La voix publique étant unanime, il dut renoncer au théâtre pour toujours, et il ne résista pas à l’avis de la critique. […] Rien ne s’oppose à ce qu’une voix grave et franche essaie de se faire entendre parmi les chuchotements et les causeries. […] De quel masque d’airain couvrira-t-il son visage pour lancer sa voix jusqu’aux oreilles de la foule indifférente ? […] Une seule voix, si j’ai bonne mémoire, osa parler pour elle, et cette voix est la même qui révèle aujourd’hui à la France les merveilles encore inconnues de la littérature scandinave. […] C’est donc un devoir pour nous, impérieux, irrésistible, d’ajouter notre voix aux voix illustres que nous venons de nommer, et de revendiquer, à leur exemple, les franchises et les privilèges de l’art.
Seule une voix monte, éplorée ; Ô ténèbres, écoutez-la. […] Vive ta Grive dont la voix A des refrains qu’un Genevois Pourrait parfois trouver grivois ! […] Les hommes se ruent aux femmes, à l’argent, à la nourriture, au trône et à Dieu en se grisant de fanfares ou de voix d’orgues. […] La voix qui inspirait les admirables critiques de Théophile Gautier dicte aujourd’hui vos articles.
Déjà, de quels bonds que parte sa pensée, elle ressent la colossale approche d’une Initiation, qui surgit plus haute, signifiant par des voix d’adeptes : Ton souhait d’auparavant, de bientôt, ici, là, vois, chétive, s’il n’est pas exécuté. […] Tannhaeuser et Lohengrin revenaient chaque quinzaine au répertoire ; la grâce exquise de madame Mallinger — elle jouait si bien qu’on ne s’apercevait pas qu’elle n’avait plus de voix — faisait accepter deux ou trois fois dans la saison les Maîtres chanteurs de Nuremberg ; mais l’année précédente, on n’avait pu exécuter que deux fois Tristan et Iseult, que le public habituel de l’Opernhaus trouvait trop long ; et, quant à la tétralogie, on en parlait comme d’une grosse erreur, à travers les opuscules de M. […] Je l’ai vu jouer par d’excellents interprètes, et aussi par de médiocres, dont la voix trahissait la bonne volonté. […] Mais nous, la multitude, que tient une héréditaire ignorance du technique, une héréditaire paresse intellectuelle, qu’une éducation primitive et rustique laisse grossiers, nous qui ne savons pas entendre les partitions seulement lues, — car de même qu’il fallait aux hommes, il y a dix siècles, parler le poème, il nous faut encore, aujourd’hui, que des voix et des instruments nous chantent et nous jouent la symphonie ; — ne pouvant pas lire le Livre de musique et de paroles, nous avons besoin, pour connaître l’Œuvre d’art, du théâtre matériel.
— Et, ô ces voix d’enfants chantant dans la coupole ! […] Au temps de Palestrina la basse constitue le chant ; c’est au registre le plus grave qu’est confié l’intérêt principal, le mouvement de direction ; dans les célèbres motets du Maître, écrits le plus souvent pour cinq voix, quatre parties servent d’accompagnement à la cinquième, qui est… la basse. […] Sans doute le personnage en scène peut avoir à conclure un long discours ; dans ce cas, il aura recours à la formule précitée ; mais, tandis qu’il fera avec la voix ce saut caractéristique de la dominante à la tonique, l’orchestre, lui, qui selon la définition de Wagner, « entretient le cours interrompu de la mélodie », l’orchestre ne portera pas trace de cette cadence parfaite, et poursuivra sa route en modulant par une cadence rompue, ou par l’introduction d’un accident quelconque, propre à modifier le sens harmonique. […] À ta voix les guerriers devaient armer leurs bras, Tu les armes contre ma cause !
J’ai eu en moi, toute la nuit, le sombre et concentré désespoir de sa figure, de sa voix, de son attitude. […] Retrouver aujourd’hui cette prononciation enfantine, entendre sa voix, comme je l’ai entendue dans ce passé, effacé, lointain, où les souvenirs ne rencontrent que la mort, cela me fait peur11. […] 24 avril Dans la lecture d’un volume qu’il lit et qu’il interrompt, il cherche où il en est, et après avoir longtemps fatigué le volume de la promenade de ses mains dessus, il me jette d’une voix timide : « Où en suis-je ? […] À mon coup de sonnette, quand la porte s’est ouverte, j’ai vu, sur le haut de l’escalier, le bien-aimé enfant qui venait de sortir de son lit en chemise, et tout de suite, j’ai entendu sa voix me caresser de toutes sortes d’interrogations amies.