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21. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1869 » pp. 253-317

Il nous dit les hontes de l’Académie abaissée, le tripotage des voix et des coteries, les manigances de Guizot. […] Mais à peine était-il entré dans sa chambre, que je m’entendis appeler, et le trouvai bégayant avec une voix qui me dit : « Je veux qu’on me lève !  […] des uns et des autres, il répond avec une voix suave : « Mais je vous assure que c’est très joli, une peau comme ça !  […] » Et comme une voix lui jette : « Vous vous exposez à ne pas l’être ici !  […] 10 septembre La persécution du bruit comme partout ailleurs, du bruit de la voix des maîtres, du bruit de la voix des fermiers, du bruit de la voix des domestiques, bruit dans lequel revient toujours le mot « argent ».

22. (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxiiie entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff »

me demanda une voix retentissante. […] — cria le forestier d’une voix tonnante, et il fit un pas en avant. […] On eût dit que sa voix s’était brisée. […] Je marchais en silence, lorsque la voix perçante d’un enfant s’éleva dans le lointain […] Sa voix retentissait au milieu de la nuit, qu’aucun souffle n’animait.

23. (1856) Cours familier de littérature. II « Xe entretien » pp. 217-327

La poudre des lames nous dérobait tout, excepté les voix. […] Sa conversation, lente et intermittente, avait la monotonie grave de sa voix. […] …” Des millions de voix couvrent de huées ce cri de mort ! […] … Ne nous sommes-nous pas levés cinq cent mille contre eux à votre voix ? […] … Comme on sent le cœur différent des deux peuples dans leurs deux voix !

24. (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXVIIe entretien. Sur la poésie »

Ce n’était plus le vent, la cloche, le pipeau, Ce n’était nulle voix d’enfant, d’homme ou de femme ; C’était vous, c’était vous, ô mon ange gardien, C’était vous dont le cœur déjà parlait au mien. […] Ce n’était pas sa voix ni le bruit de ses pas, Ni l’écho des amants qui chantaient sous les treilles ; C’était vous, c’était vous, ô mon ange gardien, C’était vous dont le cœur parlait encore au mien. […] Ce n’est plus cette voix du matin de mes jours, Ni l’amoureuse voix de celui que je pleure ; Mais c’est vous, oui, c’est vous, ô mon ange gardien, Vous dont le cœur me reste et pleure avec le mien ! […] C’est aussi cette voix intérieure qui lui parle à tous les âges, qui aime, chante, prie ou pleure avec elle à toutes les phases de son pèlerinage séculaire ici-bas. […] La Grèce s’ouvre devant mes pas ; l’islamisme recule, le Péloponèse redevient libre, l’Église de Corinthe refleurit, la voix de l’apôtre s’y fait encore entendre.

25. (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « M. Paul Verlaine et les poètes « symbolistes » & « décadents ». »

Est-ce l’inflexion qu’avaient ces voix ? […] Voix des bonnes pensées Innocence ! […] Et alors il entend la voix de sa compagne. […] La voix dit : « Ne sois pas si triste. […] Ô ce cri sur la mer, cette voix dans les bois !

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