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1247. (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre XXIII. Des sympathies anarchistes de quelques littérateurs » pp. 288-290

Des sympathies anarchistes de quelques littérateurs L’autre mois, le défenseur d’un de nos amis, expliquant aux assises de la Seine quelle variété d’opinion politique professait son client, le présentait comme un anarchiste littéraire ; ce littéraire venu à l’anarchie ne s’y sentait point dépaysé, retrouvant des confrères de notoriété, des camarades de talent.

1248. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre VI. La littérature et le milieu social. Décomposition de ce milieu » p. 155

Or les phénomènes divers que l’on y rencontre peuvent se ranger en neuf classes : 1° Economiques ; 2° Politiques ; 3° Juridiques ; 4° Familiaux ; 5°, Mondains ; 6° Religieux ; 7° Moraux ; 8° Scientifiques ; 9° Artistiques.

1249. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 354-356

La Philosophie ne me donnera que d’inutiles raisonneurs ; l’honneur humain, que des hypocrites ; la Politique, que des courtisans ; mes récompenses, que des flatteurs ; mes châtimens, que des esclaves : toi seule peux me donner des Sujets.

1250. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 377-379

Des vûes excellentes, une grande connoissance dans la Littérature ancienne & moderne, étrangere & nationale, dans la Morale & la Politique, prouvent que cet Auteur a bien su choisir la matiere de ses lectures, qu’il les a bien digérées & en a tiré parti.

1251. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 266-268

Quand on a composé seize Pieces de Théatre, un Poëme immense [celui d'Alaric], des Discours politiques en grande quantité, des Histoires, des Romans, des Traductions, sans compter une infinité d'autres Ouvrages, il est bien difficile d'être irréprochable du côté du jugement & du style.

1252. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre troisième. Histoire. — Chapitre VI. Voltaire historien. »

Il sut accorder une politique profonde avec une justice exacte, et peut-être est-il le seul souverain qui mérite cette louange.

1253. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre XIV. Des Livres sur le Commerce & sur ce qui y a rapport. » pp. 329-332

. ; & le Manuel historique & politique du Commerce, Lyon 1762. trois vol.

1254. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Henriette d’Angleterre » pp. 7-9

Historiens politiques et littéraires, 2e volume des Œuvres et des Hommes.

1255. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre premier. La structure de la société. — Chapitre III. Services locaux que doivent les privilégiés. »

Naturellement, toute pensée politique manque. « On ne peut imaginer, dit le manuscrit, personne plus indifférente pour toutes les affaires publiques. » Plus tard, au plus fort des événements les plus graves et qui les touchent par l’endroit le plus sensible, même apathie. […] À Clermont, « je dînai ou soupai cinq fois à table d’hôte avec vingt ou trente négociants, marchands, officiers, etc. ; à peine un mot de politique dans un moment où tous les cœurs devraient battre de sensations politiques ; l’ignorance ou la stupidité de ces gens-là est incroyable. […] Les autres, pour la plupart libéraux, se contentent de raisonner sur le bien public et sur l’économie politique. […] Voltaire, Politique et Législation, La voix du curé (à propos des serfs de Saint-Claude)  Discours du duc d’Aiguillon, le 4 août 1789, à l’Assemblée nationale : « Les propriétaires des fiefs, des terres seigneuriales, ne sont que bien rarement coupables des excès dont se plaignent leurs vassaux ; mais leurs gens d’affaires sont souvent sans pitié. » 92.

1256. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XVI. La littérature et l’éducation publique. Les académies, les cénacles. » pp. 407-442

