En lisant ses contes héroïques on pourrait s’écrier : Noble et sublime mensonge qui vaut mieux que la vérité ! […] Voltaire prétend que cela n’est pas tragique : tant pis pour la tragédie ; cela vaut beaucoup mieux pour les mœurs. […] Loin de passer son temps, chacun le perd chez elles, Et le jeu, comme on dit, n’en vaut pas les chandelles. […] Voltaire voudrait le faire valoir en faveur de Gilbert. […] Corneille n’a point créé de caractère plus noble, plus brillant, plus théâtral : ce seul personnage de Nicomède vaut mieux et suppose plus de talent que plusieurs tragédies trop vantées.
Liniere avoit très-fort raison de répondre à ce mauvais Versificateur, qui se vantoit de ce que les Vers ne lui coutoient rien, ils vous coutent ce qu’ils valent.
Il a été encore utile aux Lettres, par son courage à défendre les bons Modeles contre la dépravation du goût ; & son respect pour les chef-d’œuvres de l’antiquité, prouve que, s’il n’étoit pas capable de donner dans ses propres Ouvrages de grands exemples, il étoit très en état de sentir & de faire valoir les beautés des anciens Auteurs.
Quand on n'est pas animé de cette chaleur vive & continue qui est l'ame de la vraie éloquence, il vaut mieux ne pas écrire, que de prétendre y suppléer par des éclairs momentanés, qui ne font que mieux sentir les ténebres & la froideur où nous laisse leur apparition passagere.
. ; en exceptant son Traité de la valeur, qui est un chef-d’œuvre de raison & de bon goût, le reste ne vaut pas mieux que son Eloge de Madame de Mazarin, composé plutôt pour la gloire de cette Dame, que pour celle de l’Ecrivain.