Lucien Perey et Gaston Maugras, forme deux énormes volumes de six cents pages, et enterre définitivement sous sa masse les deux éditions qui l’ont précédée et qu’elle va remplacer. […] Quand, dans ses lettres à Madame d’Épinay qu’il embrase au feu de cette verve, il rencontre une idée, il la perce et va devant lui, d’aperçus en aperçus, qui ne sont souvent qu’une chaîne de paradoxes, mais qui descendent parfois jusqu’à ce fond de puits où se cache la vérité… IV J’ai dit plus haut que dans ces deux volumes de Correspondance on voyait plus l’abbé Galiani qui n’y était pas que l’abbé Galiani qui y était… J’y ai vu, moi, tout de suite, le prêtre qui n’y était pas, et j’ai regretté ce prêtre qui aurait pu y être.
Il a publié un volume qu’il intitule, avec assez de fatuité : Poésies complètes 18, et dans lequel l’esprit de l’auteur et ses forces vives se sentent mieux. […] L’imitation fatale ou libre, mais l’imitation, qui est la débilité de l’esprit poétique, et pourtant une des qualités de sa faiblesse, place ce volume à côté de ceux d’Émile Augier et de Louis Bouilhet, et ce qui l’en sépare n’est que la différence des poètes qu’ils imitent.
Il ne descend pas du coche, et, surtout, il n’a pas l’air d’en descendre… Quoique jeune, et très jeune, il a déjà publié deux volumes de vers : Chansons joyeuses et Poèmes de l’amour et de la mer, dont je n’ai point parlé pour dire le bien que j’en pensais. […] Ce poème du Faust moderne donne le volume d’une voix qui chantera prochainement dans un registre plus à elle, — le registre de sa propre originalité… Maurice Bouchor qui, aujourd’hui, a voulu ranimer le vieux Faust et le rajeunir, a fini par le tuer dans un épilogue qui est la revanche de l’âme contre la matière, comme tout le poème est la revanche du sentiment religieux contre l’athéisme pleurant le dieu qu’il dit n’être pas, — inconséquence vengeresse !
En lisant au front de son volume ces mots : Les Amours d’Italie, on pourrait supposer qu’il a saisi, avec l’ambition très-peu scrupuleuse du succès, cette misérable bonne fortune d’occasion qu’un goût très-élève dédaignerait ; mais quand il s’agit de M. […] Didier d’une façon toute boccacienne (le mot y est, nous ne l’inventons pas), ce Décaméron (le mot y est encore) raconté en un tour de soleil, à huit mille pieds au-dessus de la mer. » Or, que veulent dire ces huit mille pieds au-dessus du niveau de la mer, sur lesquels, à plusieurs places de son volume, le nouveau Boccace de l’Italie au dix-neuvième siècle revient avec une véritable puérilité d’insistance ?
Il a composé un volume d’éloges, parmi lesquels on distingue ceux de plusieurs savants célèbres, tant étrangers que Français. […] Des jurisconsultes comme Baudouin, Duaren et Hotman, commentateurs de ces lois romaines, si nécessaires à des peuples barbares qui commençaient à étudier des mots, et n’avaient point de lois ; d’Argentré, d’une des plus anciennes maisons de Bretagne, et auteur d’un excellent ouvrage sur la coutume de sa province ; Tiraqueau, qui eut près de trente enfants, et composa près de trente volumes ; Pierre Pithou, qui défendit contre Rome les libertés de l’église de France, qui devraient être celles de toutes les églises ; Bodin, auteur d’un livre que Montesquieu n’a pas fait oublier ; enfin, Cujas et Dumoulin, tous deux persécutés, et tous deux hommes de génie, dont l’un a saisi dans toute son étendue le véritable esprit des lois de Rome, et l’autre a trouvé un fil dans le labyrinthe immense de nos coutumes barbares.
[Note de l’éditeur] Nous ne pouvons mieux faire que de mettre en tête de ce volume, au lendemain de la mort de M.
Nul doute que les curieux de lettres rechercheront pieusement les rarissimes volumes qui forment son œuvre poétique, et les placeront à côté de ceux des meilleurs poètes de sa génération.
