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1041. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre VII. La littérature et les conditions économiques » pp. 157-190

Fontenelle esquisse, à la façon de Platon, un État idéal qu’il intitule Ma République, et non seulement il y introduit l’égalité civile et politique, le suffrage universel, mais il va jusqu’à y proposer des mesures presque socialistes, témoin celle-ci : « Un homme qui offrira de cultiver les terres d’un autre mieux qu’il ne les cultive y sera reçu en payant au propriétaire le revenu quelles lui produisaient. […] Le commerce, qui convie toutes les civilisations à ses expositions universelles, a contribué plus que toute autre chose à donner à la littérature de notre siècle ce caractère cosmopolite qui la distingue.

1042. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « IV »

» La salle éclate en applaudissements ; la tempête des bravos emporte toutes les sonorités : les voix de la scène, le tonnant orchestre, tout cela s’éteint, pendant quelques secondes, dans l’universelle clameur d’enthousiasme. […] Entré pour jamais dans la gloire, le musicien-poète règne sur l’art universel, au niveau d’Eschyle, de Shakespeare et de Beethoven.

1043. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre II, grandeur et décadence de Bacchus. »

Toutes les énergies de la sève, toutes les forces de la nature naturante, toutes les obscénités du rut universel, prennent forme et souffle, figure et costume, pour se grouper autour de leur chef. […] Par la culture universelle de la vigne, eu Afrique, en Asie, en Thrace, Bacchus avait des frères ou des proches parents de caractère barbare et de tournure orientale qui tentaient parfois de le supplanter, et que les Grecs eux-mêmes acceptaient ou prenaient pour lui.

1044. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « H. Forneron » pp. 149-199

Quand il s’agit de la Révolution française, par quelque bout qu’on la prenne et de quelque côté qu’on l’envisage, le moraliste révolté doit planer au-dessus de l’historien et le rendre implacable ; car les crimes contre l’humanité et la morale universelle y furent plus grands et plus nombreux que les crimes de la politique. […] XIII Un pareil spectacle de démence universelle n’avait peut-être jamais été donné au monde, et Forneron l’a fait voir dans son livre comme M. 

1045. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Variétés littéraires, morales et historiques, par M. S. de Sacy, de l’Académie française. » pp. 179-194

Mais celui qui ne sentirait pas tout ce qu’il y a de rare, de foncièrement salubre et de moralement exquis dans les bonnes pages que nous indiquons, ne s’expliquerait pas l’estime universelle qu’il inspire.

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