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570. (1730) Discours sur la tragédie pp. 1-458

C’est pour eux une ambition bien vive que la gloire d’être imprimés avec quelqu’espérance d’être lûs ; et le titre d’auteur, surtout d’auteur critique, leur paroît d’une grande distinction parmi les hommes. […] La nouveauté supposée, qui seroit toûjours d’un grand mérite, quand les passions ne seroient pas si vives, il faut encore faire attention à l’importance des intérêts. […] Inés et dom Pedre sont unis par le devoir le plus inviolable et les sentimens les plus vifs. […] Chaque acte en particulier devient toûjours plus vif, à mesure qu’il avance ; et chaque scene a encore la même gradation. […] Toute vive qu’elle est par les sentimens, cette maniere reposée de les arranger, leur ôte beaucoup de leur chaleur ; et je ne doute pas qu’ils ne fissent beaucoup plus d’effet, si le poëte les eût distribués dans un dialogue plus interrompu.

571. (1769) Les deux âges du goût et du génie français sous Louis XIV et sous Louis XV pp. -532

Ce Poëte eut, comme Ronsard, une imagination vive & forte. […] D’un œil vif & perçant démêlez ses rapports. […] J’entendis quelques morceaux d’une musique vive, saillante & légere. […] Le vif & piquant Hamilton s’attachait plutôt à parodier qu’à peindre. […] Son pinceau n’est pas toujours énergique ; mais il est toujours vif & piquant.

572. (1866) Dante et Goethe. Dialogues

Vive le paradoxe ! […] Athènes et Florence en sont des persuasions assez vives. […]Vive à jamais Diotime ! […]Vive la Nina du vrai Dante ! […] Il paraît certain qu’elle avait l’intelligence vive et le désir d’apprendre.

573. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXXI » pp. 129-130

Quand l’auteur reparaîtra dans un an ou dix-huit mois avec un nouveau drame en main, il sortira comme Épiménide de son antre, on lui demandera peut-être qui il est, ce qu’il veut : il aura tout à refaire, — surtout la curiosité si vive, si mobile, si passagère et inconstante, qui se porte toujours ailleurs, et, à tous ces titres, plus française de nos jours qu’elle ne fut jamais.

574. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 208-209

Ses Ouvrages annoncent une imagination vive, un esprit facile, une Littérature étendue, un zele ardent pour la défense de la Religion.

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