joubcrt, datée du quartier général, Milan, 14 thermidor an v (1er août 1737) : « Il y a à Vicence, citoyen général, la veuve Brissac, fille du respectable Mancini-Nivernais ; elle est hors de France depuis 1787 ; je ne vois point d’inconvénient à ce que vous lui donniez un passeport pour se rendre au quartier général, comme je lui en ferai donner un pour se rendre en France ; je vous prie même, si l’occasion s’en présentait naturellement, de lui faire des honnêtetés.
Le premier cité est le comte Baldelli, époux d’une charmante jeune femme et père d’une plus charmante fille. […] Ceux que vous avez plaints et révérés dans le malheur, vous les aimez aussi dans la prospérité ; ceux que vous avez exécrés quand ils exerçaient la tyrannie, vous les exécrez encore quand ils sont tombés… En comparant ces deux manières de fidélité, l’une aux principes, l’autre aux personnes, je remarquerai, quoi que vous en puissiez dire, que la vôtre est beaucoup plus passionnée, beaucoup plus jeune que la mienne… » XII Mme de Staël, qui était allée à Pise marier sa fille avec M. le duc de Broglie, écrivait à la comtesse des lettres empreintes du même embarras que Sismondi : « Pise, 20 décembre 1815. […] « Il s’agit ici de la mort, toute récente à cette date, de la fille de M. de Montmorin, Mme de Beaumont.
C’est quelque jeu enfantin, car tous les visages disent une joie franche et douce de jouerie, devant l’inquiète attitude de la fille qui est debout. […] Et, au loin, dans le plein soleil, d’autres filles courent, traînant les pieds. […] Quelques filles un peu folles, volontiers dévêtues, et des croques-morts falots ; et les blanches ondulations d’une neige, et des figures enfantines, qui vaguement se jouent, en des attitudes malignes.
Il y a des troupes d’élite et des archers déguenillés, des bohémiens, des juifs, des singes et des filles. […] Hélène, aux murs troyens, blanche fille du cygne, Attend l’arc d’Héraclès pour nommer son vainqueur, Héros, presse tes pas et retiens ta douleur : Aux oreilles des dieux toute plainte est indigne. […] Son livre est un musée où vivent des tableaux ; J’y sais des coins de ciel sanglant sur Salamine, Une ornière fangeuse où la trace divine Des sylvains est marquée ; une montagne, un champ Des palais sur un port doré par le couchant ; Quelques bandes de fer et de bronze bardées ; Le corps chaud d’ambre blond des papesses fardées, Des filles près d’un puits ; et j’y sais un jardin Où lui-même s’est mis contre le fût d’un pin Qui dans le noir fouillis de sa maîtresse branche, Retient comme un grand nid la pleine lune blanche.
Il envoie son fils se faire occire, laisse sa fille se faire courtisane, se met à confectionner des mensonges au mètre cube, et finira grand croix de la légion d’honneur. […] Liluli, c’est l’illusion, jolie fille qui affole tout le monde et détourne de la vérité (chirridi) les pauvres humains ahuris. […] La pièce repose sur le choc de deux milieux, la grande bourgeoisie et la pègre, reliés par la double identité de Claire, épouse du prince Serge et ancienne fille. « Son homme » est le voyou Fernand, qui meurt dans ses bras après une tentative de cambriolage au domicile de Claire.
C’est une histoire politique, surgissant de l’histoire religieuse qui la contenait, et qui méconnaît son origine, comme une fille coupable oublie sa mère. […] L’historien n’a appuyé ni son regard, ni son jugement, sur ce Roi des ribauds, empoisonnant sa femme de ses maladies de débauche, jaloux de Bayard, foi mentie à Madrid, qui finit par s’allier avec le Turc contre la civilisation chrétienne, et, pour tout cela, il ne lui applique placidement que la phrase bonne fille de Tavannes : « Les dames plus que les ans lui causèrent la mort. […] Le cannibalisme de cette anarchie, ce cannibalisme du fond du cœur de l’homme, qui y dort parfois, comme une bête féroce dans son antre, quand elle est repue, mais qui s’y réveille à certains moments de l’Histoire ; le cannibalisme de cette anarchie féconde en massacres, qui ne se contenta pas de la coupe réglée des échafauds, mais qui mangeait des cœurs tout chauds, faisait couler dans la bouche, ouverte de force, des frères vivants, le sang des frères égorgés, brûlait les femmes vives, les filles sous les yeux des mères, dans leurs châteaux incendiés, et fit de tout un peuple un bourreau de plusieurs millions de Robespierres, ne pouvait pas plus échapper à Forneron qu’à M.
C’était un souteneur de thèses, comme on est un souteneur de filles. […] Ni sa femme, ni ses filles, ni ses amis, ni ses bons sentiments, ni sa bonne humeur, ni même les ridicules qui font dire : « J’ai ri, me voilà désarmé ! […] De sentiment, cet homme, qui était chrétien quand il prenait ses filles sur ses genoux et qu’il soignait si tendrement leurs maladies (voir la Correspondance), a retrouvé, dans son livre de la Pornocratie, — dont, par parenthèse, je n’aime pas le titre, trop pédantesque, trop grec, pas assez français, — l’accent chrétien perdu par lui depuis si longtemps, et, chose particulièrement étonnante !
