Si dans ce moment on s’était pressé de le juger, on se trouverait aujourd’hui bien ridicule ; et il est un exemple qu’il ne faut pas se hâter de prononcer sur les hommes avant d’être bien sûr qu’ils sont à leur place.
À toute page du livre que voici le souvenir de Boileau s’élève, et la lecture de cette longue fadeur rappelle, par le contraste, la sévérité de ces satires dans lesquelles il a buriné la plupart de ces noms d’académiciens, qui pour la première fois frapperaient nos regards s’il ne nous les avait appris et s’il n’avait versé sur quelques-uns la gloire d’un ridicule ineffaçable.
Et quand il arrive à Richelieu, le Malherbe politique, il pardonne sans peine ses ridicules d’abbé Cottin au grand Cardinal, pour l’effort qu’il a fait d’organiser la littérature et pour sa volonté de la gouverner comme un État de plus.
Certainement, il était ridicule d’en faire, comme le xviiie siècle, — cette harpie qui a tout gâté, — de la géométrie littéraire, mais, employé largement et sans petitesse d’antithèse, c’était peut-être la plus frappante manière d’éclairer l’histoire, que de réunir sous l’angle aigu du compas deux grandes physionomies, et d’en opposer les analogies et les contrastes !
Seulement, si les juges amoureux sont ridicules et bien près d’être corrompus, que dire des historiens chez lesquels la momie déterrée du Vice suffit, pour troubler la raison ?
Un des bons ridicules de ce temps !
Ce que je sais le mieux, c’est mon commencement… Il faut avouer qu’une telle chute serait ridicule et mortelle… Nous ne disons pas que Ranke l’ait faite, mais voici pourtant deux volumes dans lesquels il a dû ramasser l’effort de sa pensée et la force réfléchie de sa maturité, et partout où nous les avons ouverts, nous n’avons trouvé que l’indigence, le refroidissement, le dessèchement, mis à la place de tout ce qui promettait autrefois la richesse, la chaleur, l’abondance et la vie Il est des gens, nous le savons, qui appelleront cela un progrès.
Il a le regain d’imagination, qui fut suffisant pour produire cette ineffable plaisanterie du druidisme, guy d’un ridicule fabuleux, que la Critique doit couper, avec une serpette d’or, sur les chênes de son histoire.
Tout système de philosophie a des complications qui n’entrent pas facilement dans l’esprit de l’homme, ou des parties tellement ridicules (Voyez comme exemple seulement, les Monades du grand et sage Leibnitz !)
Gibbon, moins spirituel, lourd cockney qui se croyait fin, Gibbon, qui achevait son Histoire, en Suisse, parla de Mahomet comme d’un marchand de vulnéraire… suisse, et il lui prêta des miracles, à lui qui a vingt places dans le Coran dit que Dieu lui a refusé le don d’en faire, et des miracles ridicules encore, comme, par exemple, de faire descendre la lune par le col de sa robe, pour l’en faire sortir par la manche !
Sur la question à feu, en ce moment, de l’égalité entre les deux sexes, — ce ridicule préjugé physiologique et psychologique des femmes-hommes et des hommes-femmes de ce temps, — l’auteur de l’Être social (page 162) reconnaît que le jour n’est pas venu où le droit des femmes à la virilité triomphera.
Ce serait un exemple à présenter, je ne dis pas seulement aux princes, mais à une foule de citoyens qui, embarrassés de leur opulence, prodiguent leurs richesses en bâtiments, en luxe, en chevaux, en superfluités aussi éclatantes que ruineuses, transportent des terres, aplanissent des montagnes, font remonter des eaux, tourmentent la nature, construisent pour abattre, et abattent pour reconstruire, se corrompent et corrompent une nation, achètent avec des millions des plaisirs de quelques mois, et dans quelques années échangent leur fortune contre de la pauvreté, des ridicules et de la honte.
Dans l’introduction des Institutes, Justinien parle des fables du droit antique, antiqui juris fabulas ; son but est de les tourner en ridicule, mais il doit avoir emprunté ce mot à quelque ancien jurisconsulte qui aura compris ce que nous exposons ici.