C’est dans cette poésie de deuil et de regret que le poète a rencontré les notes les plus émouvantes, et la monotonie même qui s’y fait sentir s’harmonise parfaitement avec le motif presque invariable qui revient sans cesse à travers tout le volume.
Émile Faguet J’ai lu avec de vrais plaisirs douloureux le volume de Charles de Gère intitulé : Pleurs.
Sainte-Beuve Les Fables de Lachambeaudie, publiées dans un magnifique volume (1851), nous avertissent que l’auteur est poète, homme de talent, doué de facilité naturelle et sachant trouver des moralités heureuses quand il ne les assujettit point à des systèmes.
Henri Mazel « La poésie, a dit Stuart Merrill, est d’une saine et suave jeunesse parée de fleurs un peu pâles et alanguies d’une mélancolie à laquelle il faut croire sans trop s’apitoyer. » C’est bien, en effet, ce, qu’indique le titre de son premier volume, à la fois riant et plaintif, les Ariettes douloureuses, contrepartie de la sérénade de Don Juan où les pizzicati de la mandoline enguirlandent et gouaillent le sentimental du chant d’amour.
Le grand nombre qu’il en publia, annonce un Ecrivain plus jaloux de la multitude des volumes, que de leur perfection.
Les Savans pensent que Dom Ceillier est plus exact que du Pin, mais qu’il n’a pas le talent d’analyser & de s’exprimer comme lui, ce que nous croyons sans peine : il faudroit trop de temps pour vérifier les fondemens de cette assertion ; car son Ouvrage n’a pas moins de 23 volumes in-4°.
Après avoir fait passer dans notre langue plusieurs morceaux intéressans de la Littérature Italienne, & avoir publié un excellent Dictionnaire historique des Artistes, en deux gros volumes in-8°, il a succédé à M. de Querlon dans la rédaction des Annonces & Affiches pour la Province ; & l’on s’apperçoit de plus en plus que cette Feuille n’a dégénéré ni du côté du style, ni rien perdu du côté de la solidité des principes, de la justesse, de la critique, & de l’honnêteté des jugemens.
Son nom est connu dans le Monde Littéraire par une Histoire de l’Anatomie en six volumes, qui a essuyé des critiques assez ameres.
Fautes à corriger dans le troisième Volume.
Alphonse Lemerre Après avoir fait représenter avec succès plusieurs comédies en vers… il s’est révélé sonnettiste d’une réelle originalité… Joséphin Soulary, le maître du genre, fait au dernier volume de M.
elles embaumaient son premier volume, elles embaumeront le deuxième.
Plus de cinquante volumes de Romans attestent sa facilité & son talent pour ces sortes de bagatelles, qui cessent quelquefois d’en être, quand elles tendent à l’instruction & à la morale.
Ce Traité, formant plusieurs volumes, est écrit d’un style clair, net, & facile.
C’est ce qu’on ne peut s’empêcher de remarquer, à la lecture de ses Lettres, recueillies en un volume in-4°.
Il y a beaucoup de morceaux foibles & négligés dans les quinze volumes de Sermons, de Panégyriques, & de Discours Moraux, qu'il a donnés au Public.
L'excellent Turquety, pour ses premiers volumes de vers, se vendait à Toulouse à un grand nombre d’exemplaires : Amour et foi, etc.
Deux sonnets : La Lutte pour l’existence et La Voix des morts, résument, sous la forme la plus belle, deux théories qu’exposent moins sûrement les longs volumes des philosophes de profession.
Anonyme Mac-Nab a publié un très joli et très coquet volume pour lequel Coquelin cadet a écrit six pages de préface, et qui porte ce titre étrange : Poèmes mobiles.
Son volume est un jardin radieux tout fleuri de jolis vers et de beaux poèmes.
Cet été, en Bretagne, lorsque nous parcourions ensemble les pages inachevées de ce petit volume, j’hésitais à confier au libraire un travail — du genre ennuyeux — qui m’a coûté quelque peine et me vaudra peut-être chez nos amis une solide réputation de pédanterie.
Cette apparition avoit d’abord prévenu contre leur réunion en corps de volumes.
Son Histoire des Rois des deux Siciles de la Maison de France, en quatre volumes in-12, est très-propre à faire une réputation.
