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456. (1814) Cours de littérature dramatique. Tome I

En lisant ses contes héroïques on pourrait s’écrier : Noble et sublime mensonge qui vaut mieux que la vérité ! […] Voltaire prétend que cela n’est pas tragique : tant pis pour la tragédie ; cela vaut beaucoup mieux pour les mœurs. […] Loin de passer son temps, chacun le perd chez elles, Et le jeu, comme on dit, n’en vaut pas les chandelles. […] Voltaire voudrait le faire valoir en faveur de Gilbert. […] Corneille n’a point créé de caractère plus noble, plus brillant, plus théâtral : ce seul personnage de Nicomède vaut mieux et suppose plus de talent que plusieurs tragédies trop vantées.

457. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 230-231

Liniere avoit très-fort raison de répondre à ce mauvais Versificateur, qui se vantoit de ce que les Vers ne lui coutoient rien, ils vous coutent ce qu’ils valent.

458. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — O. — article » pp. 427-428

Il a été encore utile aux Lettres, par son courage à défendre les bons Modeles contre la dépravation du goût ; & son respect pour les chef-d’œuvres de l’antiquité, prouve que, s’il n’étoit pas capable de donner dans ses propres Ouvrages de grands exemples, il étoit très en état de sentir & de faire valoir les beautés des anciens Auteurs.

459. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 176-177

Quand on n'est pas animé de cette chaleur vive & continue qui est l'ame de la vraie éloquence, il vaut mieux ne pas écrire, que de prétendre y suppléer par des éclairs momentanés, qui ne font que mieux sentir les ténebres & la froideur où nous laisse leur apparition passagere.

460. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 222-223

. ; en exceptant son Traité de la valeur, qui est un chef-d’œuvre de raison & de bon goût, le reste ne vaut pas mieux que son Eloge de Madame de Mazarin, composé plutôt pour la gloire de cette Dame, que pour celle de l’Ecrivain.

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