Et voilà comment, sans que le poète peut-être y ait songé, une tirade, ridicule dans la première pièce, est devenue une éloquente apostrophe dans l’autre. […] Alizon resta seulement en possession de certains rôles de vieilles femmes ridicules. […] Que de ridicules antithèses ! […] La seconde, c’est un valet qui veut faire comme son maître, mentir aussi, et qui s’embrouille dans ses mensonges ridicules. […] On y rencontre quelques vers assez ridicules.
C’est parmi ces malheureux que la démoralisation est effroyable ; ils doivent s’extasier sur les plus insignifiants ouvrages, souscrire aux plus ridicules préjugés, renier leurs amis, trahir leurs convictions. […] Pierre La grande offensive antivaléryste de l’an dernier était odieuse et ridicule, j’en conviens. […] Pour Vandérem, il n’existe rien au monde de plus vain et de plus ridicule que de penser.
Désormais les grands, ayant moins souci d’imposer que de plaire, se dépouillent de la morgue comme d’un costume gênant et « ridicule, et recherchent moins les respects que les applaudissements. […] Mme de Montmorin, voyant que son mari a plus de dettes que de biens, croit pouvoir sauver sa dot de 200 000 francs ; mais on lui apprend qu’elle a consenti à répondre pour un compte de tailleur, et ce compte235 « chose incroyable et ridicule à dire, s’élève au chiffre de 180 000 livres » Une des manies les plus tranchées de ce temps-ci, dit Mme d’Oberkirch, est de se ruiner en tout et sur tout. » — « Les deux frères Villemur bâtissent des guinguettes de 500 000 à 600 000 livres ; l’un d’eux a 40 chevaux pour monter quelquefois à cheval au bois de Boulogne236. » En une nuit, M. de Chenonceaux, fils de M. et de Mme Dupin, perd au jeu 700 000 livres […] Vers le milieu du siècle, le mari et la femme logeaient dans le même hôtel ; mais c’était tout. « Jamais ils ne se voyaient, jamais on ne les rencontrait dans la même voiture, jamais on ne les trouvait dans la même maison, ni, à plus forte raison, réunis dans un lieu public. » Un sentiment profond eût semblé bizarre et même « ridicule », en tout cas inconvenant : il eût choqué comme un a parte sérieux dans le courant général de la conversation légère.
Le nom longtemps inconnu est lancé et relancé à la tête des combattants ; criblé tour à tour d’auréoles ou d’invectives, ce nom se répand dans le combat ; les livres se popularisent dans la dispute ; l’un y cherche des ridicules, l’autre des oracles ; tout le monde y découvre un prodigieux style et une forte vertu. […] Il y avait un abîme de vices et un abîme de vertus entre Rabelais et l’abbé de Maistre ; la bêtise seule, la bêtise pure, la bêtise qui s’ignore, qui s’enfle et qui jouit naïvement d’elle-même, était enregistrée dans ces pages ; le rire qui en sortait était franc, mais point méchant : l’abbé de Maistre mettait de la charité même dans le ridicule. […] » me répétait-il à chaque instant avec un sourire moitié triomphant, moitié défiant, qui attestait à la fois sa confiance dans le succès et son appréhension du ridicule.
L’enfantillage de m’en aller de porte en porte déposer des exemplaires bien reliés de mes premiers travaux pour me concilier des suffrages m’occupa plusieurs jours, et me rendit passablement ridicule à mes propres yeux comme à ceux des autres. […] Ainsi vivions-nous dans cette villa, où nous ne recevions qu’un très petit nombre de nos amis de Florence, et rarement encore, de peur d’éveiller les soupçons de cette tyrannie militaire et avocatesque, qui, de tous les mélanges politiques, est le plus monstrueux, le plus ridicule, le plus déplorable, le plus intolérable, et qui ne s’offre à moi que sous l’image d’un tigre guidé par un lapin. […] Je me parerai moi-même de ce nouvel ordre. » Ses mémoires sont surtout intéressants par la sincérité de sa vanité ridicule et aussi par la passion moitié sincère moitié ostentative qu’il affecta de prouver toute sa vie à la comtesse d’Albany.
