Cela ne vaut gueres mieux que les châteaux en Espagne, (à prendre les choses littéralement) mais cela fournit des idées, & l’imagination s’en amuse. […] Alors on est à portée de s’expliquer, & de faire valoir ses raisons. […] La science de Montpellier ne vaut rien à Paris, celle de l’Isle-de-France n’est pas reçue dans le Languedoc….. […] Les théologiens mêmes, permettent aux laïques d’écrire sur la religion, & d’en faire valoir les preuves. […] D’ailleurs les chansons ne valent rien, si le cœur n’est de la partie, & ceux qui crurent l’approfondir, prétendoient qu’il étoit sec.
Et à tout prendre, je vois qu’il vaut encore mieux pour nos artistes qu’ils soient tombés entre mes mains qu’entre les vôtres.
Ils peuvent les inquiéter, puisqu’ils ont inquiété Balzac lui-même, et le meilleur moyen de les défendre contre une critique juste, mais élevée, n’était pas d’accuser du cant que lord Byron reprochait à l’Angleterre une société qui aurait mieux valu si elle eût été hypocrite… L’hommage à la vertu ne nous distinguait pas en 1834. […] Le dos de cet homme, ainsi retourné, vaut un visage, et son casque, qui masque sa tête, vole en éclats, crevé par deux cornes qu’il semble qu’on voit croître, tant elles s’élèvent dru sur ce front fécondé ! […] Il m’a paru valoir mieux qu’un éloge et ne pas craindre un examen impartial et désintéressé. […] Balzac vaut bien pour le moins, pédanterie à part, la plupart de ces vieux manuscrits grecs qu’on retrouva au xve et au xvie siècle, et qui furent imprimés, par les Lévy du temps, avec un respect, un amour, et presque une piété que les éditeurs n’ont plus guères !
Homme du peuple ou bourgeois, sous Louis XIII, ne valait-il pas mieux avoir affaire à un intendant, à l’homme du roi, qu’à un gouverneur de province, à quelque duc d’Épernon ? […] Dans ses lettres à M. de Kergorlay on le voit de bonne heure tracer le plan de sa vie, s’assigner un but élevé et se confirmer dans la voie dont il n’a jamais dévié : « À mesure que j’avance dans la vie, écrivait-il (6 juillet 1835) âgé de trente ans, je l’aperçois de plus en plus sous le point de vue que je croyais tenir à l’enthousiasme de la première jeunesse : une chose de médiocre valeur, qui ne vaut qu’autant qu’on l’emploie à faire son devoir, à servir les hommes et prendre rang parmi eux. » Il est déjà en plein dans l’œuvre politique, au moins comme observateur et comme écrivain, et malgré tout, en présence du monde réel, il maintient son monde idéal ; il se réserve quelque part un monde à la Platon, « où le désintéressement, le courage, la vertu, en un mot, puissent respirer à l’aise. » Il faut pour cela un effort, et on le sent dans cette suite de lettres un peu tendues, un peu solennelles.
J’aime votre âpreté, avec ses délicatesses de langage qui la font valoir, comme des damasquinures sur une lame fine. […] Quand Baudelaire n’était pas malade, ou plus exactement quand sa maladie lui donnait du relâche, assez semblable alors à tout le monde, il écrivait ses Salons, qui ne valaient en leur genre ni plus ni moins que tant d’autres, et il traduisait Edgar Poe.