Les congrégations religieuses regardent l’éducation comme un moyen ; leur but est naturellement la propagande de la foi et quelquefois la conquête d’une influence politique. […] Il s’est formé en elle deux Frances qui se dressent menaçantes en face l’une de l’autre, deux nations différant de principes, de convictions politiques, de préférences littéraires, celle-ci tournée avec regret vers l’ancien régime, favorable aux prétentions de l’Eglise, admiratrice forcenée de Bossuet, du xviie  siècle, de tout ce qui prêche la soumission aux puissances d’autrefois, celle-là répudiant le vieil idéal catholique et monarchique, proclamant que le xviiie  siècle est « le grand siècle » et la Révolution le point de départ d’une ère nouvelle, appelant de tous ses vœux un état social où achèvent de disparaître les privilèges et les entraves du passé. […] Mais, tandis que les Grecs et les Romains perdent momentanément de leur influence littéraire, ils conquièrent en revanche une énorme influence politique et sociale. […] Mably écrit153 : « L’histoire de ces deux peuples est une grande école de morale et de politique. » Rollin dit à son tour154 : « Les Romains ont été regardés dans tous les siècles, et le sont encore aujourd’hui, comme des hommes d’un mérite extraordinaire et qui peuvent servir de modèles en tout genre dans la conduite et le gouvernement des États. » Marie-Joseph Chénier155 célèbre ces temps Où des républicains étaient maîtres du monde, Où le Tibre orgueilleux de leur porter son onde Admirait sur ses bords un peuple de héros. […] Les écrivains qui appellent ainsi sur eux, à visage découvert, l’attention de l’Académie, ont été souvent accueillis ou repoussés pour des raisons qui n’avaient qu’un rapport lointain avec la littérature ; bien des fois leurs opinions politiques, religieuses, philosophiques, ou les recommandations de quelque puissant protecteur ont beaucoup plus que leur talent, déterminé les sentences du savant, mais partial aréopage.

1257. (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre premier. Le Moyen Âge (842-1498) » pp. 1-39

Le Moyen Âge (842-1498) [Discours] I « J’ai eu l’occasion — a dit quelque part un historien philosophe — d’étudier les institutions politiques du Moyen Âge en France, en Angleterre et en Allemagne ; et, à mesure que j’avançais dans ce travail, j’étais rempli d’étonnement en voyant la prodigieuse similitude qui se rencontre en toutes ces lois ; et j’admirais comment des peuples si différents et si peu mêlés entre eux avaient pu s’en donner de si semblables. » [Tocqueville, L’Ancien Régime et la Révolution, livre I, chap.  […] Allemands ou Français, Italiens, Espagnols, Anglais, nous avons tous été, dans la littérature et dans l’art, comme dans l’histoire et dans la politique, des nations avant de devenir des « races ». […] Les auteurs et les œuvres I. — La Formation de la Langue française 1º Les Sources. — Amédée Thierry, Histoire des Gaulois, et Histoire de la Gaule sous la domination romaine ; — Roger de Belloguet, Ethnogénie gauloise, Paris, 1861-1868 ; — Fustel de Coulanges, Histoire des institutions politiques de l’ancienne France, t.  […] 2º L’Homme et l’Écrivain. — Le favori du Téméraire et le conseiller de Louis XI. — Ses nombreuses missions et son rôle politique. — Sa disgrâce, 1486. — Il reparaît à la cour, 1492. — Sa retraite, 1498. — Ses tentatives pour rentrer en grâce auprès de Louis XII ; — Ses dernières années, 1505-1510 ; — Et sa mort. Originalité de Commynes. — Il est lui-même, ce qui le distingue des chroniqueurs ses contemporains ; — lesquels ne sont guère, en français ou en latin, que l’expression de leur temps ; — et la voix de l’opinion plutôt que celle de leur pensée. — Son expérience des affaires. — Qualités de ses Mémoires ; — ils sont d’un politique ; — et aussi d’un psychologue [Cf. 

1258. (1914) Note conjointe sur M. Descartes et la philosophie cartésienne pp. 59-331

Je ne dis pas seulement des partis politiques les plus contraires. […] Si l’on nous présentait un roi qui fût un roi de politique, tous les hommes de tête en seraient. […] Par les partis politiques. […] Bergson est une attitude essentiellement politique et que ce jeu de passe-passe dont nous avons indiqué le schème est une merveilleuse invention de la politique. […] Il ne l’a pas déblayé en politique et il ne l’a pas déblayé du pouvoir.

1259. (1896) La vie et les livres. Troisième série pp. 1-336

Il aimait peu la théorie, préférant aux longues discussions esthétiques la malice d’une expression, le coq-à-l’âne ou… la politique. […] Les gens curieux d’expériences politiques, de nouveautés religieuses et de solutions sociales n’y sont pas moins satisfaits que les chercheurs d’or, de pétrole ou de nickel. […] Malgré tout, nous ne sommes pas résignés à considérer la politique comme un métier humble et suspect. […] Un jeune attaché d’ambassade pérorait sur la politique internationale. […] Quelles, sont surtout les origines de la situation politique de la France à cette époque ?