Nous nous mettrons en garde contre notre impression première, qui nous ferait juger monstrueux ou ridicules des individus que nous n’aurions pas assez pénétrés. […] Tu accepteras en toute bonne foi le vieux récit de la Genèse, où Jéhovah donne au premier Adam la royauté sur tout ce qui existe ; et si cette royauté est dérisoire, si tu es à la fois l’acteur et le héros inconscient d’une comédie ridicule, tu t’y prêteras de bonne grâce, puisque somme toute le meilleur pour toi est encore d’accepter la duperie et de te résigner ! […] Jamais le relâchement du viscère n’aura été aussi affligeant ni si ridicule.
Les ridicules le font souffrir. […] Les ridicules qui l’ont offusqué méritaient sans doute d’être repris comme il l’a fait, mais sa force d’observation satirique était digne d’un champ plus étendu. […] Tous deux nous montrent les mêmes juges bouffons, les mêmes avocats ridicules, et des acteurs grotesques, des rapins, de médiocres bourgeois stupides ou querelleurs. […] Il sait par quel passage le précieux devient ridicule et par quel progrès le beau Brummel devient le Brummel de Caen : il le rend sensible. […] Il voit le ridicule plutôt que la difformité, et le grotesque en l’homme plutôt que la méchanceté foncière.
Il est parfaitement clair que Bayle se plaît personnellement et bien pour son compte à ces récits ridicules, ou scabreux. […] Mille exemples prouvent que les oracles n’étaient qu’une jonglerie assez grossière, et Fontenelle énumère religieusement tous ces ridicules artifices, dans le dessein de montrer, non pas tant, soyez-en sûrs, qu’une des preuves au moins dont se soutient le christianisme est ruineuse, et que parmi les prophéties, celles qui sont d’origine païenne sont vaines et ridicules, que de prouver combien le paganisme est abominable. […] Il n’est pas sûr qu’il eût écrit les Précieuses ridicules et les Femmes savantes ; mais il les refait, discrètement, à sa manière, à plusieurs reprises. […] Comme cela est de bon sens de n’avoir pas dissimulé sa scélératesse, de l’avoir montré voleur et cruel, mais de n’avoir pas insisté sur ce point, et de l’avoir montré beaucoup plus ridicule que méprisable. […] Quand il prétend réfuter, en passant, Montesquieu, il est un peu ridicule.
Ce furent là les inconvénients et les ridicules de l’imitation étrangère, mais ce furent aussi les sources auxquels nos grands poètes modernes, Lamartine et Victor Hugo, puisèrent toute leur puissance d’émotion et leur intensité de couleur. […] Mais à notre époque, en dépassant encore cette hauteur qui convenait à l’esprit français, on tomba dans le vague, dans l’obscurité et trop souvent dans le ridicule. […] « Or, qui prend l’engagement de nous épouvanter toujours, finit bientôt par nous faire rire à ses dépens : l’écueil du romantisme, c’est le ridicule. Mais le ridicule n’atteindra jamais Hugo, poète aux chants bizarres, il est vrai, mais toujours poète et quelquefois sublime. […] C’est de lui qu’on pouvait dire à tout moment : « du sublime au ridicule, il n’y a qu’un pas !
Déroulède elles sont un peu ridicules. […] Les vers vigoureux et bien frappés coudoient dans ses œuvres des vers ridicules et barbares. […] Il ne hait pas les « bourgeois », il les juge ridicules ; au contraire, les littérateurs lui inspirent une aversion profonde. […] … Cet optimisme béat qui, chez un autre, nous semblerait ridicule, ne nous déplaît pas ici, tant nous le sentons sincère. […] Il est moins ridicule que je n’aurais supposé.
