« Jusqu’ici, écrit Auguste à Mécène dans une lettre citée par Suétone, je n’ai eu besoin de personne pour les lettres que j’écrivais à mes amis ; mais actuellement que je fléchis sous la multiplicité des affaires et sous le poids de l’âge, je désire vous enlever Horace ; qu’il vienne donc échanger votre table hospitalière et ouverte à tous, contre une table frugalement royale ; il nous aidera à écrire nos lettres. » Mécène était magnifique, Auguste économe et sobre.
Elles citent souvent la présence et la parure de madame Récamier dans les spectacles, dans les fêtes et même à la table des directeurs (madame Lenormant mentionne deux de ces circonstances elle-même).
On peut citer des strophes admirables dans quelques-unes de nos odes ; mais y en a-t-il une entière dans laquelle le Dieu n’ait point abandonné le poëte ?
On peut citer comme exemple la transposition sociologique des catégories de Kant devenant chez M.
À Paris, signalons un feuilleton documentaire du Siècle (20 avril) ; et citons : Richard Wagner ne pouvait se dispenser de dire aussi son petit mot sur ce grand inventeur de musique (Bach), qui ne lui a guère laissé à faire, en fait de nouveau, que ce qu’il ne fallait pas faire et voici ce qu’il en dit.
William James cite l’expérience suivante.
À un degré de complexité moindre, on trouve à citer certains types de fous et d’enfants, l’excellent M.
Que l’on compare en effet ce passage d’une lettre d’un aliéné, citée par Morel, Traité des maladies mentales (p. 430) : « Lorsque le choléra a éclaté, j’avais une bosse froide dans le cerveau ; le miasme cholérique est très irritant, j’ai eu par conséquent le choléra cérébral.
J’ai noté ce fragment de charité universelle, et je le citerai bientôt dans ces archives des beautés de l’esprit humain.
La lettre de la tante au neveu mérite d’être citée ici.
Voilà les objets de la métaphysique ; ses principes sont les principes même à l’aide desquels l’intelligence humaine tente de résoudre les questions auxquelles elle ne peut échapper ; il suffit d’en citer quelques-uns tout ce qui arrive a une cause ; tout phénomène, toute qualité suppose un sujet ; tout évènement suppose le temps ; tout corps l’espace, etc.
— Nous citons cette note sans nous rendre compte de l’objection.
Je n’ai pas le cœur de les citer, mais un seul, qui donnera une idée des autres, c’est que la femme de Poe, qu’il avait épousée par amour et qu’il avait adorée toute sa vie avec une impeccable fidélité, mourut devant lui, sur une planche, roulée dans les haillons d’un vieux châle, et littéralement sans chemise, n’ayant pour réchauffer son agonie que le corps de son chat, qu’elle s’était mis sur la poitrine.
Nous leur consacrerons quelques lignes ; mais nous ne devons pas oublier de citer Gérard de Vivre, qui fit jouer, en 1577, les Amours de Thésée et de Déjanire. […] Nous ne nous astreindrons pas à citer toutes les pièces connues d’Alexandre Hardy, la liste en est trop longue ; nous dirons un mot seulement de deux d’entre elles, parce que cela donnera l’idée des licences (dans le genre appelé de nos jours romantique) auxquelles cet auteur n’hésitait pas à se livrer. […] Les héros de la fable, dans ses tragédies ou ce qu’il décore de ce nom, citent Démosthène, Cicéron, Pline. […] La Folie du Sage, tragi-comédie, la Mort de Crispe, et la Mort du grand Osman, les deux premières pièces jouées en 1644 et 1645, la dernière après la mort de l’auteur en 1656, composent, avec les tragédies citées plus haut, le bagage dramatique de Tristan. […] En 1690, il donna à la scène Adrien, dans laquelle on trouve de beaux vers, ceux que nous allons citer, entre autres, dont Voltaire a pris la pensée pour son Alzire : A ma religion, vous préférez la vôtre.
Il y a une intérogation et une surprise dans le texte, et l’on cite le vers dans un sens absolu. […] Souvent pour excuser les fautes d’un habile home, on cite ce mot d’Horace : (…) ; come si Horace avoit voulu dire que le bon Homère s’endort quelquefois. […] Enfin pour s’excuser quand on est tombé dans quelque faute, on cite ce vers de Térence : (…), come si Térence avoit voulu dire je suis home, je ne suis point exemt des foiblesses de l’humanité, ce n’est pas là le sens de Térence.