1260. (1905) Études et portraits. Portraits d’écrivains‌ et notes d’esthétique‌. Tome I.

Mort vers quarante-sept ans, à une époque de perturbations politiques presque inouïes, il paraît n’avoir pas rempli tout son mérite. […] Et il en était de ses convictions politiques comme de ses croyances esthétiques. […] Si du moins, à servir ces causes perdues dans la littérature et dans la politique, elle avait conquis le droit de se reposer ? […] Le fondement philosophique de l’ancienne critique comme de l’ancienne politique était le dogme cartésien de l’identité des esprits. […] Tout au plus des renseignements de politique ou la distraction pimentée d’une heure.‌

1261. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXV » pp. 97-99

»… Je ne crains pas d’affirmer qu’en peu d’années votre peuple politique serait changé.

1262. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — V — Villehervé, Robert de la = Le Minihy de La Villehervé, Robert (1849-1919) »

Et vous, très caustique, Et moi, très profond, nous prendrons du thé, Sans rire, en faisant de la politique.

1263. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 285-288

Dans l’Histoire des Macchabées, tout ce que la guerre a de plus terrible, la politique de plus profond, le courage de plus sublime ; tout ce que les desseins de Dieu sur son peuple peuvent offrir de sagesse, de majesté, de puissance, de bonté, est développé avec des traits qui caractérisent le Génie créateur, dans un genre où le Créateur lui-même se manifeste si énergiquement.

1264. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 367-370

Il est vrai que cette liberté de prononcer sur les Ecrivains, qui, en général, ne demandent que des Panégyristes, lui attira des disgraces, & en occasionna la suppression pour quelque temps : mais l’autorité comprit bientôt qu’il n’étoit pas moins essentiel de maintenir les loix de la Littérature, que celle de la subordination dans les autres ordres de l’Etat ; qu’il sera toujours avantageux aux Littérateurs d’être instruits, redressés, & contenus dans les bornes qu’ils ne doivent pas franchir ; que le bon usage des connoissances & des talens est un objet essentiel à l’intérêt & aux agrémens de la société ; que l’abus de ces deux puissans ressorts, dignes de toute l’attention de la Politique, entraîne toujours des suites dangereuses ; qu’un esprit éclairé, courageux, inflexible, mérite de l’encouragement, & ne doit point être livré à d’injustes persécutions.

1265. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Table des chapitres et des paragraphes. Contenus dans ce second Volume. » pp. -

Des Livres sur la politique & le droit public, 315 Chap. 

1266. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Don Carlos et Philippe II par M. Gachard Don Carlos et Philippe II par M. Charles de Mouy »

La conclusion prudente et toute politique du baron de Dietrichstein était : « Don Carlos est un prince infirme et faible ; mais, en revanche, il est le fils d’un puissant monarque. » Les envoyés vénitiens, ces grands diplomates qui se trouvent être aussi de grands peintres, écrivaient de leur côté à leur Sénat, avec encore moins de façons et d’ambages : « Le prince don Carlos est très petit de taille. […] Ce portrait, après tout, est celui d’un roi et d’un personnage politique qu’on peut haïr, mais qui se fait respecter et compter pour sa tenue, sa consistance et sa hauteur : le caractère de don Carlos est celui d’un pauvre enfant, gourmand, brutal, extravagant, incapable de rien avec suite et capable de tout dans un accès de fureur. […] Lorsque ensuite on s’aperçut que ce projet de voyage royal n’était qu’une feinte, il s’en montra très irrité et pensa à s’y rendre lui-même ; c’était moins sans doute dans la vue de se lier avec un parti politique et avec des hérétiques que pour échapper au joug paternel trop pesant de près, et pour pouvoir se livrer avec plus de liberté à son agitation turbulente.

1267. (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Théophile Gautier. »

Dans l’un et dans l’autre groupe, un trait qu’ils ont en commun, c’est l’absence de toute passion politique. Mais, dans le monde Murger, la politique est absente naïvement et par indifférence : dans l’impasse du Doyenné, elle est dédaignée, conspuée, comme inférieure et bourgeoise, et tout à fait garde nationale. […] Qu’importent à ceux-là les affaires du temps Et le grave souci des choses politiques ?

