Du rang qui appartient à Louis XIV parmi les rois.
Quelles merveilles suivirent, quel monde nouveau s’ouvrit à l’imagination des Hellènes, quelle gloire consola leur défaite intérieure et leur asservissement, quel simulacre de liberté leur resta, par l’absence chaque jour plus lointaine de leur puissant vainqueur, qui semblait leur général délégué dans l’Asie, il n’appartient pas à notre sujet de multiplier ici ces grands souvenirs d’une prodigieuse fortune.
Je revois souvent en ma pensée sa noble et hautaine figure, quand je relis ses poèmes dans les précieux exemplaires qui portent sa signature et qui ont appartenu à José-Maria de Heredia. […] Elles appartiennent maintenant à tous. […] Il y en a qui appartiennent à l’histoire par ceux qu’ils représentent, hommes publics ou femmes célèbres. […] La famille à laquelle il appartenait tenait un rang honorable dans la Province. […] D’un tiroir elle extrait la dernière lettre de Chasans, puis elle la repose sur la petite table qui est près d’elle, la même peut-être qui est là auprès de moi et qui lui a appartenu.
Car la vérité appartient de droit à ceux qui la pratiquent. […] Il est incontestable que les lettres françaises ne s’appartiennent plus. […] C’est à Toi que j’appartiens, à ton Église, à ton service. […] Celui-ci se formait peu à peu, de la valeur religieuse de la Bible et de l’essence même du christianisme, une conception qui ne cadrait plus ni avec celle de ses collègues, ni avec celle de l’école à laquelle il appartenait. […] Or le propre de l’intellectualisme, son erreur fatale est de saisir le monde par la pensée avant de l’avoir saisi par le devoir, et d’attribuer à la science une certitude qui n’appartient qu’à la conscience.
Michel Provins, Dégénérés, a d’abord ceci pour elle, qu’elle appartient, de toutes façons, à un art diamétralement opposé à celui de Frédégonde. […] Elle n’appartient pas à la récente série des drames féministes. […] Il est vraisemblable que, le plus souvent, un propriétaire sans entrailles et un locataire sans probité sont gens qui appartiennent à la même espèce morale. […] Mais les applications particulières qu’il en a faites au théâtre, et le ton, et l’accent, tout cela lui appartient bien en propre. […] Il n’a qu’un mot : « Cet argent ne m’appartient pas. » Tant qu’enfin on le « chambre » ; puis on complote de l’éloigner par une fausse dépêche.
Nous pensons seulement qu’ils n’appartiennent pas à l’histoire de la littérature. […] Ils sont de ceux enfin et surtout, que les étrangers, les Anglais ou les Allemands, s’ils leur appartenaient, ne craindraient pas d’égaler aux plus grands. […] Dans l’œuvre de Victor Hugo, comme dans celle de tous les poètes, il y a les métaphores de la langue ou du jargon poétique de son temps, et il y a celles qui n’appartiennent qu’à lui. […] Pour ces raisons et quelques autres, il n’appartient pas à la famille des génies bienfaisants. […] Car, autant qu’à la critique, elles appartiennent à l’histoire de l’art, ou plutôt à l’histoire générale, à l’histoire naturelle de l’esprit humain.
Comment ne pas voir que la métaphysique ainsi entendue méconnaît ce que l’esprit a de proprement spirituel, n’étant que l’extension à l’esprit de ce qui appartient à la matière ? […] Cette dernière tâche appartient à la philosophie. […] Par avance elle les classe, par avance elle les étiquette ; nous regardons à peine l’objet, il nous suffit de savoir à quelle catégorie il appartient. […] Symboles et points de vue me placent donc en dehors d’elle ; ils ne me livrent d’elle que ce qui lui est commun avec d’autres et ne lui appartient pas en propre. […] Il est incontestable que tout état psychologique, par cela seul qu’il appartient à une personne, reflète l’ensemble d’une personnalité.
Le rêve qu’ils forment à son occasion leur appartient en propre, et ils ne lui en dévoilent pas la beauté, persuadés qu’elle ne comprendrait pas cette poésie dont elle est la cause involontaire. […] On pense bien que Rivarol appartenait à cette catégorie des héros sans illusions. […] Jacques Vingtras n’appartient ni à l’une ni à l’autre de ces deux classes. […] Au même groupe appartient M. d’Aurevilly. […] J’avoue que le poème épique, par exemple, n’appartient plus à notre âge.
