On dirait volontiers de ses travaux, de ses articles, et de l’effet qu’ils produisent : « si l’on s’attend à les trouver pesants, on les trouve fins ; et si l’on est très-averti que c’est fin, on les trouve un peu ternes ou même pesants. » En somme, malgré la distinction et le soin du détail, nous le concevons très-bien d’après l’article, rien de ce qu’a écrit ou pensé le docte écrivain ne passe une certaine médiocrité.
On se sent saisi par une seule idée, comme sous la griffe d’un monstre tout puissant, on contraint sa pensée, sans pouvoir la distraire ; il y a un travail dans l’action de vivre qui ne laisse pas un moment de repos ; le soir est la seule attente de tout le jour, le réveil est un coup douloureux qui vous représente chaque matin votre malheur avec l’effet de la surprise.
Enfin, me sentant la tête lourde (probablement par sympathie de l’estomac, que la flexion du torse sur ce travail de ciselure avait dû comprimer en gênant la digestion), j’entrai dans la chambre voisine, où j’entendais le bruit d’une conversation animée tenue par quelques condisciples.
Buffon a très bien indiqué comment devait se faire cette partie si importante du travail de l’écrivain.
Elles lui ont coûté infiniment de travail, et elles sont détestables, parfois ridicules.