Des pensées qu’il avait peut-être gardées en portefeuille dans sa première circonspection, des ridicules que son livre même fit lever devant lui, des originaux qui d’eux-mêmes se livrèrent, enrichirent et accomplirent de mille façons le chef-d’œuvre. […] Il représente les inconvénients, les passions, les ridicules, et dans sa vie il y tombe ; La Bruyère jamais.
Richelieu, qui était presque un roi, s’est donné un ridicule avec ses prétentions d’auteur. […] Il serait donc téméraire et presque ridicule de venir répondre de l’ensemble d’une vie et d’en garantir après coup les accidents.
J’indique ce que la langue française veut de quiconque prend la plume ; et ces réflexions sur les lois du discours regardent, non ceux qui ont le don du discours, mais ces esprits, en grand nombre, qui peuvent se perfectionner par la culture, et tirer du travail des ressources qui les sauvent du ridicule de mal écrire. Le ridicule, est-ce assez dire ?
Non que je veuille dire que Rabelais ait été gallican ; mais il a préparé le terrain du gallicanisme en rendant également ridicules ceux qui ne voulaient que le pape, comme ceux qui n’en voulaient pas du tout. […] Rabelais se moque des ridicules ; il les exagère par l’imagination mais il n’est pas si malavisé que d’en avoir de l’humeur.
Mais aujourd’hui que mes années Vers la fin s’en vont terminées, Siéroit-il bien à mes écrits D’ennuyer les races futures Des ridicules aventures D’un amoureux en cheveux gris ? […] Ce serait de l’orgueil ridicule, si l’on devait recevoir de la postérité un démenti.
Le but de ces harangues burlesques est d’ailleurs d’en rendre les héros ridicules : et à qui donc la France irait-elle emprunter l’arme du ridicule ?
» Mais Chamfort, qui devinait cela, se retirait d’autant plus qu’il se voyait plus fêté, et il se révoltait de ce qui aurait adouci tout autre : J’ai toujours été choqué, écrivait-il à un ami, de la ridicule et insolente opinion, répandue presque partout, qu’un homme de lettres qui a quatre ou cinq mille livres de rentes est à l’apogée de la fortune. […] Il est ridicule de vieillir en qualité d’acteur dans une troupe où l’on ne peut pas même prétendre à la demi-part.
Nous n’aurons que fort tard une histoire fidéle du Jansénisme ; il faudroit voir les choses de sang froid pour l’écrire, & tout le monde porte les armes ou pour ou contre dans cette guerre si longue, si ridicule & si funeste. […] Ce projet étoit louable ; mais l’auteur l’a mal exécuté : & en voulant en faire un livre d’agrément, il l’a rendu ridicule.
Aucune tournure poétique ne permettrait de transporter ce détail sur notre théâtre ; l’emphase des paroles ne ferait que gâter le naturel de la situation, et ce qui est touchant en allemand ne serait en français que ridicule. […] Nous n’envisageons guère en France la superstition que de son côté ridicule.
Nous avons d’abord La Bruyère, qui, je vous en avertis, est un peu sévère pour notre cher poète et qui le présente d’une façon un peu ridicule, par contraste, pour dire ensuite que c’est un homme de génie. […] On m’a dit, il n’y a pas bien longtemps : « La Fontaine n’aime pas les ânes, il leur donne souvent, presque toujours, un rôle ridicule. » Il est vrai, et c’est une erreur, une erreur de La Fontaine sur le caractère de l’âne.
Renan tire tant sur celles qu’il porte, qu’il les fait grimacer et les rend ridicules et grotesques… Jusqu’alors, M. […] Elle contracte un pédantisme affreux et des prétentions précieusement ridicules.
Vous rappelez-vous le petit laquais Almanzor, dans les Précieuses ridicules, qui voiture les commodités de la conversation ? […] Mais ils nous ont donné des lois avant de nous donner des fêtes… Ils ne se sont pas, eux, simplement mis à marcher devant le peuple, qui ne niait point le mouvement, et ce qui aurait été ridicule et probablement inutile.