Et, pour accomplir un tel sacrifice, il ne suffit pas d’avoir des aspirations à l’énergie, des velléités de foi, de relire les Evangiles, de citer l’Imitation : il faut être touché de la grâce comme le fut Racine, il faut être entièrement converti. […] Et qu’on n’allègue pas que, de l’époque où il assommait ainsi Baudelaire à celle où il écrivait sa dernière préface, Edmond Scherer a changé : car, dans le volume même qui s’ouvre par les belles et sereines paroles que je viens de citer, je trouve le même poète maltraité, si possible, plus rudement encore : « Baudelaire, lui, n’a rien, ni le cœur, ni l’esprit, ni l’idée, ni le mot, ni la raison, ni la fantaisie, ni la verve, ni même la facture. […] Plus tard, ses aspirations se précisèrent, et, dans la préface que j’ai déjà citée, il put les résumer en ces termes, aussi parfaitement nets que complètement exclusifs : « Toute littérature qui n’a pas en vue la perfectibilité, la moralisation, l’idéal, l’utile en un mot, est une littérature rachitique et malsaine, née morte » (1868). […] Leconte de Lisle l’a traduite dans plusieurs de ses belles pièces, entre autres dans ces vers qui semblent la paraphrase harmonieuse et condensée des morceaux que nous venons de citer : Ah !
Pour citer Tacite, comme le fait volontiers M. […] Il faut citer encore l’influence d’une sœur très pieuse, presque une sainte, dont M. […] Coulet et Vaunois citaient l’opinion de graves magistrats, des jurisconsultes les plus autorisés. […] Je pourrais citer vingt exemples ; en voici un pris au hasard.
Littré, au lieu de faire comme tout autre, de profiter d’Auguste Comte là où il lui semble vrai, et en le citant comme on citerait Turgot, Kant ou Hegel, M.
La lettre est longue ; j’en citerai quelques parties « Monsieur, vous trouverez sans doute bien extraordinaire que quelqu’un qui n’est nullement connu de vous, vous prie de lui rendre un service ; mais, si je vous suis inconnu, vous ne me l’êtes point.
C’est ici que nous avons à citer une fort belle lettre de Rousseau, parfaite de raison, de sagesse ; il oppose les conseils d’une morale juste et saine aux objections un peu trop délicates et raffinées, au bon sens attristé de Mme de Verdelin.
Lysidas, prouver une proposition quelconque sur l’art, c’était purement et simplement citer une autorité à l’appui ; le mot preuve n’avait pas d’autre sens dans la langue qu’il parlait au dix-septième siècle277.
Le quartier des dames est pourvu de tout ce qu’il faut pour la toilette ; rien ne leur manque, et l’on dit même qu’aucune d’elles n’a besoin d’amener son officier Je citerais vingt prélats non moins galants, le second cardinal de Rohan, héros du collier, M. de Jarente, évêque d’Orléans, qui tient la feuille des bénéfices, le jeune M. de Grimaldi, évêque du Mans, M. de Breteuil, évêque de Montauban, M. de Cicé, archevêque de Bordeaux, le cardinal de Montmorency, grand aumônier, M. de Talleyrand, évêque d’Autun, M. de Conzié, évêque d’Arras284, au premier rang l’abbé de Saint-Germain des Prés, comte de Clermont, prince du sang, qui, ayant trois cent soixante-dix mille livres de rente, trouve moyen de se ruiner deux fois, joue la comédie chez lui à la ville et à la campagne, écrit à Collé en style de parade, et, dans sa maison abbatiale de Berny, installe une danseuse, Mlle Leduc, pour faire les honneurs de sa table. — Nulle hypocrisie : chez M.
Rienzi cita les nobles à son tribunal ; un jeune homme de la maison des Ursins, qui venait d’épouser quelques jours avant une fille des Alberteschi, fut arraché de son palais et pendu aux fenêtres du Capitole, sous les yeux de sa nouvelle épouse.
Le père Amyot, qui sait autant qu’Aristote et qui écrit à s’y méprendre comme Voltaire, en cite de longs fragments dans ses Mémoires pleins de sagacité.
Les fils poétiques sont si délicats et si indissolublement ajustés dans la trame qu’en enlever un c’est faire écheveler la trame entière ; citons-en plutôt quelques passages au hasard, et par induction jugez de l’ensemble du chant.