1268. (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Entretiens sur l’architecture par M. Viollet-Le-Duc (suite et fin.) »

Viollet-Le-Duc, est certes conforme à l’idée qu’on en doit prendre, et rentre bien aussi dans le programme qu’avait tracé Virgile lui-même dans le beau temps : « D’autres sauront demander à l’airain ou au marbre de mieux exprimer la vie ; d’autres seront plus éloquents aux harangues, ou excelleront à décrire les astres et à embrasser du compas les révolutions des cieux ; mais à toi, Romain, il appartient de régir le monde et de gouverner les peuples : ce sont là tes arts, à toi… » Tel était aussi le Romain en architecture, dans cet art qui faisait comme partie intégrante de son administration et de son établissement politique en tout lieu ; tel il se montra dans la construction de son Panthéon, de ses thermes, de ses aqueducs, de ses amphithéâtres et de son gigantesque Colisée, dans tout ce qu’il n’empruntait pas directement des Grecs, se souciant bien plus du grandiose et de l’imposant que du fin et du délicat ; mais aussi, en ce genre d’installation souveraine, de glorification conquérante et historique, quand il lui arriva d’y réussir, il eut son originalité sans pareille et il y mit la marque insigne de son génie. […] Les Athéniens étaient trop envieux pour rendre un honneur pareil à un homme, et ils n’avaient pas ces idées d’ordre en politique, qui se traduisent d’une manière si puissante dans la colonne du Forum de Trajan. De la base au faîte de ce monument, on retrouve, pour ainsi dire, l’empreinte du génie politique et administratif des Romains. » Et analysant le chef-d’œuvre, y montrant la pensée triomphale dans son déroulement ascendant et dans le double étage de son orgueilleuse spirale, il déclare cette fois l’art grec vaincu, « sinon dans sa forme, au moins dans son esprit ».

1269. (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Jean-Bon Saint-André, sa vie et ses écrits. par M. Michel Nicolas. (suite et fin.) »

À quelles pensées et à quelles réflexions fut-il livré dans cet intervalle, durant cette solution de continuité de son existence politique ? […] Quelques femmes françaises nous regardaient à travers leurs croisées entr’ouvertes et pleuraient… » Arrivé à Constantinople, les illusions du prisonnier continuent : il persiste à se croire en pays civilisé ou du moins non entièrement barbare ; une captivité politique ne l’effrayait pas : « Quelque fâcheux qu’il fût pour moi de me voir prisonnier, je regardais d’abord comme très-consolant d’être réuni à d’autres Français dont la société pouvait me procurer quelques douceurs. […] Beugnot, en effet, était d’une tout autre origine politique que Jean-Bon, et d’inclinations primitivement royalistes ; mais il faut voir en quels termes francs et nets il parle de l’homme qu’il eut l’occasion de connaître personnellement à Mayence pendant l’armistice de 1813 : « Il s’y montrait sous beaucoup de rapports, dit-il, le préfet modèle.

1270. (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Madame Roland, ses lettres à Buzot. Ses Mémoires. »

De même, dans l’ordre politique et littéraire, on suivrait à la trace un retour presque parallèle. […] Je m’explique jusqu’à un certain point cette joie de Mme Roland condamnée ; je ne réponds nullement de la femme politique en elle, ni de tout ce qu’elle put faire ou conseiller, surtout pendant le premier ministère de son mari. Elle est admirablement morte ; mais, comme tous les politiques en temps de révolution, elle a eu à faire de vilaines choses, et si elle n’y a pas mis les bras jusqu’aux coudes, elle y avait trempé les doigts.

1271. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Maurice comte de Saxe et Marie-Joséphine de Saxe dauphine de France. (Suite et fin.) »

