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783. (1887) Discours et conférences « Discours prononcé à Tréguier »

Ce que j’ai toujours eu, c’est l’amour de la vérité. […] Oui, j’ai aimé la vérité ; je l’ai cherchée ; je l’ai suivie où elle m’a appelé, sans regarder aux durs sacrifices qu’elle m’imposait.

784. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — E. — article » pp. 238-247

Rien de mieux exposé, de plus méthodique, de plus instructif, que tout ce qu’on y trouve sur les Loix, le Commerce, le Gouvernement de la Russie & de l’Angleterre : les observations & les recherches de l’Auteur sur ces deux Etats, sont d’autant plus curieuses, d’autant plus intéressantes, qu’il les a faites sur les lieux, & qu’il ne s’est jamais permis de trahir la vérité, au risque de déplaire à ceux qu’elle auroit pu blesser. […] Cette notice sera d’autant plus fidelle, que nos liaisons avec Mlle d’Eon nous ont mis à portée de la consulter sur la vérité des faits.

785. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 348-356

Il n’est pas donné à tout le monde de savoir combiner les événemens pour en tirer des résultats, de suppléer au silence des Historiens par la justesse des conjectures, de faire naître la vérité de la vraisemblance. […] Un peu de Philosophie, disoit Bacon, suffit pour faire un Incrédule ; mais beaucoup de Philosophie ramene sûrement a la Foi & à la vérité.

786. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre troisième. Suite de la Poésie dans ses rapports avec les hommes. Passions. — Chapitre V. Suite des précédents. — Héloïse et Abeilard. »

Héloïse, philosophant sur les faibles vertus de la religion ne parle ni comme la vérité, ni comme son siècle, ni comme la femme, ni comme l’amour : on ne voit que le poète, et, ce qui est pis encore, l’âge des sophistes et de la déclamation. C’est ainsi que l’esprit irréligieux détruit la vérité, et gâte les mouvements de la nature.

787. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre quatrième. Du Merveilleux, ou de la Poésie dans ses rapports avec les êtres surnaturels. — Chapitre premier. Que la Mythologie rapetissait la nature ; que les Anciens n’avaient point de Poésie proprement dite descriptive. »

Le plus grand et le premier vice de la mythologie était d’abord de rapetisser la nature, et d’en bannir la vérité. […] Virgile a mis la même vérité dans ses peintures.

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