Cette fureur de grossir indiscrétement les volumes, sous prétexte de les enrichir, est commune à presque tous les Editeurs ; & cependant point de moyen plus sûr de nuire au goût & à la gloire des Auteurs.
Les plus connues sont le véritable Pénitent, & le chemin du Ciel, chacune en deux volumes in-12.
Richelet a fait aussi un Dictionnaire François qui n'est plus consulté, depuis que l'Abbé Goujet en a donné l'Abrégé en un volume in-8°.
Explication franche L’Entretien de décembre, qui paraîtra le 29 novembre, clora la troisième année ; il forme le complément du sixième volume de ce Cours familier de Littérature. […] Écoutons ce qu’en disent ces religieux dans le premier volume de leurs recherches. […] Un volume entier ne suffirait pas pour les citer. […] En un mot, il n’est aucun article concernant le peuple dont je n’aie voulu être instruit, et, quand on m’a instruit de ses besoins, je n’ai jamais manqué d’y pourvoir. » C’est le même empereur qui fît recueillir et rassembler, en une seule collection officielle, les cent soixante mille volumes composant l’Encyclopédie chinoise, car l’Encyclopédie elle-même est un exemple de la Chine à l’Europe. […] Ce résumé encyclopédique est lui-même le résumé de deux cent mille volumes qui se multiplient tous les jours sur toutes les connaissances humaines, et cela dans une langue triple, tellement riche en mots et tellement parfaite en construction logique qu’elle est à elle seule une science dépassant presque la portée d’une vie d’étude.
J’ai reçu le volume il y a deux jours, et les pages en sont aussi froissées par mes doigts, avides de fermer et de rouvrir le volume, que les blonds cheveux d’un enfant sont froissés par la main d’une mère, qui ne se lasse pas de passer et de repasser ses doigts dans les boucles pour en palper le soyeux duvet et pour les voir dorés au rayon du soleil. […] V Donc, il y a six jours que la poste du soir m’apporta un gros et fort volume intitulé Mireïo : c’est le nom provençal de Mireille. […] J’ouvris nonchalamment le volume, je vis des vers. […] VI Je rejetai donc le volume sur la cheminée, et je me dis : Je n’ai pas le cœur aux vers : à un autre temps ! Cependant, quand l’heure du sommeil ou de l’insomnie fut venue, je pris, par distraction, le volume sur la tablette de la cheminée, et je l’emportai sous le bras dans ma chambre.
Un abrégé en deux volumes, épuré d’Atala, de René et de plusieurs autres chapitres trop remuants pour des âmes déjà émues, furent mis par eux dans les mains de leurs maîtres d’étude. […] Nous avions comme le pressentiment ou comme l’attente de quelque chose d’extraordinaire contenu dans ce mystérieux volume. […] Nous remerciâmes le maître de nous avoir fait anticiper ainsi sur le plaisir que nous nous promettions, en sortant, à la fin de l’année d’études, de lire à satiété ces volumes. […] J’écrivis des volumes de détestables élégies amoureuses avant l’âge de l’amour, à l’imitation de ces faux poètes. André Chénier n’avait pas encore été recueilli en volume ; je n’en connaissais que la sublime et divine élégie de la Jeune Captive, citée en partie par M. de Chateaubriand.
L’auteur se forme sensiblement à mesure qu’il les écrit : la fin du tome premier, à partir de Philippe le Bel et surtout de Charles V et Charles VI, devient fort nourrie et fort pleine ; le second volume, qui commence à Charles VII et qui finit avec Charles IX, est constamment soutenu ; le troisième, qui comprend le seul règne de Henri III et celui de Henri IV jusqu’à la paix de Vervins, est excellent. […] Le premier volume de son Histoire n’est pour nous que curieux et mérite assez peu qu’on s’y arrête. […] C’est ainsi qu’il fera même pour Charles IX ; c’est ainsi qu’il insiste sur les débuts de Charles VI, surnommé d’abord par ses peuples le Bien-Aimé : « Jamais couronnement ne plut tant aux peuples que celui-là, et jamais règne suivant ne fut plus malheureux. » — Il vécut cinquante-quatre ans et en régna quarante-deux, dit Mézeray en résumant cette époque lamentable avec laquelle se termine son premier volume.