Sarrazin appartenait au même titre au prince de Condé. […] Mais vers le milieu de ce siècle les deux moitiés se confondaient en une seule société, et les principaux personnages appartiennent aux deux époques à la fois. […] Il est pourtant certaines productions littéraires qui ont eu leur jour, et dont il est impossible de dire ni à quel genre elles appartiennent, ni quels goûts ont pu s’en accommoder. […] Le poète n’est pas si maître de nos âmes que le lui disent ses flatteurs : l’empire appartient à celui qui connaît toutes les avenues de notre esprit, non à celui qui les évite ou qui les confond. […] Si par les mêmes motifs, par le même instinct du bien, par les mêmes principes d’honneur, par ma raison, qui m’appartient quoiqu’elle ne diffère pas de la sienne, je fais le bien comme lui, et le même bien, et de la même façon, et dans les mêmes circonstances, est-ce que je suis un plagiaire de vertu ?
Comme Boileau et Voltaire il appartenait à une bonne et quelque peu vieille famille de bourgeoisie parisienne, de fonctionnaires. […] Peut-être au temps du romantisme, où il figura assez bien ce fou s’imaginant que tous les vaisseaux abordant au Pirée lui appartenaient, — et l’éthique d’Axël, avec son extrême pointe idéaliste, en épanouit la dernière fusée. […] Pensant par analogie, Mallarmé appartient à la classe des esprits pour qui les comparaisons sont des raisons. […] De sorte que le point de la fin ne termine pas l’image, et qu’il nous appartient, en la vivant à notre tour, de la reprendre aux mains qui l’effeuillent et d’en renouveler la rose.
Mais tout ce qui s’enferme entre ces deux dates ne lui appartient pas. […] À quels signes, donc, reconnaître ce qui appartient en propre au Romantisme et ce qu’il partage avec les écoles anciennes ou futures ? […] D’ailleurs, très jeune, il appartient à la génération dont je parle moins par son âge que par ses relations de début. […] Sûrement devrais-je le compter parmi la génération nouvelle, s’il n’appartenait, lui aussi par ses relations du début, à celle qui la précède. […] Moins appartiendrait-il à la génération nouvelle qu’à celle des Parnassiens, croirait-on d’abord à le lire.
A ceux-ci appartiennent donc le premier et le dernier mot, mais l’esprit est l’âme de la méthode. […] Les phénomènes de ce dernier ordre, appartiennent non point à nous, mais à notre corps. […] Les unes n’appartiennent pas à tous les corps. […] Elles appartiennent à tous les corps. […] Par cela même que l’individu appartient au genre, le genre est réalisé en lui.
Molière, qu’aurait opprimé, je le crois, cette autorité religieuse de plus en plus dominante, et qui mourut à propos pour y échapper, Molière, qui appartient comme Boileau et Racine (bien que plus âgé qu’eux), à la première époque, en est pourtant beaucoup plus indépendant, en même temps qu’il l’a peinte au naturel plus que personne. […] Bien que sa figure et son œuvre apparaissent et ressortent plus qu’aucune dans ce cadre admirable du siècle de Louis le Grand, il s’étend et se prolonge au dehors, en arrière, au-delà ; il appartient à une pensée plus calme, plus vaste, plus indifférente, plus universelle. […] Le Sganarelle de Molière, dans toutes ses variétés de valet, de mari, de père de Lucinde, de frère d’Ariste, de tuteur, de fagotier, de médecin, est un personnage qui appartient en propre au poëte, comme Panurge à Rabelais, Falstaff à Shakspeare, Sancho à Cervantes ; c’est le côté du laid humain personnifié, le côté vieux, rechigné, morose, intéressé, bas, peureux, tour à tour piètre ou charlatan, bourru et saugrenu, le vilain côté, et qui fait rire. […] Les Fourberies de Scapin, jouées entre le Bourgeois Gentilhomme et l’École des Femmes, appartiennent-elles à cette adorable folie comique dont j’ai tâché de donner idée, ou retombent-elles par moments dans la farce un peu enfarinée et bouffonne, comme l’a pensé Boileau en son Art poétique ?
Dans l’homme lui-même, l’atrophie des lobes cérébraux et l’absence des circonvolutions sont toujours accompagnées d’idiotisme ; « au-dessous d’un certain volume et d’un certain poids, le cerveau a nécessairement appartenu à un individu frappé d’imbécillité… » ; et d’une manière générale, si l’on compare entre elles les diverses races d’hommes, « le volume de l’encéphale est en rapport avec le degré de l’intelligence ». — Toutes ces présomptions se confirment lorsqu’on opère sur des animaux vivants ; il suffit de reprendre les expériences précédentes125 ; après qu’on a enlevé les lobes cérébraux, si l’on conserve le reste de l’encéphale, les sensations pures subsistent, comme on l’a vu ; mais elles subsistent seules. […] « Ici évidemment, comme dans toutes les autres portions du système nerveux, l’activité spéciale appartient à la substance grise. […] La partie désorganisée ou détruite peut appartenir aux lobules antérieurs ou aux lobules postérieurs du cerveau ; peu importe. […] Au contraire, par la branche vestibulaire, il provoque la douleur ; celle-ci appartient donc au groupe des nerfs tactiles.