« Parmi les auditeurs, dit-il, je me bornerai à vous citer mesdames d’Appony, de Fontanes et Gay ; MM.
Qu’on me permette de la citer ici, en rejetant sur le compte de l’amitié tout ce qui m’élève à la hauteur d’Homère et d’Orphée, mais en ne rejetant rien de mon enthousiasme croissant avec les années pour Homère.
Il faut citer cette lettre tout entière, avec ses incorrections de style et son orthographe ; on y verra ce que la société italienne pensait de cette singulière aventure.
Prévenu d’avance par l’abbé, je leur renvoyai la lettre sans l’ouvrir, et je chargeai mon ami de leur dire, de vive voix, que je n’acceptais point ce titre d’associé, que je ne voulais être d’aucune association, et, moins que de toute autre, d’une académie qui récemment avait exclu avec tant d’insolence et d’acharnement trois personnages aussi respectables que le cardinal Gerdil, le comte Balbo, le chevalier Morozzo (comme on peut le voir dans les lettres que je cite en note), sans en apporter un autre motif, sinon qu’ils étaient trop royalistes.
« Je demande grâce pour les badinages familiers que contiennent les premiers fragments que je vais citer.
Par le commentaire il prête aux textes qu’il cite presque autant d’autorité qu’il en reçoit, et il fait sien le précepte commun.
« Qu’il soit forcé, — je cite Diderot, — par les fonctions de son état, soit de manquer à la dignité et à la sainteté de son ministère, et de se déshonorer aux yeux des autres et aux siens, soit de s’immoler lui-même dans ses passions, dans ses goûts, sa fortune, sa femme et ses enfants.
Il tient les mystères pour établis, les difficultés de la religion pour résolues ; il craint de hérisser son discours de textes sacrés ; s’il cite les Pères, c’est pour ôter au discours l’air mondain plutôt que pour y mettre le nerf de la tradition.
Pour n’en citer qu’un exemple, n’a-t-il pas fait un livre pour justifier la politique de Louis XIV par la Bible ?
Il faudrait citer ici Flaubert.
Bain33 soutient que nous pouvons avoir un sentiment sans plaisir ni peine : il cite la surprise comme exemple familier d’un sentiment qui enveloppe seulement une excitation, et qui peut être tantôt agréable, tantôt pénible, tantôt indifférent.
John Charpentier33, que nous avons aimé citer un « Jeune », poète et de claire valeur critique, toutes qualités qui la rendent précieuse : « Depuis assez longtemps déjà, parmi la majorité des poètes une tendance scientifique s’accuse, qui tous les ans s’accentue davantage »… Il entendait ici non seulement la technique, mais plus encore, ma volonté philosophique.
Il avait du reste passé sa vie à citer des vers de La Pucelle… toujours faux.
La liberté s’incarne en lui comme en Juvénal, et monte, morte, au tribunal, ayant pour toge son suaire, et cite à sa barre les tyrans.
Dans une lettre adressée au général, et citée par M.
Quelqu’un cita à la fin de la conversation cette phrase d’Alfieri : La pianta uomo nasce più forte e più robusta in Italia , etc., etc.
V Aujourd’hui je continue, j’analyse et je cite : « Il y avait un homme dans la terre de Hus ; il s’appelait Job.
M. de Chateaubriand lui-même, dans son poème chrétien des Martyrs, cite l’autorité des Pères de l’Église pour expliquer en ce sens l’éternité des peines et pour effacer de la porte de l’enfer ce vers infernal du Dante : Abandonnez toute espérance, vous qui entrez !
André Chénier n’avait pas encore été recueilli en volume ; je n’en connaissais que la sublime et divine élégie de la Jeune Captive, citée en partie par M. de Chateaubriand.
… Il faudrait citer le chœur gracieux qui suit, en l’honneur des Bienheureux, Possesseurs éternels des grâces éternelles. Il faudrait citer toute la fin de David, et, après la parabole et l’invective énergique du prophète Nathan, la pénitence du vieux roi, qui paraphrase harmonieusement le psaume 1. Il faudrait citer ces chœurs, qui sont des méditations chrétiennes, rêveries mélancoliques sur la vie et sur la mort, où les images semblent se détacher comme les feuilles d’automne et tomber coup sur coup avec un bruissement doux et triste. […] Il a eu la force ; et je citerais des couplets d’Aman, comme M. […] L’exemple le plus remarquable qu’on en puisse citer, se tire de la tragédie d’Horace : Camille, une amoureuse frénétique, Horace, un frénétique patriote, sont des âmes de même trempe qui toutes les deux adhèrent de toute leur volonté aux objets de leurs passions.