Et de quel droit cet officier, homme d’esprit assurément, bon aide de camp, mais un peu imposé (si l’on y réfléchit), amant de la comtesse d’Argenson et ami du mari ministre de la guerre, fort ménagé du maréchal à tous ces titres par bon goût comme par politique, agréé aussi pour sa personne, je le veux bien, et avec une sorte d’affection, de quel droit vient-il interpréter d’une manière si grave un geste de son général, qui ne juge pas à propos de risquer une seconde affaire sur la fin d’une journée si disputée et si sanglante ? […] C’était à qui substituerait ses plans et ses projets à ceux du général en chef : « Les personnes d’esprit, écrivait-il à ce propos, et surtout les personnes éloquentes sont très dangereuses dans une armée, parce que leurs opinions font des prosélytes, et si le général n’est un personnage opiniâtre et entêté de son opinion, ce qui est un défaut, ils lui donnent des incertitudes capables de lui faire commettre de grandes fautes : c’est le cas où je me trouve… La politique, nos pertes (à Lawfeld), et notre amour-propre peut-être, nous ont échauffés sur cette entreprise (de Berg-op-Zoom), au point que nous sommes prêts à y sacrifier l’armée, la gloire de nos armes et celle du roi. […] J’ai rapproché précédemment (page 85) le nom du maréchal de Saxe de celui de Kléber ; j’ai été heureux de rencontrer depuis, dans la Vie politique et militaire de Napoléon par Jomini (tome I, page 302), une confirmation de cette vue.

1272. (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre VIII. L’antinomie économique » pp. 159-192

Ajoutons que dans une société, les intérêts économiques peuvent se dissocier jusqu’à un certain point des intérêts religieux, éthiques, politiques même. L’organisation scientifique de l’économie que Saint-Simon voulait donner au monde ne devait, dans la pensée de ce philosophe, apporter aucun changement notable dans la politique ni dans la morale. […] Là aussi il y aura des moralistes et des politiques pour utiliser la vertu moralisatrice du travail et de l’enseignement professionnel.

1273. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XI. La littérature et la vie mondaine » pp. 273-292

Henri IV, le Béarnais sceptique et narquois, l’adroit politique qui changeait de religion comme on change d’habits, l’homme qui appelait cela « faire le saut périlleux » et calculait que « Paris vaut bien une messe », a été par Voltaire transfiguré, je dirais presque défiguré, en héros dont la gravité ne se dément pas une minute. […] Il faut toujours chercher, pour chacun de ces petits milieux fermés, quel en a été le grand homme, le favori, le Dieu mortel ; si la préoccupation dominante y fut politique, littéraire, philosophique  ; si la société qu’il admit fut triée sévèrement ou mêlée, nationale ou cosmopolite, parisienne ou provinciale, etc. […] Elle ne craint pas de remuer des idées ; d’aborder les grosses questions politiques et religieuses, si bien que la police croit utile de s’y glisser, invisible et présente, et que pour la dépister on invente un argot incompréhensible aux profanes.

1274. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Chansons de Béranger. (Édition nouvelle.) » pp. 286-308

À bien étudier pourtant sa manière à froid et sans plus de prévention politique, sans rien apporter à cette lecture d’étranger à l’œuvre même, j’en suis venu à croire qu’il est plutôt heureux pour lui d’avoir rencontré sur son chemin tous ces petits canaux et jets d’eau et ricochets de chanson, qui ont l’air de l’arrêter et qui font croire à plus d’abondance et de courant naturel dans sa veine qu’elle n’en aurait peut-être, en effet, livrée à elle seule. […] C’est ainsi encore que, dans les Adieux à la campagne, qui ont un accent si vrai de mélancolie, le rossignol est pris pour un emblème politique : Sur ma prison vienne au moins Philomèle ! […] Il y a en littérature des nuances et des limites comme en politique.

1275. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Mirabeau et Sophie. — II. (Lettres écrites du donjon de Vincennes.) » pp. 29-50

Il y eut en lui aussi une part de comédien et de personnage de théâtre qui tenait au talent même, et comme il en entre si aisément et à peu près inévitablement, on ose le dire, chez tous les hommes publics à qui il est donné de mener les autres hommes : mais le fond du cœur était chaud, le fond de la conviction était sincère, de même que plus tard nous verrons que le fond de ses vues politiques, en apparence si turbulentes et si orageuses, était tout à fait sensé. […] Il avait embrassé dans toute leur étendue les matières politiques, étrangères, internationales, financières aussi ; et ce fut en effet la première forme sous laquelle apparut Mirabeau publiciste et auteur de tant d’écrits et de brochures depuis sa sortie de Vincennes (fin de 1780) jusqu’en 89. […] Je sais qu’une prochaine occasion se prépare de parler du Mirabeau politique et définitif, et je compte bien ne pas la manquer.