J’ai une quinzaine de volumes rangés en ce moment sur ma table, et qui sont de la plume de ce paresseux qui vécut, il est vrai, quatre-vingt-huit ans. […] Louis Paris, estimable frère du spirituel académicien, vient de donner en deux volumes le recueil des Œuvres diverses de Maucroix, qui sont en partie composées de productions inédites, lettres et vers ; il a fait précéder son recueil d’une étude complète sur la vie et les ouvrages de l’auteur, et il a bien mérité par là de notre histoire littéraire. […] (Voir ce rapport dans l’Appendice à la fin du volume.)
— Avec la publication de son second volume de l’Essai sur l’Indifférence, la dispute s’engage, la lutte commence. […] J’ai besoin d’air, de mouvement, defoi, d’amour, de tout ce qu’on cherche vainement au milieude ces vieilles ruines… Le Pape est pieux et voudrait lebien ; mais, étranger au monde, il ignore complètement etl’état de l’Église et l’état de la société. » Ses lettres de cette date sont tout entières à lire dans le volume ; elles exhalent des cris d’aigle et de prophète. […] Deux volumes in-8°, Paulin et Lechevalier, rue Richelieu, 60.
La Correspondance, venant sur le tout, en quatre gros volumes, a payé les frais de cette indiscrétion des amis, de cet agacement de nerfs donné par eux au public et à ceux qui parlent en son nom. […] Je passe sur la période militante de la vie de Béranger : la Correspondance n’offre qu’un intérêt médiocre durant ces quinze années ; elle ne prend son développement et son cours régulier qu’à dater de 1830 et à partir du second volume. […] Quatre volumes in-8°, chez Perrotin, rue Fontaine-Molière, 41.
Qu’on lise, au début du volume, ces Conseils d’un homme qui a éprouvé la passion et qui en signale les périls et le malheur à un ami vrai ou supposé. […] Lerambert, homme distingué, des plus instruits, formé dès l’enfance aux meilleures études, initié à la littérature anglaise (il a, pendant quelques années, habité l’Angleterre), a exprimé dans un volume de Poésies 36 des sentiments personnels vrais et délicats, entremêlés d’imitations bien choisies de poëtes étrangers. […] Je ne fais pour ce volume comme pour les précédents qu’une simple annonce, je ne donne qu’un signalement rapide.
Nous n’avons pas fini de ce volume ; une discussion assez inattendue, une querelle qui y est faite à M. […] Un volume in-8º, Michel Lévy, rue Vivienne, 2 bis. […] On peut lire cette lettre dans le volume des Salons célèbres de Mme Sophie Gay.
Dans le volume intitulé : Études sur quelques points d’Archéologie et d’Histoire littéraire (Paris, librairie Franck, 1862). […] Voir, dans le volume qu’il vient de publier, et qui a pour titre : la Littérature indépendante et les écrivains oubliés (Paris, libraires Didier, 1862), le premier chapitre sur les origines du drame en France. […] Louis Moland, un volume in 8°, librairie Didier, 1862.
Renan qui, depuis des années, avait formé le dessein de donner une histoire critique des origines et des progrès du christianisme pendant les trois premiers siècles, crut devoir modifier un peu son plan de campagne : il pensa qu’il serait bon et opportun de détacher le premier volume et de le donner hardiment sous forme de récit, presque de cinquième Évangile ; il publia la Vie de Jésus, qui vient de mettre le feu aux poudres et de passionner le public. […] Renan, en exposant l’origine première et la naissance du christianisme, pouvait choisir entre diverses méthodes et diverses formes : il a préféré, pour ce premier volume, pour l’histoire du fondateur, le récit, la biographie suivie, en prenant soin d’y fondre et d’y cacher de son mieux la discussion : il n’a pu toutefois l’éviter entièrement. […] Renan, dans ces opérations d’artiste et de chimiste consommé, a réussi autant qu’on le pouvait espérer raisonnablement ; mais la première moitié de son volume reste pourtant celle qu’on accepte le plus et qui continuera d’agréer le mieux.
J’ai laissé échapper l’occasion de parler, au moment où il a paru, du volume assez controversé de M. […] Revenant aux jugements littéraires et aux études remarquables, de date plus ou moins ancienne, mais qui ont également paru dans ces derniers temps, je trouve dans le volume intitulé : Poètes du siècle de Louis XIV, par M. […] Regnier ; Pierre Corneille (10 volumes).