Cette déclaration le met en joie, et il conclut par ce principe : « Ce temple de la vertu m’appartient, et, si j’y invite tout Newgate ou tout Bedlam, par Dieu ! […] Il a le droit de juger la vie ; ses maximes appartiennent à son âge ; devenues des traits de mœurs, elles perdent leur air doctoral ; on les écoute avec complaisance, et l’on aperçoit, en tournant la page, le sourire calme et triste qui les a dictées. […] Quand lord Castlewood mourant lui révèle qu’il n’est point bâtard, que le titre et la fortune lui appartiennent, il brûle sans rien dire la confession qui pourrait le tirer de la pauvreté et de l’humiliation où il a langui si longtemps. Outragé par sa maîtresse, malade d’une blessure qu’il a reçue aux côtés de son maître, accusé d’ingratitude et de lâcheté, sa justification dans sa main, il persiste à se taire. « Quand le combat fut fini dans son âme, un rayon de pure joie la remplit, et, avec des larmes de reconnaissance, il remercia Dieu du parti qu’il lui avait donné la force d’embrasser. » Plus tard, amoureux d’une autre femme, certain de ne pouvoir l’épouser si sa naissance reste tachée aux yeux du monde, acquitté envers sa bienfaitrice dont il a sauvé le fils, supplié par elle de reprendre le nom qui lui appartient, il sourit doucement et lui répond de sa voix grave : « La chose a été réglée, il y a douze ans, auprès du lit de mon cher lord.
La plupart des animaux ou des plantes, qui vivent autour d’une petite pièce de terre, pourraient l’occuper tout entière, supposant qu’elle ne soit pas d’une nature particulière, et l’on peut dire qu’elles s’efforcent d’y vivre dans la mesure de leur pouvoir ; mais aussitôt qu’elles entrent en libre concurrence pour la peupler, les avantages provenant de la diversité de structure, ainsi que les différences correspondantes de constitution et d’habitudes, font que les espèces qui parviennent à s’y établir, après avoir jouté de près les unes contre les autres, appartiennent, en règle générale, à différents genres et même à différents ordres. […] Dans la dernière édition du Manuel de la flore des États-Unis du Nord, par le docteur Asa Gray70, on trouve énumérées deux cent soixante plantes naturalisées qui appartiennent à cent soixante-deux genres. […] Elles participeront également à ces avantages plus généraux qui ont fait du genre auquel elles appartiennent un genre nombreux en espèces dans cette même région. […] Il ne nous appartient pas de juger ici de la valeur des expériences et des opinions de M.
Pour nous, qui n’avons pas l’avantage d’appartenir à cette double famille, mais qui savons en apprécier bien des qualités et des mérites, nous demandons à dire quelques mots de l’intéressant ouvrage que nous annonçons, à le louer comme il convient, et en même temps à soumettre à l’auteur quelques critiques ou observations, soit sur des points particuliers, soit sur l’ensemble.
Le dernier recueil de Mme Desbordes-Valmore peut se placer à côté du premier ; il y a des choses aussi belles, aussi tristes, aussi passionnées, aussi jeunes : rare privilège, et qui ne saurait appartenir qu’à une âme intimement poétique et qui était la poésie elle-même !
Il appartenait à cette génération que la Révolution avait saisie dans sa fleur et décimée, mais qui se releva en 1800 pour restaurer la société par l’autel.
Mais ils appartenaient à un parti extrême, et un tel parti n’a jamais deux règnes dans une même Révolution : une fois tombé, il ne se relève pas ; il est maudit ; et ceux qui meurent à son service, fussent-ils dignes de regrets, ne peuvent espérer pour eux pitié et réparation qu’après un long temps et auprès de la postérité.
Héroïsme, éloquence, amour, tout ce qui élève l’âme, tout ce qui la soustrait à la personnalité, tout ce qui l’agrandit et l’honore, appartient à la puissance de l’émotion.