Le ridicule des déclamations retentissantes, des tirades à effet, des grands sentiments étalés à faux, nous le connaissons depuis longtemps, il n’est personne qui ne s’en moque aujourd’hui ; et si l’on veut chercher qui a tué le mauvais romantisme, ce n’est pas à nos novateurs littéraires qu’en revient l’honneur : c’est l’opérette qui a fait cette besogne salutaire. […] Les disciples ne sont pas des traîtres qui travestissent méchamment les doctrines du maître pour les rendre ridicules ; ils sont simplement des naïfs qui dans leur sincère admiration en font un usage innocent, et nous les montrent dans leur ingénuité sans voiles.
Bénédict, spirituel, instruit, ironique et né ennuyé comme les jeunes gens de ces dernières générations, a rapporté, à vingt-deux ans, sous le toit rural, un cœur ambitieux, mécontent, un besoin vague de passion et d’action, le dégoût de tout travail positif, des talents d’ailleurs, des idées, surtout des désirs, un sentiment très-vif et très-amer de son infériorité de condition et des ridicules de ses bons parents ; il n’épargne pas, dans son dédain, sa jolie et fraîche cousine Athénaïs qui n’aspire qu’à lui plaire.
Mais ces drames qui réduisent Shakespeare à l’étroitesse de la technique voltairienne, ces drames sont illisibles, et ridicules aujourd’hui.
« Jamais je n’ai senti plus vivement l’odieux et le ridicule de l’ordre civil, etc. » Enfin, quoi !
« Monsieur de Montespan, dit-elle, qui est un homme fort extravagant, et peu content de sa femme, se déchaînant extrêmement sur l’amitié que l’on disait que le roi avait pour elle, allait par toutes les maisons faire des contes ridicules.
Il les représenta se donnant la torture pour un mot, les yeux étincelans, les ongles rongés, faisant mille gestes convulsifs & ridicules pour amener des idées.
On seroit aussi ridicule aux Indes en soutenant que le noir est une couleur gaïe, qu’on le seroit à Paris en soutenant que le verd-clair et la couleur de chair sont des couleurs tristes.
C’était une erreur, je le reconnais, d’avoir, pour mieux les analyser et mieux les goûter, l’un après l’autre, mis à part l’épouse et le bas-bleu, même par abstraction et pour une minute, et séparé ce que Dieu a si bien joint… et le ridicule aussi !
Ni toute cette malheureuse et vaine littérature qu’elle avait d’abord absorbée avec une voracité d’engoulevent, dans le temps où elle avait ses trois professeurs allemands à la suite qui la chargeaient de notions inutiles ou de connaissances ridicules, comme on charge de poudre, à l’en faire crever, une pauvre pièce d’artillerie, ni le grand amour de Dieu qui l’atteignit plus tard, cette mâle passion des âmes fortifiées, ne purent lui faire perdre le sexe de ses facultés qui ne furent jamais, Dieu en soit béni !
un bas-bleu dans toute sa ridicule laideur !
Leur style, trop souvent incorrect et qui ajoute à l’incorrection naturelle le mal bien plus grand d’une incorrection systématique, leur style, malgré de graves défauts et même quelques ridicules, a de la couleur, sans transparence, mais non pas, certes !
Au milieu de la cacophonie d’un ouvrage où le récit croise la correspondance et la correspondance le dialogue, ce qui plane, ce qui domine et ce qui choque, c’est je ne sais quel ton cavalier dont le dessous et le vrai nom sont le sans-façon et l’impertinence historiques, — deux défauts et deux ridicules que la Critique ne peut laisser passer, du moins sans avertir !
Je n’ai de haute main sur les ridicules de personne.
Il n’a plus été l’épigramme ou l’ironie libre, voltigeant sur les flancs de la lourde troupe dans laquelle il s’est enrôlé, et hallebardant, serre-file de la moquerie, contre les ridicules qu’il avait alors devant lui.
Tous les deux, par ce côté, du moins, restent imposants devant l’Histoire, au-dessus ou à côté du ridicule et du mépris qui s’attachent aux prétentions ou aux faits contraires aux lois de la nature humaine ; mais elle plus imposante que lui, — et c’est justice !