1276. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Hégésippe Moreau. (Le Myosotis, nouvelle édition, 1 vol., Masgana.) — Pierre Dupont. (Chants et poésies, 1 vol., Garnier frères.) » pp. 51-75

Ses poésies et ses inspirations, du moment qu’elles cessent d’être intimes, ne sont pour la plupart que le reflet ardent et mélangé, le conflit des divers éclairs qui se croisaient orageusement alors dans l’atmosphère politique. […] Tel nous apparaît Moreau avant la politique, avant la misère extrême, avant l’aigreur ; tel il se retrouva sans doute à l’heure expirante et aux approches du grand moment qui élève les belles âmes et les pacifie. […] Elle continue de vouloir faire de Moreau l’homme d’une cause politique.

1277. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Volney. Étude sur sa vie et sur ses œuvres, par M. Eugène Berger. 1852. — I. » pp. 389-410

Le Voyage de Volney s’ouvre par la description de l’Égypte et d’Alexandrie, et, dans une suite de chapitres aussi pleins que précis, il va rassembler tout ce qui tient à l’état physique, puis à l’état politique de l’Égypte : ainsi fera-t-il pour la Syrie. […] Il vit le voyageur célèbre, le questionna, comme il savait faire, sur l’Orient, sur l’Égypte, sur les chances d’une expédition française que Volney avait déjà discutées dans ses Considérations politiques de 1788. […] Dans notre jeunesse, sous la Restauration, lorsqu’on voulait, par tous les moyens, combattre l’invasion politique d’un parti religieux, on exhuma ces livres déjà oubliés, on en multiplia les éditions, on leur refit une vogue qui ne fut qu’artificielle et d’un moment.

1278. (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Henri Heine »

Il sait raconter de jolies histoires de fées, combiner un rapide scénario de ballet, se moquer galamment de ses créanciers, attaquer les puissances politiques et sociales avec le rire d’Aristophane, puis, comme ce dernier, faire chanter les oiseaux et babiller de jolies femmes. […] Enfin ce poète attristé, railleur ou fantaisiste, a fabriqué des articles de journaux, avec l’esprit et les gamineries d’un gazetier parisien, se livrant à de gros accès de gaieté germanique, à des attaques haineuses et calomnieuses, écrivant des satires politiques sans indignation, mais d’un persifflage perfide, ou d’obscures considérations sur Luther et sur l’hégélianisme. […] En politique, il fut républicain sous Frédéric-Guillaume IV, et l’on n’oubliera pas de sitôt en Prusse les morsures de ses satires.

1279. (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Plan, d’une université, pour, le gouvernement de Russie » pp. 433-452

Mais de l’une de ces divisions je vois éclore pêle-mêle des physiciens, des naturalistes, des médecins, des astronomes et des géomètres ; de l’autre, des historiens, des moralistes en vers et en prose, des jurisconsultes, des politiques ; la science de la robe, de l’épée et de l’église ; mais combien d’études préliminaires essentielles et communes à tous ces états ! […] École politique ou des affaires publiques. […] Je supprime l’école de politique ou des affaires étrangères, quoiqu’elle ait bien ses connaissances préliminaires, parce qu’on doit les supposer aux secrétaires et conseillers d’ambassade qu’on envoie dans les cours étrangères où ils achèvent leur apprentissage.

1280. (1860) Ceci n’est pas un livre « Hors barrières » pp. 241-298

Était-ce les dessins de Cham qui l’égayaient ainsi — ou la politique de M.  […] Il entama le bulletin politique ; mais je remarquai bientôt que son attention n’était pas centralisée comme d’habitude. […] * *   * Ici, deux mots de politique.

1281. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Philarète Chasles » pp. 147-177

L’homme d’esprit a tout gâté, l’homme d’esprit qui ne veut pas-avoir l’opinion des imbéciles, comme si l’opinion des imbéciles n’était pas toute la politique de la vie ! […] C’était de l’ignorance, chère coquette bleue, je le sais bien ; mais c’était politique, et, si c’était plus imbécile, au moins, ce n’était pas si sot ! […] En politique, il n’en est encore qu’aux chimériques et aux bien intentionnés.

1282. (1890) Le massacre des amazones pp. 2-265

Ses hommes politiques sont vertueux, ineffablement : ils rendent les millions volés par beau-papa. […] Il me semble, jusque dans ses apparences politiques les plus raisonnées, imaginatif et sentimental : bien féminin. […] Elle a, autant que n’importe quel orateur politique, le génie de l’imprécision. […] Sarah nous consolant de toutes nos hontes politiques et de toutes nos pauvretés littéraires ! […] Et l’ignominie de la politique envahira la moitié du pays qui jusqu’ici lui échappa.

