Seulement il aurait dû venir après M. […] Il aurait donc dû venir après M. […] Jules Simon fût venu après M. […] Elle a donc, il faut en convenir, toutes les conditions d’une popularité immense, car il est des temps pour niaiser, — a dit Pascal ; Pascal qui ne se doutait guère, quand il criait sa torture de sceptique, des citateurs qui devaient lui venir, et qui s’en serait allé à la Trappe, pour ne plus rien dire, s’il avait pu les deviner !
Dans ces cinq cent soixante pages, y a-t-il autre chose que des généralités vagues dans une excellente direction, il est vrai, mais n’aboutissant pas au conseil précis que le législateur veut entendre, puisque, dans la magnanimité de son intelligence, il vient s’asseoir là, devant vous ? […] Ventura, publiciste après coup, après le sermon, puisqu’il le fixe sous nos yeux dans un livre qu’il revoit, corrige, orne de notes, et qui est enfin un traité ni plus ni moins que le livre du premier publiciste venu, écrivant dans la confiance de sa pensée, le P. […] avoir pris le ton qu’il fallait prendre du reste ; avoir été prêtre jusque-là, touchant, poignant, d’une gravité, d’une pénétration…, — mais dans cette généralité que nous avons notée, cette généralité de l’enseignement catholique que le premier venu peut avoir comme le dernier ; — et puis tout à coup, lorsqu’il s’agit du conseil exprès, de la vue précise, se montrer… — comment dirons-nous ? […] Ce rayon, qui lui est venu enfin à travers les préjugés de la haine, et qu’il n’a pas cherché, Dieu merci !
Talent insincère, et même nul, c’est du moins un esprit auquel le christianisme, qui fait marcher droit les boiteux et voir les aveugles comme son divin Maître, est venu en aide, comme il y vient toujours, par la douleur et l’épreuve de la vie, tandis que Foscolo, inaccessible au christianisme, ne se redressa jamais, bronze mal venu, tordu à faux, et qui grimace une énergie convulsive, au lieu de pleinement l’exprimer. […] mais derrière cette touchante enseigne venait la légion des bouchers !
Hardouin, d’où vient donnez-vous une édition des conciles ? […] Sous Louis XIV, tous les arts ont fleuri ; d’où vient la musique seroit-elle restée informe ? […] La dispute s’échauffe : Monte-major & Bagnès en viennent à des personnalités. […] Vint alors le fameux interdit des états de Venise. […] Il semble avoir moins écrit pour ses contemporains, que pour les siècles à venir.
Payen est venu payer tribut, à son tour, à cette noble mémoire, et lui convier des lecteurs. […] Après cette justice rendue à des efforts et à des travaux qui me semblent si bien concourir et s’accorder, j’en viens à mon sujet même. […] De Thou le suppose écrit de dix-huit à dix-neuf ans, sous l’impression des horreurs et sous le coup des cruautés que commit à Bordeaux le connétable de Montmorency, lorsqu’il y vint châtier la rébellion que la gabelle avait excitée en Guyenne (1548). D’Aubigné, en son Histoire, donne à cet écrit une origine moins patriotique et plus personnelle ; il suppose que l’idée en est venue à l’auteur dans un voyage à Paris. […] Baudrillart a publié sur Bodin, et je ne puis mieux faire que d’y renvoyer… J’ai hâte d’en venir chez La Boétie au jeune homme mûr, guéri de sa première fièvre, au bon citoyen, ami et gardien des lois de son pays, et au frère d’alliance de Montaigne.