Un méridional, un Grec, est naturellement vif d’esprit, bon et beau parleur ; les lois ne se sont pas encore multipliées, enchevêtrées en un Code et en un fatras ; il les sait en gros ; les plaideurs les lui citent ; d’ailleurs, l’usage lui permet d’écouter son instinct, son bon sens, son émotion, ses passions, au moins autant que le droit strict et les arguments légaux. — S’il est riche, il est imprésario. […] Je n’en citerai qu’un, Éros, l’Amour, pour montrer comment le Grec, libre et pénétrant d’esprit, réunissait dans la même émotion l’adoration d’une personne divine et la divination d’une force naturelle. « Amour, dit Sophocle, invincible au combat, Amour qui t’abats sur les puissances et les fortunes, tu habites sur les joues délicates de la jeune fille ; et tu franchis la mer, et tu vas dans les cabanes rustiques, et il n’y a personne parmi les immortels ni parmi les hommes éphémères qui puisse te fuir. » Un peu plus tard, entre les mains des convives du Banquet 60, selon les diverses interprétations du nom, la nature du dieu varie.
Plusieurs de ces sonnets sont des chefs-d’œuvre de grâce ou d’énergie ; je citerai particulièrement les sonnets sur Raphaël, Corrège, Michel-Ange et Dominiquin. […] Sue prétend que la conspiration du chevalier de Rohan était républicaine, et que les historiens ont ignoré le véritable caractère de cette conspiration ; à l’appui de cette assertion, il cite plusieurs fragments des statuts républicains rédigés en latin par l’un des agents de la conspiration, par un maître d’école hollandais. […] Citer les pages inintelligibles qui se présentent dans le Paradis perdu traduit par M. de Chateaubriand serait au-dessus de la patience la plus résolue.
Mais je ne puis vous abandonner les écrivains du xviiie siècle les plus honnêtes, les plus décents, qui ne pouvaient lire Molière sans être choqués ; par exemple, je citerai encore madame Riccoboni, qui a dressé contre Molière un réquisitoire très vif sur le terrain de la moralité. […] Celle qui vient d’être citée se trouve dans L’Etourdi, une des premières pièces de Molière, il est vrai. […] Pour ne citer que le plus illustre de tous, combien d’outrages n’a-t-il pas subis de son vivant et après sa mort même, tenu à part la société polie pour la profession qu’il avait embrassée pour mieux surprendre les secrets de son art, trompé et torturé dans son affection la plus chère, poursuivi par les rancunes pleines de fiel de ceux dont il démasquait la bassesse, réduit à se faire bouffon, lui, Alceste, pour attirer le public à ses chefs-d’œuvre, arrachant à force de sollicitations et de placets le droit d’être représenté, le droit d’avoir du génie au grand jour, et ne trouvant pour toute récompense, au bout d’une carrière si agitée et si remplie, que des funérailles insultées et « un peu de terre obtenue par prière » !
Sur le génie de Térence, sur le caractère original de son théâtre, je ne puis mieux faire que de vous citer ces vers délicieux d’Anatole France, qui pourraient être d’André Chénier : Térence, le premier entre ceux d’Italie, Mit la sainte pudeur sur le front de Thalie. […] Dumas cite lui-même avec un plaisir queje comprends : « La fable, dit M.
Je vous cite le titre complet. […] (J’aurais grande joie à vous citer le morceau, si mon dessein n’était de m’attacher principalement aux parties ironiques de ce mélodrame.) […] J’ai tenu à citer le texte même, puisqu’il paraît qu’une partie des spectateurs de l’autre soir n’y avaient pas fait attention ou qu’ils avaient des oreilles pour ne pas entendre. […] » (Je cite, ici, textuellement, je vous assure.) […] La harangue est solide, toute boulonnée de fortes antithèses, à la Corneille ; et je vous en citerai quelques vers, pour mon plaisir : Compare nos destins, ô mon père ; confronte Ta gloire imméritée et mon injuste honte.