Enfin, il faut bien le dire, le zèle des véritables amis restés les plus dévoués à sa mémoire n’a pas été prudent ni discret : à peine avait-il fermé les yeux qu’on a publié coup sur coup des souvenirs, des conversations de lui, des commérages de coin du feu, toute une série de petits livres à sa dévotion, toute une littérature Bèrangèrienne, visant à la légende. […] Jouvin au Figaro dansdes articles de véritable critique, reprirent et poussèrent l’attaque : George Sand, dans le Siècle, sans répondre à personne en particulier, évoqua un Béranger noble, élevé, sérieux, fier, idéalisé et encore ressemblant, plusgrand que nature, une figure d’au-delà, telle qu’elle sort de la tombe à l’heure du réveil, en dépouillant toutes les petitesses humaines et les chétives misères. […] Je reviens à la Correspondance, d’où je ne sors plus, et qui est mon véritable sujet.
Du Méril estime que « les six légendes que Hrotsvitha a mises en dialogue sont sans doute de véritables essais dramatiques imités de Térence, mais d’une imitation toute littéraire, sans aucune pensée de représentation : c’est un livre qui ne s’adresse qu’à des savants. » Et il s’applique à démontrer cette opinion. […] C’étaient de véritables mystères de Pâques, des commencements et des velléités de pièces saintes. […] Et de plus, en véritable petit enfant qu’il est, il ne fait que bégayer aussi.
Mais le mot véritable est différent, et il est plus juste : « Si Corneille eût vécu de mon temps, je l’eusse fait prince » ; c’est-à-dire je l’eusse honoré, aussi grandement honoré que possible. […] Un peu d’attention, quand on est homme de lettres véritable, est la seule récompense qu’on ambitionne. […] C’est le point de vue véritable d’où il convient d’envisager Corneille.
Zeller, ne se dessine et ne commence à s’étager, à se grouper à nos regards que selon les degrés et dans les proportions véritables où elle s’est successivement formée, et où elle apparaît aujourd’hui à qui la considère à cette distance en observateur curieux et désintéressé. […] Gaie et plaisante chez les Grecs, la satire chez Lucilius ressemble à de véritables discours de censeurs ; celle de Juvénal aura le caractère d’accusations publiques. […] Zeller, et c’est là le fruit le meilleur, bien qu’encore un peu stérile, la véritable philosophie de l’histoire.
Donc quand nous demandons quelle est la valeur objective de la science, cela ne veut pas dire : la science nous fait-elle connaître la véritable nature des choses ? mais cela veut dire ; nous fait-elle connaître les véritables rapports des choses ? […] La science peut-elle nous faire connaître les véritables rapports des choses ?