1283. (1928) Quelques témoignages : hommes et idées. Tome I

Puis, continuant la lecture, vous constatez que ce chapitre de psychologie politique rend plus poignante encore cette tragédie. […] Pense-t-il à des troubles politiques ? […] Il n’a jamais voulu jouer un rôle politique. […] Les procédés valables pour la physiologie, par exemple, ne le sont pas pour la psychologie, la politique, la religion, la morale. […] S’il nourrit des ambitions politiques, c’est avec l’espérance de mieux défendre ces chères libertés.

1284. (1922) Gustave Flaubert

Comme la Muse est de gauche (elle se compromettra dans la Commune) ils ont, dès cette rencontre, des dissentiments politiques. […] Les « mœurs de province » impliquent une politique de la province, et Madame Bovary deviendra un plus grand livre encore quand avec la République la politique sera la province. […] « Le génie politique manquait à Carthage. […] Flaubert n’a eu qu’à ouvrir les yeux pour connaître les Regimbart de la politique. […] Il pensait à un roman sur la vie politique du second Empire, faisant suite à l’Éducation sentimentale.

1285. (1938) Réflexions sur le roman pp. 9-257

Paul Bourget réunit des préfaces, des discours, des articles, qui se rapportent en général aux thèses politiques et sociales du « traditionalisme ». […] Il en est en littérature comme en politique, où la continuité, la résistance et la santé ordinaires d’un pays résident dans ses classes moyennes. […] Jules Lemaître, passé des conférences politiques aux conférences littéraires, étudiait, un peu pour eux-mêmes, Racine, Fénelon, Chateaubriand. […] De là le transfert à la littérature d’un lieu commun politique qui, de Montesquieu à Taine et à M.  […] La littérature française a pris depuis quelque temps figure d’un champ de bataille politique.

1286. (1848) Études sur la littérature française au XIXe siècle. Tome III. Sainte-Beuve, Edgar Quinet, Michelet, etc.

5 mars 47 : Voulez-vous avoir la bonté, cher ami, de substituer le passage ci-dessus [il a été enlevé] à la phrase qui commence par : « Ce n’est pas un roi législateur… » et qui finit par « … politique supérieure », dans mon second article sur Michelet. — Cela importe, puisqu’il s’agit de réparer une erreur qui m’appartient, et une omission de mon auteur. […] L’inquiétude d’esprit qui naît avec les premières passions, le jette de bonne heure dans le mouvement sourd des complots royalistes de la Bretagne, son pays natal ; mais au sortir de cette agitation passagère, qui n’a trompé qu’un moment les vrais besoins de son cœur, il se retrouve en face des passions dont la politique l’a distrait. […] Le côté orgueilleux choqué (il s’agit de M. de Couaën vivement froissé par Amaury dans une discussion politique) n’avait manifesté aucun émoi, n’avait gardé aucune trace ni rancune, et tout était allé retentir et faire offense au sein d’une idée si dissemblable (la jalousie conjugale). Mais peut-être aussi n’était-ce de sa part qu’un résultat de sagacité rapide, et se disait-il qu’indifférent et désorienté comme je l’étais en politique, pour le prendre sur un ton si inaccoutumé avec lui, il fallait qu’il y eût en moi altération et secousse dans d’autres sentiments plus secrets. […] On a vu saint François de Sales causant avec plusieurs, parlant à tous de Dieu et de l’amour, mais aussi s’accommodant de mille choses accessoires, les tolérant et les acceptant presque, traversant au besoin la politique sans y souiller son hermine, mais pourtant la traversant.

1287. (1874) Premiers lundis. Tome II « De l’expédition d’Afrique en 1830. Par M. E. d’Ault-Dumesnil, ex-officier d’ordonnance de M. de Bourmont. »

Il n’était pas de ceux qui n’aimaient dans la conquête d’Afrique qu’une distraction périlleuse et brillante, une occasion d’avancement, ou la satisfaction détournée d’une idée politique à l’intérieur.

