Nouveau pas que nous faisons dans la recherche du véritable Homère.
Un système nerveux, avec des neurones placés bout à bout de telle manière qu’à l’extrémité de chacun d’eux s’ouvrent des voies multiples où autant de questions se posent, est un véritable réservoir d’indétermination. […] Et, dans la série des Insectes, il n’y a de postérieur à l’Hyménoptère que le Lépidoptère, c’est-à-dire, sans doute, une espèce de dégénéré, véritable parasite des plantes à fleurs. […] La question était de savoir si l’on avait affaire à des haches véritables ou à des fragments de silex brisés accidentellement. […] Mais nous réservons pour le prochain chapitre la question de savoir jusqu’à quel point, et avec quelle méthode, la philosophie pourrait tenter une genèse véritable de l’intelligence en même temps que de la matière. […] L’évolution de la vie, envisagée de ce côté, prend un sens plus net, encore qu’on ne puisse pas la subsumer à une véritable idée.
Tant il n’y a plus de véritable critique organisée !
La véritable mission des femmes, au contraire, est de secourir ceux qui luttent seuls et désespérément ; leur devoir est d’assister les héroïsmes en détresse ; il ne leur est permis de courir qu’après les persécutés ; qu’elles jettent leurs plus doux regards, leurs rubans, leurs bouquets, au chevalier blessé dans l’arène ; mais qu’elles refusent même un applaudissement au vainqueur félon qui doit son triomphe à la ruse.
Il est pénible de venir tout d’abord récuser le témoignage de Mme Récamier ; son raisonnement, qui est bien celui d’une femme, revient à dire : « Benjamin Constant m’a aimée, donc il était sensible. » Mais, en vérité, de ce qu’un homme a été amoureux d’une femme et l’a désirée ardemment, de ce qu’il lui a écrit mille choses vives, spirituelles et en apparence passionnées, pour tâcher de l’attendrir et de la posséder, qu’est-ce qu’on en peut raisonnablement conclure pour la sensibilité véritable de cet homme ?