… Les pièces de ce volume, filles des quarts d’heure qui ont sonné à de longs intervalles, ont été écrites à peu près aux époques où M. […] le poète a tour à tour du Dorat et du Jocrisse ; il est oiseleur, dénicheur de merles, tueur de petites bêtes sur le cou des petites filles, jardinier, badin, lascif, mais toujours niais ! […] Victor Hugo est tout cela) trouve des beautés inaccoutumées de sentiment et d’expression dans la résignation du chrétien, ces strophes resteront comme celles de Malherbe sur la mort de la fille de Desperriers et les derniers vers de Gilbert.
Perrichon, au moment de monter en wagon, s’assure qu’il n’oublie aucun de ses colis. « Quatre, cinq, six, ma femme sept, ma fille huit et moi neuf. » Il y a une autre pièce où un père vante la science de sa fille en ces termes : « Elle vous dira sans broncher tous les rois de France qui ont eu lieu. » Ce qui ont eu lieu, sans précisément convertir les rois en simples choses, les assimile à des événements impersonnels. […] L’expression « avoir lieu » est de celles qui ont dû reparaître bien des fois dans les leçons récitées par la fille devant son père ; elle nous fait penser à une récitation.
Parmi bien des visages aimables, c’est la Mère confidente et sa fille qui nous attirent. […] L’amour de Mâtho pour la fille d’Hamilcar en est le lien trop souvent rompu. […] On découvre la vapeur, nous chantons Vénus, fille de l’onde amère ; on découvre l’électricité, nous chantons Bacchus, ami de la grappe vermeille ! […] Chevauchant sur le chemin de Lissy-Gory, il aperçoit deux petites filles : elles s’arrêtent court à son approche. […] Ils n’invoquent la morale, à propos d’une de leurs filles séduites, que si le séducteur est riche et craintif.
. — Que vous ayez trouvé remarquable la figure de l’un et point celle de l’autre, cela tient à la précipitation avec laquelle vous avez regardé ; c’est de la même façon que vous aurez senti qu’on puait le vin et vu qu’on embrassait ma servante, pauvre fille injustement accusée. […] Lorsqu’elle se faisait peigner, elle montait sur une table, et sa tante et sa fille de chambre étaient occupées. […] Il est profondément intéressant qu’un écrivain, un poète, nous donne ouvertement son sentiment personnel en nous disant : ceci, c’est bien moi, c’est pour ma maîtresse, c’est pour ma mère, c’est pour ma fille, c’est pour les enfants, etc. […] Il est néanmoins dans ce livre des pages remarquables : l’intérieur de la vieille fille, la distribution des prix, le tribunal. […] Le vicaire général tient une grande place, c’est un caractère très bien dépeint ; sa fin ressemble un peu à celle du chevalier de Valois dans la Vieille Fille.
Vous avez vu de ces beautés vraies et naturelles qui éclatent et se font jour du milieu de la misère, de l’air malsain, de la vie chétive ; vous avez, bien que rarement, rencontré de ces admirables filles du peuple, qui vous apparaissent formées et éclairées on ne sait d’où, avec une haute perfection de l’ensemble, et dont l’ongle même est élégant : elles empêchent de périr l’idée de cette noble race humaine, image des Dieux. […] On a cru longtemps que cette Béjart, femme de Molière, était fille naturelle et non sœur de l’autre Béjart ; on l’a même cru du vivant de Molière, et depuis sans interruption, jusqu’à ce que M. […] Il est bien singulier, en effet, que tous les biographes de Molière, à partir de Grimarest, aient écrit, sans contradiction, qu’il avait épousé la fille naturelle de la Béjart, sa première maîtresse. Montfleury adressa même à Louis XIV une dénonciation contre l’illustre comique, l’accusant d’avoir épousé la fille après avoir vécu avec la mère, et insinuant par là qu’il avait pu épouser sa propre fille : ce qui, dans tous les cas, serait invinciblement réfutable par les dates.
Il n’est que vous, ma toute chère, pour vous, enchanter vous-même de votre amour comme le Sire de la Triste Figure saluant la princesse des Grâces dans une fille de ferme et l’impératrice de toute beauté dans cette vierge rudanière et sans doute ébréchée. […] La même nuit, sa propre fille en amour n’a pas une pensée pour le misérable : tandis qu’on est en train de le pendre et que ce père se balance déjà au bout de la corde, tirant la langue, cette fille si sensible, qui aime tant la musique, tient des propos délicieux aux étoiles et chante les plus doux vers du monde. […] Tu étais en compagnie d’une petite fille, adoptée par je ne sais plus qui et que tu t’étais chargé de reconduire à ses parentsy. […] C’est l’histoire d’uned’une fille de brahmin que le volt paternel poursuit lorsqu’elle épouse l’occidental.