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284. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 105-106

Cet Auteur est présentement occupé d'une énorme compilation sous le titre de Dictionnaire universel des Sciences, Morale, Œconomique, Politique, & Diplomatique, dont les trois premieres Lettres forment 12 volumes in-4°.

285. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre cinquième. Le peuple. — Chapitre IV »

Contre la sédition universelle, où est la force   Dans les cent cinquante mille hommes qui maintiennent l’ordre, les dispositions sont les mêmes que dans les vingt-six millions d’hommes qui le subissent, et les abus, la désaffection, toutes les causes qui dissolvent la nation dissolvent aussi l’armée. […] Une fois cette digue emportée, il n’y a plus de digue, et l’inondation roule sur toute la France comme sur une plaine unie  En pareil cas, chez les autres peuples, des obstacles se sont rencontrés : il y avait des lieux élevés, des centres de refuges, quelques vieilles enceintes où, dans l’effarement universel, une partie de la population trouvait des abris  Ici le premier choc achève d’en emporter les derniers restes, et, dans ces vingt-six millions d’hommes dispersés, chacun est seul.

286. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre I. La préparations des chefs-d’œuvre — Chapitre IV. La langue française au xviie  »

Un peu trop savant pour l’usage des honnêtes gens, puisqu’il reproduit le plan du Thésaurus grec de Henri Estienne et classe les mots par racines et dérivés, il ne contenait que la langue de la société polie, les termes d’usage universel, qui sont les signes nécessaires de ces idées qu’on pourrait appeler le domaine commun des intelligences. […] Éditions : Dictionnaire de l’Académie, 2 vol. in-fol., Paris, 1694 ; Furetière, Dictionnaire universel, 2 vol. in-fol., Rotterdam, 1690 ; Saint-Evremond, la Comédie des Académistes (au t. 

287. (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Introduction »

Ou bien, je pose en principe que tous les citoyens ont droit aux mêmes libertés civiles, et, d’un autre côté, je crois que lorsqu’une classe seulement des citoyens prend part au gouvernement, les libertés civiles ne sont pas également sauvegardées pour toutes les classes : je réclame en conséquence le suffrage universel. […] Cet idéal serait-il mieux servi par un suffrage universel « atomique » ou par un suffrage « organisé » ?

288. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre III. La poésie romantique »

Mort, immortalité, Providence, optimisme universel, louanges de Dieu, spiritualisme platonicien et christianisme diffus : voilà dès les Premières Méditations les notions et les tendances qui fournissent la molle et vaste charpente de plusieurs poèmes. […] Puis Lamartine sentit le besoin d’objectiver son sentiment : du lyrisme personnel il tâcha de passer à l’épopée symbolique, où les émotions d’ordre universel se dépouillent des expressions trop directement subjectives de l’élégie ou de l’ode, et s’élargissent en s’apaisant. […] Ce n’est plus l’extrême simplification des Méditations, cette élimination de l’accident et de l’individuel, pour ne laisser paraître qu’une sorte de type irréel et universel des choses, support du sentiment pur. […] Le poète se laisse aller à causer, là où le sentiment ne l’emporte pas, et ainsi se fait le passage, indiqué déjà dans les Feuilles d’automne, vers un lyrisme moins subjectif et plus universel. […] Il fit de 1836 à 1855 la critique d’art, puis la critique dramatique à la Presse ; d’où il passa au Moniteur universel, remplacé ensuite par le Journal officiel.

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