C’est peut-être la seule fois de ma vie que j’aurai plus de mérite que madame de Staël ! […] Là était sa vocation, son génie, son destin dans la vie. […] la conversion racontée ici est un fait réel, soit de la vie de Brucker, qui s’est converti à un certain moment d’une vie longtemps profane, ou de la vie de Paul Féval, certainement moins profane, et qui vient aussi de se convertir. […] Mais, dans le livre de Féval, Brucker est intégral et embrassé par tous les côtés de son esprit et de sa vie. […] Il connaît la vie et la vie moderne, lui qui souvent, dans ses romans, nous en a exprimé les passions, les ridicules et les vices.
vivre ma propre vie ! […] La vie pastorale ou royale était pour eux « une transposition littéraire de la vie mondaine » (la formule est de M. […] dit Hélène ; eh bien, moi aussi je vais la mener, la grande vie ! […] La vie d’un hôtel de voyageurs, Suisse ou Tyrol, est mêlée au second. […] La vie de l’usine proche est un des plus heureux thèmes de sa rêverie.
… Certes, la joie serait grande si, tandis que la musique déroule les émotions d’où naissent les paroles, nous avions devant les yeux, en une correspondance parfaite, le tableau où les émotions, symbolisées dans une forme plastique, se renforceraient d’une vie nouvelle ;, la vie plastique. […] Mais, presque en même temps, revenait à la surface de la vie européenne le démon de la politique, sous son costume du révolutionnaire moderne. […] En lui nous trouvons, si nous le considérons attentivement, l’art idéal animé, sous une forme sévère et classique, de la plus riche vie romantique ; car la vie romantique, cette âme joyeuse de la nature, qui ne peut et ne veut parler qu’artistiquement, n’est en son essence pas autre chose que la musique. […] La tristesse de sa vie à Paris le fit trouver le nouveau monde de la poésie nationale, du mythe allemand. […] De tous les genres d’art le drame a le plus d’influence, car il reflète la vie et s’adresse à nos plus intimes sentiments.
Sa vie, son esprit et son poëme. — Avenir du protestantisme en Angleterre. […] Peu d’hommes, par leur vie et leur parole, ont mieux que celui-ci mérité des hommes. […] Il conte sa vie, la vie des autres, et donne les dates, les chiffres, les lieux ; il abonde en anecdotes, en petites circonstances sensibles, capables d’entrer dans l’imagination et de réveiller les souvenirs de chaque auditeur. […] Ce n’est pas d’une pareille conception de la vie qu’une véritable littérature peut sortir. […] Cela me fit grandement rougir de l’infamie de ma première vie.
Le « Fils de l’homme », dans cette Apocalypse bizarre, détrône les rois, les arrache à leur vie voluptueuse, les précipite dans l’enfer 512. L’initiation de la Judée à la vie profane, l’introduction récente d’un élément tout mondain de luxe et de bien-être, provoquaient une furieuse réaction en faveur de la simplicité patriarcale. « Malheur à vous qui méprisez la masure et l’héritage de vos pères ! […] François d’Assise, l’homme du monde qui, par son exquise bonté, sa communion délicate, fine et tendre avec la vie universelle, a le plus ressemblé à Jésus, fut un pauvre. […] Un moment, dans cet effort, le plus vigoureux qu’elle ait fait pour s’élever au-dessus de sa planète, l’humanité oublia le poids de plomb qui l’attache à la terre, et les tristesses de la vie d’ici-bas. […] Mais le pardon de la pécheresse était, sans contredit, un des traits essentiels de la vie anecdotique de Jésus.