Il faut admirer ce que nous avons et ce qui nous manque ; il faut faire autrement que nos ancêtres et louer ce que nos ancêtres ont fait. » Et après quelques exemples saillants empruntés à l’art du Moyen-Age et à celui de la Renaissance, si originaux chacun dans son genre et si caractérisés, passant à l’art tout littéraire et spirituel du xviie siècle, il continue en ces termes : « Ouvrez maintenant un volume de Racine ou cette Princesse de Clèves, et vous y verrez la noblesse, la mesure, la délicatesse charmante, la simplicité et la perfection du style qu’une littérature naissante pouvait seule avoir, et que la vie de salon, les mœurs de Cour et les sentiments aristocratiques pouvaient seuls donner. […] Trois volumes in-8°, librairie Hachette. […] On n’y réussit d’abord qu’incomplétement, et l’on pourrait citer plus d’une exception heureuse, plus d’un élève distingué qui, par son tour et son ressort d’esprit déjoua le régime mortifiant de ces froides années, — l’israélite Bréal, l’ingénieux mythologue de l’école de Renan ; le protestant George Perrot, savant archéologue et voyageur ; le spirituel voltairien Goumy, et bien d’autres encore. — (Voir à l’Appendice, à la fin du volume, une lettre d’un ancien élève sur l’École normale de ce temps ; j’aime à noter et à recueillir ces témoignages directs.)
Ferdinand Denis a réimprimé ce Voyage à la Guyane dans un petit volume qu’il a fait précéder d’une préface affectueuse (1853). […] Deux volumes in-8° ; Didier, 35, quai des Augustins. […] Ce petit volume de Chabanon, publié par Saint-Ange, paru dans le même temps que les Œuvres de Chamfort, données par Ginguené.
Les Paroles d’un Croyant, non plus que le chapitre des Maux de l’Église, inséré à la fin du présent volume et assez anciennement composé, ne me semblent point, dans leur violence, sortir de ce rôle de foi, de cette inspiration d’un prêtre, non pas absolument sage, mais généreux et presque héroïque, et toujours le crucifix en main. […] Je trouve aux dernières pages du présent volume deux phrases sévères, l’une contre le Protestantisme appelé système bâtard, etc., l’autre contre ces tentatives non moins vaines qu’ardentes, etc. ; c’est du Saint-Simonisme qu’il s’agit. […] Si je voulais donner à un jeune homme de vingt ans, enthousiaste, enorgueilli de doctrines absolues, la plus haute leçon de philosophie pratique (soit philosophie chrétienne, soit philosophie humaine), je le lui ferais lire, et aussitôt le volume achevé, je lui mettrais entre les mains le livre de la Religion considérée dans ses Rapports, etc., par le même auteur.
Sans donner aucune importance littéraire à cette statistique d’éditeur, rapprochons les quarante volumes qui enferment l’incessante et maintenant annuelle production de M. Zola, des huit volumes tassés et brefs auxquels se réduit l’œuvre totale de Flaubert et nous aurons cette première indication que l’observation directe, capitale pour Flaubert, n’eut qu’une part restreinte dans les incursions scientifiques de M. […] C’est de ces origines très respectables, complétées par la très fine érudition du Dr Maurice de Fleury, qu’il tira les vingt volumes en question.
Il essaie de renouveler sa manière de composer phrases, chapitres et volumes et, grenouille qui veut imiter le bœuf, il s’applique à faire du Balzac. […] Mais il dévalise sans scrupule les livres où il passe et il remplit ses volumes de bibelots disparates pris à toutes sortes de morts plus vivants que lui. […] J’espère qu’en son prochain volume, M.
Il ne publia les deux premiers volumes de son travail qu’en 1839, et le troisième qu’en 1842. […] Dans un troisième volume ajouté aux deux autres, M. Droz a donc conduit l’histoire de la Révolution jusqu’au lendemain de la mort de Mirabeau ; cette grande figure domine tout ce troisième volume, le plus remarquable, le plus curieux et le plus neuf par la nature et le cachet des révélations précises.