1288. (1874) Premiers lundis. Tome II « Poésie — Revue littéraire. Victor Hugo. — M. Molé. — Les Guêpes »

Les divers on dit littéraires et politiques, les propos courants sur les personnes et les choses sont devenus depuis quelque temps matière à des publications légères, périodiques, qui, sous cette forme nouvelle, ont assez réussi pour qu’on s’en occupe en passant et qu’on en relève l’espèce d’influence commençante.

1289. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — P — Ponchon, Raoul (1848-1937) »

Il n’est dans ses vers ni évidemment préoccupé de théories esthétiques, ni agité de passions politiques, ni mû par des principes de morale… ou de contraire, je me hâte de le dire pour rassurer tout le monde.

1290. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Première partie. Plan général de l’histoire d’une littérature — Chapitre II. Pourquoi il faut préférer la méthode inductive » pp. 13-14

)  ; milieu social (conditions économiques, politiques, religieuses, etc.).

1291. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 440-443

la Grange de Checieux, mort à Paris en 1774, Auteur d’un Ouvrage de Politique, intitulé la Conduite des François justifiée, accueilli du Public dans le temps, & qui méritoit de l’être.

1292. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Rathery »

les grandes questions littéraires, comme les grandes questions politiques, sont peut-être latines.

1293. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE RÉMUSAT » pp. 458-491

Du milieu social où elle naquit, comme de celui où se forma son aînée, Mlle Pauline de Meulan, on peut dire (et je m’appuie ici pour plus de facilité sur des paroles sûres) que « c’était une de ces familles de hauts fonctionnaires et de bonne compagnie, qui sans faire précisément partie ni de la société aristocratique, ni même de la société philosophique, y entraient par beaucoup de points et tenaient du mouvement du siècle, bien qu’avec modération, à peu près comme en politique M. de Vergennes, qui contribua à la révolution d’Amérique, fut collègue de Turgot et de M. […] En politique, on y était royaliste en ce sens qu’on aimait mieux Louis XVI que ses juges, et les émigrés que les jacobins ; mais on s’y montrait, en général, assez disposé à embrasser tout gouvernement régulier, tout ce qui garantirait l’ordre et le repos. […] Sans doute aussi Mme de Rémusat était un esprit trop sérieux, trop actif, pour écouter causer de politique sans y réfléchir ; l’Empereur put s’en apercevoir et se méfier. […] Il est de l’intérêt et de la politique du ministre qu’on le croie, et qu’Alphonse au moins s’y prête.

1294. (1890) L’avenir de la science « XXIII »

Notre école est exclusivement destinée à l’enfance et par là vouée à un demi-ridicule, comme tout ce qui est pédagogique ; notre club est tout politique, et pourtant il faut à l’homme des réunions spirituelles. […] Je préfère Pierre Leroux, tout égaré qu’il est, à ces prétendus philosophes qui voudraient refaire l’humanité sur l’étroite mesure de leur scolastique et avoir raison avec de la politique des instincts divins du cœur de l’homme. […] Nous avons réformé leurs institutions politiques devenues surannées ; nous n’avons osé toucher à leur établissement religieux. […] De là l’immense disproportion qui peut, à certaines époques, exister entre la religion et l’état moral, social et politique.

1295. (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre V. Le Séminaire Saint-Sulpice (1882) »

L’œil complètement achromatique est seul fait pour apercevoir la vérité dans l’ordre philosophique, politique et moral. […] Rien de ce que pouvaient avoir de critiquable la politique et l’esprit de l’Église, soit dans le passé, soit dans le présent, ne me faisait la moindre impression. […] Mes raisons furent toutes de l’ordre philologique et critique ; elles ne furent nullement de l’ordre métaphysique, de l’ordre politique, de l’ordre moral. […] Dans une telle question, il n’y a pas de ces arrière-plans qui rendent si douteuses toutes les opinions morales et politiques.

1296. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Agrippa d’Aubigné. — II. (Fin.) » pp. 330-342

Quand on voit ces belles et sérieuses parties dans l’historien, on se demande pourquoi il n’a pas mieux réussi dans sa carrière totale et politique, pourquoi il n’a pas servi avec plus de suite ; et c’est ici qu’il faut en revenir au caractère et à l’humeur de l’homme. […] Le président Jeannin avait une force de prudence et de patience qui manqua tout à fait à l’autre pour être un homme d’État et un homme politique, bien que d’Aubigné eût d’excellents instants et de vifs éclairs de conseil.

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