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1048. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre IV. »

Je vois Thucydide40, le grave historien, qui cherche dans les poëmes homériques la preuve d’un événement ou d’un usage antique, réputer cet hymne l’œuvre d’Homère, et, il faut ajouter, la seule œuvre où il se soit désigné lui-même.

1049. (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome III pp. 5-336

La représentation des usages ou coutumes locales y est-elle superflue ? […] Il s’ensuit que les poèmes où l’usage des machines imaginaires n’entre pas ne sont pas épiques, et que tout sujet qui n’en est pas susceptible se refuse à l’épopée. […] « Là, pour nous enchanter tout est mis en usage : « Tout prend un corps, une âme, un esprit, un visage. […] L’exemple de Boileau, digne d’être cité parmi ces grands exemples, autorise encore l’usage de ces allégories merveilleuses. […] Toutes trois concourent à la beauté des grands poèmes, et se trouvent réunies dans les plus parfaits, mais l’usage de la dernière doit y être rare et modéré.

1050. (1888) La vie littéraire. Première série pp. 1-363

L’usage fréquent de ces mariages était alors une des plaies de la société. […] Le dix-neuvième siècle changea cet usage. […] Car il est vrai que ce n’est point l’usage. […] La folie n’est qu’un usage bizarre et singulier de ces facultés. […] M. de Ronchaud se conforma à cet usage.

1051. (1949) La vie littéraire. Cinquième série

Les entrées étaient réglées par un usage séculaire. […] Et l’on s’étonnerait que l’usage de ce droit pût irriter quelques esprits si l’on ne savait que l’intolérance est de tous les temps. […] M. de Wyzewa va plus loin encore ; et il ne veut point que l’homme fasse usage de son intelligence, même avec modération. […] Ainsi qu’il est d’usage dans les guerres fratricides, il faut que chaque parti songe à choisir un insigne distinctif, une fleur, par exemple. […] Il se nourrissait et se délectait des Fleurs du mal comme d’un petit manuel à l’usage des pénitents.

1052. (1856) À travers la critique. Figaro pp. 4-2

et quiconque avait entendu une seule fois cette mélodie errante dans les nues (un mot de Shakespeare) s’en souvenait, et, rentrant chez soi par le plus long chemin la chantait à son usage… « Le chemin que peut faire en vingt années une de ces œuvres souveraines… il n’y a que Berlioz qui le puisse dire… Or, il n’était pas là pour raconter ce grand triomphe d’Hérold après sa mort ; il n’a pas vu cette foule émue, attentive et reconnaissante qui saluait tantôt de ses transports, tantôt de ses larmes délicieuses ce génie et cette mémoire ; il ne l’a pas vue, il ne la racontera pas, et voilà son châtiment. » Jules Janin. […] bien pointus, mis ensuite en tyrolienne à l’usage de la petite propriété vocale et de la musique bourgeoise… afin que le détestable soit à la portée de tout le monde. […] Albéric Second en a inventé une fort agréable à l’usage des abonnés de l’Artiste. […] * *   * Dans le domaine de la science et de l’industrie moderne, — la vapeur, — le fougueux disciple de Boileau n’accepte pas davantage de vocable tout neuf pour baptiser une invention nouvelle. — Bateau à vapeur est un mot plat, et steamer, bien que l’usage l’ait consacré et rendu compréhensible, a le tort grave de nous venir d’une terre et d’une langue étrangères. […] rien, sinon que, suivant l’usage invariable, les feuilletonistes se sont rendus au foyer dans les entractes.

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