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1069. (1880) Goethe et Diderot « Note : entretiens de Goethe et d’Eckermann Traduits par M. J.-N. Charles »

Pensez-vous qu’on ait jamais vu un utilitarisme plus écervelé que celui de Gœthe, si vraiment il croit à l’immortalité et si sa réserve n’est pas la précaution d’un lâche ?

1070. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « Le comte de Gobineau » pp. 67-82

Seulement, peut-on vraiment dire que Stendhal fût un diplomate, avec son malheureux petit consulat d’Italie ?

1071. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « MM. Jules et Edmond de Goncourt » pp. 201-216

Je ne crois pas qu’à ceux qui, par haine de la Royauté, accusent le misérable Louis XV de ce dont il était vraiment coupable, mais pas seul !

1072. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Lamennais »

Pour les curieux de nature humaine, pour les moralistes, pour ceux que la vie et son impatientant mystère préoccupent plus que les babioles menteuses de l’art d’écrire, les correspondances sont les vrais livres et le style qu’elles ont est vraiment l’homme, comme le disait Buffon un peu trop du style en général, Buffon qui, par parenthèse, n’aurait pas su écrire une lettre.

1073. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Nicolas Gogol »

C’est le sublime de l’ennuyeuse platitude, et dans des proportions tellement énormes et tellement continues, qu’on ne sait vraiment plus, au bout de quelque temps de lecture, lequel est le plus insupportable, de la Russie ainsi peinte, ou du genre de talent de celui qui l’a peinte ainsi.

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