Par exemple, près de Liancourt, le duc de la Rochefoucauld avait un terrain inculte ; « dès le commencement de la Révolution800, les pauvres de la ville déclarent que, puisqu’ils font partie de la nation, les terrains incultes, propriété de la nation, leur appartiennent », et tout de suite, « sans autre formalité », ils entrent en possession, se partagent le sol, plantent des haies et défrichent. « Ceci, dit Arthur Young, montre l’esprit général… Poussées un peu loin, les conséquences ne seraient pas petites pour la propriété dans ce royaume. » Déjà, l’année précédente, auprès de Rouen, les maraudeurs, qui abattaient et vendaient les forêts, disaient que « le peuple a le droit de prendre tout ce qui est nécessaire à ses besoins » On leur a prêché qu’ils sont souverains, et ils agissent en souverains.
Stendhal appartient, en effet, à une génération robuste, violente, brutale, nullement rêveuse ; nullement pessimiste.
M. de Vogüé a découvert, à 76 mètres à l’est de l’emplacement traditionnel du Calvaire, un pan de mur judaïque analogue à celui d’Hébron, qui, s’il appartient à l’enceinte du temps de Jésus, laisserait ledit emplacement traditionnel en dehors de la ville.
Elles appartiennent à cette préciosité scientifique qui sera un des ridicules européens de notre époque comme la préciosité sentimentale est le grand ridicule européen de la longue époque des Gongora, des Marini et des Voiture.
Là, se fait sentir davantage ce genre d’éloquence qui est propre à Fénélon ; cette onction pénétrante, cette élocution persuasive, cette abondance de sentiment qui se répand de l’ame de l’Auteur, & qui passe dans la nôtre ; cette aménité de style qui flatte toujours l’oreille, & ne la fatigue jamais ; ces tournures nombreuses où se développent tous les secrets de l’harmonie périodique, & qui, pourtant, ne semblent être que les mouvemens naturels de sa phrase & les accens de sa pensée ; cette diction, toujours élégante & pure, qui s’éleve sans effort, qui se passionne sans affectation & sans recherche ; ces formes antiques qui sembleroient ne pas appartenir à notre langue, & qui l’enrichissent sans la dénaturer ; enfin cette facilité charmante, l’un des plus beaux caracteres du génie, qui produit de grandes choses sans travail, & qui s’épanche sans s’épuiser ».
Quelles conséquences n’étoit-on pas en droit de tirer de ses Épigrammes infames, qu’il appeloit les Gloria patri de ses pseaumes, de la Moïsade, dont on le faisoit auteur, quoiqu’elle appartienne à un nommé Lourdet qui n’a jamais donné que cette pièce exécrable, de ses comédies sans décence, de ses contes libres, de ses petits vers scandaleux ?
Celui-là employait une langue qui n’appartient qu’à lui et écrivait avec la seule force de l’idée toute nue.
Dans tout son livre, il n’y a pas une image qui lui appartienne en propre.
Mais ce livre a été l’occasion d’une thèse si monstrueusement erronée et si étonnamment inattendue de la part d’un homme qui donnait de si grandes espérances à ceux qui désireraient que les hommes de talent appartinssent tous au catholicisme, que ce livre a reçu de cela une importance, et qu’on ne peut laisser passer silencieusement cette thèse, ne fût-ce que par respect pour le catholicisme outragé !
Pauvre roi, qui mettait son énergie dans ses mains à l’heure où la puissance appartenait aux idées, et qui savait si mal le prix du temps qu’il dérobait à sa fonction !
Les héroïnes-modèles de Michelet, transportées de l’ensemble d’événements auxquels elles appartiennent, et mises à part dans des cadres et des fonds qui repoussent vigoureusement ce que Michelet croit leurs beautés, peuvent produire sur la moralité de celles qui les lisent un effet de jettatura funeste.
C’était dans un journal qui appartenait, d’opinion, au gouvernement d’alors.
Le monde romain stupéfié se tut devant Sylla, et il s’en alla mourir tranquille à sa maison de campagne, cet homme qui, malgré ses batailles et son génie de gouvernement, n’avait jamais été fier que d’une chose, qui ne lui appartenait pas, c’est d’avoir été toujours heureux… Robespierre, lui, l’autre proscripteur, ne s’arrêta pas.
Quel que soit le temps auquel on appartienne, quelle que soit la grandeur des événements qu’on représente dans les mille facettes d’une polémique qui n’a souci, le plus souvent, que de les briser, — et ce n’était pas le cas pour Armand Carrel, homme de petite époque, vulgaire et abaissée, — le journalisme, qui fait litière pour l’histoire, n’est jamais de l’histoire, et voilà pourquoi, quand elle commence, lui n’est déjà plus.
