Elle s’incline doucement sur son épaule ; leurs poitrines, leurs joues se touchent, et lui reste là, immobile comme le marbre, enchaîné par son austère volonté.
Jusqu’ici, je n’ai osé les confier à personne ; promettez-moi que vous les lui remettrez vous-même, quelle que soit l’époque de votre retour à Paris, et les dernières volontés du pauvre voyageur seront ainsi accomplies.”
Seulement il y aura une erreur de plus entre les hommes, l’idéal, exagéré par l’imagination, l’accusation réciproque des uns contre les autres, la haine aveugle résultant de la mauvaise volonté supposée de tous contre tous, par conséquent un surcroît de calamités incurables.
J’aurais mieux aimé, reprit-il, devoir cette faveur à votre volonté qu’à la fortune ; mais enfin, quoiqu’il en soit, j’aurai le plaisir de vous donner l’hospitalité.
Aussi ses tragédies ne méritent-elles pas ce nom ; ce sont des dialogues des morts, où trois ou quatre acteurs causent ensemble avec une passion furieuse, et finissent au cinquième acte par s’entre-tuer : voilà les tragédies de ce grand homme de volonté, quelquefois éloquent par tirades, mais toujours fastidieux par sécheresse.