Quand on est un homme de la portée de Balzac, on appartient à l’humanité tout entière.
En voyant s’éteindre, elles et leur langage, des femmes comme la marquise de Créqui et les sociétés auxquelles ces femmes appartenaient, l’auteur, trop attique lui-même pour définir l’atticisme, s’est demandé si l’atticisme, cette chose ineffable, mais facile à sentir et qui n’a de grec que le nom, mourait et disparaissait avec elles, et il s’est répondu que tout le temps « qu’il y aura partout une femme spirituelle douée de charme, à côté de l’aïeule souriante et qui n’invoque pas à tout propos son expérience, — (pourquoi pas ?)
Sans cette vulgarité, que l’école à laquelle Champfleury appartient essaye d’élever à la hauteur d’un genre dans la littérature et dans les arts, nous n’aurions peut-être pas le livre que voilà.
C’est dans le high life pur, incompatible, sans aucun mélange, aux habitudes duquel il appartient par sa naissance et ses relations, que Georges-Alfred Lawrence a fait mouvoir les personnages de son livre et concentré ses observations.
Il part d’une préconception qui lui appartient trop, sans justesse et sans réalité.
Mais quel que soit, du reste, le grand nom dont on abuse en s’en couvrant, et n’importe à qui elle appartienne, l’idée d’une vie antérieure pour expliquer l’intelligence actuelle de l’homme peut être un système, mais n’est pas, certes, une solution.
Qu’elles appartinssent donc à lui ou à d’autres, les opinions qui donnent la vie à son Étude sur Pascal, et qui n’ont été jusqu’ici dépassées par aucune vue nouvelle, méritaient l’attention d’une Critique, qui a bien le droit de se demander si ce sont là les derniers mots qu’on puisse dire sur Pascal, et s’il y aura même jamais un dernier mot à dire sur cet homme qui fait l’effet d’un infini, à lui seul !
Et voilà le problème, insoluble peut-être : — à laquelle de ces deux puissances qui se partagent les échos de la célébrité, — la Moquerie ou la Gloire, — appartiendra définitivement Swedenborg, ce jour et nuit dans l’ordre des idées, ce génie imposant ou ce fou grotesque ?
Or, le moyen de réagir le plus simple et le plus puissant qu’il y ait dans sa simplicité, c’est de demander à ceux qui, dans des articles développés, dans des articles de grande cérémonie, nous ont ressassé la cinquantaine d’anecdotes, à peu près, plus ou moins connues ou suspectes, dont Feuchtersleben a illustré son petit almanach de morale et d’hygiène, quel intérêt ils avaient à agir ainsi, si ce n’est l’intérêt d’un article à faire avec des anecdotes qui ne leur ont pas coûté un sou, puisque l’histoire des faits appartient à tout le monde, comme les lettres de l’alphabet ; si ce n’est, enfin, la ressource d’une copie trouvée dans un livre, commode quand l’imprimeur est là et que l’esprit n’y est pas,., ou, si vous voulez, n’y est plus ?
c’est de découvrir, à travers le bruit que font les sots, à qui le monde appartient, quelque noble esprit ignoré, dédaigné, obscur, et de réclamer pour lui l’attention et le respect auxquels il a droit.
III Telle est la partie de l’histoire de Bossuet que Floquet restitue et qui lui appartiendra probablement beaucoup plus en propre que les autres parties de son travail.
dans un temps comme le nôtre, si fièrement hostile à toute espèce de dynasties, que la vie à écrire d’un homme de génie ou de talent appartienne spécialement à ses hoirs mâles ou femelles et soit un droit de succession !!
José-Maria de Heredia a placé à la tête de sa traduction deux tableaux historiques qui lui appartiennent en propre : le tableau de l’Espagne de 1513 à 1514, et celui de la jeunesse de Cortez ; et ces deux tableaux introduisent et classent très haut leur auteur dans la littérature historique de ce temps.
Ils appartiennent tous les deux à cette École de la peinture, fausse même en peinture, en littérature, exécrable, que l’on appelle le Réalisme, et que la littérature enivrée, ces derniers temps, d’art plastique, n’a pas eu le cœur de renvoyer aux ateliers d’où elle est sortie pour venir insolemment se planter chez nous !
C’est dans la high life pure, incompatible, sans aucun mélange, aux habitudes de laquelle il appartient par sa naissance et ses relations, que M.
Mais Feydeau, qui n’avait pas d’idées à lui, a cru, en outrant l’infamie de son héros, dissimuler mieux un sujet de roman déjà traité et qui ne lui appartenait pas… Ce sujet, c’est celui de Leone Leoni.